WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Habiter le nomadisme. L'exemple de l'habitat mobile des travellers du mouvement techno

( Télécharger le fichier original )
par Caroline SPAULT
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales - Master Recherche 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Première partie

Les travellers à l'épreuve de l'histoire

Free-party organisée par le sound-system anglais des Spiral Tribe Ð Sud France Ð 1995. Photo prise par l'un des membres du sound-system disponible sur

http://www.spiral-tribe.org.

« Faire l'histoire des mots, c'est déjà introduire le doute dans les évidences de tous les jours. » (Noiriel, 1988 : 9)

« Il est des histoires laborieuses, qui portent comme des balafres, les traces de ces difficultés. » (Prost, 1996 : 281)

Chapitre I
Genèse du mouvement traveller en Grande-Bretagne

Dire l'histoire du mouvement des travellers en Grande-Bretagne et en France est complexe. D'une part, la difficulté est de choisir un début et une fin au temps que recouvre le mouvement des travellers. Isoler certains éléments historiques m'a ainsi permis de fixer la chronologie, soit des années 1960 à nos jours. Par exemple, lors de mes investigations, il est apparu que le terme même de traveller [voyageur] était utilisé au XVIIè siècle pour qualifier une catégorie de voyageurs autonomes anglais.5

D'autre part, en élucidant mes implications personnelles, j 'ai pu circonscrire dans un premier temps «le poids de mon engagement » par rapport à certains événements et dans un deuxième temps, alléger mes considérations subjectives (Prost, 1996: 92). C'est en effet, en relisant mes premiers écrits sur l'histoire des travellers que je constatais un certain « enracinement personnel» (Prost, 1996 : 94). Pour atteindre ainsi une meilleure rationalité, une prise de recul a été nécessaire. Dans le même temps, ce sont les évènements et le rapport aux sources qui m'ont également permis de relativiser mon implication. C'est, notamment en parcourant les ouvrages de Paul Veyne, que j'ai compris qu' « en aucun cas, ce que les historiens appellent un événement n'est saisi directement et entièrement, il l'est toujours incomplètement et latéralement à travers des documents et des témoignages, disons à travers des tekmeria, des traces» (1971 : 14). Aussi, je partage l'idée d'Antoine Prost selon laquelle: « C'est l'histoire qui crée le recul [É] » (1996: 96).

5 C'est au regard de la guerre civile qui déchira l'Angleterre entre 1647 et 1649 que l'on a pu trouver les racines des travellers. À l'époque les True Levellers ou The Diggers [Les vrais égalitaires ou les déracinés], sont réunis dans une secte dissidente puritaine fondée par Gerrard Winstanley. Ils s'établissaient ainsi sur les terres communales de Walton on Thames, dont ils exigeaient la jouissance. «La véritable liberté réside en la libre jouissance de la terre» affirmait Gerrard Winstanley en 1649. M éprisés, ils seront persécutés puis finalement expulsés par l'armée de Cromwell (Aubert, 1999 : 629).

Par ailleurs, la difficulté à construire cet historique réside dans l'absence de sources documentaires françaises. A contrario, c'est en Grande-Bretagne, notamment lors de l'enquête de terrain, que j 'ai pu réunir différents éléments : entretiens, ouvrages, articles de presse. En France, exceptées la Une de quelques journaux nationaux et surtout régionaux, peu d'ouvrages scientifiques font mention du mode de vie de ces voyageurs autonomes, liés à l'univers de la musique techno. Néanmoins, les sources figuratives sont plus courantes. Lors de mes recherches, j'ai eu accès à des fonds photographiques importants disponibles sur Internet, à des documentaires cinématographiques achetés ou prêtés par des réalisateurs, à un panel d'affiches et de tracts pour chaque événement, et aussi à des sources orales comme des émissions de radio, notamment sur France Inter et France Culture.

J'ai procédé à l'écriture de cet historique au regard de concepts empiriques, par lesquels l'histoire du mouvement des travellers s'est articulée. C'est autour des notions d'ordre public, de jeunesse et de mode de vie que j 'ai réalisé cette première partie. Je montre ainsi comment ces trois concepts viennent illustrer et expliquer le caractère singulier de cette formation sociale signifiante que sont les travellers.

Avant de pénétrer l'histoire des travellers, je tiens à préciser que les évènements singuliers auxquels je fais référence sont historiquement spécifiques et par conséquent à la fois «généraux et particuliers ». Les travellers sont ici les «représentants d'une catégorie» d'individus pris dans des époques données aux contextes sociopolitiques différents. (Veynes, 1971: 48) Ici, ce qui fait notamment leur spécificité, c'est le caractère hybride de leurs identités. Puisque, des new age travellers des années 1970 aux technomades des années 1980 à nos jours, j 'ai réalisé que les travellers portaient en eux tout un ensemble d'identités disparates. Je fais l'hypothèse que toutes ces ipséités sont fédérées autour de la marginalisation de ces groupes.

