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Etude de la carbonisation-pyrolyse du bois d'eucalyptus par méthode thermogravimétrique

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par Jean-aimé NGOLLO MATEKE
Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement - Master Génie électrique Option : Energétique et énergies renouvelables 2009
  

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Chapitre 1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

La demande en énergie et la pression sur les ressources énergétiques sont de plus en plus croissantes, ceci est dû à la croissance des populations et à l'urbanisation. Les énergies dites conventionnelles ou encore énergies fossiles ne peuvent entièrement répondre à ces problèmes car non seulement elles sont en stock limité, et contribuent massivement au réchauffement de la planète par leurs émissions de gaz à effets de serre dû à leur combustion et présentent aussi des risques de catastrophes majeures : marrées noires, fuites radiatives et explosion de centrale et de gazoducs.

Ces principales constations ont conduit à un accroissement important de la recherche sur les énergies dites renouvelables qui utilisent des flux inépuisables d'énergies d'origine naturelle à savoir le soleil, le vent l'eau et les ressources végétales pour compenser les besoins énergétiques présents et futurs. Dans ce contexte, la valorisation de la biomasse apparait comme une alternative séduisante pour la production de combustibles. Comme processus de valorisation de la biomasse, nous avons les processus physico-chimique, biochimique et les processus thermochimiques. Les processus physico-chimique permettent d'obtenir les huiles végétales directement utilisables dans les moteurs spéciaux ou moteurs diesel après une étape d'estérification. Nous nous intéresserons aux processus thermochimiques plus précisément à la pyrolyse.

L'étude la pyrolyse de la biomasse au sens large a fait l'objet de nombreuses recherches [1]. Cet engouement de dernières années est sans doute dû aux problèmes environnementaux liés à ce type de transformation, et l'objectif de cette synthèse bibliographique est de faire un état des lieux des différents travaux de la littérature s'inscrivant dans la problématique de ce mémoire à savoir, l'optimisation des rendements de pyrolyse.

1.1 Description de la matière première bois

La norme NF B 50-003 (vocabulaire du bois) le définit comme « un ensemble de tissus résistants secondaires (de soutien, de conduction, et de mise en réserve) qui forment les troncs, branches et racines des plantes ligneuses. Issu du fonctionnement du cambium périphérique, il est situé entre celui-ci et la moelle ».

C'est un matériau apprécié pour ses propriétés mécaniques, pour son pouvoir calorifique et une matière première pour l'industrie chimique, que l'on tire principalement du tronc des arbres et des bambous. Il a de nombreux usages notamment dans le bâtiment, l'industrie papetière, et il sert également en tant que combustible. Le bois de chauffe ou cuisson des aliments constitue encore à ce

jour l'application la plus répandue, souvent la moins performante sur le plan énergétique mais néanmoins la plus vitale pour une grande partie de l'humanité. Pour beaucoup de pays africains, il représente près de 90% du bilan énergétique global. Cela couplé à la problématique de la désertification suscite l'intérêt qu'on doit porter à l'amélioration des rendements sur les procédés de conversion.

1.1.1. Propriétés physiques du bois 1.1.1.1. La densité

La connaissance de la densité du bois est très utile parce qu'elle nous renseigne sur d'autres propriétés fondamentales, notamment sur la dureté et la résistance à la compression. Il faut distinguer entre la densité réelle ou absolue du bois (qui est la densité de la matière ligneuse) et la densité apparente de la masse du bois. Pour mesurer la densité réelle on réduit le bois en poudre impalpable. On constate alors que la densité de la matière ligneuse est sensiblement la même quelle que soit l'espèce considérée. Elle est comprise entre 1,40 et 1,50. C'est la densité dont on approche en réduisant à néant par compression, la porosité du bois. Mais il ne s'agit la que d'une curiosité scientifique (sauf pour les utilisateurs du bois en poudre). La densité qui intéresse le fabricant est la densité apparente. Et cette densité apparente est très variable et est fonction de l'espèce de bois. Des conditions du climat, de la nature du sol, et de l'exposition à la lumière, des diverses parties du bois ainsi le coeur sera plus dense que l'aubier.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle