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Identité et représentations des etudiants-futurs animateurs a l'égard de leur future profession »

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par Salem ben lazher OMRANI
Institut deTravail et des Etudes Sociales - DESS 2001
  

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1) L'aspiration à l'exercice de l'Animation socio-culturelle ou le « choix » professionnels chez les étudiants futurs animateurs obeit essentiellement à un ensemble des représentations pré-conçues et des idées colportés.

2) L'aspiration a l'exercice de la profession d'animation socio-culturelle n'est pas indépendante de l'auto-evaluation par les sujets , de la réussite ou de l'échec socioprofessionnel.

c) Technique et méthode adoptées :

Le questionnaire et L'entretien  :

Le recours à des techniques comme le questionnaire et l'entretien pour recueillir des informations recherchées ont été adopté pour des raisons méthodologiques.

En effet , l'objectif de ce choix d'instrument de recherche , est de vérifier des hypothèses concernant l'ensemble d'une population: les étudiants futurs animateurs.

Ceci nécessite l'emploi des techniques permettant de toucher une bonne partie de population ciblée, soit presque une centaine d'étudiants: 90 étudiants.

En raison de l'importance relative de l'effectif des étudiants, on s'est limité à prélever un échantillon représentatif de cette population.

La technique du l'entretien a donc été retenue, et afin de compenser le caractère standardisé des réponses prélevées par le questionnaire, on a du multiplier les questions et les thèmes pour but de diversifier les réponses collectées.

2) Présentation et déroulement de l'enquête :

Pour des mobiles méthodologiques, nous avons pris en considération un nombre très limité de variables.

Compte tenu, de la difficulté de multiplier les outils de recueil de l'information à ce type de recherche porté sur les représentations d'une population homogène et relativement représentative (90 sujets), le recours à des techniques comme l'entretien et le questionnaire, peut se justifier à ce niveau.

Les motifs d'un choix professionnel bien qu'ils peuvent être l'objet d'un travail théorique très poussé , restent déterminer, grosso modo , par plusieurs facteurs dans le cursus scolaire, l'origine sociale, les représentations psychosociales à l'égard des professions aspirées.

Parmi les pistes envisageables dans ce présent travail et celui qui va nous permettre de caractériser la signification et les déterminants d'un choix professionnel et d'autre part, de formuler des hypothèses et proposer une éventuelle explication des facteurs qui ont concouru à la genèse d'un tel choix, dont l'étude des représentations vis-à-vis d'un métier aspiré formant l'axe principal, ceci va nous permettre d'identifier la vision et la relation que les futurs animateurs entretiennent avec leur profession aspirée, puisque ces images et idées représentées, déterminent si non affectent leur conduite dans l'exercice de ce métier et façonnent en tout ou en partie leur conscience et identité professionnelle.

La version finale du questionnaire a été retenue suite à une phase de pré- enquête, afin de saisir le degré de pertinence des questions posées en rapport avec les axes de notre recherche et la faisabilité de ce questionnaire par rapport aux objectifs de la recherche. Cette phase préalable nous à conduit à faire des entretiens libres avec des étudiants en cours de formation, des ex-étudiants en phase de recherche d'emploi et quelques animateurs cadres en poste travaillant à la direction générale de la jeunesse avec cinq entretien en tout .) une telle tâche a été facilitée par notre réseau des relations interpersonnelles. Ces entretiens n'ont pas dépassés la trentaine en nombre. les questions sont à l'ordre de deux et s'articulent autour des thèmes suivants :

1) pourquoi les jeunes bacheliers choisissent un tel domaine ?

2) qu'elles idées avez vous de ce domaine quand vous avez décidé entreprendre ces études ?

la technique du questionnaire porte en elle- même des insuffisances et afin de compenser ces limites nous l'avons soutenue par la technique d'entretien qui nous a servi deux fois (avant et après recours au questionnaire )

l'usage de technique du questionnaire s'est définie et se justifie,

en outre, par rapport à une littérature en psychologie et en sociologie, qui fait du questionnaire l'instrument le plus utilisé par excellence, dans le champ d'étude sur les représentations.

l'interprétation des résultats va s'inspirer d'une littérature appartenant à diverses écoles sociologiques (Durkheim, Bourdieu, Passeron, Boudon ...) pour ce qui concerne la passation du questionnaire, ceci s'est déroulée le long d'une journée, à l'ISAJC BIR EL BEX le 29 Avril 2004, après obtention d'autorisation administrative. les questionnaires furent passé en français, compte tenu du niveau universitaire des étudiants (pas des difficultés à répondre à un questionnaire en français).

le dépouillement, se fait, en un premier temps, à main mais, en second temps, la représentation statistique, s'est effectuée par ordinateur, à l'aide du logiciel Excel.

On a cherché seulement à avoir la répartition en pourcentage des réponses obtenues afin de l'employer comme valeur d'explication et de constatation lors de vérification des hypothèses.

Des réponses n'ont pas été retenues fautes de réponses suffisantes, tandis que d'autres questions «fermées » telles que les questions 9,13,14ou16 .

Ont fait l'objet d'une réponse couplée. Exemple, dans la question 16 « selon vous qu'elle idée les autres gens ont de l'animation comme formation et profession, la réponse par un même questionné peut-être: idées fausses dévalorisées et non pas des idées ignorer, c à d, ont obtient en même temps une réponse sur proposition 1et 3

Une telle réponse, laisse apparaître deux tendances dans les représentations, voir un vacillement d'opinion, porté à l'encontre de ce domaine. Cette nuance explique une fois pour toute que le nombre d'observations, peut dépasser le 90 (nombre total de la population enquêtée ) dans certaines réponses sur quelques questions.

En ce qui regarde l'échantillonnage, il s'agit d'un échantillon aléatoire, mais qui retient tout de même, quelques critères de représentativité par rapport à la population mère

( Effectif total des étudiants de l'ISAJC) .

En fait, l'échantillon représente un peu plus de 10% de la population totale.

Compte tenu de la difficulté de toucher un effectif plus grand, à ce niveau de recherche et surtout en raison des contraintes de tous genres pour un chercheur seul, on s'est contenté de cet échantillon.

Nous avons opté pour ce genre d'échantillonnage aléatoire,

Vue l'impossibilité de retenir les étudiants dans des classes et suivant des catégorisations définies, genre niveau ou autres ..

Une telle démarche va à l'encontre même, de méthodes de recherche adoptées en sciences humaines. En plus c'est ce cadre institutionnel commun qui marque l'homogénéité et par là la représentativité de la population enquêtée.

La population des sujets enquêtés selon l'appartenance sexuée est de 54 %pour le genre masculin (représente plus que 14 % de l'effectif total de garçons ), 45% pour le genre féminin.

La majeure partie de la population 91 % varie dans l'age entre 19 et 25 ans, âge qui se considère homogène et conforme aux catégories des étudiants de 1er et 2 ème cycle universitaire d'une manière générale. La répartition des effectifs selon le niveau d'étude en proportion varie entre 27 % pour la première année, 34% pour la deuxième année ,20% pour la troisième année ,14% pour la quatrième année et 2% pour le 3eme cycle. C 'est ce qui marque d'avantage le degré de représentativité par rapport à la population mère (872 effectif total des étudiants de 1er et de 2ème cycle et 45pour les étudiants en magistère données valables pour l'année en cours).

Concernant l'origine socioprofessionnelle des futurs animateurs (professions des parents ), les données collectées sont fortes révélatrices et en langage des chiffres sont contrastées 13% des étudiants sont issus des parents travaillant dans le secteur primaire, 25% dans le secteur secondaire tandis que la proportion la plus significative celle qui touche 57% de l'effectif enquêté, dont les parents exerçant dans le secteur tertiaire.

