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Couverture des opérations sur le risque de change par la BCC

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par Allamine Mahamat Mbodou
Institut Africain de Management (IAM) - MBA1 2004
  

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Cadre méthodologique

Champs de prédilection

Si l'on s'en tient au déterminisme historique, on s'en rend compte que les pays africains ayant accédés à l'indépendance ont tenté de s'organiser à travers des fédérations qui ont vite échoué à cause des divergences politiques, idéologiques et de leadership. Ensuite, ces pays ont tenté des organisations appuyées par l'ancienne métropole pour résoudre les conflits internes, les problèmes économiques et socioculturels. C'est ainsi que nous assistons à la naissance de l'OUA, l'UEMOA, l'UDEAC..., pour résoudre les problèmes politiques et économiques susceptibles de menacer la stabilité des différentes régions concernées.

Dans le cadre de l'organisation économique et monétaire, naîtra l'UDEAC (CEMAC depuis 1994) et la BEAC sous la supervision française dans les années 70-80 pour répondre aux attentes économiques et financières de l'Afrique Centrale.

Ils utiliseront comme monnaie le Franc CFA (Communauté Financière Africaine) qui aura une parité fixe avec le Franc Français dans le temps (l'euro aujourd'hui) puisqu'il est jusqu'à nouvel ordre garanti par le Trésor Public français.

Les entreprises de l'Afrique Centrale d'importations et d'exportations dépendant de ce système sont tenues de se soumettre aux réglementations qui régissent le marché de change. L'une des réglementations est leur dépendance des banques car elles ne peuvent accéder au marché de change que par leur intermédiaire à cause de leur caractère agrée sur ce type d'opérations.

Ainsi, nous situerons notre contexte d'étude au cadre de la CEMAC puisque tout le territoire de la CEMAC est régi par la même loi politique monétaire et commerciale d'une part.

Et d'autre part, notre réflexion portera sur les entreprises tchadiennes exposées aux mêmes risques de change que celles des pays de la CEMAC et qui bénéficient de la parité de l'Euro. L'essentiel du change tchadien s'effectue avec la monnaie Dollar ou l'Euro.

Délimitation du sujet

La plupart des entreprises susceptibles d'être exposées au risque de change étaient des succursales internationales, mais de plus en plus avec le développement de l'activité commerciale et de la mondialisation, nos entreprises sont obligées de se soumettre à la concurrence internationale.

Malgré des améliorations dans la pénétration du marché de change par ces entreprises, il n'en demeure pas moins qu'elles continuent à subir le poids de l'exclusion économique et financière.

Même s'il y'a des institutions comme la COFACE pour s'occuper de l'assurance des transactions et garantir la couverture, elle reste française donc avec des écarts de correspondance probables.

De ce fait, nous estimons que les entreprises méritent une place dans la sphère du marché de change et il va de même que nous intéressions aux moyens leur accès à ce marché avec l'assistance des banques locales.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld