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L'efficacité de la politique des réformes monétaires sur l'inflation et la croissance économique en RDC (de 1982 à  2007)

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par Claude RUBONEZA BAHATI MIDAGU
Université de Goma - Licence en économie 2008
  

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II.1.2.2 Taux de réescompte (Taux de prise en pension) (IPS)

Le choix porté à ce taux48(*) est dû au fait que ce taux permet une ponction de liquidité dans l'économique par le refinancement de la Banque Centrale et il s'en suit que les autorités monétaires ne peuvent pas surveiller le volume des mobilisations des effets de commerce.

De ce qui précède, nous représentons par la suite l'évolution de ce taux en RDC :

Graphique n°4 l'évolution du taux d'intérêt de réescompte entre 1983 et 2007

Années

IPS : Taux de réescompte (en %)

Source : Rapports de la BZ et BCC 1984, 1985, 1986 et 2003-2004

Différents condensés d'information statistique

La monétisation de déficit public, qui poussait l'inflation vers des niveaux très élevés. Ainsi l'indépendance de la Banque Centrale limite les droits du gouvernement de financer le déficit par la création monétaire.

Partant de la reforme monétaire de 1983, le taux de réescompte était de 20 %, 15 % 24 %, 23 %, 29,1 %, 32,1 et 42 % respectivement dés 1983 à 1989 « en 1985 la politique monétaire, l'objectif poursuivis a été la limitation de l'inflation et la dépréciation du Zaïre par rapport au DTS » (RAPPORT ANNUEL BZ 1985) et il a augmenté à partir de 1992 ce qui corrobore le fait que la Banque Centrale voulait réduire la masse monétaire pour maîtriser le taux d'inflation de cette période.

De ce fait, le taux de réescompte était de 22,0 % en 1998 pendant que le taux d'inflation, qui culminaient à près de 9000 % pendant la décennie 1990-2000 et 357 % en 2001, ainsi a été ramené à 25, 3 % en moyenne annuelle en 2002, à 12,8 % cette année.

La maîtrise de l'inflation a permis à la BCC d'augmenter progressivement son taux d'escompte, passé de 22,0 % à 1998 et à 120 %, 120 %, 140 % respectivement en 1999, 2000 et 2001 après qu'il descende à 14 % en 2004, au fait de tensions inflationnistes pendant que le taux était de 8 % en 2003, étant donné la faible bancarisation de l'économie et le mauvais fonctionnement du système bancaire, la manipulation des taux d'intérêt n'était pas vraiment un instrument efficace des régulation de la masse monétaire en RDC.

II.1.2.3 Taux du marché monétaire (IM)

C'est un taux à partir duquel la banque centrale offre des capitaux sur le marché une fois pour une durée et montant déterminé par elle. (LEXIQUE ECONOMIQUE 8e éd.)

De ce fait, la banque centrale en dispose pour agir sur le marché monétaire afin de financer les activités économiques.

Ce taux du marché monétaire se retrace en évolution sur le graphique suivant :

IM : taux en call money (en %)

Années

Graphique n°5 Evolution du taux du marché monétaire entre 1983 et 2007

Source : Différents rapports de la BCC

Différents condensés statistique de la BCC

L'offre de monnaie résulte des demandes des crédits des entreprises, de l'Etat, des entrées d'or et de devises, du comportement des banques, de la politique monétaire.

Nous remarquons que le taux en call money après reforme monétaire a facilité les investisseurs pour financer leurs activités économiques, raisons pour laquelle nous constatons la pente ascendante de la courbe d'investissement, c'est à partir de la reforme de 1993 que nous constatons une montée de ce taux qui diminuant le taux d'investissement.

Nous constatons que la Banque Centrale Congo qui disposait un taux d'intérêt supérieur soit 27,0 % âpres 1998, ce qui empêchait les agents économiques de demander la monnaie ; c'est pourquoi la courbe d'investissement s'avère descendante pour la relance de l'économie congolaise en raison de 125 % années 1999 et 140 % année 2000. C'est juste après une restructuration profonde de l'économie Congolaise avec objectif de s'engager dans le cadre du DSCRP qu'on a mené des actions prioritaires allant dans le sens de la relance de l'activité économique en soutenant les secteurs porteurs de la croissance afin de mettre fin à l'aspirale de la pauvreté. C'est pourquoi en effet, les taux d'offre de monnaie a baissé jusqu'à 13,0 % en 2003, 19,0 % en 2004 et nageait autour de 33,8 %, 36,8 % et 32,7 % et une projection de 38,1 % en 2008.

En générale, nous constatons que le taux croissance de l'offre de monnaie pendant cet intervalle de temps s'avère significatif avec environs 43,5 %.

* 48 Le taux de réescompte intervient au mécanisme de la BC pour freiner l'emballement inflationniste, le taux d'escompte est élevé tandis qu'il est abaissé pour relancer l'économie. Ce taux à d'autres objectifs dont un taux élevé freine les fuites de capitaux flottants et tend à attirer les capitaux.

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