Au regard de ces identités plurielles et des concepts clefs précédemment cités, j'aborde la méconnaissance, et par là même la méfiance existante autour de ces individus. Face aux a priori concernant les travellers (drogués, marginaux, dealers, impropres, négligés), les arguments montrent que sans être forcément faux, ces jugements spontanés masquent une part de la réalité sociale de leur univers.

a) New age travellers ou les premières traces des routards anglais.

Dans les années 1960, en Angleterre, le terme traveller est peu, voire pas du tout usité. On les appelle des New age travellers. L'usage du préfixe New Age renvoie à une sorte de «sacralisation du moi », à la primauté de l'intérêt personnel pris dans la spiritualité. (Hetherington, 2000: 12) Les New age travellers sont organisés autour du culte de l'individu et du collectif, au travers de thérapies alternatives.

Ces années -là, la terre britannique développe une tradition de concerts gratuits [free festivals]. Souvent réalisés en plein air, ils sont parfois associés à des mouvements alternatifs contestataires relatifs à des revendications contemporaines comme le rejet des armes de destruction massive. Les festivals libres sont donc vus et compris comme une sorte d'alternative à la société globale et non pas comme le haut lieu de l'amusement et du plaisir. On peut lire ces festivals comme un carnaval. En ce sens, le carnavalesque de ces festivals est associé à des formes rituelles de comportements transgressifs dans lesquels les sanctions morales et les comportements normatifs sont temporairement suspendus et décrédibilisés. À travers l'espace constitué en festival libre, outre une insistance sur la diffusion de la musique et la consommation ouverte aux drogues de toutes sortes, on peut voir que les festivals offrent des opportunités au jeu de la moquerie des autorités (Hetherington, 2000).

Avec cette idée de transgression, je suppose que la catégorie sociale de la jeunesse dans laquelle peuvent être inscrits les new age travellers, renvoie à des pratiques déviantes. Ces pratiques marginales proviennent d'une certaine «dissidence» comprise comme une marginalité choisie. C'est une prise de distance volontaire avec les normes et les valeurs dominantes. Le refus du conformisme peut ainsi être lu au travers de ces festivités.

Or, je fais également l'hypothèse que leur marginalité est subie dans la mesure où une partie de ces personnes se trouve démunie au point d'être dans «l'impossibilité économique de respecter les normes dominantes de la société » (Lascoumes, 1977: 54-55). Entre une marginalité choisie et subie, les new age travellers semblent osciller entre deux façons d'être face à la société : d'une part, leur anti-conformisme les éloigne des valeurs sociétales traditionnelles et d'autre part, dans le même temps, ils s'y résignent par défaut. Cette ambivalence, nous pourrons la retrouver tout au long de parcours divers et des différentes époques que traversent les travellers.

6 7

Le site de StoneHenge , célèbre monument mégalithique circulaire, haut lieu des festivités populaires depuis le XVIIIe siècle, est utilisé par les New age travellers entre les années 1960 et la fin des années 1980. En 1975, le festival de StoneHenge est devenu le festival libre annuel du peuple [people free festival]. L'idée est ici de célébrer le vivre ensemble et les différentes cultures du monde.

Solstice d'été, juin 1974, Festival libre de Stonehenge
Photographie prise par
Peter Piwowarski.

Les New age travellers commencent ainsi à voyager de festivals en festivals, aux moyens de véhicules aménagés en logis. Les festivals prennent alors un sens important, par lesquels les travellers expérimentent le paysage dans lequel ils fondent leurs habitats.

Par ailleurs, l'idée d'un mode de vie nomade émerge en dehors des festivals, entre les événements, par les convois. À la fin des années 1970, le convoi n'est pas devenu juste la manière la plus sûre pour les new age travellers de se déplacer en territoire « hostile»; c'est devenu un défi ouvert aux autorités et un défi aux tentatives de régulation des personnes vivants sur les routes.

6 Stonehenge, dont le nom signifie « les pierres suspendues », est un grand monument mégalithique composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100 avant Jésus-christ, du Néolithique à l'âge du bronze. Il est situé à 13 Kms au nord de Salisbury, et à 4 Kms à l'ouest d'Amesbury (comté du Wiltshire, Angleterre). L'ensemble du site de Stonehenge et le cromlech d'Avebury, à une trentaine de kilomètres au nord, est inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

7 Un mégalithe est un monument constitué d'une ou plusieurs pierres de grandes dimensions, réparties en cercle, érigées par les Hommes, généralement au cours de la préhistoire, sans l'aide de mortier ou de ciment pour fixer la structure. Le terme trouve son origine dans le grec megas, grand et lithos, pierre.

