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Etude sur le forum des marchés d'Adjamé

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par Anonyme
Université de Cocody -  2009
  

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III- PROBLEMATIQUE

«Le marché s'inscrit dans la typologie des échanges entre les individus et les groupes: réciprocité, redistribution, échange généralisé. Cette typologie est celle des formes d'intégration économique possible»12(*). En effet, les communautés humaines ont toujours pratiqué l'échange, par ricochet l'économie sous différentes formes selon les sociétés. Ainsi comme le dit Granovetter, «les actions économiques sont toujours enchâssées dans des réseaux de relation»13(*). Ces échanges ont évolué dans le temps. En Afrique, on assiste à trois grandes périodes d'échanges: les périodes pré- coloniale, coloniale et post- coloniale.

Pendant la période pré- coloniale, dans la région méridionale de Madagascar selon Fauroux14(*), l'activité économique consistait en accumulation de boeufs à travers les alliances et les activités de prédation.

La consommation reposait sur les biens produits dans le cadre lignager, mais les rapports extérieurs (minimes) n'étaient pas à négliger. Ils se présentaient comme des accords entre éleveurs autochtones et riziculteurs immigrés qui s'échangeaient les boeufs contre les produits agricoles. Ils se présentaient également comme des accords de troc entre groupes voisins qui se livraient à des activités différentes.

En Afrique centrale pré- coloniale, au Congo selon Robineau,15(*) il y avait l'économie de subsistance pour les produits abondants. Pratiquée au niveau des familles, des clans et des lignages, cette économie était compensée par des échanges entre groupes de parenté pour les produits rares, grâce aux institutions à caractère social qui organisaient les transferts de biens: circoncision, mariage, levée de deuil. Les objets en fer servaient de monnaie pour les échanges de type endogamiques. Les guerres inter- ethniques et la traite opérée par certains peuples permettaient d'élargir occasionnellement le champ des échanges.

En Afrique occidentale, selon Meillassoux,16(*) dans la région Nord du pays gouro en Côte d'Ivoire, les marchés existaient avant l'arrivée des colons. Le peuple gouro de la savane effectuait en effet des échanges avec les malinké et les baoulé. Il construisait des marchés de façon circonstancielle, où les marchands ne payaient aucun tribut. Mais, la création d'un marché donnait des prestiges sociaux et politiques au lignage par lequel il était créé. La monnaie d'échange était le sompe.17(*)

Ces échanges avaient pour but l'acquisition de biens matrimoniaux, et n'avaient aucune valeur marchande, contrairement à ce qu'ils représentaient pour les dioula.

L'étude de ces sociétés pré- coloniales est à l'origine d'une controverse entre Polanyi et Robineau. Polanyi en effet lie le marché, le commerce et la monnaie, alors que Robineau affirme qu'ils constituent des phénomènes distincts au regard de l'histoire économique, parce que le commerce et la monnaie précèdent le marché18(*).

La position de Robineau a été influencée par la distinction que fait Bohannan et Dalton concernant le marché: le marché en tant que lieu d'échange et en tant que principe d'échange.19(*) Si l'on tient compte en effet de la distinction de Bohannan et Dalton, on se rend compte que le marché en tant que lieu d'échange n'existait pas au sein de la région méridionale de Madagascar et au Congo. Mais il existait en pays Gouro. Cependant, en tant que principe d'échange, le marché existait au sein de toutes les communautés, car les échanges avec d'autres groupes se faisaient sur la base de principes qui devaient être respectés.

A partir de la période coloniale, on va assister à l'implantation des marchés en tant que lieu d'échange au sein de toutes les communautés africaines. Cette nouvelle forme d'économie dans des sociétés africaines est guidée par le système économique européen (le capitalisme), à travers l'introduction des cultures de rente. Cela est à l'origine du bouleversement des structures sociales et des modes d'échanges.

A cet effet, les travaux de Fauroux à Madagascar montrent qu'une fois les colons en place, ils cherchèrent à généraliser les rapports marchands. Pour instaurer donc la sécurité, ils mettaient en péril le mode d'accumulation qui reposait sur les vols de boeufs. Une agriculture commerciale a été développée avec l'introduction de la monnaie dans les circuits d'échange. Cependant, il souligne que les rapports marchands ne se sont jamais généralisés dans la région, à cause de certains facteurs socio- culturels tels que la non intégration de la logique marchande dans la culture des populations; les fortes ponctions à l'endroit des autochtones; la persistance de l'ancien mode d'accumulation de boeufs.

Au Congo, selon Robineau, les colons ont été les premiers à installer les marchés en construisant des boutiques. Mais les échanges ont reposé sur le troc jusqu'à la fin de la première guerre mondiale.

Selon Meillassoux, la pénétration des colons dans la région Nord du pays gouro en 1906, a bouleversé les marchés déjà existant, sur le plan politique, économique, structurel et même institutionnel. On a assisté à la construction des boutiques détenues par les colons. La vente des marchandises était désormais taxée.

La généralisation des échanges au sein de toutes les communautés humaines, débutée en Europe, accentuée à partir de la révolution industrielle, puis arrivée en Afrique à partir de la colonisation est donc à l'origine de la complexité des rapports économiques. Cela a conduit à l'évolution du concept de marché. On assiste également à la naissance de la science économique pour l'étude du comportement économique des agents, et la science de gestion pour une maximisation du profit résultant de ce comportement au sein du marché. Les lacunes de ces disciplines ont conduit à la naissance et à l'évolution de la sociologie économique. Ainsi, dans une conférence, Steiner fait l'état d'évolution de cette discipline concernant le marché depuis deux décennies20(*). En se penchant sur la méthode d'étude du marché, il se repose sur trois points essentiels, à savoir le marché comme structure sociale, les approches relationnelles du marché, théorie économique et gestion.

Considérant le marché comme une structure sociale, la nouvelle sociologie économique, selon lui, s'intéresse à l'origine de celle- ci. Ainsi, pour comprendre «la construction sociale des marchés», le sociologue économiste part à la découverte des règles de fonctionnement, de ses différentes formes et des raisons de leur évolution.

Le sociologue doit alors montrer les mécanismes de fonctionnement qui font que le marché existe sous une forme autre que ce qu'il devait être. Pour aller plus loin, Steiner affirme que le «fonctionnalisme utilitariste» ne suffit pas pour expliquer une institution. En effet, même avec les institutions marchandes, dit- il, il y a des relations sociales et politiques indispensables à la création et au fonctionnement des marchés.

Bourdieu21(*) et Fligstein22(*) abordent dans le même sens que Steiner. Ils affirment que l'intervention de l'État est nécessaire pour la création et le fonctionnement du marché. Cependant, leurs études portent sur des marchés en tant que principes d'échanges. En outre ce sont des marchés industriels des pays industrialisés. Ce postulat peut- il être admis au niveau des marchés de détail? En d'autres termes, l'intervention de l'État peut- elle garantir le succès des marchés en tant que lieu d'échanges, particulièrement les marchés de détail?

Avant 1963 le marché de Paris se tenait au centre ville de Paris, à ciel ouvert. Le général De Gaulle le déplaça à partir de 1963, et fit construire des supermarchés. Ces supermarchés ne connaissent pas l'enchantement que connaissait autrefois le marché à ciel ouvert 23(*).

En Côte d'Ivoire, après l'urbanisation, il y a eu la création des supermarchés- marchés pour l'approvisionnement du personnel expatriés et les personnes à «hauts revenus». Les marchés de détail ont été créés pour la population en majorité pauvre24(*). Poyau distingue trois types de marchés de détail en Côte d'Ivoire. Le «marché central ou grand marché», créé à la suite d'une décision étatique ou municipale. Il bénéficie d'une architecture moderne. Ensuite, le marché «intermédiaire» qui est mis en place par la population elle- même. Grâce à son importance sociale et fonctionnelle, il est toléré, maintenu, puis reconnu. Enfin, le marché «élémentaire» qui est le petit marché du quartier. Il est également créé par la population elle- même.25(*)

Poyau affirme par ailleurs que la fonction des marchés a muté au regard de leur situation actuelle. En effet, dit- elle, les marchés étaient autrefois construits à proximité des gares routières, au centre des villes. Mais cette logique de centralité et d'aménagement du territoire n'est plus respectée. Leur localisation est désormais guidée par le profit, parce qu'ils sont source de revenus importants.

Poyau se limite à la localisation et à la typologie des marchés, sans évoquer les problèmes liés à ceux- ci. A cet effet, Terpend et Kouyaté, à travers l'étude des marchés de gros d'Afrique occidentale, mettent en évidence les difficultés qu'on y rencontre. Certains problèmes sur ces marchés étant similaires à ceux des marchés de détail, nous pouvons citer quelques uns à leur suite.

Les commerçants sont confrontés à l'insuffisance du fonds de roulement, ce qui limite leurs achats, et donc leurs bénéfices. En outre, ils n'ont pas accès aux crédits bancaires, parce que les garanties demandées par les banquiers ne sont pas à leur portée.

On constate en outre le taux faible de recouvrement des taxes à l'endroit des administrateurs de marchés. Cela est dû à une faiblesse au niveau du recensement des opérateurs et du calcul de la taxe, au nomadisme de certains vendeurs, etc. Il faut noter aussi le manque de probité de certains agents chargés de recouvrement.

Quant aux consommateurs, ils ont des revenus relativement modestes. Cette situation les conduit à la recherche de produits bon marché, sans tenir compte des conditions d'hygiène. Cela a été aggravé par le chômage et le sous- emploi provoqués par la mise en vigueur du PAS et la dévaluation du franc CFA. A côté de ceux- ci, notons la faiblesse des contrôles qualitatifs effectués par l'administration, exposant les consommateurs à la consommation de produits dangereux, et à des prix excessifs non justifiés. Il y a également le faible pouvoir des associations de consommateurs. Un problème aussi significatif au niveau des consommateurs et des vendeurs est le manque de services de nettoyage et d'infrastructures sanitaires sur les marchés. Cet état d'insalubrité entraînent une précarité des conditions d'hygiène des produits et repousse certains consommateurs.26(*)

Après avoir mis en évidence les difficultés, Terpend et Kouyaté ne mentionnent rien sur le taux de fréquentation de ces marchés, en l'occurrence les marchés de détail modernes, alors que l'on constate de plus en plus la sous fréquentation de ceux- ci. En effet, Au delà des difficultés évoquées plus haut, il y a les incendies qui sont généralement à l'origine de la construction des marchés modernes, tels le marché Djê-Konan situé dans la commune de Koumassi, le grand marché de marcory, le marché belleville, le grand marché de Treichville, le forum des marchés situé dans la commune d'Adjamé, le grand marché de Divo, etc.

A Abidjan, au delà des problèmes précédemment évoqués, le fort taux de croissance démographique entraîne le manque d'infrastructures commerciales. On assiste alors à l'occupation anarchique des trottoirs et pourtours des marchés par les vendeurs. Cette occupation anarchique aggrave le constat des accidents de circulation déjà très fréquents. En effet, en 2008, on a enregistré trois mille huit cent cinquante sept cas d'accidents de circulation dont trois mille cinq cent vingt neuf cas avec évacuation. Du 1er Janvier 2009 au 23 juin 2009, on a enregistré mille trois cent soixante quatorze cas d'accidents de circulation dont mille cent quatre- vingt- quinze cas avec évacuation.27(*)

Aussi, pour répondre au besoin d'infrastructures commerciales, et pour pallier au problème d'insalubrité, d'incendie, et bien d'autres, les autorités administratives s'engagent à construire des marchés modernes en hauteur. Cependant, ces marchés ne résolvent pas les difficultés qui se présentaient au sein des marchés construits de façon précaire ou de façon basse. Aux problèmes déjà existants, il va s'ajouter le phénomène de désertion de ces espaces par les vendeurs, au profit des trottoirs et pourtours.

Le cas du forum des marchés situé dans la commune d'Adjamé est à son paroxysme. Située au centre du District d'Abidjan, cette commune abrite toutes les gares routières des villes de l'intérieur du pays et des villes de la sous région, ainsi que la gare ferroviaire. Elle a le statut de centre commercial à cause de l'engouement des populations des autres communes qu'elle suscite. Une zone du quartier «Roxy», situé à cinquante mètres du quartier «mairie 1» (où est situé le forum des marchés) est d'ailleurs appelé par certaines personnes «petit Noé»28(*).

Les trottoirs sont inexistants à Adjamé, car les vendeurs les ont pris d'assaut. Dans certains lieux tels que le boulevard Nangui- Abrogoua et l'axe «collège Nagui- Abrogoua - maternité Thérèse Houphouét Boigny», les chaussées sont également occupées par les vendeurs. Cet encombrement des trottoirs par les vendeurs a conduit la SOTRA a interrompre son trafic sur cet axe afin d'éviter les cas d'accident grave29(*). Les opérations de déguerpissement effectuées par les autorités administratives y ont toujours été sans succès.

Le besoin d'infrastructures commerciales et les incendies à répétition (en 1989 et en 1993) que connaissait le grand marché d'Adjamé (marché central de la commune précédemment construit de façon basse) ont donc conduit les autorités municipales à construire le forum des marchés à deux niveaux30(*).

Tous les vendeurs cependant n'étaient pas consentants pour ce projet (les moins nantis), parce qu'ils se voyaient exclus du champ économique. La municipalité a pris alors l'engagement d'intégrer tous les vendeurs de l'ancien marché. Ils y seraient prioritaires. Elle leur a même promis des facilités de paiement des places. La mairie a procédé à cet effet au recensement de ces vendeurs. Pour réussir l'oeuvre, la mairie a associé le ministère de la construction et de l'urbanisme pour le suivi des travaux de construction, confiés à un promoteur (la SICG).

Pendant les travaux de construction, le promoteur a demandé aux souscripteurs de verser la somme de 350000 F CFA pour une table de produits alimentaires; 450000 F CFA pour un box et 1000000 de F CFA pour un magasin. Ceux qui le pouvaient s'en sont acquittés sans trop de réticence. L'engouement était si fort que toutes les places ont été achetées. Certains demandeurs n'ont pu en trouver31(*). Mais, une fois le marché achevé et inauguré, les box ont été progressivement vidés par les vendeurs. Au même moment, on assiste à l'occupation anarchique des trottoirs et pourtours par ces derniers, notamment ceux des box.

En effet, le forum des marchés est consacré à la vente de plusieurs marchandises, et comprend trois types de places: les magasins ou galeries, les box et les tables pour les produits alimentaires. Les magasins et les tables de denrées alimentaires sont situés au rez- de chaussée, et les box sont situés au premier et au deuxième étage. Tous les magasins sont occupés. Quant aux places pour les denrées alimentaires, environ vingt cinq pour cent de l'espace sert d'entrepôt32(*) (pour les bananes et la volaille généralement), à cause du manque d'éclairage33(*). Le premier étage est occupé en moyenne à soixante pour cent, tandis que le deuxième étage est entièrement désert34(*).

Ce constat suscite une question fondamentale. Pourquoi le forum des marchés est-il désert alors que toutes les places y ont été achetés, et qu'au même moment, l'on assiste à l'occupation anarchique des trottoirs et pourtours par les vendeurs? Cette préoccupation fondamentale mérite une clarification en vue d'appréhender cette réalité sociale.

Pourquoi les vendeurs demeurent- ils à l'extérieur du forum des marchés, malgré les opérations de déguerpissement constamment pratiquées, et en dépit des intempéries et des risques d'accident auxquels ils sont exposés? En d'autres termes, quelles sont les logiques qui sous-tendent le comportement et l'attitude des vendeurs du forum des marchés, au point de résister à toute sorte de pression, et de s'exposer à des risques d'accident?

En effet, le 25 Février 2007 aux alentours de 8 heures du matin, un autobus de la SOTRA immatriculé 3717SR81 (7249-8), en provenance de la gare Nord, et en partance pour Marcory a connu un «grave» accident. Cela c'est produit sur le boulevard Nangui Abrogoua, juste au niveau du forum des marchés, lorsque les freins du véhicule ont lâché. Cet accident a causé la mort de cinq vendeuses au niveau des trottoirs et plusieurs blessés.35(*)

Comment sont menées les opérations de déguerpissement?

Toute activité commerciale étant guidée par la conquête de la clientèle en vue de l'obtention d'une marge bénéficiaire importante, quelles sont les habitudes d'approvisionnement de la population qui guident le comportement des vendeurs du forum des marchés?

Afin de trouver des réponses à ces interrogations, il convient de fixer les objectifs de recherche.

* 12 Claude Robineau 1994), op cit, p 31.

* 13 Mark Granovetter (1985), cité par Alice Sindzingre (1998), «réseaux, organisation et marchés,» Autrepart, n° 6, Éditions de l'Aube, ORSTOM, P 76.

* 14 Emmanuel Fauroux (1994), «Les échanges marchands dans les sociétés pastorales de l'ensemble méridional de Madagascar», Cahier des Sciences Humaines, Vol 30 n° 1- 2, p 197- 210.

* 15 Claude Robineau (1971), Évolution économique et sociale en Afrique centrale, mémoire ORSTOM n°45, Paris, ORSTOM.

* 16 Claude Meillassoux (1964), Anthropologie économique des Gouro de Côte- d'Ivoire, Mouton, Paris- La Haye.

* 17 Tige de fer métallique uniforme que les Malinké fournissaient aux Gouro. L'appellation sompe est en Malinké, les gouro parlent de Bro. P 192.

* 18 Claude Robineau (1994), op cit, p 30.

* 19 Claude Robineau (1994), op cit, p 23.

* 20 Philippe Steiner, le marché selon la sociologie économique( texte de conférence à l'Université Paris IX), IRIS, production électronique:

* 21 Pierre Bourdieu (2000), Op cit.

* 22 Neil Fligstein (2001), «Le mythe du marché» Actes de la recherche en sciences sociales, Vol 139.

* 23 Documentaire sur France 24.

* 24 Elodie Piton (2000), Les centres commerciaux à Abidjan, Mémoire de Maîtrise, Université de province Aix- Marseille, Institut de géographie urbaine.

* 25 Aurélie Poyau (2000), Mutation des marchés de la ville d'Abidjan, Mémoire de Maîtrise, Université de Provence Aix- Marseille, UFR des sciences géographiques et de l'aménagement, p 19.

* 26 Noëlle Terpend et Kalil Kouyaté (1997), «Approvisionnement et distribution alimentaires des villes» Aliments dans les ville, FAO, Dakar.

* 27 Information reçue au service constat du GSPM d'Abidjan.

* 28 Noé est un quartier de la commune de Tiapoum, situé à la frontière Côte d'Ivoire- Ghana. Les commerçants y vont s'approvisionner en diverses marchandises à moindre coût pour revendre dans les autres communes de Côte d'Ivoire. L'expression «petit Noé» signifie qu'on y trouve toute sorte de marchandises à moindre coût.

* 29 Propos recueilli auprès du chef de gare SOTRA de la commune de Marcory.

* 30 Voir annexe III, photo 1.

* 31 Propos recueilli auprès des agents de la mairie d'Adjamé.

* 32 Voir annexe III, photo 4.

* 33 Voir annexe III, photo 3 et 4.

* 34 Propos recueilli auprès des agents de la mairie d'Adjamé.

* 35 Information reçue au service constat de la préfecture de police d'Abidjan.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams