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L'efficacité de la politique des réformes monétaires sur l'inflation et la croissance économique en RDC (de 1982 à  2007)

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par Claude RUBONEZA BAHATI MIDAGU
Université de Goma - Licence en économie 2008
  

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II.1.2 Les variables explicatives

Cinq principaux facteurs susceptibles d'influencer l'inflation et la croissance économique en RDC ont été retenus : l'investissement total (INVTOTR), le taux de réescompte (IPS), taux du marché monétaire (IM), et L'indice de prix à l'importation (IPM).

II.1.2.1 Investissement total (INVTOTR)

L'investissement en tant qu'une formation brute du capital fixe détermine profondément les structures et l'évolution de la conjoncture d'une économie. La politique monétaire envisagée influence significativement à Court Terme et/ ou à Long Terme sur l'investissement d'un pays.

Cependant, nous récapitulons toutes l'évolution relative à la formation brute du capital fixe en RDC après les reformes monétaires dans le graphique ci-après.

Graphique n°3 Evolution de l'investissement entre 1983 et 2007

Années

INVTOTR : Taux des investissements

Source : Différents rapports de la BCC

CD-ROM Banque Mondiale

Notons en effet que, après la reforme monétaire de 1983 le taux d'investissement en terme réel a doublé en 1984, et la part importante de ce pourcentage a été financée par les ressources étrangères spécifiques et les investissements privés ont connu un regain d'activité en 1984 avec 100 projets dont 53 ont été mis en exécution. (RAPPORT BANQUE DU ZAIRE 1993-1984)

En 1985 après la reforme monétaire de 1993, les stratégies mises au point au cours par la BC, consistait à regrouper deux axes principaux ; d'une part le programme de stabilisation et d'autres parts, un programme d'investissement publics. Le programme de stabilisation était constitué d'un trait de mesures dont l'application pouvant aboutir à un certain nombre d'ajustements d'ordre économique et financier. Quant au programme d'investissement qui consistait dans un ensemble de projet d'investissement dont l'Etat et les entreprises publiques étaient promoteurs. (RAPPORT BANQUE DU ZAIRE 1985)

Cependant, les taux de Formation Brute du Capital fixe s'étaient comportés après la reforme monétaire de 1993 de cette allure en 1994, 1995, 1996 et 1997 de 7 % ; 9,17% ; 12,8 % ; 8,85 % respectivement.

Les guerres et les pillages de 1996 et 1998, ainsi que les conflits armés ont conduit à la destruction de l'outil de la production et ont eu comme corollaire le découragement des investisseurs étrangers et même stimuler les habitants pour cette fin; et le tarissement de l'aide publique au développement principale source de financement de l'investissement public.

En effet, les investissements et les épargnes en part du PIB ont montré une tendance ascendante depuis la reforme monétaire économique de juin 1998. En 1999, l'épargne nationale brute était de 5 % du PIB, est montée à 15 %, six ans plus tard, soit trois fois la valeur plus grande de 1999.

Le chiffre des investissements sont comparables : 4,1 % du PIB en 1999 et 21,5 % six ans plus tard. Ce qui nous montre que la politique monétaire menée a 1998 serait plus bénéfique à la reprise des activités économiques dans l'ensemble. En effet, le taux d'investissement, qui n'était que de 7,6 % du PIB en 2001, s'élevait à 18,5 % du PIB en 2004, ce qui constitue le principal facteur de la croissance. La construction des infrastructures financée sans doute par aide au développement et les investissements privés (notamment dans les télécommunications).47(*)

Ainsi, les capitaux en terme de formation brute du capital ont évolué de 9,1 % ; 12,6 ; 18,5% ; 14,1 %; 18,1 % et 23,7 % respectivement dés 2001 à 2007

Selon les critères de convergence macroéconomique de la SADC pour RDC, il est attendu que le secteur privé augmente sa part dans les dépenses d'investissements : en 2008, il représente 57 % du total des dépenses d'investissement. La part du gouvernement s'élèvera à 43 % mais cela inclus les investissements financés par des ressources libérées par l'initiative PPTE, probablement en faveur de programme de lutte contre la pauvreté.

* 47 BAD/OCDE République Démocratique du Congo : les perspectives économiques en Afrique 2005 p. 202

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault