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La création de valeur dans l'entreprise: le role de la gouvernance et des leviers financiers


par Mbaye Fall Diallo
Université Paul Cezanne Aix Marseille 3 - Master Gestion 2001
  

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Annexe 2 : Les principales sociétés mises en cause dans l'affaire Enron

Société

Faits ou conséquences

Domaine

Adelphia com

Mis en faillite le 26/06/2002

Opérateur télécom

Dynergy

Démission du président le 28 / 05 / 2002

Courtier en énergie

Eron

Démission du président le 23 / 01 / 2002

Courtier en énergie

Global crossing

Mis en faillite le 10 / 01 / 2002

Opérateur télécom

Imclone

Président inculpé le 12 / 01 / 02 pour délit d'initié

Biotechnologie

Merck

Gonflement du chiffre d'affaires de 14 Md $

Pharmacie

Qwest Com. Int.

Enquête SEC

Télécom

Tyco

Dissimulation de centaines de Md de $ au fisc...

Conglomérat

Worldcom

Dissimulation de plusieurs Md de $, mis en faillite...

Télécom

Xerox

Gonflement du chiffre d'affaires : manipulation sur les contrats de leasing.

 

Source : ( La gouvernance d'entreprise, Roland Pérez, coll. Repères La Découverte,

p. 88 ).

Annexe 3: Enron et les aspects comptables

Les techniques financières

Les problèmes comptables s'inscrivent dans l'analyse , sur le plan juridique et régulatoire, d'opérations qui mettaient en oeuvre des montages particulièrement complexes d' ingénierie juridique et financière avec une large utilisation de produits dérivés et  d'entités offshore dans le cadre en particulier de montages de financements structurés. L'utilisation d'entités ad hoc (Special Purpose Vehicles) a été mise en lumière fin octobre 2001. 

ENRON ET LES SPV

ENRON ET LES CONTRATS A TERME

ENRON ET LES CONTRATS   A LONG TERME

Un exemple

Enron avait créé en 1993 un partnership avec CALPERS qui avait été dénommée JEDI (Joint Energy development), chacun investissant 250 M$.

Fin 1997 Enron a proposé à Calpers une suite, JEDI II, chacun apportant 500M$.

Enron a pour ce faire créé Chewco investments pour ne pas liquider la partnership , ce qui aurait fait baisser ses résultats et augmenter son endettement.

De ne pas consolider Chewco a permis de gonfler les profits de 396 M$

Andrew Fastow a touché 30 M$ en honoraires de gestion de la partnership

Les SPV et les produits dérivés

Enron inscrivait un profit immédiat sur un investissement fait dans une société d'un pays émergent.

Pour protéger ce profit Enron créait des SPV appelés Raptor. Enron apportait à ces entités des actions Enron et des stock options Enron. En contrepartie les SPV garantissait à Enron la valeur de l'investissement affichée . Les Raptors étaient présentés comme des entités indépendantes ayant donc protégé Enron par un produit dérivé.

La baisse des actions d'Enron a bien entendu rendue sans valeur l'engagement des Raptors.

Dans d'autres opérations de dérivés c'est au contraire Enron qui garantissait la valeur.

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  Washington Post March 21 2002l

 

Des contrats à terme prépayés

Enron signe un contrat de vente à terme d'électricité ou de gaz naturel à une entité, Mahonia Ltd, qui paie le montant de la vente à terme dès signature du contrat. Les fonds étaient mis à disposition de Mahonia Ltd par J.P. Morgan. L'exécution du contrat par Enron faisait l'objet de "performance bonds" par des assurances. 

L'entité qui est bénéficiaire de l'engagement de livraison revend l'électricité ou le gaz objet du contrat à Enron, l'engagement se faisant éventuellement sous forme de produits dérivés.

Enron traite comptablement les opérations comme des ventes. Sur le plan financier la question posée en particulier par la Federal Reserve Bank of New York (cf.  WSJ 25.02.02) est de savoir si la transaction ne doit pas être traitée comme un prêt.

Les transactions de cette nature ont été mises en lumière par le refus d'assurances de payer au titre de couverture des "opérations commerciales" au motif qu'il s'agissait en fait de prêts déguisés comme du négoce d'énergie.

Les opérations faisaient par ailleurs l'objet de "dérivés de crédit".

 

Des résultats immédiats

Enron inscrivait immédiatement à la signature les résultats prévus pendant la durée de contrats de fourniture à long terme (jusqu'à 20 ans)  ou de vente de produits dérivés.

Cette pratique avait été critiquée par un article du Wall Street Journal en date du 20 septembre 2000.

Skilling avait défendu cette pratique lors d'une réunion avec les employés le 3 octobre 2000 la justifiant au nom du principe du "mark to market

Source : ( Houston Business Journal, 4 février 2002 , disponible dans le site Internet

de ce journal )

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon