INTRODUCTION GENERALE
Contexte et justification
L'eau, l'hygiéne et l'assainissement sont indispensables a
la santé publique.
En effet, la consommation d'eau potable, l'adoption des bonnes
habitudes d'hygiéne et la vie dans un milieu salubre constituent des
véritables obstacles a de nombreuses maladies infectieuses, notamment
d'origine feco --orale et favorise la santé et le bien 9tre des
populations. L'amélioration de l'hygiéne et de l'assainissement
constituent aujourd'hui un véritable probléme et concernent tout
groupement humain, quel que soit son degré de développement
(WASTE, 2006),
Les cofits humains, sociaux, sanitaires et environnementaux
associés a un manque d'hygiéne et d'assainissement constituent un
lourd fardeau pour les économies africaines.
En effet, le manque d'infrastructures sanitaires provoque chaque
année de graves épidémies telles que le choléra et
la fiévre typhoïde (maladies d'origine hydrique). Il en
résulte de nombreux décés dont 90% des victimes sont les
enfants de moins de 5 ans. C'est la seconde cause de mortalité pour
cette tranche d'fige (WASTE, 2006). Ceci a également de graves
conséquences sociales (pudeur, taux d'accés a l'école
faible), économiques (hausse des dépenses de soin, perte du
nombre de journées effectives de travail) et environnementales
(contaminations des eaux souterraines, dégradation des
écosystemes) (WASTE, 2006).
Ainsi, un investissement dans l'hygiéne et
l'assainissement contribue positivement a l'atteinte des objectifs du
millénaire pour le développement (OMD) a savoir la
réduction de moitié d'ici 2015 de la proportion de la population
n'ayant pas accés de faPon durable a un assainissement adéquat et
a l'eau potable .
Face a la situation actuelle des populations africaines en
matiére d'hygiéne et d'assainissement, de nombreux gouvernements
ont défini leurs propres objectifs afin d'assurer a leurs population un
assainissement adéquat et l'accés a l'eau potable.
L'Afrique affiche donc aujourd'hui un niveau d'engagements
politiques de haut niveau sans précédent dans ce secteur.
Des programmes sont développés par les services
nationaux, les associations et
organismes internationaux de solidarité pour informer la
population urbaines et rurales d'une part de l'importance de l'hygiene et
d'autre part pour promouvoir les équipements individuels
d'assainissement dans ces pays .Des actions sont donc menées afin de
réduire au maximum Les cofits humains, sociaux, sanitaires et
environnementaux associés a un manque d'hygiene et d'assainissement.
C'est dans ce cadre que se situe le projet hygiene Comoé
piloté par la Croix-Rouge Burkinabé dans la province de la
Comoé.
Ce projet vise a contribuer a l'amélioration de l'hygiene
et de l'assainissement, de l'acces a l'eau potable et a la fréquentation
des centres de santé a travers des causeries éducatives avec des
associations de femmes et des visites a domicile dans les ménages des
villes et villages de la province de la Comoé.
n Objectif general de l'etude
L'étude a pour objectif d'apporter un appui technique au
projet d'hygiene en vue de l'amélioration des conditions d'hygiene et de
l'assainissement dans les villes et villages de la province de la
Comoé.: Cas des communes de Niangoloko, Soubakaniedougou et
Tiéfora.
n Objectifs specifiques
Afin d'atteindre notre objectif, nous procéderons comme
suit :
v Evaluer les impacts du projet sur le comportement des
populations en matiere d'hygiene assainissement et la fréquentation des
centres de santé a partir d'une démarche participative ;
v Evaluer les forces, les faiblesses, les atouts et les
contraintes du projet;
v Proposer des solutions techniques et organisationnelles pour
la bonne marche du projet en prenant en compte l'avis et la situation
socio-économique des ménages. Structure
d'accueil
La structure qui nous a accueilli dans le cadre de ce travail
est la Croix Rouge Burkinabé plus précisément le
comité provincial de la Comoé.
v Présentations du projet de promotion des
bonnes habitudes d'hygiene
Instauré en 2006, le projet de bonnes habitudes
d'hygiéne a pour objectif de contribuer a l'amélioration de
l'hygiéne et de l'assainissement dans la province de la Comoé. Il
concerne les 9 departement de la province a savoir Sideradougou, Mangodara,
Ouo, Tiefora, Soubakaniedougou, Banfora, Niangoloko, bérégadougou
et Mousodougou.
v les activités du projet
Les activités du projet sont les causéries
éducatives (CE) suivies de visites a domicile dans les ménages
(VAD) voir photo N°1.
Ces activités sont éffectuées par des
volontaires de la Croix Rouge ( animateurs du projet ) formés dans les
domaines de l'hygiéne et de l'assainissement et sur les techniques
d'animation. Ces animateurs sont constitués en binome pour le bon
deroulement des activités a l'exception des departements de
Soubakaniedougou et Mangodara .
Les causéries éducatives concernent les
associations de femme et groupements feminins.Pour leurs activités de
sensibilisation, les animateurs utilisent des boites a images comme support
techniques.
Photo 1 : une séance de visite a domicile
(VAD
v Les sorties de terrain
Pour chaque département , il y a 4 sorties de terrains
prevues par mois en raison d'une sorties par semaine.Soit au total 36 sorties
pour l'ensemble des departements dans le mois.
v La supervision des activités
La supervision des activité est assurée par un
superviseur formé a cet effet et disposant des atouts necessaire lui
permettant de suivre les activités des animateurs sur le terrain.
Il a aussi la tache de corriger les rapports d'activité
des animateurs sur le terrain et etablir un rapport d'activité
mensuel.
v Moyen de deplacement
Le projet dispose de 9 motobecanes ( P50) pour la sortie des
animateurs en raison d'une motobecane par departement et une YAMAHA 100 pour le
superviseur.
v Les themes abordes lors des causeries educatives et
visites a domicile
Les causeries educatives ont pour but de conseiller les
populations sur les bonnes pratiques d'hygiene et d'assainissement afin de leur
permettre de reduire au maximum les risques de maladie lies a un manque
d'hygiene et a un environnement insalubre.
Le lieu de deroulement des causeries varie d'une association a
une autre. Ainsi elles peuvent se derouler dans les lieux publics ou au siege
des associations concernees.
Lors des causeries educatives les themes tels que la
consommation d'eau potable, l'entretien des point d'eau de consommation (puits,
bornes fontaines et forage) , le transport et la conservation de l'eau de
consommation , l'entretien des latrines , les risques sanitaires lies a un
environnement insalubre (les maladies liees a un environnement insalubre), les
maladies d'origine hydrique ,la manipulation des aliments ,le paludisme, la
maternite sans risque, la vaccination, les IST et VIH/SIDA sont abordes.
Les visites a domicile ont pour but de faire un suivi des
ménages dans leur changement de comportement en matiere d'hygiene et
d'assainissement.
PRESENTATION DE LA PROVINCE DE LA COMOE
Appartenant a la Region des Cascades et située au
Sud-ouest du Burkina Faso, la Province de la Comoé est l'une des 45
provinces que compte le pays.
D'une superficie totale de 15.826 km2, la province de
la Comoé représente environ 85 % de la superficie de la region et
5,84% de la superficie Nationale comme le montre la figure 1.
La figure ci-dessous donne une situation de la région
des Cascades
Figure 1: Situation de la region des
Cascades
La province de la Comoé est limitée :
- au Nord par les provinces du Houet et du
Kénédougou; - au Sud par la république de Cote d'Ivoire
;
- a l'Ouest par la province de la Léraba ;
- a l'Est par les provinces de la Bougouriba et du Poni.
La Comoé compte actuellement neuf (9) départements
qui sont Mangodara, Tiéfora, Soubakaniedougou, Banfora, Ouo,
Bérégadougou, Niangoloko, Moussodougou et Sidéradougou (
figure 2).
KOUAKOU Sui Theodore Page 6
Figure 2 : Situation de la zone d'etude
PRESENTATION DES COMMUNES
v Situation géographiques de la zone d'étu
de
La commune de Tiéfora est limitée au Nord Ouest
par la commune de Toussiana, au sud Ouest par la commune de Niangoloko, a l'Est
par Sidéradougou et a l'Ouest par la commune urbaine de Banfora et la
commune de Bérégadougou (voir figure 2).
Elle est Située a environ 25 Km de Banfora (chef-lieu de
la région des Cascades), et est traversée par la route nationale
(RN) N°11.
Quand a la commune rurale de Soubakaniedougou, elle couvre une
superficie d'environ 864 km2 et est située a l'Ouest de la
province de la Comoé avec pour limite :
- a l'Est par la commune urbaine de Banfora ;
- a l'Ouest par la commune rurale de Dakono.
- au nord par les communes rurales de Douna et Wolokonto ;
- au sud par la commune urbaine de Niangoloko et la
république de Cote d'Ivoire (figure 2).
Concernant la commune urbaine de Niangoloko, elle est
limitée :
- au nord par les communes de Sidéradougou, Banfora et
Tiéfora
- a l'est par le département de Mangodara,
- a l'ouest par le département de Soubakaniedougou et par
la république de la cote d'ivoire.
v Situation démographique
Le Recensement Général de la Population et de
l'Habitation (RGPH) de 2006, a permis d'estimer les population de la zone
d'étude (Tiéfora centre, Soubakaniedougou centre et Niangoloko
urbain).Ces valeurs sont consignées dans le tableau ci-dessous.
Tableau 1 : Situation démographique des communes
d'étu de
Département
|
femmes
|
Hommes
|
Total
|
Tiéfora centre
|
2878
|
2899
|
5777
|
Soubakaniedougou
|
4762
|
4689
|
9541
|
Niangoloko
|
11057
|
11253
|
22310
|
Sources : INSD/RGPH 2006/DREP, Cascades
Situation administrative
Administrativement la commune de Tiéfora est
composée de 30 villages. La plupart des villages sont situés a
6un rayon moyen variant entre 10 a 25 km.
Quant a La commune rurale de Soubakaniedougou, elle compte 13
villages auxquels s'ajoute « Soubakaniedougou centre ».
Concernant la commune urbaine de Niangoloko, Avec la
communalisation intégrale du territoire, les limites de la commune
s'étendent jusqu'aux limites du département. Avec cette nouvelle
donne, Niangoloko qui ne comptait que neuf secteurs s'est vu rattacher les
quinze villages du département, dont le plus reculé est le
village de Folonzo, situé a environ 65 kilometres de Niangoloko.
Climat et pluviométrie
Toute la province de la Comoé est soumise a un climat de
type Sud Soudanien. La situation de Tiéfora, Niangoloko et
Soubakaniedougou a l'intérieur de cette zone leurs confere le même
type de climat. Il se caractérise par
deux types de saisons :
- Une saison hivernale qui dure environ (06) mois avec une
hauteur de pluie comprise entre 700 et 1100 mm/an.
- Une saison seche, plus longue qui se caractérise par
l'harmattan, un vent sec et froid qui souffle du Nord-Est vers le sud-ouest.
A l'intérieur de ces deux grandes saisons, il existe de
petites variations climatiques qui sont : - une période fraiche :
décembre a février ;
- une période chaude : mars a mai ;
- une petite période fraiche : juin a septembre ;
- une petite période chaude : septembre a novembre.
Les températures moyennes annuelles sont comprises entre
17°C et 36°C, soit une amplitude Thermique de 19°C.
Ressources en eaux
Le réseau hydrographiquede de la commune de Tiefora est
constitué de deux principaux cours d'eau qui sont le Sinlo et le
kflandé. En outre, on dénombre de petites rivieres saisonnieres
et de petites mares exploitées pour l'abreuvement des animaux
dispersés sur toute l'étendue du territoire communal. La commune
dispose d'un barrage construit en 1962 et se trouve tres ensablé a cause
des nombreuses activités qui sont menées aux abords sans
protection majeure des berges.
Quant a La commune rurale de Soubakaniedougou, elle appartient a
deux (02) bassins versants : la Leraba et la Comoé. La Leraba traverse
la commune dans sa partie Ouest avec ses nombreux
affluents. Elle coule du nord vers le sud et a un régime
pérenne. La partie Est est drainée par les affluents de la
Comoé qui des la fin de la saison des pluies tarissent.
Les activités de la pêche sont menées sur le
cours d'eau de la Léraba.
Dans la commune de Niangoloko , Le réseau hydrographique
est essentiellement constitué de retenues d'eau qui sont le
Dangouindougou , le Koutoura, le Tounoura et le Mittiédougou. En outre,
on dénombre de petites rivieres saisonnieres et de petites mares
exploitées pour l'abreuvement des animaux dispersés sur toute
l'étendue du territoire communal.
Ressources en sols
Selon la topo-séquence et la granulométrie, il
existe plusieurs types de sols sur le terroir de Tiéfora. Ils
évoluent des sols a valeur agronomique nulle aux sols a valeur
agronomique moyenne. Ce sont :
- Les sols sablo-gravillonnaires
- Les sols hydromorphe qui sont glissants, collant et
lourd pour le travail.
- Les sols sableux ont la composante
granulométrique essentielle constituée de sable
Concernant la commune rurale de Soubakaniedougou, on rencontre
plusieurs types de sols : Les sols sablo-argileux, les sols argilo-sableux et
les sols argilo-limoneux.
Ces sols sont sur le plan agronomique de qualité
moyenne a bonne et s'adaptent aux cultures vivriéres (mil, sorgho, mais,
fonio, riz, manioc, patate douce,...) et de rentes (coton, arachide,
sésame,...).
De même a sur le territoire de Niangoloko, Selon la
topo-séquence et la granulométrie, il existe plusieurs types de
sols. Ils évoluent des sols a valeur agronomique nulle aux sols a valeur
agronomique moyenne. Ce sont :
- Les sols ferrugineux tropicaux lessivés,
indurés, peu profonds et a inclusions gravillonnaires. Elle correspond a
des terres marginalement ou moyennement aptes aux cultures pluviales, au
pastoralisme et a l'arboriculture.
Ressources végétales
La végétation de Tiéfora est une savane a
formation arborée dense avec un tapis d'herbacé discontinu et un
tapis d'arbustes peu clairsemés.
Concernant les espéces fauniques, elles sont relativement
peu abondantes et variées. Cependant on note la raréfaction de
certaines espéces surtout les animaux de grande taille. Les
principales espéces rencontrées sont par ordre :
les francolins, les porcs-épics, les liévres, les rats, les
hérissons, les serpents et les oiseaux.
Tiéfora dispose d'une forêt communale de 5 ha et
une partie de la forêt classée de Boulon- Koflandé se
trouve sur leur terroir, environ 12 000 ha.
Ces forêts sont importantes a plus d'un titre dans la
diversification des écosystemes.
En effet, les formations végétales et les
espéces fauniques connaissant un certain nombre de maux parmi lesquels
on peut citer : les défriches pour l'agriculture, la coupe du bois pour
l'artisanat, les feux de brousse. Il est a noter que les jachéres sont
trés fréquentes du fait du systeme traditionnel de culture. La
pression fonciére devient de plus en plus importante.
Dans la commune de Soubakaniedougou, Le couvert
végétal est composé de deux formations : l'une naturelle
et l'autre anthropique.
Les formations naturelles sont constituées de savane
arborée (5,44%), de savane arbustive (43,64%) et de forêt galerie
située le long des cours d'eau.
Les formations anthropiques sont les espéces
plantées et entretenues par la population. La commune rurale de
Soubakaniédougou dispose d'une forêt classée (la
forêt classée de
Toumousseni) de press de 2500 ha situee a cheval sur la commune
urbaine de Banfora et celle rurale de Soubakaniedougou. En plus, de cette
forest classee, la commune possede une forest villageoise de 30ha a
Soubakaniedougou. La creation de ces forests repond au souci de la protection
de l'environnement et de la preservation de la biodiversite.
Quant a la commune de Niangoloko, d'une faPon generale, le
couvert vegetal est moyennement degrade mais avec une acceleration de celle-ci
sous l'action anthropique (feux de brousse, defriches anarchiques) et naturelle
(baisse de la pluviometrie).
De meme, la faune se rarefie de plus en plus sous la pression
fonciere, les feux de brousse et de la degradation du couvert vegetal, toute
chose qui reduit leur espace habitation. A cela s'ajoute le braconnage qui
entraine une exploitation incontrolee de cette ressource.
Systime d'approvisionnement en eau potable
La commune de Tiefora ne dispose pas, pour le moment, d'un
systeme moderne d'adduction en eau potable. Les sources d'approvisionnement
actuelles sont les forages et les puits a grands diametres, et de faPon
subsidiaire les eaux de surface. Pendant la saison seche, les populations
s'approvisionnent difficilement en eau potable du fait de la faible
disponibilite des eaux de forages. Ainsi, les populations ont recours aux eaux
de surfaces qui ne sont pas propres a la consommation et qui occasionnent des
maladies d'origine hydriques.
Dans la commune rurale de Soubakaniedougou , l'approvisionnement
en eau potable de la commune est essentiellement assure a travers les forages.
1l existe un systeme d'adduction d'eau potable simplifiee (AEPS) au niveau de
« Soubakaniedougou centre » d'une capacite d'eau 25 m3.
Avec une population de 27945 habitants, et considerant la norme nationale d'un
forage pour
300 personnes, les besoins en potable des populations de la
commune ne sont pas couverts. En effet, la commune compte 94 forages,
inegalement repartis dans l'espace communal, dont 14 forages non
fonctionnels.
Quant a la commune urbaine de Niangoloko, elle dispose d'un
systeme moderne d'AEP gere par l'ONEA.
Cree en 1985, le centre de l'ONEA de Niangoloko est rattache au
centre de regroupement de Banfora.
Le centre exploite 10 forages d'un debit de 60 m3
soit une production journaliere de 868 m3
repartit en 4 stations :
- La station 1 exploite un forage avec un debit de 4
m3/h
- La station 2 (Tounoura) exploite un forage avec un debit de 5
m3/h
- La station 3 (Kakoumana) exploite 4 forages avec un debit
cumule de 23 m3/h
- La station 4 exploite 4 forages avec un debit de 23
m3/h.
Le reseau au niveau de la commune est de types maille d'une
longueur totale de 44,582 km repartit comme suit :
- 12,249 km d'exhaure en conduite PVC DN 63 a 160 mm
- 32,333 km de distribution en conduite PVC DN 63 a 90 mm
A ce jour ,le centre compte 517 abonnes actifs sur 640 et 25
bornes fontaines toutes fonctionnelles.
Il est important de souligner que le centre rencontre des
difficultes :
- L'incapacite de satisfaire les populations en periode de pointe
due a une faible capacite de stockage de 60 m3 ;
- Le debordement frequent du château dii a une absence de
systeme trop plein ; - La non maitrise de la consommation specifique
d'electricite.
En plus de l'ONEA, il existe d'autres sources alternatives d'eau
qui sont les forages avec pompe a motricite humaine qui sont geres par des
associations et des puits a grand diametre dans toute la ville.
Comites d'hygiene
Les mairies de Soubakaniedougou, Tiefora et Niangoloko disposent
de service d'hygiene non fonctionnel. Ainsi, pour mener a bien les activites du
projet d'hygiene, des comites d'hygiene ont ete mis en place en janvier 2009
par les animateurs dudit projet dans les localites d'intervention dont les
communes de Tiefora, Soubakaniedougou et Niangoloko. Ces comites d'hygiene sont
constitues des associations et groupements feminins participant aux causeries
educatives.
Le bureau de ces comites est constitue de 9 membres dont le major
du CSPS. Les autres membres appartiennent aux associations et groupement
feminins .Les membres du bureau de
ces comités d'hygiéne ont pour role de planifier
les activités de nettoyage des lieux publiques (les CSPS, les marches,
les bornes fontaines, les pompes ...) et de prodiguer des conseils aux
associations et groupements féminin en matiére d'hygiéne
et d'assainissement, les grossesses sans risque et les IST NIH-SIDA.
Ces comités d'hygiéne pour réaliser leurs
activités sont obliges de miser sur leurs maigres moyens.
Ces comités d'hygiéne sont confrontés a
divers problémes a savoir le manque de materiel de travail (les dabas,
des rfiteaux, des balais, des brouettes, des machettes), les detergents et
désinfectants (Omo et eau de javel) des kits d'hygiéne.
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