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Suivi spatio-temporel de la couverture neigeuse dans le haut atlas de marrakech à  l'aide des images spot-vegetation (période 1998-2005)

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par Abdelghani Boudhar
Université Abdelmalek Essaadi - DEA 2006
  

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I.2.3 Caractéristiques physiques des sous bassins versant atlasique

Le tableau I.1 décrit les Caractéristiques physiques des cinq bassins versants, qu'on peut les regrouper en deux ensembles:

- Les bassins versants des oueds N'Fis, Rhéraya et Ourika avec des altitudes moyenne au dessus de 2150 m et des pentes importantes (pente moyenne de l'ordre de 20 %) laissant présager une fortes érosion et un relief très accentué. Les précipitations devraient être solide sur les hauteurs impliquant un écoulement plus important lors de la fonte des neiges.

- Les bassins versants des oueds Zat et R'Dat sont plus bas en altitudes (altitude moyenne autour de 1500 m avec des minima en dessous des 1000 m) et ont des pentes moyennes moins importantes (de l'ordre de 14-15 %). Le régime des précipitations devrait être moins perturbé par la fonte des neiges que les bassins versants précédents.

La différence entre ces bassins se fait donc, essentiellement, au niveau des reliefs et des pentes. Les bassins versants les plus hauts en altitude devraient délivrer plus d'eau à l'exutoire que les deux plus bas.

Bassin versant

Surface en (Km2)

Périmètre (Km)

Altitude moyenne (m)

Altitude max

(m)

Longueur du talweg principale (Km)

N'Fis

848

172.5

2200

4088

58

Rheraya

225

78

2154

4167

32

Ourika

503

104

2550

4001

45.5

Zat

516

135

1960

3847

55

R'Dat

269

130

1700

3476

50

Bassin versant

Longueur totale des cours d'eau

(km)

Pente moyenne (%)

Altitudes importantes

(m)

Temps de concentration

Indice de

compacité

N'Fis

2887

19.3

1500-3000

9h 10min

1.67

Rheraya

865

19.1

>2500

4h 11min

1.46

Ourika

1550

19.9

1500-3500

5 h20 min

1.3

Zat

1663

15.5

1500-2500

6 h 44 min

1.66

R 'Dat

1374

13.8

<2500

7h

1.54

Tableau I-1: Caractéristiques physiques des bassin versants Haut Atlasique (JUILLERAT, 2004)

I.3 Contexte physique et technique I.3.1 Notions de Télédétection

Nous allons tenter ici de récapituler quelques notions de télédétection utiles pour la compréhension de la suite du rapport.

I.3.1.1 Définition de la télédétection spatiale

Il existe de nombreuses définitions, voici une qui est extraite du site Internet du Centre Canadien de Télédétection (CCRS):

«La télédétection est la technique qui, par l'acquisition d'images, permet d'obtenir de l'information sur la surface de la Terre sans contact direct avec celle-ci. La télédétection englobe tout le processus qui consiste à capter et à enregistrer l'énergie d'un rayonnement électromagnétique émis ou réfléchi, à traiter et à analyser l'information, pour ensuite mettre en application cette information.»

Le processus de télédétection peut être divisé en sept étapes que nous allons décrire succinctement et qui sont illustrées par le schéma ci-après.

Figure I-6 : Le processus de la télédétection ((c)CCRS/ CCT)

A. Source d'énergie ou d'illumination: À l'origine de tout processus de télédétection se trouve nécessairement une source d'énergie pour illuminer la cible.

B. Rayonnement et atmosphère: Durant son parcours entre la source d'énergie et la cible, le rayonnement interagit avec l'atmosphère. Une seconde interaction se produit lors du trajet entre la cible et le capteur.

C. Interaction avec la cible: Une fois parvenue à la cible, l'énergie interagit avec la surface de celle-ci. La nature de cette interaction dépend des caractéristiques du rayonnement et des propriétés de la surface.

D. Enregistrement de l'énergie par le capteur. Une fois l'énergie diffusée ou émise par la cible, elle doit être captée à distance (par un capteur qui n'est pas en contact avec la cible) pour être enfin enregistrée.

E. Transmission, réception et traitement. L'énergie enregistrée par le capteur est transmise, souvent par des moyens électroniques, à une station de réception où l'information est transformée en images (numériques ou photographiques).

F . Interprétation et analyse. Une interprétation visuelle et/ou numérique de l'image traitée est ensuite nécessaire pour extraire l'information que l'on désire obtenir sur la cible.

G. Application: La dernière étape du processus consiste à utiliser l'information extraite de l'image pour mieux comprendre la cible, pour nous en faire découvrir de nouveaux aspects ou pour aider à résoudre un problème particulier.

L'objet du stage se situe au niveau des étapes d'interprétation, d'analyse et d'application.

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