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La négociation collective dans le secteur privé au Sénégal

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par Papa Mohamdaou MBODJI
Université Gaston Berger de Saint-Louis - Maitrise es Sciences Juridiques 2009
  

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B- les décisions du BIT en matière de négociation collective

En effet, des plaintes ont eu à être formulées en rapport, de prés ou de loin, avec la négociation collective. D'ailleurs c'est le sens de la tenue de la 303eme session du conseil d'administration du BIT qui a eu lieu à Genève en Novembre 2008, précisément en sa vingtième question à l'ordre du jour. En l'espèce, le conseil d'administration devait étudier des plaintes déposées en vertu de l'article 26 de la constitution de l'OIT contre le gouvernement du Zimbabwe pour non respect de la convention n° 87 sur la liberté syndicale de 1948, et de la convention n° 97 relatif au droit d'organisation et de négociation collective de 1949 déposées par les délégués à la 97eme session (2008) de la conférence internationale du travail.

A l'appui de cette plainte les délégués de travailleurs qui ont intenté cette action énoncent comme principal motif le fait que le gouvernement du Zimbabwe n'ait pas pris de mesures visant à garantir une satisfaisante mise en oeuvre des conventions précitées. En effet, après avoir été invité par le comité de la conférence à accepter une mission de contacts directs, de même qu'une mission d'assistance technique de haut niveau du BIT, le gouvernement du Zimbabwe a opposé un refus systématique à ces demandes et a décliné par la suite l'invitation à participer aux travaux de la commission relatif à l'application de la convention sur la liberté syndicale au Zimbabwe.

Il faut noter que cela entre dans le cadre des dispositions de l'alinéa 1er de l'article 26 de la constitution de l'OIT qui consacre expressément la faculté laissée aux Etats de déposer plainte contre un autre Etat en ces termes : « chacun des Membres pourra déposer une plainte au Bureau International du Travail contre un autre Membre qui, à son avis, n'assurerait pas d'une manière satisfaisante l'exécution d'une convention que l'un et l'autre auraient ratifiée en vertu des articles précédents ». C'est ainsi que la commission d'experts, pour l'application des conventions et recommandations, a communiqué des observations au gouvernement du Zimbabwe concernant le non respect des conventions mentionnés dans la question soumise en vertu de l'article 26 de la constitution. Le conseil d'administration a ensuite, procédé à la nomination d'une commission d'enquête chargé d'examiner les allégations des délégués.

Cela démontre la fonction de juge dont bénéficie le BIT qui est habilité à recevoir des plaintes et de les examiner selon la procédure élaborée à cet effet.

Nous nous rendons compte donc de l'importance de la négociation collective au niveau des plus hautes instances dirigeantes du droit du travail. Dans cette lignée, la législation sénégalaise n'a pas été en reste en attribuant aussi une place de choix à la question.

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