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Effet de la durée de compétition des mauvaises herbes sur la culture du poivron (Capsicum annuum)

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par Josué CANDY
Université Notre Dame d'Haïti - Ingénieur - Agronome 2006
  

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CHAPITRE V

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

5.1. Conclusion

Au cours de cet essai, nous avons étudié l'effet de la durée de compétition des mauvaises herbes sur la culture du poivron (Capsicum annuum). L'intérêt de cette étude consiste à vulgariser certaines pratiques agricoles auprès des exploitants et à assurer la sécurité alimentaire de la population Haïtienne particulièrement celle de la commune de Torbeck.

Nous avons remarqué que les mauvaises herbes ont une influence négative directe par compétition avec la culture du poivron vis-à-vis des éléments nécessaires à la croissance. L'étude de l'effet des mauvaises herbes sur le poivron à partir de la durée d'installation permet de comparer le rendement pour chaque durée de compétition entre les mauvaises herbes et la culture du poivron et de générer des informations nouvelles dans la lutte contre les mauvaises herbes. Ainsi, grâce aux résultats obtenus, nous pouvons mentionner le traitement le plus approprié tout en tenant compte de l'aspect économique.

En ce qui concerne les paramètres liés à la productivité du poivron, c'est-à-dire les rendements totaux, exportables et le nombre de fruits par plante, les meilleurs résultats moyens ont été obtenus au traitement T0, ou il n'existe pas de compétition entre les adventices et cette culture, soit respectivement 20.145 T/ha, 19.964 T/ha et 11.443 fruits par plante. A partir du traitement T3 qui caractérise la pratique paysanne on peut remarquer que les pertes de rendement exportable obtenu augmentent au environ de 51.5628% à 93.62853%, donc la perte de rendement devient de plus en plus importante et suit une croissance linéaire avec la durée de l'enherbement.

D'après les résultats relatifs à la densité de mauvaises herbes par m2 et aux incidences de maladies par traitement, ces paramètres ont tendance à accroître avec le temps d'installation des mauvaises herbes au sein de la culture du poivron. On peut en déduire également que les maladies augmentent avec la densité des mauvaises herbes. Les résultats les plus efficaces se trouve aux traitements T0 et T1 soit respectivement 7.407%,11.11% ; 0.000, 148.667 plantes par m2.

Pour les paramètres ayant rapport au développement du poivron, le nombre de ramifications par plante et la hauteur plante en cm, les données obtenues ont tendance à décroître de façon inversement- proportionnelle avec le temps de compétition, soit 6.379 ramifications par plante, 44.382 cm.

Pour cette culture, l'agressivité des mauvaises herbes se fait sentir dès la deuxième semaine après la transplantation, alors qu'au delà de six semaine pour atteindre la dixième semaine après transplantation, elle n'en subit presque plus la concurrence. La période critique de nuisibilité se situe donc entre 15 et 42 jours environ après transplantation. En conséquence, la maîtrise de l'enherbement n'est vraiment efficace que si les interventions de gestion des mauvaises herbes sont faites de façon précoce et la végétation à détruire est moins développée : le travail est donc moins pénible.

En sommes, tenant compte de l'effet de la durée de compétition des mauvaises herbes sur les variables relatives à la productivité du poivron, on peut conclure que l'hypothèse de ce travail a été justifiée, la différence entre les traitements se révèle significative. Les pertes de rendement que ce soit total ou exportable ont tendance à augmenter de manière proportionnelle avec la durée d'installation des mauvaises au sien de cette culture. La perte de rendement causée par la durée de compétition est de 2.137 T/ha en moyenne entre chaque traitement. Elle est estimée au environ de 96165 gourdes en moyenne. Le coût de sarclages est nettement inférieur aux pertes causées par la durée compétition des mauvaises herbes sur la culture du poivron pour un hectare. Donc le traitement T0 caractérisé par l'absence totale de compétition pourrait être suggéré aux agriculteurs.

Enfin si on veut augmenter la production de poivron dans la plaine de Torbeck , il faut améliorer les pratique de contrôle des mauvaises herbes. En effet, les résultats obtenus montrent clairement que les pratiques culturales (qui permettent de maintenir les parcelles indemnes de mauvaises herbes) permettent d'augmenter de façon considérable les rendements obtenus. Sur le plan économique, il faudrait analyser le coût.

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