WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Régime et croissance du petit martin-pêcheur hupé, alcedo cristata de la région de kinshasa

( Télécharger le fichier original )
par Robert Kisasa Kafutshi
Université de Liège - Diplôme d' étude approfondie en sciences/ Biologie des organismes et écologie 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.3. Étude du régime alimentaire

Les techniques appliquées ont été largement inspirées de celles mises au point pour l'étude du martin pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) par Hallet-Libois (1985) pour les aspects alimentaires et la croissance des jeunes. Il est à noter que leur transfert à des espèces africaines est tout à fait possible puisqu'il a été réalisé avec succès au Bénin sur le martin-pêcheur pie et sur le petit martin-pêcheur huppé (Laudelout & Libois, 2003 ; Libois& Laudelout, 2004).

3.3.1. Choix et fondement de la méthode

Le régime alimentaire d'un animal peut s'étudier de plusieurs manières. La méthode idéale est celle qui permet un grand nombre d'observations sans pour autant mettre en danger l'espèce étudiée surtout si cette dernière est peu fréquente.

En général, l'observation directe est malaisée et, dans le cas du martin-pêcheur, elle s'avère impraticable en raison de la vélocité de l'oiseau et de la petitesse de ses proies.

L'analyse systématique des contenus stomacaux se révèle peu intéressante car elle ne permet qu'un nombre fort restreint d'observations et surtout parce qu'elle est incompatible avec la protection d'espèces peu abondantes.

La détermination des restes de proies contenus dans les réjecta (fèces ou pelotes de réjection) a retenu notre attention. Cette technique a été utilisée avec succès chez des mammifères et chez de nombreux oiseaux tels les martins-pêcheurs (Hallet-Libois, 1985), les cormorans (Vanderlinden, 2005) etc...

3.3.2. Prélèvement et traitement des échantillons

Les pelotes de réjection des martins-pêcheurs et des martins-chasseurs sont essentiellement constituées des restes non digérés de leurs proies, os de poissons et d'autres petits vertébrés, débris d'insectes ou de crustacés. Une fois émises, elles se désagrègent rapidement et les constituants s'éparpillent. Une étude quantitative et qualitative précise implique cependant une récolte complète de toutes les pelotes émises par un nombre connu d'individus pendant une période déterminée. Cela s'avère possible pendant la nidification car, à ce moment, les pelotes sont régurgitées dans le terrier et s'accumulent au niveau de la chambre du nid.

Pour atteindre cette chambre, il est nécessaire de creuser un accès indépendant du tunnel d'envol à l'aide d'une pelle appropriée. L'accès est pratiqué, soit latéralement, soit derrière le nid en fonction de la disposition des lieux. Les opérations une fois terminées, il est soigneusement rebouché de manière à ne pas attirer l'attention d'éventuels curieux ou de prédateurs.

Au cours de notre étude, une poignée de pelotes a été récoltée dans le nid avant chaque manipulation des jeunes de l'éclosion jusqu'à l'envol. Ces pelotes proviennent des poussins mais aussi, selon toute vraisemblance, des adultes, du moins tant qu'ils couvrent les jeunes une partie du nycthémère au moins, soit jusqu'au moment où ces derniers atteignent l'âge de 8 -10 jours.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille