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Couverture des opérations sur le risque de change par la BCC

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par Allamine Mahamat Mbodou
Institut Africain de Management (IAM) - MBA1 2004
  

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La facturation en euros

En facturant en euros, l'exportateur transfert le risque de change et la charge de sa gestion sur son client étranger. Mais l'acheteur qui reçoit une offre en euros choisit un cours de conversion pour passer dans sa monnaie nationale, et le vendeur n'a aucune maîtrise de ce cours. S'il est défavorable, l'offre convertie dans la devise de l'acheteur semblera peu compétitive par rapport aux offres formulées directement dans cette devise ; elle risque d'être écartée.

De même, si l'acheteur refuse d'assurer le risque de change et sa gestion, l'offre sera rejetée. La facturation en euros est donc un handicap commercial.

La facturation dans la devise de l'acheteur

Sur le plan commercial, présenter une offre dans la devise de l'acheteur constitue un signe de proximité généralement apprécié. Du point de vu du prix, l'entreprise agit comme ses concurrents locaux. Le client évalue directement, sans avoir à faire de conversion, la compétitivité de l'offre.

C'est l'exportateur qui choisit le cours de conversion. S'il opte pour un cours très favorable au client, le prix sera compétitif et l'offre aura de fortes chances d'être retenues. Mais la marge ne sera maintenue que s'il est possible de changer, à l'échéance, les devises à un taux égal ou proche de ce cours de conversion.

Le calcul des prix en devises et la gestion du risque de change sont des compétences spécifiques que l'exportateur occasionnel, le nouvel exportateur ou la très petite entreprise ne maitrisent pas nécessairement.

Répartition du risque de change

prix d'offre dans la devise de l'exportateur

Prix de l'offre dans la devise de l'acheteurCours de conversion fixé par l'acheteurCours de conversion fixé par l'exportateurRisque supporté et géré par l'acheteurRisque supporté et géré par l'exportateur

 
 
 

La facturation dans une devise tierce

Cette hypothèse, qui fait peser le risque de change et sa gestion sur les deux (2) partenaires, semble à priori moins pertinente que l'une des solutions précédentes. Pourtant, il peut arriver que ni la devise de l'acheteur, ni celle du vendeur ne puissent être retenues.

Exemple : FORACO est une PME qui vend des pompes télécommandées pour des installations d'assainissement des eaux. Elle réalise prés de 40% de son chiffre d'affaires en Afrique, dans le cadre de contrat financé par la Banque internationale pour la construction et le développement (groupe Banque mondiale). Le dollar américain, devise tierce pour l'acheteur et le vendeur s'impose pour ces opérations.

1.2. Le choix de la devise de facturation

Les critères de choix sont regroupés en trois (3) familles, les critères économiques, commerciaux et les critères de gestion.

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