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Approche géographique de l'appropriation des NTIC par les populations : l'exemple des télécentres et cybercafés dans le quartier Ouagou Niayes à  Dakar

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par Ibrahima Sylla
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2004
  

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ACRONYMES

AOF : Afrique occidentale française

ART : agence pour la régulation des télécommunications

Batik : bulletin d'analyse sur les technologies de l'information et de la communication (lettre d'information électronique mensuelle publiée par OSIRIS)

CRDI : centre de recherche pour le développement international DPS : direction de la prévision et de la statistique

DR : district de recensement

ESAM : enquête sénégalaise auprès des ménages HLM : habitations à loyer modéré

NTIC : nouvelles technologies de l'information et de la communication O.N. : Ouagou Niayes

ONG : organisation non gouvernementale

OPCE : office des postes et de la caisse d'épargne OPT: office des postes et télécommunications

OSIRIS : observatoire sur les systèmes d'Information, les réseaux et les inforoutes du Sénégal

RGPH : recensement général de la population et de l'habitat SDE : sénégalaise des eaux

SENELEC: société nationale d'électricité

Sonatel : société nationale de télécommunication

TIC : technologie de l'information et de la communication

UNETTS : union nationale des exploitants de télécentres et téléservices du Sénégal

AVANT - PROPOS

La réalisation de ce modeste travail répond à un double objectif.

Le premier objectif est de fournir un travail d'études et de recherches en guise de mémoire. L'Université Cheikh Anta DIOP, à travers le département de Géographie, nous invite à produire un rapport d'études en vue de l'obtention du diplôme de maîtrise, qui vient sanctionner quatre années de formation. Ce travail s'inscrit sur cette lancée.

Le second objectif est plus modeste. Il s'agit, en choisissant ce sujet, d'apporter une humble contribution à la construction de cette branche de la géographie humaine que Emmanuel Eveno(1) appelle «géographie du Catoblépas».(2) Il s'agit de la géographie des télécommunications, longtemps mal intégrée dans le corpus géographique et qui n'a eu qu'une incidence minime sur l'évolution récente de cette discipline, marquée de surcroît par l'affirmation de nouvelles spécialités telles que la géographie des représentations, des lieux centraux, des paysages, etc.

Même si les géographes ont perçu l'intérêt des télécommunications dans l'espace depuis les années 1870 avec la naissance de la téléphonie moderne, il a fallu attendre un siècle plus tard pour que s'agite véritablement la curiosité des géographes pour la communication.

Etait-ce parce que l'objet de la géographie (l'espace) était considéré comme antagonique aux techniques de communication à distance ou était-ce à cause de la mauvaise organisation de la discipline géographique qui ne faisait pas sinon limitait la place faite aux objets de la communication ? Toutes les deux hypothèses sont recevables.

De toute façon, aujourd'hui, l'importance de la communication dans l'espace n'est plus à démontrer. C'est l'avis de Bernard Miège(3) qui écrit que «la géographie et les sciences de l'information et de la communication sont des carrefours de disciplines, des regroupements de disciplines autour d'objets qu'elles ont pris comme axe : l'organisation des activités humaines

(1) Emmanuel Eveno, «La Géographie de la Société de l'Information : entre abîmes et sommets », Netcom, Communications, Réseaux, Territoires, Vol. 18, nos 1-- 2, janvier 2004, p.12.

(2) Animal fantastique décrit notamment par Pline l'ancien dans ses histoires naturelles. Il était censé vivre aux abords du fleuve Sénégal ou en Ethiopie. Sa tête traînait sur le sol car son trop long cou était trop faible pour le porter, de sorte qu'il se marchait parfois sur la tête en avançant. Cette curieuse disposition avait toutefois un avantage car elle évitait que l'on puisse croiser son regard, ce qui eut coûté la vie ... (p.12).

(3) Bernard Miège, «Réseaux de communication et aménagement territorial» in Sciences de la Société, Territoire, société et communication, Presses Universitaires du Mirail Toulouse, n° 35, mai 1995, p. 21-2 9.

dans l'espace dans un cas, l'intervention du «paradigme communicationnel » dans le fonctionnement des ensembles humains contemporains dans l'autre » (p. 22). Le dialogue ne pourra qu'être fécond.

Toutefois, ce travail s'est heurté à un certain nombre de problèmes que nous sommes parvenus à surmonter grâce aux encouragements et au soutien inlassable de :

- notre Directeur de recherches : nous savons qu'il n'est pas aisé de superviser le travail d'un étudiant qui fait ses premiers pas dans la recherche, car à travers son travail et sa personnalité, les regards se porteront sur ses professeurs soit pour complimenter, soit pour critiquer. Nous sommes conscients de cela et c'est pourquoi nous avons toujours essayé de donner le meilleur de nous-même ;

- nos amis qui nous ont aidés dans nos enquêtes et sans qui, celles-ci auraient davantage

traîné ;

- notre famille qui a su nous prodiguer le réconfort et les exhortations dont nous avions besoin dans les moments de fatigue, d'hésitations et de confusion.

Nous souhaitons qu'ils trouvent en ce document la raison de notre nervosité, de notre réserve et de nos retards nocturnes répétés.

Aux uns et aux autres, nous exprimons notre gratitude.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille