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Typologie des exploitations et étude de rentabilité des cultures fourragères dans les sytèmes de production du Bassin arachidier du Sénégal

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par Alexandre Diouf
Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture de Thiès - Ingénieur AgroEconomiste 2002
  

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1-3- Climat

La zone de l'étude est localisée entre les isoyèthes 300 et 600 mm. Le profil météorologique du Sénégal présenté dans la figure 1 nous donne une vision plus précise du climat au niveau de la zone étudiée.

*Diamafara

*Mbam

*Mbadaoune

*Ndour Ndour

*Ndiaye Ndiaye

Figure 1 : Situation de la zone d'étude dans les diagrammes ombrothermiques du Sénégal

La température moyenne est de 28 °C, elle atteint par moment plus de 34°C. Mais cette température fluctue beaucoup au cours de l'année.

Les relevés pluviométriques de la station de Ndour Ndour nous donne une idée plus précise de la situation au cours de cette année 2002 :

Figure 2 : Evénements pluvieux de la station de Ndour Ndour en 2002

La pluviométrie cette année a atteint un cumul de 543 mm dans la zone. Cependant elle a été inégalement répartie dans le temps, il y a eu deux pause pluviométriques assez longues , ce qui a conduit presque partout où les expériences ont été menées à un re-semis des cultures et à un stress hydrique très sévère des plantes. Ceci d'ailleurs va se répercuter sur le rendement des cultures à tous les niveaux.

1-4- Végétation

La zone d'étude présente une diversité dans ses formations végétales. Toutefois la transition entre ces formations est insensible.

Au sud du bassin on peut noter deux grands ensembles :

-le domaine sahélo soudanien

-et le domaine soudanien

Le premier est le domaine des associations entre Faidherbia albida et des taillis de combrétacées (Combretum micranthum, C. glutinosum,...). On y retrouve des peuplements d'Acacia seyal et de Adansonia digitata sur sols calcaires.

Le second est constitué de savanes et de grands arbres tels Khaya senegalensis, Pterocarpus ericinaceus, et Parkia biglobosa. Il est tapissé d'un couvert herbacé dense. On y rencontre dans ses dépressions des espèces du genre Cynodon sp. Vetiveria nigritana ou Eragrostis sp.

La production des pâturages du bassin est jugée satisfaisante dès que la pluviométrie dépasse 400 mm, cependant, on note une certaine dégradation liée à une surcharge (vers les forages et les points d'eau) ou à une avancée de l'arachide (CIRAD, IEMVT, 1986). « Cette dégradation se manifeste par la disparition des espèces de graminées pérennes à la faveur d'autres espèces annuelles de valeur moindre : Tephrosia sp. Zornia glochidiata, Alysicarpus ovalifolius ». (Dieng, 1985).

Ces dernières ont une faible productivité et disparaissent rapidement en cours de saison sèche, laissant le sol exposé, à l'érosion éolienne.

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