WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

« Qualité motivationnelle » des activités d'apprentissage proposées dans le module de français langue étrangère: Cas des étudiants du département de langue arabe de l'université d'Annaba

( Télécharger le fichier original )
par Naouel Boubir Boustouane
Université Badji Mokhtar- Annaba- - Magister 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

R. Viau la considère comme le jugement que porte un élève sur l'utilité d'une activité proposée tout en visant un but donné. D'un côté, l'étudiant doit percevoir l'utilité de l'activité à accomplir dans l'avenir pour ne pas l'abandonner. Un étudiant reste démotivé face à un projet ou une activité qu'il juge inutile. De l'autre côté, les buts ont un grand intérêt pour que l'étudiant valorise l'activité et perçoive son importance. Nous pouvons citer les travaux de Wentzel (1992, cité par T. Huart, Op. Cit, p.224) qui établit la différence entre deux types de buts : les buts sociaux et les buts scolaires. Les premiers sont insuffisants pour s'engager dans une activité car ce type représente « l'intention de s'affirmer par rapport à des élèves du sexe opposé, ou d'être bien intégré à un groupe en amusant la classe à la moindre occasion... ». Généralement, les recherches se sont orientées vers les buts scolaires suivis par un élève. Dweck (1989 cité par T. Huart, Op. Cit, p.224) distingue entre les buts de performance et les buts d'apprentissage. Selon l'auteur, les premiers appelés par certains « motivation extrinsèque », « se caractérisent par la poursuite d'objectifs de reconnaissance sociale; obtenir de bonnes notes pour plaire à l'enseignant, obtenir un prix, etc. », tandis que les derniers sont «  poursuivis par un apprenant qui juge de la valeur d'une activité en fonction des nouvelles connaissances qu'elle lui permettra d'acquérir. » Les buts d'apprentissage sont appelés par certains (Lepper& Hodell, 1989) « motivation intrinsèque »

a.2-La perception de sa compétence 

Cette perception permet de savoir si l'élève ou l'étudiant peut réaliser une tâche et qu'il soit sûr de l'accomplir en utilisant des stratégies d'apprentissage. R. Viau s'est référé aux travaux de Bandura (1986) et de Schunk (1991, 1990, 1987) pour définir la perception de la compétence comme le jugement que porte un élève sur ses compétences pour faire une tâche. Cette perception puise ses origines des performances ; l'observation de l'exécution d'une activité par d'autres ; la persuasion et les réactions physiologiques et émotives que peut ressentir l'élève lors de l'accomplissement d'une tâche. Il est important à signaler qu'une perception faible de la compétence agit négativement sur les performances de l'étudiant qui peut aboutir à l'échec. Selon R. Viau (Op. Cit, 1997, pp. 42-43), deux types de perceptions sont à distinguer : Les perceptions générales de soi et les perceptions spécifiques.

L'étude de Harter (1990, cité par T. Huart, Op. Cit, p.225) montre que les premières perceptions sont issues de cinq domaines : « L'école, les activités sportives, les relations sociales, l'apparence physique et le comportement social. » Selon l'auteur, ces perceptions peuvent se modifier continuellement mais sans un grand changement alors que « les perceptions spécifiques touchent aux perceptions qu'un élève a de lui-même quant aux différentes matières scolaires. »

a.3-La perception de la contrôlabilité 

Une bonne perception de la compétence renforce « la perception de la contrôlabilité» dans le cas de la réussite. Dans le contexte de ses travaux, R. Viau (Op. Cit, 1998, p.229) la définit comme : « la perception du contrôle que l'élève croit exercer sur le déroulement et les conséquences d'une activité d'apprentissage». Selon l'auteur cette perception est représentée par le degré de contrôle qu'un élève peut exercer sur le déroulement d'une tâche et sur les résultats qui en proviennent. Cette perception permet à l'élève de s'appliquer dans la matière et de faire des liens entre les éléments étudiés mais ceux qui ont peu de contrôle se contentent de la simple mémorisation. La majorité des chercheurs considèrent que cette perception provient de deux sortes de représentations qui sont : « la perception de ses compétences » et « les perceptions attributionnelles. » Le psychologue Heider (1958, cité par T. Huart, Op. Cit, p.226) montre que « l'homme s'efforce de donner un sens à son environnement afin de pouvoir expliquer, puis anticiper et contrôler ce qui lui arrive.» La pensée de Heider (1958) a engendré d'autres études telle que la théorie de Weiner (1983 ; 1985) qui est basée sur des travaux faits dans un contexte scolaire. R. Viau traite la perception de la contrôlabilité en se référant à Weiner et sa « typologie des causes » présentée en trois dimensions :

D'abord, la première dimension a une relation avec « le lieu de la cause » où « l'élève peut attribuer ses échecs et ses réussites scolaires à des causes soit internes à lui - même `` son aptitude, l'effort qu'il a consenti à fournir, sa fatigue, etc.'' soit externes `` l'humeur de l'enseignant, l'opinion de cet enseignant vis-à-vis de l'élève, la difficulté de l'épreuve, etc.'' » (T. Huart, Op. Cit, p.227)

R. Viau (Op. Cit, 1997, p. 66) explique la deuxième dimension qui est la stabilité de la cause: « Une cause est dite stable lorsqu'elle a un caractère permanent aux yeux de l'élève (c'est le cas de l'intelligence). A l'opposé, une cause qui, comme l'effort, est susceptible de fluctuer régulièrement est dite modifiable

La dernière dimension concerne « la contrôlabilité de la cause » dans la mesure où l'effort accordé peut représenter une cause contrôlable car il est maîtrisé par l'élève. Weiner (1985, cité par T. Huart, Op. Cit, p.228) « met au coeur de la motivation les perceptions des causes à un renforcement (réussite ou échec). Elles en déterminent de façon exclusive la direction et l'intensité, à travers les perceptions de soi mais aussi à travers les émotions qu'implique l'attribution réalisée »

Pour mieux comprendre sa théorie, Weiner (1985) propose une figure simplifiée et adaptée au contexte scolaire.

Evénement Processus Dimensions Conséquences Conséquences

de attributionnel des psychologiques au niveau des

Cognitives affectives

dirigées vers soi

Fierté

Lieu

Estime

de soi

Attentes

Stabilité (Dés)espoir

de succès

Honte

Culpabilité

Contrôlabilité

dirigées vers l'autre

Colère

Pitié

Rendement attributions comportements

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus