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Typologie des exploitations et étude de rentabilité des cultures fourragères dans les sytèmes de production du Bassin arachidier du Sénégal

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par Alexandre Diouf
Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture de Thiès - Ingénieur AgroEconomiste 2002
  

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DEUXIEME PARTIE - RÉSULTATS ET ANALYSES

CHAPITRE 1 -Typologie des exploitations et réflexions sur les systèmes d'exploitation

1- Les activités de production au niveau des cinq villages.

1-1- L'agriculture

Les villages étudiés sont différents tant dans leurs systèmes de production que dans leurs compositions sociales.

La figure 3 donne une répartition de la surface cultivée selon les cultures :

Figure 3 : Répartition des cultures pluviales selon les villages

La tendance générale est à l'exploitation de grandes surfaces de céréales, particulièrement vivrières. Le mil occupe les plus grandes surfaces emblavées avec 55% de la surface totale cultivée.

Ensuite l'arachide vient en deuxième position avec 31 % de la superficie totale. Ceci est l'illustration de la volonté des producteurs à assurer d'abord les besoins alimentaires de l'exploitation ensuite, d'assurer les autres besoins des membres de l'exploitation par la vente des cultures de rente.

Figure 4 : Répartition de la surface des cultures pluviales selon les villages

Il apparaît que les villages de Ndour Ndour et de Ndiaye Ndiaye occupent le moins d'espace pour les cultures pluviales.

Par contre Diamafara, Mbam et Mbadaoune emblavent de manière sensiblement égale les mêmes superficies qui sont presque deux fois plus grandes que celles mises en culture par les deux précédents villages.

Ceci pourrait s'expliquer par le fait qu'il y a eu moins de producteurs sondés à Ndour Ndour et à Ndiaye Ndiaye que dans les autres villages, mais la différence entre nombre de sondés entre ces villages n'est pas si significative pour pouvoir expliquer une différence aussi grande (le double) dans les superficies cultivées : la réponse à cet état de fait doit être recherchée ailleurs.

L'importance des surfaces cultivées en arachide est une caractéristique du milieu d'étude qui appartient au bassin arachidier.

Figure 5 : Cultures fourragères par rapport aux cultures pluviales selon les villages

En règle générale les surfaces emblavées en cultures pluviales vivrières ou de rente sont 10 à 20 fois plus grandes que celles des cultures fourragères.

Ces proportions de surfaces emblavées pourraient faire penser que les besoins en cultures fourragères sont totalement satisfaits au niveau de la zone d'étude, mais la majorité des producteurs sondés, affirment avoir besoin de plus du double de la superficie fourragère dont ils disposent.

La superficie des cultures fourragères est donc bien réduite par rapport aux cultures pluviales. A Mbadaoune, à Ndour Ndour, à Diamafara et à Ndiaye Ndiaye, les interventions du projet PAGERNA et JACHERE dans le domaine des cultures fourragères justifient que ces villages aient adoptés cette technologie.

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