On fait l'objet d'une repense couplée. Exemple, dans la question 16 « selon vous qu'elle idée les autres gens ont de l'animation comme formation et profession, la réponse par un même questionné peut-être, idées fausses dévalorisées et non pas des idées ignorer, c à d, ont obtient en même temps une réponse sur proposition 1 et 3.

Suivant une logique d'interprétation probabiliste conduise à considérer l'existence d'une représentativité de certaines catégories socioprofessionnelle dans une institution universitaire donnée, sont liés aux facteurs sélectifs objectifs et subjectifs à la fois, qui s'interpénètrent, s'inter influencèrent

Qui peuvent se manifester surtout par le facteur du milieu (familial, social ...) Si nous examinons les conditions des développement d'un individu et la formation de ses opinions, valeurs représentations celles _ci lui sont apprises par son immédiat environnement et en son généralement le reflet par corrélation, C est ce qui détermine ses attitudes, ses tendances favorisantes et défavorisantes pour entreprendre telle formation ou telle profession (ses choix qui sont des attitudes, en sont concrétisation de ses représentations). Sans chercher à nier bien sure, l'élimination socialement différenciée tout au long du parcours (Selon certaines écoles sociologiques).

Cette répartition, en trois grandes catégories sociales nous permet de percevoir que les « choix » socioprofessionnels se différencie d'une catégorie à une autre. Comme nous avons dit précédemment que plus de la moitié, approximativement 60% de la population enquêtée appartienne à des familles dont les parents travaillent dans le tertiaire et plus spécifiquement 42% d'entre eux, agissant dans le domaine éducatif (instituteurs, professeurs, animateurs et cadres des institutions socioculturelles)

Ceci peut s'expliquer par la recherche de dynamisme, du sens de contact et l'aisance, ... qui marquent les profession caractérisé par son aspect éducatif et social , qui peut attirer facilement , les individus des telles catégories relativement plus attirer et familiariser aux métiers socio-éducatifs .

3) ANALYSE DE L'ENQUETE ET VERIFICATION DES HYPOTHESES

En posant explicitement aux étudiants futurs animateurs des questions de leurs représentations à l'égard d'un tel domaine, on risque d'avoir des réponses préconçues « arrêtées/toutes faites».

Traduisant implicitement ou explicitement un vouloir ou bien le discours officiel véhiculé par les instances pédagogiques et administratives, C'est ce qui explique en outre les réponses sur l'une des questions dans ce présent travail, où presque la moitié des enquêtés ont répondu conformément au délai officiellement admis, C'est à dire quatre ans, comme délai de formation requise pour l'obtention de diplôme et l'exercice de métier (donne droit au recrutement par le ministère affèrent) Il s'agit plutôt, dans cette perspective, de saisir les mécanismes psychosociologiques, par rapport aux quels les étudiants élaborent des représentations, en liaison avec leurs attentes et aspirations socioprofessionnelles.

Nous émettons l'hypothèse principale, que l'aspiration à l'exercice de l'animation socioculturelle, ou « le choix » professionnel chez les futurs animateurs obéit essentiellement à un ensemble des représentations préconçues et idées colportées.

De prime abord, la première articulation de l'hypothèse, semble être vérifier scientifiquement, C'est à dire de point de vue théorique, par essence de la logique naturelle de représentations. Puisque la représentation est de quelque façon que l'on en spécifie le sens est perception de quelque chose. Sans chercher à se réduire à des Tautologies, mais il reste tout de même nécessaire de rappeler une fois pour toute, que les représentations forment cet ensemble des idées et d'opinions que l'on fait d'une chose.

Dés Lors ça va de soi que les étudiants futurs animateurs ont des idées, conception sur ce domaine aspiré en tant que étude et profession mais de quel genre de représentation ? (selon une lecture normative) S'il s'agit là des représentations erronées, idées arrêtées qui peuvent affecter leurs image et estime de soi et en voie de conséquence leurs identité professionnelle en cours d'avènement ?

Pour vérifier cette hypothèse centrale doit-on noter d'emblée que les entretiens qui ont précédé la passation des questionnaires ont révélé quelques données majeures sur les idées préconçues par les étudiants à l'encontre de ce domaine envisagé, les idées s'articulent autour des opinions communiqués « aux nouveaux arrivants » par ceux qui ont passé par l'institut , quelque soit des ex étudiants à la recherche d'emploi ou ceux qui sont déjà en poste . 40% de la population enquêtée affirme être influencé par autrui lors de choix du filière .

Ces représentations telles qu'elles sont recensées concernant : les conditions d'étude plus ou moins confortable , par rapport aux autres institutions universitaires (relativement aux critères contextuels tunisiens) : l'institut se localise au bord de la mer, en plein coeur d'une foret arborisante, ou se joignent jusqu'à une date relativement récente foyer - restaurant et salles de cours, tous à proximité, tous ces éléments et bien d'autres offrent un milieu attrayant pour les étudiants, mais le plus important d'après ce que nous avons noté, consiste dans les horizons professionnels et scientifiques offerts par le filière, Jusqu'à quelques années avant, les ressortissants de l'institut jouissent d'un taux d'embauche élevé sans passer par une durée d'attente longue avant d'avoir le recrutement par le ministère affèrent (une durée qui va de quelques mois à une année, actuellement cette période peut aller jusqu'à trois ans ) avec une presque garantie de recrutement le jour j, suivant l'ordre de classement.

Autre élément , celui qui s'agit de la formation polyvalente et « touche à tout » en sciences humaines et autres techniques appliquées , avec possibilités de participation à des stages en Tunisie et ailleurs .

De même pour les perspectives d'admission dans des études doctorales dans des universités locales ou étrangères et dans d'autre filière , si l'occasion se présente de plus de nos jours on voit naître un cycle de hautes études à l'institut même , réservé aux éléments ayant des qualifications scientifiques distinguées,

Les individus enquêtées nos informent aussi que le taux de réussite élevé ( autour 90% généralement ) au sein de l'institution peut expliquer entre autre l'aspiration de quelqu'un d'entreprendre une telle branche d'étude.

Bien que les résultats du questionnaire, ne renforcent pas les résultats des entretiens, puisque ce motif vient en dernier ordre de priorité avec 22% seulement.

D'ailleurs pour pouvoir entreprendre ces études il faut tout d'abord répondre aux critères de présélection: il s'agit là d'un score relativement élevé par rapport à certaines autres filières classiques seuil requis pour 2003: 97.34 points comme seuil minimum pour l'admission à cette branche contre 86.13 pour l'anglais , 84.31 pour l'histoire, 83.36 pour la philosophie 91 pour la psychologie...)

Un tel score est exigé pour tout éventuel admission pour passer à l'ultime phase de sélection finale et éliminatoire.

18% des enquêtées ont des moyennes en bac supérieurs à 12/20 38% d'entre eux ont des moyennes entre 11 et 12.

Tandis que 30% ont des moyennes entre 10 et 11, le reste 4% ont des moyennes proche de 10. ce contraste au niveau des moyennes nous mène à s'interroger sur les critères objectifs et mesurables de choix et de rejet des candidats retenus par les sélectionneurs.

La représentativité élevée de l'effectif issu en grande majorité du baccalauréat lettres , peut s'expliquer par la nature même du filière de l'animation considéré comme discipline qui se fonde sur les connaissances en sciences humaines .

Plus commode avec le profit des bacheliers en lettres et humanités .Cela peut être un critère retenu dans la sélection des bacheliers , d'autre part cela peut s'expliquer par l'envie des sujets issus d'autres sections de sciences appliqués , d'envisager des cursus et des professions plus conforme avec leurs profils .

Cela n'empêche de trouver 11% d'entre eux issus de section sciences expérimentales ,4% section économie ,2% en section technique , même proportion pour la section math .

Des taux qui restèrent non significatives mais qui expliquèrent Tout de même l'hétérogénéité des profils scolaires des étudiants futurs animateurs conformément aux données relatives au niveau de l'age (91% d'entre eux ont entre 19 ans et 25 ans :age adéquat avec le niveau moyen d'age des étudiants en 1er et 2ème cycle ) et aux moyennes du baccalauréat obtenues relativement élevées, ces étudiants auront pu choisir d'autre branches d'études s'ils voulaient. Ceci nous même à déduire que ces futurs animateurs ne choisissent pas une filière d'étude universitaire à la suite d'études secondaires plus ou moins difficiles et qu ` il ne sont pas des défaillants scolaires venant se récupérer dans ce domaine d'étude , mais leurs choix se fait plutôt en fonction de quelques motifs d'un choix professionnel pré-conçu . en ce qui regarde ces motifs , l'obtention d'un emploi par l'intermédiaire de ces études , semble être une priorité de primiére ordre , d'ailleurs 28% des réponses confirment ceci . L'obtention d'un emploi semble demeurer la finalité la plus essentielle quelque soit le domaine d'étude envisagé. En fait le diplôme est presque toujours considéré comme garant ou comme voie pour obtenir un travail et l'on garde ce raisonnement pragmatique avec les études et les diplômes d'une manière générale .

D'ailleurs une des question filtres dans notre questionnaire (question n°12) sur la signification attribuée au diplôme préparé, les réponses d'une manière générale tournent autour de cette finalité « Passeport pour l'avenir /confère et légitime l'accès a un emploi / une qualification professionnelle ».

Ensuite vient le prestige qui procure le diplôme et l'emploi (25% des réponses ) signe de reconnaissance scientifique et sociale et d'une recherche de légitimation socioprofessionnelle .

Le troisième motif d'après eux , concerne la volonté de se cultiver à travers cette branche (23% des réponses )

Tandis que l'envie de réussir ses études universitaires vienne en dernier ordre de priorité par 22 % des réponses obtenues .

Des telles données semblent confirmer l'hypothèse que l'aspiration à l'exercice de la profession d'animation n'est pas indépendante des calculs et de l'auto évaluation par les sujets de la réussite ou de l'échec socioprofessionnelle(32%) .

Si nous avons à ajouter quelques éléments de développement sur le deuxième motif celui du prestige , nous pouvons souligner que le prestige confère estime de soi et reconnaissance .

Maslow nous enseigne d'après sa célèbre hiérarchie des besoins que notre comportement est alimenté par un ensemble des besoins dont le besoin d'estime de soi , se trouve presque au sommet du pyramide .

L'acteur social, selon Bourdieu ne cherche donc pas que l'intérêt ( que se concrétise ici et maintenant dans le diplôme ) il est aussi en quête de prestige et de la reconnaissance des autres .

Le deuxième motif , laisse apparaître une nuance avec une autre question , portant sur les représentations , images que les autres ont de cette formation et profession , dont 55% des réponses sont positives affirmant l'image , idée dévalorisante , fausse si non ignorer (31%) que les autres ont de ce domaine Notons que les images , valeurs que nous avons des objets /sujets à besoin de vérification et de validation de la part des autres , d'ailleurs 71% d'entre eux ont eu l'accord parental favorable vis-à-vis de leurs choix .

Cela nous pousse à s'interroger sur les retombés d'une telle représentation erroné de la part des autres sur leurs perception de soi et leurs identité professionnelle . Il est bien claire que le domaine de l'animation relativement à son avènement récent dans le monde des professions , connaît encore une crise de connaissance ( de légitimation ) et de reconnaissance , «qui expliquent sans doute les jugements divers portés sur les animateurs ,considérés par certains avec sympathie et par d'autre avec méfiance . » 1 nous rapporte Royomond Toraille , d'un autre coté 57% des questionnés expriment leurs insatisfaction à l'égard de leur formation en cours .

1 : Toraille (Roymond),L'animation pédagogique aujourd'hui ESF,Paris,1990,P61

Des tels résultats valident les constatations tirées par les entretiens , qui vont dans le sens de confirmer une idée qui veut dire , qu'un grand nombre des étudiants futurs animateurs évaluaient le diplôme universitaire non en fonction de contenu de la formation scientifique , mais par rapport au niveau de sa valeur scientifique légalement reconnue .

Sauf que la majorité de ses futurs professionnels de l'animation 69% , presque ¾ d'entre eux semblent garder une certitude que la profession de l'animation s'apprend et qu'elle n'est pas une profession à la porté de tous . Ils paraissent être d'accord sur le fait qu'elle nécessite plusieurs qualifications dont la formation universitaire avec des durées variables , selon eux qui varient entre deux ans , 18% des réponses ,quatre ans 40% des réponses plus de quatre ans 18% des réponses .

La dernière question a été reprise dans des recherches epidemologique faite en France pour mesurer la représentation de degré d'estime à l'égard de la profession exercée chez certaines catégories socioprofessionnelles .

Pour ce qui concerne les critères de sélection des animateurs , conçus par les animateurs eux mêmes , les qualités artistiques apparaissent comme critère d'une importance majeure 67% des réponses , les qualités physiques viennent en second lieu avec 27% des réponses facteur don en troisième lieu par 24% , les qualifications scientifiques en dernier lieu avec 21% .

On s'aperçoit dés lors que pour eux l'animation socioculturelles n'est pas définie en termes de savoir mais plutôt en termes de savoir faire et de savoir être .

Ceci peut nous conduire à ré alimenté des vieux débats sur les fonctions de l'animation , dans ce sens nous pouvons retenir la célèbre typologie de J.Dumazedier ainsi ses fonctions sont : la fonction dirigeante , la fonction technique et la fonction administrative , mais le débat le plus essentiel et qui reste toujours ouvert celui de l'essence même de l'animation conçu tantôt et par les uns comme pratique théorisée et par d'autres praxis pure et simple , ou dans cette présente exploration nous pouvons trouver l'écho .

Notre population enquêtée semble privilégier une conception donnée de l'animation et des animateurs , celle qui met de l'intérêt sur les animateurs techniciens et les animateurs formateurs , si nous empruntons cette terminologie propre à Edouard Limbos . Ces premiers «  sont davantage centrés sur des techniques et spécialités dans « des supports  » comme le cinéma ou l'audiovisuel  , les ateliers artisanaux ,le sport ou les activités physiques ... » 1

Si la temporalité ou la synchronisation de ce choix d'étude ,de formation ainsi effectué par ses étudiants démontre que la moitié d'entre eux ont optés pour ce choix d'étude lors l'obtention du

Limbos (Edoouad) ,La formation des animateurs de groupe de jeunes , ESF,Paris ,1984,P32

bac une donnée qui peut nous informer sur Le quand du choix ?

C'est à dire le temps décisif ou la décision d'entreprendre une telle filière d'étude à été prise et que même la construction du projet professionnel c'est faite en parellele avec l'option pour un champs d'étude pareil , bien par calcul individuel ( 32%)ou bien on se laissant influencer par autrui (40% ).

C'est ce qui éloigne à notre sens , l'idée que ce choix n'est pas effectué d'une manière aléatoire mais au contraire la construction du Projet s'est basé sur des calculs et des évaluations ( que nous avons évoquer précédemment ) même si sa genèse peut être circonstanciée à des périodes antérieures .

Dire que la décision de choisir ce champs d'étude , si elle faite après coup juste après l'obtention au bac , on se laissant influencer par autrui ne veut pas signifier que le choix est pris par hasard ( juste 26% affirment ceci ) ou qu'il doit être préconçu avant , pour parler d'une clarté de vision et dire que les individus entretiennent avec leur domaine un rapport ambigu et qu'ils accèdent à ces études d'une manière aléatoire mais au contraire ils les choisissent dans la perspective d'obtenir un métier statutairement reconnu et légitime .D'ailleurs les réponses laissèrent des nuances sur ce point .

D'ailleurs une des insuffisances qu'on peut reprocher à ce travail et pour des raisons epistemologiques (indépendante de la présente recherche ) que c'est difficile faire des extrapolations à partir de nos résultats même si l'objectif scientifique sous-jacent demeure ceci .

Nos constations restent relativement valable dans un temps et un espace donné sauf que nos deux hypothèses et relativement aux données saisies par l'enquête exploratoire et développer par quelques éléments d'interprétation théoriques sont tous les deux affirmées.

Par rapport aux représentations , on a pu tirer les résultats suivants : que ses étudiants futurs animateurs déterminent leurs choix professionnels en fonction des idées reçues sur ce domaine qui concernent essentiellement les conditions d'études et les perspectives socioprofessionnelles attendues de cette branche d'étude plus tard .

On a pu constater aussi que les étudiants est corrélativement aux données liées aux facteurs du choix , entretiennent une vision claire quant aux objectifs aspirés par le domaine professionnel envisagé même s'ils continuent de garder des conceptions différentes quant au contenu concret et l'essence même de la profession d'animation .

CONCLUSION

Sans chercher à faire une récapitulation sommaire ;En guise de conclusion , doit-on rappeler que notre travail s'est contenté de l'étude des représentation chez une catégorie d'individus , des étudiants en cours d'élaboration d'un identité professionnelle on s'est limité donc d'étudier un fait ici et maintenant sans chercher à détecter son dynamisme ni son évolution , nous tenons dans ce sens de rappeler que les représentations sont valables pour une période donnée des histoires individuelles de ces sujets vis à vis des aspirations socioprofessionnelles représentées .

Nous voulons ainsi souligner l'apport des enseignants , ceux qui contribuent par le biais de leurs disciplines enseignées à façonner l'identité socioculturelle en cours de construction . Ces enseignants avec des profils scientifiques et personnels différents proches ou éloignées de l'animation qui répondent avec leurs disciplines enseignées plus ou moins implicitement ou explicitement aux objectifs scientifiques et institutionnels. Les enseignants conjointement aux professionnels, véhiculent semblent - ils leurs propres images et représentations qu'ils font de cette formation et cette profession , ainsi que la représentation qu'ils ont de l'animation , de la société et de la culture d'une manière générale .

Au bout des années d'études et de formation des représentations disparaissent d'autres apparaissent , des nouvelles connaissances s'acquièrent , des savoir sont transmis et enseignés mais la nécessaire question du choix de telle ou telle matière ou de telle ou telle approche reste au coeur de l'interrogation ?

Les choix en matière de formation sont ils justifiés ?

Les savoirs enseignés répondent- ils aux besoins réel de la profession d'animation ? Les diplômés et futurs cadres de ce domaine sont ils armés des compétences requises ( s'ils les sont d'ailleurs ) pour l'exercice de métier ? La question demeure valable avec tous les autres cursus universitaires et domaines professionnels existants.

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

1) AEBISCHER (V)DECONCHY , LIPIANSKY : Idéologies et représentations sociales , Fribourg ,Suisse, Ed DEVAL

2) BESNARD (Piere) ,L'animation socioculturelle , DUF 1992 Paris, 1985 .

3) BOURDIEU (P),Les héritiers , Les éditions de Minuit , Paris 1964

4) BOUDON ( R) , Lazarsfeld P, Le vocabulaire des sciences sociales , Paris ,Mouton, 1966

5) DUMAZEDIER (S) Vers une civilisation du loisir , le seuil , Paris , 1972 .

6) LABOURIE de quelques problèmes de l'animation et de la formation socio_educative , cahiers de l'animation , n°1, Mai 1972 , publié par L'INCP .

7) LIMBOS (E) La formation des animateurs de groupes des jeunes , ESF , Paris , 1984 .

8) LOURAU (R) Sociologie à plein Temps , analyse institutionnelle , L'EPI, 1976 .

9) TORAILLE ( R ) , L'animation pédagogique aujourd'hui , ESF , Paris ,1990

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault