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L'analyse des effets de la stabilité macroéconomique sur la structure du porte feuille et la subtitution des actif financiers en république démocratique du congo de 2000 à  2003 cas du btr, devise et monnaie nationale

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par Joseph Mbaya Tau
Université de Kinshasa - Licence en sciences économique 2006
  

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Conclusion partielle

A la lumière de toutes ces interprétations en rapport avec l'évolution du taux d'inflation, du taux d'intérêt et du taux de change, des variables économiques qui aident par ailleurs à savoir si oui ou non l'économie connaît une période d'équilibre ou de déséquilibre, nous constatons et concluons que pendant la période allant de 2003 à 2005, l'économie congolaise a connu une situation de relative stabilité. Car, les intervalles de fluctuation ont été relativement petits avec les ecartypes et les écarts moyens qui avoisinent relativement zéro.

£2 L'analyse structurale du portefeuille

Du latin struere, le concept de structure désigne les proportions dans lesquelles, chaque élément se retrouve dans un ensemble donné. Il s'agit en fait de l'importance relative de chaque composante dans l'architecture d'un système donné.

Pour le cas de notre travail, la structure du portefeuille sera circonscrite dans un ensemble bien défini et composé uniquement des trois éléments dont : les trois actifs que nous avons considérés dans notre travail ; notamment : la monnaie nationale ou la circulation fiduciaire hors banque ; les devises ou les monnaies étrangères et enfin les titres en monnaie nationale ou le billet de trésorerie.

Le graphique ci-dessous va nous donner la structure ou encore l'architecture du portefeuille des agents économiques congolais tout au long de la période 2003 à 2005.

Graphique N°7

la structure du portefeuille

BTR 2%

CFHB 46%

Dép en
devis 52%

CFHB Dép en devis BTR

Interprétation du graphique

La lecture du graphique ci- dessus nous renseigne que pendant toute la période de 2003 à 2005, les dépôts en devises ont étaient les plus sollicités par les agents économiques, en concurrence de 52% du portefeuille. Vient en suite la circulation fiduciaire hors banque avec 46% du portefeuille et enfin les billets de trésorerie avec seulement 2% du portefeuille. Ce qui prouve à suffisance que les agents économiques congolais se sont méfiés des titres en monnaie nationale (billets de trésorerie) pour détenir leurs richesses.

3.3 L'analyse économétrique des effets de la stabilité économique sur la substituabilité entre les actifs

Le point 3.1 de ce chapitre nous a montré clairement que pendant toute la période de 2003 à 2005, l'économie congolaise a bel et bien connu une relative situation de stabilité.

Dans cette partie, il sera question d'analyser par le moyen de l'outil économétrique, l'impact de cette relative stabilité sur les préférences des agents économiques congolais par rapport à la préférence marquée des billets de trésorerie dans leurs portefeuilles.

3.3.1 Qu'est ce que I économétrique ?

L'économétrie est un outil à la disposition de l'économiste qui lui permet d'infirmer ou de confirmer les théories qu'il construit. D'abord, le théoricien postule des relations d'association ou de liaison entre les variables économiques ou entre les phénomènes sociaux. En suite, la méthode économétrique fournit des estimations sur les valeurs des coefficients qui permettent notamment : de connaître avec précision s'il y a liaison entre deux variables notamment : la variable explicative et la variable expliquée (au moyen de la significativité des paramètres) ; de connaître l'intensité de liaison qui existe entre ces deux variables (la valeur de R2 qui désigne le coefficient de détermination) ; et de mesurer l'impact de la modification de la valeur d'une variable sur une autre, que l'on peut formalisé comme suit :

( 23'3(1)

3'3(

.

La méthode économétrique suit un protocole à quatre étapes dont la spécification du modèle, l'estimation des paramètres, la validation du modèle et la prévision.

3.3.2 La spécification du modèle

Dans les sciences sociales et particulièrement en sciences économiques, les phénomènes étudiés concernent le plus souvent des comportements afin de mieux comprendre la nature et le fonctionnement des systèmes économiques. L'objectif du modélisateur est dans le cadre de l'économétrie et au travers d'une mesure statistique, de permettre aux agents économiques dont les ménages, les entreprises, l'Etat et le reste du monde, d'intervenir de manière plus efficace, après qu'ils aient eu connaissance exacte de la manière dont fonctionne l'économie. C' `est à dire, la manière dont les variables économiques s'influent mutuellement, les unes sur les autres. 15

3.3.3. Les étapes de la construction d'un modèle économétrique

La construction d'un modèle économétrique comporte un certain nombre d'étapes qui sont toutes importantes. En effet, en cas de faiblesse d'un des maillons de la construction du modèle, celui-ci peut se trouver invalide. Ces différentes étapes sont les suivants : la spécification économique, la spécification mathématique et la spécification statistique, après avoir choisi les variables qui illustrent mieux le phénomène.

3.3.3.1. Le choix des variables

Cette étape consiste à choisir les indicateurs qui vont permettre de saisir nos variables étant donné que celles-ci ne sont que des phénomènes économiques. C'est ainsi que nous nous sommes contentés de prendre le volume de la circulation fiduciaire hors banque pour saisir notre première variable dont la demande de monnaie nationale, lequel indicateur aura comme prix le taux d'inflation car celui-ci joue un rôle important dans la préférence des agents économiques pour la monnaie nationale.

En deuxième lieu, nous allons considérer le montant de la souscription au billet de trésorerie pour saisir notre deuxième variable dont la demande des titres. Lequel aura comme prix le taux d'intérêt du billet de trésorerie étant donné que la souscription au billet de trésorerie dépend à grande partie de son taux d'intérêt.

15 BOUBONAIS, économétrie, ed.5, 2003,p.3

Enfin, nous prendrons les dépôts en devises par les banques créatrices de monnaie pour saisir la demande des devises. Lequel aura comme prix le taux de change. Car, comme personne ne l'ignore, quand le taux de change baisse continuellement, les agents économiques auront tendance à se débarrasser des devises et au cas contraire ils vont vouloir les conserver davantage.

3.3.3.2 Spécification économique du modèle

La spécification économique est une étape de l'économétrie qui veut à ce que l'on rappelle la théorie économique qui sous-tend notre étude. De ce fait, notre étude entend confirmer la théorie microéconomique selon laquelle : pour deux biens substituables, la variation à la hausse intervenue dans le prix de l'un des biens fera à ce que la quantité demandée de l'autre bien augmente et que celle de ce bien baisse, tel que modélisé ci-après :

? X

? p

? xy

=

x

Pour le cas de notre travail, nous nous attendons à ce que la demande des titres en monnaie nationale augmente. Car étant donné la stabilité économique, détenir les titres est plus rationnel que détenir la monnaie ou les devises.

C'est ainsi que l'on s'attend à ce que le signe des paramètres soient positifs ce qui signifierait que les actifs sont substituables.

3.3.3.3 La spécification mathématique du modèle

La spécification mathématique consiste à écrire le phénomène sous forme d'une fonction mathématique. C'est ainsi que. Nos modèles se présenteront comme suit :

LBTR = C + ?1LTxinf l+ ut (1) modèle simple

LBTR = C + ?1LTxchg + ut (2) modèle simple

LBTR C LTx l LTxchg t

= + ? 1 inf + ? 2 + u (3) modèle multiple

LBTR la souscripti on au billet de trésorerie en milliers des CDF pris en arithme

: log
LTxinf l : le taux d'inflation cumulé en %, pris en logarithme (3) modèle multiple LTxchg le taux de change par unité de US pris en arithme

: log(3) modèle multiple

3.3.3.4 La spécification statistique

La spécification statistique consiste à poser un certain nombre d'hypothèses par rapport aux variables du modèle, pour assainir l'environnement du travail et par là même, prendre en compte les exigences de la méthode d'estimation que nous allons utiliser, dont celle de moindre carré ordinaire (M CO) en français et ordinary least squart (OLS) en anglais. Celle-ci consiste à minimiser les carrés des erreurs. Ces hypothèses sont les suivantes :

~ ( 0 ; 2 ) :

E aQui implique la nullité de centralité c'est-à-dire, on fait l'hypothèse

que les erreurs sont normalement distribuées. cette hypothèse se formalise comme suit :

H0 : il n'y a pas normalité, des erreurs H1 : il y a normalité des erreurs

~ E (u i ;u j ) = 0: Qui implique l'absence d'auto corrélation des erreurs c'est-à-dire, on fait l'hypothèse que les erreurs ne s'influent pas mutuellement. Cette hypothèse se formalise comme suit :

H0 : il y a absence d'autocorrelation des erreurs H1 : il y a présence d'autocorrelation des erreurs

~ E(ui;uj)=a : Qui implique l'homoscédasticité. C'est-à-dire, on fait

2

l'hypothèse que la variance de l'erreur est égale pour toutes les observations, à travers le temps. Cette hypothèse se formalise comme suit :

H0 : il y a absence de l'hétéroscédasticité H1 : il y a présence de l'hétéroscédasticité

ou qu'elles ne sont pas dépendantes les unes des autres. Elle se formalise comme suit :

H0 : il y a absence de multi colinéarité des variables explicatives H1 : il y a présence de multi colinéarité des variables explicatives

3.3.4 L'estimation des paramètres

Dans cette étape, nous allons estimer les valeurs des paramètres des modèles spécifiés ci haut, par la méthode de moindre carré ordinaire,

Modèle N°1

LBTR = 14,23860327 + 0,307379469 *LTxinf l + [AR(1) = 0,5672904552]

t - statistc

(25

,

49780

) (1,559650)

(3,847890)

16

R2 = 0,433 R2 = 0,395 DW = 1,633 F - statistic = 12,10720

Le test de Breusch-Goldfrey sur l'auto corrélation a donné le résultat suivant : NR2 = 2,946, associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 22,91%

Le test de ARCH sur l'hétéroscedasticité a donné le résultat suivant :

NR2 = 0,375, associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 53,98%

Validation empirique du modèle

Les résultats obtenus au modèle n°1, nous montrent que tous les paramètres sont significatifs ou encore, ils sont statistiquement différents de zéro, sauf celui associé au taux d'inflation. Le R2 est de 43% c'est-à-dire que le pouvoir explicatif de la partie systématique du modèle est faible et inférieure à la partie aléatoire. Mais Le modèle est bon dans son ensemble.

Et tous les tests des résidus confirment que les hypothèses de la méthode de moindre carré ordinaire sont respectées, tel que prouvés par les tests d'auto corrélation et de l'hétéroscedasticité des erreurs.

16 Ce modèle est la correction du modèle n°1 spécifié ci avant, lequel comporte une structure d'autocorrélation des erreurs.

47
Modèle N°2

LBTR

= +

1 3, 87870 0,173876

* LTxchg

+= [ ]
AR (1) 0, 5599730577

t statistc

- (22,48772

R R

2 2

= =

0,456 0,422

)

DW

(2,00921) (4,240254)

= 1,714 1 3, 4175 1
F statistc

- =

17

Le test de Breusch-Goldfrey sur l'auto corrélation a donné le résultat suivant : NR2 = 2,750, associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 25,27%

Le test de ARCH sur l'hétéroscedasticité a donné le résultat suivant :

NR2 = 0,254 associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 61,37%

Validation empirique du modèle

Les résultats obtenus au modèle n°2, nous montrent que tous les paramètres sont significatifs ou encore, ils sont statistiquement différents de zéro, Le R2 est de 45% c'est-à-dire que le pouvoir explicatif de la partie systématique du modèle est faible et inférieure à la partie aléatoire. Le modèle est bon dans son ensemble.

Et tous les tests des résidus confirment que les hypothèses de la méthode de moindre carré ordinaire sont respectées, tel que prouvés par les tests d'auto corrélation et de l'hétéroscedasticités des erreurs.

Modèle N°3

LBTR LTxchg LTx l

= + + +

1 3, 25236 0, 163572 * 0,0, 275639 * inf

[ ]

AR (1) 0, 544373

=

t statistic

- (17,

58973) (1,907298)

(1,468114)

(3,621066)

R R DW F statistic

2 2

= = = - =

0,492 0,443 1,646 10,03532

18

17 Ce modèle est la correction du modèle n°2 spécifié ci avant, lequel comporte une structure d'autocorrélation des erreurs.

18 Ce modèle est la correction du modèle n°3 spécifié ci avant, lequel comporte une structure d'autocorrélation des erreurs.

Le test de Breusch-Goldfrey sur l'auto corrélation a donné le résultat suivant : NR2 = 3,480, associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 17,54%

Le test de ARCH sur l'hétéroscedasticité a donné le résultat suivant :

NR2 = 0,135 associé à une probabilité de rejet de l'hypothèse nulle de 71,26%

Validation empirique du modèle

Les résultats obtenus au modèle n°2, nous montrent que tous les paramètres sont significatifs ou encore, ils sont statistiquement différents de zéro, sauf celui associé au taux d'inflation et au taux d'intérêt qui par ailleurs sont les variables explicatives du modèle Le R2 est de 49% c'est-à-dire que le pouvoir explicatif de la partie systématique du modèle est faible et inférieure à la partie aléatoire. Le modèle est bon dans son ensemble.

Et tous les tests des résidus confirment que les hypothèses de la méthode de moindre carré ordinaire sont respectées, tel que le prouver par les tests d'auto corrélation et de l'hétéroscedasticités des erreurs.

3.3.5 L'interprétation des outputs

Au regard des outputs obtenus après l'estimation des paramètres, et à la lumière de la théorie économétrique sur la validation des modèles, nous constatons que les modèles 1, 2, et 3 sont non admissibles. Car en dehors du faite que le pouvoir explicatif que l'on saisit par le coéfficient de détermination R2 est faible pour tous les trois modèles. Ce qui prouve que les variables explicatives n'ont pas été efficaces pour expliquer la variable expliquée.

Dans les modèles corrigés, les paramètres associés aux variables explicatives ont été non significatifs ce qui montre qu'il n'y a pas de liaison entre le taux d'inflation, le taux de change et la souscription aux billets de trésorerie. C'est-à- dire que, la souscription aux billets de trésorerie n'a nullement suivit les mouvements du taux d'inflation ou du taux de change.

Par conséquent, nous disons que nos hypothèses sont confirmées. Car, malgré la stabilité économique observée de 2003 à 2005, les agents économiques se sont méfiés des billets de trésorerie, du fait que ceux-ci ont musé sur l'effet de mémoire sur la longue période d'instabilité et d'incertitude économique vécue avant cette période.

Eu égards à ce qui suit, il saute aux yeux que les préférences des agents économiques sur le choix d'actifs ont été guidées beaucoup plus par le risque plutôt que par le rendement comme on pourrait le penser.

50
Conclusion générale

À l'issue de notre étude sur les effets de la stabilité économique sur la structure du portefeuille et de la substituabilité, l'accent a été mis essentiellement sur l'analyse des effets de cette relative stabilité sur la souscription aux billets de trésorerie, qui est un actif rentable en période de stabilité et qui par conséquent ferait l'objet d'un choix économiquement rationnel en pareille situation, comparativement aux autres actifs considérés dans ce travail (monnaie nationale et les devises étrangères).

La stabilité économique dont il est ici question a été prouvée par la manière dont ont fluctués ce que nous avons appeler « les indicateurs des mouvements économiques » c'est-à-dire, les variables qui indiquent la situation que traverse une économie notamment : la situation de stabilité et d'instabilité économique. Car tout au long de la période 2003 à 2005, les fluctuations des ces variables se sont opérées dans des intervalles relativement petits, acceptables et relativement souhaitable. Concrètement il y a eu un écart moyen entre les périodes de « 0,59714286 » pour le taux d'inflation, de « -0,06142857 » pour le taux d'intérêt du billet de trésorerie et de « 0,69228571 » pour le taux de change.

Malgré cette situation de stabilité, les résultats de l'analyse ont montrés que les préférences des agents économiques ne se sont guerres portées sur les billets de trésorerie. En effet, pendant toute cette période, le portefeuille des agents économiques a présenté une plus grande proportion des devises dans sa structure, En concurrence de 52%. Ensuite la monnaie nationale de l'ordre de 46%, et les billets de trésorerie de 2% seulement. Ceci montre à suffisance que la relative stabilité n'a pas eu d'effets positifs importants sur les préférences des agents économiques en rapport avec le choix s rationnel pour la détention des richesses.

Ce manque d'effets de la stabilité économique sur les préférences des agents économiques congolais est dû essentiellement d'une méfiance des agents économiques sur les titres nationaux. Cette méfiance est justifiée par plusieurs raisons entre autres :

-la mémoire des agents économiques sur l'insolvabilité de la banque d'émission des autres titres précédemment utilisés notamment le certificat des dépôts, qui sont restés pour la plus grande partie non remboursés jusqu'aujourd'hui,

-L'incertitude sur la situation politique du pays. Car disent-ils : « on ne sait jamais, au Congo tout peut arrivé à tout moment c'est-à-dire que le régime politique peut changé à tout moment, et rien ne rassure que les nouveaux dirigeants du pouvoir vont reconnaître nos créances du fait qu'il y n'a pas une administration continue et perpétuelle au pays.

-Le délai de réaction d'une politique «économique mise en place. Car, il doit logiquement se passer un certain nombre des temps entre le moment oû une politique économique est mise en place et celui oû ses effets commencent à apparaître. Ce délai de réaction est dû a u fait que cette politique doit d'abord être vulgarisée et en suite les agents économiques doivent prendre le temps de l'étudier et de l'incorporer dans leurs calculs économiques.

-L'effet de mémoire. Car pour un peuple qui a vécu pendant près de 30 ans dans un environnement macroéconomique marqué d'instabilité et d'incertitude, ce ne sont pas les quelques 5 années de relative stabilité seulement qui vont l'amener à perdre son réflexe de se prémunir contre le risque de perte éventuelle de ses richesses.

Compte tenu d'une part de l'importance de l'épargne intérieure dans une économie, et d'autre part, du souci de réussite des politiques monétaire tel que nous l'avons relevé dans ce travail, nous pensons que l'institut d'émission des billets de trésorerie devra tenir compte de toutes ces raisons aussi longtemps que cela dépend d'elle.

Ces raisons sont le manque de confiance des agents économiques dû à l'insolvabilité dont elle a fait preuve avec les certificats des dépôts et le manque de vulgarisation totale.

En effet, elle doit se remettre en confiance aux regards des agents économiques en respectant tous ses engagements même dans des petites transactions. Elle doit être expéditive dans l'accomplissement de ses services notamment dans le paiement des intérêts et du principal, et doit éviter les files d'attentes qui finalement renvoient généralement les gens à un autre jour pour être servis.

Elle doit aussi se saisir de cet outil de la vulgarisation car comment les agents économiques seront-ils au courant d'une telle occasion de s'offrir des bénéfices si jamais l'information n'est pas bien véhiculée.

Elle doit enfin attirer les agents économiques avec des taux d'intérêts relativement élevés et toujours supérieurs au taux d'inflation.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld