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Le Festival du Danxomè: Enjeux et défis pour la Commune d'Abomey dans le contexte de la décentralisation

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par Nondoté Anicet LAO
Université d'Abomey-Calavi / Bénin - Maîtrise 2008
  

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4- CLARIFICATION CONCEPTUELLE

Aborder ce travail sans définir les mots clés que comporte le thème serait une maladresse. En effet, un mot peut revêtir une structure polysémique. Platon ne disait-il pas que « la pire des choses qu'on peut exiger d'un ennemi c'est de lui demander une définition ? ». La difficulté réside dans la capacité à pouvoir cerner tous les contours du terme. C'est cette polysémie qui crée en sciences sociales une confusion et peut conduire à des malentendus entre chercheurs. Il importe donc de définir d'une manière claire et univoque afin de rompre avec les évidences naïves du sens commun et les malentendus qui ruinent toute recherche qui se veut sérieuse. C'est justement ce que Durkheim nous enseigne lorsqu'il disait « La première démarche du sociologue doit être de définir les choses dont il traite afin que l'on sache et qu'il sache bien de quoi il est question »17(*).

Quelques mots et expressions retiennent à cet effet notre attention et nécessitent une clarification. Il s'agit de :

Le Festival du Danxomè : C'est la formule trouvée par le conseil communal d'Abomey pour instaurer une tradition annuelle de mobilisation et de retrouvailles des filles et fils du plateau d'Abomey afin de mettre en valeur la culture fon d'Abomey18(*)

Le festival : Tenue périodique de manifestations artistiques appartenant à un genre donné et se déroulant habituellement dans un endroit précis. Telle est la définition donnée par Larousse (2002). Mais elle est loin de rendre compte de la diversité et de la complexité du phénomène des festivals. Le Ministère de la Culture définit quant à lui le festival comme « une manifestation où la référence à la fête, aux réjouissances éphémères, événementielles et renouvelées s'inscrivant dans la triple unité de temps, de lieu et d'action. Il est intéressant de rappeler la définition donnée par Luc Bénito dans son ouvrage "Les festivals en France : Marchés - enjeux et alchimie" : « Le festival est une forme de fête unique, célébration publique d'un genre artistique dans un espace temps réduit ».

Danxomè : Le roi AKABA construit son palais sur la sépulture d'un adversaire appelé Dan (serpent en fon) d'où le nom de Dan-homè qui signifie « dans le ventre du serpent ». Danxomè a une longue histoire que nous ne saurions raconter dans son intégralité. Ce qu'il faut retenir est que « Durant la période précoloniale, l'actuel territoire du Bénin était composé de trois grands ensembles de royaumes que l'on va retrouver dans la phase contemporaine de revitalisation. Dans le sud, régnaient les grandes monarchies de l'aire adja-fon qui allaient exercer l'influence la plus importante sur le pays avec ses deux puissants royaumes d'Abomey et de Porto-Novo. Ces monarchies se sont bâties au cours de deux vagues migratoires : celle des Houéda (ou xuéda), venus du plateau adja, qui fondèrent la royauté de Savi et donnèrent son nom à la ville de Ouidah ; celle de Agassouvi (les « fils de panthère », venus de Tado selon la légende) qui, à la suite de querelles entre princes aboutit à la création des royaumes d'Allada, d'Adjacè (Porto-Novo) et d'Abomey (Danxomè) ... A la veille de la colonisation, la moitié sud du pays voyait s'établir la suprématie d'un royaume économiquement prospère, fortement hiérarchisé et centralisé : celui du Danxomè, qui allait absorber Allada, détruire Savi et Kétou, soumettre Sàbè, et étendre les frontières de sa suveraineté jusqu'aux franges des Wassangari du Borgou. Le Danxomè commença véritablement à s'organiser au 17ème siècle sous le règne de Houégbadja (1645-1685) qui assit son pouvoir sur des chefs locaux (les Guédévi), institua une administration, un corps de ministre et formalisa un ensemble de rituels et de cérémonies royales qui allaient dès lors constituer la « grande tradition » des souverains d'Abomey... »19(*)

Du fait de son influence et de sa suprématie, Danxomè a donné son nom au pays. L'actuelle république du Bénin s'appelait donc République Populaire du Dahomey après les indépendances avant d'être proclamé République Populaire du Bénin en 1975 sous le règne de M. KEREKOU20(*)

Le défi : C'est un problème, une difficulté que pose une situation et que l'on doit surmonter (Larousse, 2002). Dans le contexte de la décentralisation, les défis que doivent relever les Communes africaines en général et celles béninoises en particulier se trouvent être ceux de mobilisation des ressources financières.

Enjeu : Selon Larousse (2002), le mot enjeu revêt deux sens.

· C'est la somme que l'on mise en jeu et qui revient au gagnant

· C'est aussi ce que l'on risque de gagner ou de perdre dans une entreprise, une compétition.

Dans le cadre de notre travail c'est le second sens qui correspond au mieux à celui que nous lui conférons.

Par ailleurs, un enjeu pour une Commune est de participer à la construction d'une base économique et spatiale valable pour son développement. Son rôle est, en effet, de créer un environnement favorable pour inciter les opérateurs économiques à faire des investissements. En matière de ressources financières, l'enjeu pour une Commune est quadruple : faire fonctionner la Commune en tant qu'administration publique, assurer les activités récurrentes qu'imposent les nouvelles compétences, réaliser des investissements et mener ou susciter des actions de développement.21(*)

Le tourisme : Depuis 1982, Marc BOYER a perçu la difficulté liée à une définition type du concept de tourisme. Pour lui, « le plus difficile pour qui veut écrire sur le tourisme est de le définir. Il est pourtant indispensable si l'on tient à le mesurer »22(*)

WAINWRIGHT J.23(*) quant à lui, voit dans le tourisme, le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l'on vit habituellement. L'auteur circonscrit ainsi le tourisme au plaisir qu'éprouve le visiteur.

Mais élargissant le champ du concept, Francesco FRANGIALLI24(*), définit le tourisme comme une forme de loisir dont le contenu économique est le plus évident puisqu'il implique une dépense de transport et d'hébergement.

Abondant dans le même sens, l'OMT (1998), le définit comme « un ensemble d'activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres ».

Cette dernière définition que nous nous proposons d'adopter dans le cadre de notre étude, comme l'écrivait Marc BOYER, essaie de dissocier, la double dimension du tourisme, qui pour le touriste est une forme de loisirs et pour celui qui le reçoit, le nourrit, le transporte ou le distrait, une forme de travail, créateur de richesses et d'emplois.

Au Bénin, quatre principaux types de tourisme peuvent être pratiqués. Il s'agit du tourisme de congrès ou d'affaire, l'écotourisme, le tourisme balnéaire et le tourisme culturel qui vise à promouvoir de façon durable le pluralisme culturel et préserver la diversité culturelle ainsi que l'authenticité du patrimoine vivant et monumental. A propos de ce dernier type de tourisme, Mohamed BERRIANE25(*) souligne qu' « il faut soutenir la culture pour développer le tourisme, développer le tourisme pour soutenir la culture ».

La décentralisation : D'une manière générale, la décentralisation est un mode d'administration dans lequel, les collectivités publiques locales se voient reconnaître la personnalité morale distincte de l'Etat et le pouvoir de décision propre. Décentralisation signifie donc un réel transfert de pouvoirs, de compétences et surtout de ressources au plan local pour permettre aux populations à la base de participer pleinement à la gestion des affaires de leur localité. Dans tous les cas, elle est appréhendée comme un concept politique, un instrument idéologique. Elle prône la maîtrise, par les populations d'une collectivité, de la gestion des affaires publiques qui touchent directement à leur vie quotidienne. Cette maîtrise commence par la désignation endogène des autorités chargées de représenter la collectivité. L'élection symbolise, selon Hauriou, (1982)26(*) le transfert de la puissance publique des citoyens aux autorités de représentation.

La décentralisation selon Sébahara, (2000)27(*) « est un mode d'organisation institutionnelle qui consiste à faire gérer par des groupes délibérants élus les affaires propres d'une collectivité territoriale ou locale, c'est- à- dire la reconnaissance d'une personnalité juridique propre ; des pouvoirs de décisions, justifiés par l'existence de ces affaires propres, sont reconnus à ces entités administratives autres que l'Etat et non situés par rapport à lui dans une relation hiérarchique. Le processus de décentralisation concerne ainsi les aspects administratifs, financiers et politiques. »

Ainsi, on distingue :

· La décentralisation administrative entendue à la fois comme technique juridique d'administration territoriale et modalité politique de partage de pouvoirs entre les autorités centrales et les autorités locales d'un pays. Ce disant, elle se caractérise par la reconnaissance d'une personnalité juridique et d'une autonomie financière au profit des collectivités locales ;

· La décentralisation politique qui serait caractéristique d'un système qui associerait à la décentralisation administrative, une décentralisation corrélative des pouvoirs législatif et juridictionnel.

Cette définition présente la Commune au Bénin comme une entité territoriale décentralisée, gérée par des organes élus que sont les maires et les conseillers communaux.

Pour Adjaho, (2002)28(*) « la décentralisation peut se définir comme la création par l'Etat et en dehors de lui, d'autres personnes de droit public capables de prendre en charge une partie de la gestion des affaires de la cité ». De façon schématique et comparative, l'auteur ajoute que « la décentralisation peut être comparée au principe de la subsidiarité cher aujourd'hui à l'Union Européenne et qui veut qu'un niveau de responsabilité : Etat, région, département, Commune ne fasse pas ce qu'un autre niveau peut mieux faire et à moindre coût ».

Selon le guide du maire (2006)29(*)  « la décentralisation est un système d'administration qui consacre le partage du pouvoir, des compétences, des responsabilités et des moyens entre l'Etat et les collectivités territoriales. » Les caractéristiques d'une collectivité territoriale sont :

§ un territoire propre,

§ la personnalité juridique et l'autonomie financière,

§ l'élection des autorités locales (Maire et conseillers)

Du côté des autorités et des bailleurs, l'accent est plutôt mis sur la séparation des pouvoirs, le bon fonctionnement des structures publiques, notamment des structures élues et le déroulement transparent du processus électoral, essentiel pour la légitimité des organes élus.

Par contre, pour la société civile béninoise, la tendance est de mettre l'accent sur les pratiques démocratiques tant des structures associatives que publiques : informations pour tous, dialogues et débats objectifs et ouverts, droit à la parole, prise de décisions collectives, clarté dans les délégations données, compte rendu par les délégués et responsables, transparences de la gestion et lutte contre la corruption.30(*)

Notons que la décentralisation se distingue de la déconcentration qui est le système dans lequel la décision pour la solution des affaires locales demeurées centralisées, est remise aux agents du pouvoir central se trouvant sur place que constituent les préfets.

Selon Sébahara, (2000)31(*) « la déconcentration est une technique administrative de délocalisation de la gestion consistant à transférer aux représentants de l'Etat, demeurant soumis à l'autorité hiérarchique centrale, le pouvoir de prendre certaines décisions ». La déconcentration facilite le dialogue avec les autorités locales et situe la pratique de la décentralisation au niveau décisionnel adéquat.

Au Bénin, la déconcentration est perçue comme un volet de la réforme de l'administration territoriale qui consiste à :

· la mise en place de 12 départements en tant que seules circonscriptions administratives de l'Etat sans personnalité juridique ni autonomie financière;

· la nomination des préfets comme chefs de département en conseil des ministres et le renforcement des pouvoirs du préfet en tant qu'autorité déconcentrée.

Tableau I : Structuration de l'Etat décentralisé

Structures

Nombre

Statut

Autorités

Mode de désignation

Département

12

Circonscription administrative

Préfet

Nomination par le conseil des ministres

Commune (ancienne sous-préfecture)

77

Collectivité territoriale décentralisée

Maire

Election parmi les conseillers communaux par ses pairs

Arrondissement (ancienne Commune)

546

Unité administrative locale

Chef d'arrondissement

Election parmi les conseillers communaux par ses pairs

Village/ quartier de ville

3628

Unité administrative locale

Chef de village ou de quartier

Election en 1990 parmi les délégués de village/quartier par ses pairs

Source : Les premiers pas des Communes au Bénin (2005)

Le développement local : Le développement local qui se révèle aujourd'hui comme un enjeu fondamental de la réforme de l'administration territoriale, est un concept apparu en milieu rural européen dans les années 1970. Il fait suite aux différentes volontés de gestion de terroirs en réaction aux risques de désertification économique, démographique et sociale des régions défavorisées par les mutations économiques et le développement des pôles industriels urbains. Son usage est récent en Afrique.

Lors des Etats Généraux des pays tenus à Mâcon (France) en juin 1982, le développement local a été défini comme « un mouvement culturel, économique, social qui tend à augmenter le bien être d'une société. Il doit commencer au niveau local et se propager au niveau supérieur. Il doit valoriser les ressources d'un territoire par et pour les groupes qui occupent ce territoire »

Selon Guigou, (1984)32(*), le « développement local est l'expression de la solidarité locale créatrice de nouvelles relations sociales et manifeste la volonté des habitants d'une microrégion à valoriser les richesses locales, ce qui est créateur de développement économique ».

Pour Greffe, (1984)33(*) le développement local est « un processus de diversification et d'enrichissement des activités économiques et sociales sur un territoire, à partir de la mobilisation et de la coordination de ses ressources et de ses énergies. Il met en cause l'existence d'un projet de développement intégrant ses composantes économiques ; sociales et culturelles ».

Selon Pecqueur, (1989)34(*) le développement local est « une dynamique qui met en évidence l'efficacité des relations non exclusivement marchandes entre les hommes pour valoriser les richesses dont ils disposent».

Ce concept a été aussi abordé par les participants au colloque du Cameroun sur le Développement local et la gestion des ressources naturelles organisées à Douala. Selon eux, le développement local peut se définir comme un processus qui vise à construire un mieux être des populations à l'intérieur d'un espace donné, avec une approche où différents acteurs se rencontrent, échangent et édifient ensemble un projet de société. Ainsi, à travers ces définitions, nous pouvons identifier deux composantes essentielles du développement local.

v Une composante économique

Le développement local est une réponse à la crise structurelle qui affecte en particulier les pays industrialisés. La crise est alors considérée comme une décomposition et une recomposition des systèmes productifs.

Le développement local met l'accent sur l'initiative et la créativité, le rôle des petites et moyennes entreprises-industries, des sociétés et coopératives de tout genre. Ces différentes formes d'organisations offrent une meilleure résistance à la crise grâce à leur grande souplesse d'adaptation et d'innovation.

Elles peuvent donc s'adapter à la diversité des marchés et des circuits d'échange. Les entreprises de petites tailles offrent un milieu favorable aux transformations des modes d'organisation du travail au sein de la société ; c'est l'idée de la conquête de l'outil de travail, de la réappropriation et l'exploitation des richesses locales. La population locale, menacée d'appauvrissement se met à créer collectivement.

Ainsi, en faisant jouer un rôle essentiel à la création et à l'offre plutôt qu'à la demande, le développement local doit conduire à une transformation profonde de l'économie appropriée conceptualisée.

v Une composante culturelle

Teisserence, P. (1998), dans Les politiques de développement, soutient que le développement local d'un territoire fait appel à d'autres données qu'à des éléments purement économiques. La dimension culturelle y est prépondérante, et son influence est énorme. Il s'agit d'apprécier les besoins des populations pour apporter des réponses ayant une incidence sur le plan économique.

En effet, le développement local est d'abord social et culturel : il repose sur diverses formes d'animation, de formation et d'information afin de susciter la participation et l'imagination des acteurs locaux. L'objectif est de rendre les groupes sociaux conscients, responsables, solidaires et agissants. C'est la prise de conscience qui aidera à suivre ou à mieux suivre, au lieu de tout attendre de l'Etat ou de l'extérieur. Les réponses les plus adaptées sont à rechercher dans les ressources et les cultures locales. C'est pourquoi, il est impérieux que, dans une situation de destruction de tissu social et économique, des potentialités et des savoir-faires inexploités apparaissent, de même que les traditions tombées dans l'oubli.

De toutes ses définitions, nous pouvons retenir que le développement local met l'accent sur le développement social, économique et culturel d'un territoire donné. En considérant les Communes comme cadre de développement local, il est l'ensemble des actes posés par la population, les élus et les acteurs extérieurs concourant à la prospérité, au progrès et à l'épanouissement des citoyens à travers :

- La satisfaction graduelle des besoins minima par la mise en place et l'équipement progressif des infrastructures socio-communautaires en matière de santé, d'éducation, de production, d'échanges commerciaux et de culture.

- Le développement économique par la promotion des initiatives entreprenariales, les innovations technologiques et la valorisation des potentialités existantes dans le sens de gérer des emplois et des biens économiques.

* 17 DURKHEIM, E., 1986, les règles de la méthode sociologique, 22ème édition, Paris : PUF

* 18 www.google.com/ Journal l'@raigné : politique

* 19 BANEGAS, R., 2003, la démocratie à pas de caméléon : transition et imaginaire politique au Bénin, Paris : Karthala, pp 316-318

* 20 Le petit Larousse illustré, 2002

* 21 PDM, 2005, les premiers pas des Communes au Bénin, Windoek, p 69

* 22 BOYER M., 1982, le tourisme, Paris, Editions du Seuil, 312p, cité par BEHANZIN S.,2005, in Approche intercommunale et développement du tourisme dans les Communes d'Abomey, Bohicon et Zobgodomey, mémoire de fin de 2nd cycle universitaire en Jeunesse et Animation, p. 14

* 23 WAINWRIGHT J., 1999, Agenda Info Haïti, Edition CASSAGNOL, p.79

* 24 FRANGIALLI, F., 1999, le tourisme dans notre monde et pour la France in Tourisme et Loisirs, p.63

* 25 BERRIANE M., 1999, Tourisme, culture et développement dans la région arabe, UNESCO, p.17

* 26 Maurice Hauriou, (1982) cité par Nack Mback, C. (2003). Démocratisation et décentralisation. Genèse et dynamiques comparés des processus de décentralisation en Afrique subsaharienne. Editions KARTHALA et PDM, p. 35

* 27 Sebahara 2000, www. google. Fr/ recherches avancées sur décentralisation et développement

* 28 ADJAHO, R. (2002). Décentralisation au Bénin en Afrique et ailleurs dans le monde, état sommaire et enjeux. Cotonou, CODEP, p. 23

* 29 Le guide du maire, 2006, Mission de la décentralisation, p14

* 30 PDM, 2005, les premiers pas des Communes au Bénin, Windoek, p11

* 31 Sebahara, 2000. Op. cit.

* 32 GUIGOU, J.L., 1984, le développement local : Espoir et freins, revue municipale n°246

* 33 Xavier, G., 1984, Territoires en France, les économiques enjeux de la décentralisation, Paris, Economica, 304p

* 34 Pecqueur, B., 1989, le développement local, Paris : Syros, 357p.

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