C'est pourquoi, le convoi, son statut par conséquent, hors-la-loi et l'image de ces nouveaux nomades attirent de nombreux jeunes à la fin des années 1980. Leur mobilité peut être perçue comme un «pèlerinage », évoquant le déménagement temporaire de plusieurs personnes, de sa société hôte jusqu'à un espace sacré, un site particulier. Pour ces New age travellers compris alors comme des pèlerins, la marge constitue le centre. (Hetherington, 2000: 75) Autrement dit, les travellers de cette époque ne sont pas des pèlerins religieux au premier sens du terme. Mais, leur mode du voyage associé au convoi pratiqué dans les années 1980, rend compte de similitudes avec les pratiques de pèlerinage. Dans ce cas, le pèlerinage vers des sites de festivals a été potentiellement le moyen de rompre avec l'ordinaire, la quotidienneté prise dans la routine.

Au contact des travellers anglais, j'ai expérimenté divers convois, dans des véhicules différents à chaque fois. Ma place de passagère m'a permis d'apprécier la mise en route des véhicules. Aussi, le code symbolique interne entre conducteur, la gêne occasionnée à l'ordre public, le sentiment que le collectif ne fait qu'un sur les routes et la pesanteur du convoi au sens de son effet de masse, exhalent l'idée d'un certain pouvoir. Dès lors, en considérant le convoi comme formation sociale signifiante, j'ai fait l'hypothèse que le convoi donne à voir un collectif et ses interdépendances. Les interactions sociales internes et externes au convoi sont significatives. Elles viennent exprimer d'une part la contiguïté aux normes sociales en matière de circulation, en quelque sorte le respect du code de la route; et d'autre part, les compétences aux subterfuges, aux déviations sociales.

Aussi, puisqu'un convoi passe rarement inaperçu, je me suis demandée si les travellers n'éprouvent pas un certain plaisir à être vus, tout en ne souhaitant pas être repérés. À la suite de mes expériences et de mes observations, je peux dès lors affirmer que les différents convois privilégient le camouflage.

Néanmoins, je constate aussi la capacité pour certains à se mettre en scène, improvisant ici et là, des jeux de klaxons, des tours de rond-point, s'agglutinant parfois à plus d'une vingtaine de véhicules sur les places exigues de villages reculés. Ainsi, comme je le signale précédemment, les convois peuvent parfois être assimilés tantôt à un jeu, visant à se railler des autorités à travers des parades vrombissantes; tantôt à une formation sociale secrète et tapie, circulant obscurément.

«Minuit, nous disposons enfin de l'itinéraire. Il indique: "d'Aubenas, suivre Montpezat-sous-Bozon. Traverser le hameau, puis prendre la première route à droite. Au rond-point à gauche et premier DFCI à droite. Prendre le chemin forestier. À l'intersection, prendre à droite au gros rocher et tout droit jusqu'à la fête. Venez avec vos sacs- poubelles. Respectez le site, bonne soirée." Nous quittons le campement temporaire en direction de la soirée. Il fait nuit. À la sortie d'un virage, nous retrouvons une troupe dans leurs camions stationnant sur le bas côté. On arrête le fourgon. Je descends du véhicule pour aller à leur rencontre. Ils semblent perdus. Carte routière en main, je leur explique rapidement où se trouve la soirée. L'un d'eux recopie l'itinéraire sur un papier libre. Finalement, on décide de se suivre. Dix minutes plus tard, nous formons un convoi de sept camions aménagés. Nous reprenons les routes sinueuses de l'Ardèche. Plus nous nous rapprochons du lieu de la fête, plus le convoi s'amplifiait. Sur la route, l'excitation des conducteurs et des passagers est palpable. La soirée se rapprochant, on entend des coups de klaxons, des cris de joie, des chiens aboyés, des moteurs vrombir. On s'approche. Nous sommes à présent sur le chemin forestier. Les ornières et les cassis secouent les véhicules. Les branches basses raclent les toits. Les conducteurs commencent à fatiguer tant le chemin est peu praticable par des véhicules de ce type. Certains camions ne passent pas, il faut couper des branches. Une personne sort une tronçonneuse de son coffre et commence alors à tailler les branches gênantes. Pendant ce temps, les autres véhicules stationnent, on entend des klaxons, des portes s'ouvrir, certains en profitent pour boire une bière, on patiente. Trente minutes plus tard, le convoi reprend la route. Avant d'arriver sur le site de la fête, deux personnes font le pied de grue à l'entrée du champ pour demander à chaque véhicule une donation. Quelques pièces, cigarettes et autres morceaux de haschich leur sont donnés. Le convoi s'engage alors sur le champ où se déroule la soirée. Les véhicules s'agencent et tentent de former un cercle au centre duquel sera établi un feu de bois. Une fois garé, on ouvre les portes latérales des fourgons, on sort tables, chaises, nourritures et apéritifs, on s'installe. La fête est là.»

Journal de terrain, Septembre 2007.

Il n'est pas vain de souligner que les convois massifs et les divers rassemblements connaissent des mesures répressives. Les festivals libres de Stonehenge sont le théâtre de violents affrontements entre les festivaliers et les forces de l'ordre. C'est notamment à travers The battle of beanfield [La bataille du champ de haricots] que l'histoire nous donne à voir ces confrontations.

En 1985, une centaine de new age travellers s'unissent dans un convoi massif de plusieurs véhicules pour former The peace convoy [Le convoi de la paix]. Ils s'engagent ainsi sur la route du site

de Stonehenge pour y établir un grand rassemblement, et protester contre la venue de missiles de croisière américains sur les terres britanniques. Mais la police anticipe leur arrivée et clôture le périmètre du monument pour empêcher ainsi l'évolution du convoi et le rassemblement. Bien que redoutant ces barrages, ils tentent malgré tout de forcer le passage en s'introduisant par un champ de haricots. Mais, ils s'y embourbent. Les forces de l'ordre procèdent alors à une véritable chasse aux sorcières et ont recours excessivement à la violence, brisant pare-brise et fenêtres des véhicules, châtiant le moindre individu en fuite.

Les documents photographiques, les témoignages, les interviews journalistiques et les Unes de l'époque ont largement rendu compte de cet événement constatant que le système en place n'était pas adéquat pour ces populations marginales. Les new age travellers ont d'ailleurs attaqué en justice l'ensemble du corps policier pour violence injustifiée. Ils ont obtenu gain de cause après six années de procédures juridiques.

Juin 1985, Battle of the beanfield.
Photographie prise par Alan Lodge.

Au mois de mai et juin de l'année 1986, les troupes de new age travellers continuent à se rassembler autant que faire se peut. Mais les forces de l'ordre les repoussent vers le sud de l'Angleterre. C'est dans ce contexte, que l'amendement du Public Order Act est créé en 1986.

La section 39 prévoit la régulation des convois de masse, et qualifie de criminel toute personne séjournant sur les terres britanniques sans droit ni titre.8

Dans ce climat politique très hostile aux travellers, les convois commencent à s'amoindrir. Les familles vivant dans la crainte des expulsions, se sédentarisent, trouvant entrepôts [warehouses] ou fermes pour les accueillir. Certains recréent les communautés rurales telles qu'elles sont pratiquées plus tôt par les hippies dans les années 1960. Les festivals libres sont ainsi court-circuités, rompant l'économie parallèle qui s'y est créée. En effet, ces fêtes sont aussi le lieu du commerce. Outre les vendeurs de glaces ambulants et le sourd marché des drogues, toutes sortes de biens sont vendus au sein de ces espaces festifs. Dans la perspective New Age, on peut y trouver toute une gamme de produits parapharmaceutiques naturels, des cristaux, des livres d'astrologie, des jeux de tarot. Aussi, les travellers ont toujours une place dans leur véhicule respectif pour stocker objets et bibelots destinés à la vente ou au troc dans les festivals: pièces mécaniques, objets ramenés de voyages, disques et autres mobiliers sont agencés à travers des brocantes. La mise en vente de véhicules (camions, bus ou caravanes) y est aussi fréquente, tout comme les différents services offerts : peinture sur véhicule, tatouage, piercing.

Pendant que ces festivals donnent l'impression d'un désordre spontané, ils sont vraisemblablement réglementés et auto-policés. Autrement dit, dans une perspective propre à Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, on peut penser ces marchés parallèles comme l'exemple d'une certaine «reproduction de l'ordre social » (Bourdieu, Pas seron, 1970). La volonté de créer une sorte d'économie différente basée sur le troc ou le don renvoie ici à la capacité de ces individus de sortir de l'économie libérale dominante et d'envisager ainsi d'autres normes, d'autres modèles d'échanges.

8 Le texte stipule que toute personne séjournant illégalement (sans accord préalable) sur les terres britanniques, commet une infraction aux yeux de la section 39 du Public Order Act de 1986. Ces personnes sont passibles de quatre mois d'emprisonnement. Traduction de la section 39 «Pouvoir de délogement des intrus sur les terres» du Public Order Act, 1986 : 25.

Marché, Festival libre Formby Point, Lancashire en Angleterre, 1988.
Photographie prise par Alan Lodge.

Or, les témoignages reflètent en même temps une autre réalité. Même dans les systèmes les plus autogérés, visiblement les plus libres de toute coercition, on remarque la réplique de certaines normes sociétales. Hiérarchisation des rôles, compétition, concurrence, division des tâches ménagères, logistiques ou de maintenance sont autant de codes que la société produit et que ces micro-sociétés reproduisent.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius