Avant-propos
Le célèbre Robert X.Cringely louait la remarquable
évolution de l'informatique en ces termes :
« Si l'automobile avait progressé de la
même façon que l'informatique, une Rolls-Royce coûterait
aujourd'hui 100 dollars, ferait 300.000 kilomètres avec un seul litre
d'essence et exploserait une fois par an en tuant tous ses passagers
». Eu égard, à cette évolution
perpétuelle de l'informatique qui laisse parfois croire que la
philosophie et l'informatique, suivent le même canal de
développement, les entreprises se voient dans une obligation
d'améliorer leurs structures de gestion et d'administration.
Et, à ce propos, l'on a fait l'heureux constat que les
Technologies de l'Information et de la Communication (T.I.C) tendent à
devenir l'outil de communication et l'élément concurrentiel
majeur de toute industrie qui aspire de nos jours accroître son
rendement. Parlant de ces domaines dans lesquels les TIC sont en plein essor
nous allons jeter un long regard sur le domaine de l' « Education »
où l'on s'habitue aujourd'hui à l'expression T.I.C.E qui signifie
Technologie de l'Information et de la Communication pour l'Education.
Dans ce spectre, nous devons préciser que
l'Université de Lomé héberge un cycle de formation en
informatique au Centre Informatique et de Calcul (CIC/CAFMICRO) qui est
spécialisé dans la prestation de services en informatique.
Or, si l'Université a en son sein ce centre
dédié à l'informatique, on suppose que le système
d'information* de cette dernière doit être bien conçu,
crédible et par surcroît sécurisé pour
refléter l'image de celle-ci et servir aussi de puissant outil
stratégique pour les différents acteurs qui s'y impliquent.
C'est justement dans cet esprit de moderniser son
système d'information que des efforts sont entrain d'être abattus
par les responsables pour mieux accueillir la toute prochaine reforme que nous
considérons comme une refonte du schéma éducatif à
l'université.
Ce pari de tous les intérêts qui est celui
d'entrer dès la rentrée 2007 dans le système
baptisé LMD (Licence Master Doctorat) nécessite une modernisation
des structures académiques et pédagogiques.
A cet effet, plusieurs projets ont été
initiés par ladite Université. C'est ainsi que celui dont le
thème est « Gestion des unités d'enseignement dans
le cadre de la reforme LMD à l'Université de Lomé
» nous a été confié.
Etant donné qu'à la fin de la formation au
CIC/CAFMICRO il est vivement recommandé à tout étudiant
d'effectuer un stage de dix (10) semaines en entreprise pour l'obtention du
Diplôme Universitaire de Technologie (DUT). C'est donc à l'issu de
ce stage que nous avons effectué au CIC/CAFMICRO que ce modeste
mémoire qui relate notre travail a été
rédigé dans l'intention de le présenter et le soutenir
publiquement.
Des lacunes, des faiblesses, des imperfections, il y en a
fatalement, sans nul conteste. Mais croyiez-nous, cette ceuvre, humaine
d'ailleurs, ne doit pas manquer de censeurs.
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Et ce sera tant mieux puisqu'ils permettront ainsi
d'améliorer les versions ultérieures, et du logiciel et du
mémoire que nous avons réalisé. C'est en cela même
que réside la force de l'homme du progrès.
A cet effet, je tiens à exprimer ici déjà
toute ma gratitude à ceux qui par souci d'apporter une pierre à
notre réalisation vont en apprécier la substance et nous aider
par leurs critiques qui nous seront d'un grand intérêt.
Au demeurant, pourquoi face à cette pléthore
d'intérêts qui laissent un bon augure pour la reforme LMD,
serrions-nous bornés simplement au travail que nous venons d'accomplir
sur ce chantier en pleine construction ?
Certes, nous avons confiance à notre volonté et
notre désir de mieux faire. Notre plus fort souhait et notre plus grand
honneur seraient assurément de faire partir des bâtisseurs de ce
système LMD pour le plus grand bonheur des `'Hommes `'.
Pour terminer cet avant-propos, permettez-nous de rappeler
(comme le disait Jean de LA RIVIERE 1721) au grand public qui feuillettera
peut-être un jour ce mémoire :
De le lire pour appendre,
Car il n'en est point de si parfait,
Qu'on ne puisse reprendre,
Ni de si mal fait,
En qui on ne puisse apprendre.
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