Chapitre troisième : ANALYSE CRITIQUE DES
PROGRAMMES ECONOMIQUES MISE EN PLACE PAR L'AUTORITE GOUVERNEMENTALE DE
LAREPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DE 2002 A 2008
Il existe une série
de stratégies arrêtées sous forme des programmes, plans,
par l'autorité gouvernementale applicables sur toute l'étendue du
territoire congolais pour la croissance économique et le
développement national. Parmi ces programmes nous avons :
- Le Programme économique du gouvernement (PEG )
- Le Programme Multisectoriel d'Urgence de Réhabilitation
et de Reconstruction
- Le Programme relais de consolidation (PRC)
- Le Document de stratégie et de croissance et de
réduction de la pauvreté (DSCRP)
III.
1. LECTURE SYNTHESE DE STRATEGIES ET PROGRAMMES DE CROISSANCE
III.1.1. Le Programme économique du Gouvernement (PEG
2002 - 2005)
Le PEG était appuyé par la Facilité pour la
Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance (FRPC) du FMI. Le
PEG s'est exécuté d'une manière concomitante avec
l'exécution du Programme Multisectoriel d'Urgence, de
Réhabilitation et Reconstruction (PMURR) avec l'appui financier des
partenaires extérieurs.
Les objectifs du PEG concernent la gestion macroéconomique
et la poursuite des réformes structurelles et sectorielles dans les
domaines suivants : entreprises publiques, secteur financier, mines,
infrastructures, secteurs sociaux, agriculture, forêt et renforcement des
capacités institutionnelles pour la bonne gouvernance. Les
prévisions des certains indicateurs macroéconomiques devraient
s'observer avec taux de croissance du PIB réel d'environ 5 % en
moyenne, la baisse du taux d'inflation annuel à 5 % fin 2005 selon les
contrats avec les partenaires extérieurs entre autre l'Union
européenne et la FMI, BIRD. Le FMI avait déboursé 750
millions de dollars dans le cadre de son programme de « lutte contre la
pauvreté », et la Banque mondiale, 950 millions de dollars, avec
l'annulation de 4,6 milliards de dollars de sa dette vis-à-vis du Club
de Paris, un appui financier de DTS 580 millions (environ US$ 780 millions),
etc.
L'essentiel des interventions avait concerné l'appui
budgétaire (217,7 millions de dollars), les projets de
développement (80,3 millions de dollars), l'appui à la
démocratie et Etat de droit, à l'équipement
d'investissement collectif et les infrastructures.
Donc, contrairement au PIR, le PEG était assorti d'un
volet financier par la facilité pour la réduction de la
pauvreté et la croissance à chaque conclusion satisfaisante d'une
revue économique. Ainsi donc, le PEG comportait trois séquences
:
- la stabilisation comme prolongement du PIR,
- la reconstruction
- le développement et appui à la gouvernance.
Le PEG n'a pas atteints les résultats escomptés
pour des raisons suivantes : graves dysfonctionnements dans la
coordination des actions de politiques.
|