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Hong Kong - Hollywood

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par Edouard Mutez
ESRA - DESRA 2006
  

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HONG KONG

HOLLYWOOD

Sommaire.

Introduction....................................................................................................Page 3

Partie 1. Un départ annoncé..........................................................................Page 5

Histoire du cinéma.......................................................................................Page 5

La main de fer..............................................................................................Page 6

L'ouragan Bruce Lee...................................................................................Page 7

Premières tentatives de Jackie Chan..........................................................Page 8

Hommages et pillages.................................................................................Page 9

Les successeurs américains........................................................................Page 11

Le polar made in HK....................................................................................Page 12

Une influence grandissante.........................................................................Page 13

Piratage, rétrocession et triades............................................................... ..Page 14

L'appel de l'Amérique..................................................................................Page 14

Partie 2. Une arrivée en masse......................................................................Page 15

John Woo, le maître.....................................................................................Page 15

Tsui Hark, le savant fou...............................................................................Page 19

Ringo Lam, Kirk Wong.................................................................................Page 22

Jackie Chan, le retour..................................................................................Page 23

Jet Li, le nouveau petit dragon....................................................................Page 26

Chow Yun-fat, Michelle Yeoh......................................................................Page 30

Le revers de la médaille..............................................................................Page 33

Un ultime hommage....................................................................................Page 36

Conclusion......................................................................................................Page 37

Bibliographie...................................................................................................Page 39

INTRODUCTION.

Si aujourd'hui tout le monde trouve normal de voir John Woo tourner avec Tom Cruise ou Jackie Chan se retrouver en tête du box-office US, il faut savoir que les relations entre les Etats-Unis et l'Asie, d'un point de vue cinématographique, n'ont certainement pas toujours été aussi bonnes qu'elles le sont en ce moment.

Pour s'en rendre compte, il suffit pour cela de remonter au début du siècle dernier et observer le visage donné aux asiatiques de manière générale dans les productions américaines : celui du traître, du manipulateur sans scrupules, voire du tortionnaire, dans tout les cas, il représente une menace. Bruce Lee, cynique, y fera d'ailleurs allusion lors de l'un de ses premiers casting aux USA : « Le Kung-fu est un art sournois, vous connaissez les chinois... toujours des coups bas ! »

Cela s'explique par la montée en puissance du Japon à cette époque et la croissance de l'immigration asiatique qui commencent sérieusement à inquiéter la première puissance mondiale. Ainsi, l'asiatique devient l'ennemi, on parle alors du « Péril Jaune ».

Mais ce n'est pas étonnant dans un pays où les conflits avec d'autres nations se sont toujours manifestés dans leur cinéma (voir les russes dans les années 80) et dans lequel les lois, à cette époque, sont systématiquement défavorables aux étrangers, leur octroyant de moins en moins de droits (surtout relatifs aux possessions de terres). Le nombre d'asiatiques aux Etats-Unis dépassant à peine les 300 000 en 1920, cela ne choque alors personne de leur donner cette image caricaturale et d'avoir à leur égal un comportement, comment l'appeler autrement, purement xénophobe.

S'ajoute à cela le fait que bien souvent, les rôles qui devraient leur être attribués sont interprétés par des acteurs blancs, comme Boris Karloff dans la peau du sinistre Fu Manchu (1932) ou bien encore Nils Aster dans The Bitter Tea of General Yen (1933) de Frank Capra (voir photo)

Il ne faut cependant pas oublier de parler des acteurs et actrices asiatiques qui, malgré des débuts rompus aux clichés, parviendront néanmoins à se faire un nom. C'est le cas de Sessue Hayakawa, qui finira dignement sa carrière en jouant le rôle du colonel Saïto dans Le pont de la rivière Kwaï de David Lean (1957) ou de Anna May Wong qui tiendra la vedette aux cotés de Marlène Dietrich dans Shanghai Express de Josef Von Sternberg (1937). Ces deux là étant parmi les plus connus, on pourra également rajouter James Shigeta et Nancy Kwan, mais force est de constater que la liste est assez courte.

Sessue Hayakawa Anna May Wong James Shigeta Nancy Kwan

Ainsi, l'Amérique, terre de contradiction, reviendra progressivement sur l'image négative des asiatiques, leur offrant des rôles de plus en plus intéressants mais sans pour autant négliger l'aspect « exotique » des histoires les mettant en scène.

Mais s'ils les représentent dans leurs propres films, les américains ne se sont jamais intéressés à leur cinéma. Il faudra attendre Kurosawa et son film Rashomon en 1950 pour que le monde commence à les considérer. Mais surtout Les Sept Samouraïs en 1954, qui fit l'objet d'un remake ou plutôt d'une relecture avec Les Sept Mercenaires (John Sturges en 1960) en transposant l'action dans un western.

Mais Hong-Kong dans tout cela ? Comment expliquer la future immigration massive de tous ses talents aux Etats-Unis durant les années 90? Comment expliquer que tous les films d'actions américains contemporains soient marqués par la patte HK ?

Avant les années 70 ce n'était qu'une île située en Chine, possession des britanniques depuis 1842. Personne ne soupçonnait la richesse de leur cinéma, pourtant né en 1909.

A partir de 1972...tout va changer.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius