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Suivi spatio-temporel de la couverture neigeuse dans le haut atlas de marrakech à  l'aide des images spot-vegetation (période 1998-2005)

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par Abdelghani Boudhar
Université Abdelmalek Essaadi - DEA 2006
  

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I.2 Contexte de l'étude

I.2.1 Présentation de la zone d'étude

La zone qui nous intéresse dans cette étude c'est le Haut Atlas de Marrakech. C'est une barrière montagneuse de 40 à 80 Km de largeur, limité à l'Ouest par Jbel Toubkal (4167 mètres) et il s'étend jusqu'à l'Est de vallée du R'Dat. Il fait partie du bassin versant de Tensift. C'est un bassin au relief très contrasté (altitudes entre 0 et 4167m). Il est limité au Sud par la ligne de crête du Haut Atlas, au Nord par le massif des Jbilet, à l'Est par la ligne de partage des eaux, peu marquée, séparant le bassin du Tensift de celui de la Tessaout et à l'Ouest par l'océan Atlantique où se situe son exutoire (Figure I.1).

L'oued Tensift traverse le bassin d'Est en Ouest. Il est alimenté de façon quasi exclusive par ses affluents rive gauche qui drainent les flancs Nord de l'Atlas. Rive droite, aucun cours d'eau pérenne n'existe, seuls des cours d'eau résultant d'événements pluvieux violents contribuent épisodiquement à l'alimentation de l'oued. Il en résulte un bassin versant très dissymétrique

dont la rive droite ne joue qu'un rôle hydrologique secondaire. La partie sud du bassin, composée d'une succession de sous bassins montagneux orientés Sud Nord (Figure I.2), représente le véritable château d'eau de la zone avec une hydrologie de surface très active. Entre les Jbilet et l'Atlas, la plaine ne constitue pour l'hydrologie de surface qu'une zone de stockage, transit et de consommation de l'eau, l'hydrologie active ayant lieu en profondeur dans les nappes souterraines. Dans la plaine, des systèmes traditionnels (séguias et khettaras) et un « canal de dérivation » assurent la distribution de l'eau. Le canal de dérivation achemine les eaux des barrages Moulay Youssef et Sidi Idriss (situés à l'extérieur du bassin du Tensift, à l'est). Il parcourt le bassin d'est en ouest, jusqu'au sous-bassin du N'Fis.

Figure I-1: Situation géographique du bassin du Tensift

Figure I-2: Présentation des sous bassins Atlasiques du bassin versant du Tensift. La ligne de partage

climatique est en pointillés.

I.2.2 Climatologie

L'étude des précipitations est basée sur l'exploitation des données pluviométriques enregistrées durant la période 1972 - 2002. Cette étude vise à définir la variabilité spatiale et temporelle des précipitations.

Les pluies mensuelles sont caractérisées par un régime pluviométrique très variable d'une année à l'autre. L'analyse des histogrammes relatifs aux répartitions des précipitations moyenne mensuelles sur 30 ans pour les stations représentées dans la figure.I.3, permet de constater que les précipitations sont groupées pendant la saison du mois de septembre au mois de mai avec deux maxima en novembre - décembre et en mars - avril. Quant aux valeurs minimales, elles sont obtenues généralement au cours des mois de juin, juillet et août. Les figure I.4 et I.5 montrent que les hautes altitudes reçoivent plus de précipitation que celles des basses altitudes (plaine), d'où l'importance de la chaîne Atlasique dans cette région de point de vue climatique.

40

30

20

80

60

50

70

10

0

Sept Nov Janv Mars Mai Juil

TAFERIAT

100

40

80

60

20

0

Sept Nov Janv Mars Mai Juil

AGHBALOU

Figure I-3 : Histogrammes de variation des précipitations au niveau des stations Tafriat et Aghbalou sur

la période 1972-2002

 

2500

2000
1500
1000
500
0

y = 2,7318x + 190,05
R2 = 0,7842

 

0 100 200 300 400 500 600 700

Pluie mensuelle (mm)

 

Figure I-4 : Variation des précipitation an fonction d'altitude dans le bassin versant du Tensift

Le bassin du Tensift présente deux variantes du régime pluviométrique océanique situées de part et d'autre d'une ligne de partage globalement Nord Sud (ligne en pointillés Figure I.2). Le mois le plus pluvieux des postes situés à l'Ouest de cette ligne est le mois de novembre. Une deuxième saison de précipitations, moins marquée, a lieu en mars ou avril. Pour les postes situés à l'Est de la ligne de partage, l'importance relative des deux saisons de pluies est inversée. La première saison des pluies (novembre / décembre) est peu marquée alors que la deuxième (entre février et avril) présente les pluviométries les plus élevées de l'année. Pour l'ensemble des stations situées de part et d'autre de cette ligne de partage, le mois de janvier est relativement sec et le mois de juillet est le plus sec (ORSTOM, 1976).

Le climat de la plaine peut être qualifié d'aride. Une pluviométrie moyenne annuelle de 250 mm est estimée. Sur l'oued Tensift, dans la partie Ouest du bassin, une évaporation totale annuelle moyenne de 2640 mm a été mesurée par bac COLORADO et de 1290 mm par mesure PICHE entre 1981 et 2001 (Chaponnière, 2005).

Ces caractéristiques climatiques limitent les possibilités d'amélioration et de diversification de la production agricole et démontrent l'importance d'une gestion rationnelle des eaux de la région. Celle-ci suppose une connaissance fine des ressources en eaux disponibles sur le bassin.

Figure I-5: Variation spatiale des précipitations annuelles dans le bassin du Tensift (période 1971-2002)

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon