ANNEXES
1. RTMle des autorités locales dans la mise en
Ïuvre des actions
Des actions en faveur de l'efficacité
énergétique, des projets favorisant le développement des
énergies renouvelables et d'autres mesures relatives à
l'énergie peuvent être développés dans les divers
domaines d'activité relevant de la compétence des
autorités locales et régionales.
· Consommateurs et prestataires de services
Les autorités locales et régionales occupent de
nombreux bâtiments qui consomment des quantités substantielles
d'énergie, que cela soit pour le chauffage ou l'éclairage. En
introduisant des programmes d'économie d'énergie et des actions
spécifiques dans les bâtiments publics, des économies
considérables d'énergie peuvent être
réalisées.
Les autorités locales et régionales assurent
également la fourniture de services très consommateurs
d'énergie comme le transport public ou encore l'éclairage public,
pour lesquels des améliorations peuvent être apportées.
Même lorsque ces services sont délégués à des
prestataires privés, des mesures visant à diminuer la
consommation d'énergie peuvent être introduites dans les
conventions de délégation de gestion.
· Planificateurs, développeurs et
régulateurs
L'aménagement du territoire ainsi que l'organisation
des systèmes de transport relèvent de la responsabilité de
la plupart des autorités locales et régionales. Des
décisions stratégiques en matière de développement
urbain telles que la lutte contre l'étalement urbain peuvent
réduire la demande d'énergie liée au transport.
Les autorités locales et régionales peuvent
souvent jouer un rTMle de régulateur, par exemple en fixant des
critères en matière de performance énergétique ou
en imposant l'intégration des énergies renouvelables dans la
construction de nouveaux bâtiments.
· Conseil, incitation, exemplarité
Les autorités locales et régionales peuvent
informer et inciter l'ensemble des acteurs du territoire, particuliers,
entreprises, etc., à une utilisation plus efficace de l'énergie.
Les campagnes de sensibilisation sont importantes afin d'obtenir le soutien de
l'ensemble des acteurs aux politiques énergétiques durables. Les
enfants, dans la mesure oü ils sont vecteurs d'information au-delà
de l'école, jouent un rTMle particulièrement important dans les
projets en matière d'économie d'énergie et
d'énergies renouvelables. Il est également important que les
autorités locales et régionales soient à l'avant-garde et
montrent l'exemple en matière d'actions énergétiques
durables.
· Producteurs et fournisseurs
Les autorités locales et régionales peuvent
encourager la production locale d'énergie et le recours aux
énergies renouvelables. Les systèmes de
cogénération et de chauffage urbain utilisant la biomasse en sont
de bons exemples. Les autorités locales et régionales peuvent
également encourager le grand public à développer des
projets en la matière en soutenant financièrement les initiatives
locales.
2. Réseaux d'excellence
Il s'agit d'initiatives et de programmes proposant un
modèle mondial de mise en Ïuvre réussie, dans des contextes
urbains, de concepts de développement en matière d'énergie
durable. Les représentants des réseaux d'excellence affirment
à travers la Convention leur volonté de partager leur
expérience et d'aider les villes et régions à mettre en
Ïuvre des approches similaires, quand cela est réalisable et
approprié. Ils s'engagent également à faciliter le
transfert de savoir-faire en diffusant l'information, y compris des
recommandations, en participant aux manifestations de la Convention des
maires et, d'une façon générale, en
coopérant quotidiennement avec celle-ci.
De nouveaux réseaux d'excellence peuvent rejoindre la
Convention à n'importe quel moment, pour autant :
· que leur potentiel soit évalué et
jugé excellent par des experts agissant pour le compte de la Commission
européenne,
· qu'ils soient soutenus par au moins un maire signataire
de la Convention,
· qu'ils s'engagent à rédiger un programme
de diffusion à destination des autorités locales membres de la
Convention et à évaluer l'impact de leurs actions dans le cadre
de la Convention.
3. Structures de soutien
La Convention des maires est ouverte aux villes
européennes de toute taille. Les villes qui, du fait de leur taille,
n'ont pas les ressources nécessaires pour préparer un bilan ou
travailler à l'élaboration d'un Plan d'action devraient
être soutenues par les structures disposant de telles capacités.
Ces structures peuvent être des Régions, des Départements,
des agglomérations, oü des villes assurant un rTMle de "tuteur".
Chacune de ces structures sera reconnue comme un acteur clé du de la
Convention. Leur degré d'engagement dans les activités de la
Convention ainsi que les conditions spécifiques de cet engagement, et
notamment les pouvoirs de décisions, seront détaillés dans
un accord écrit.
Strasbourg, le 28 janvier 2010 Communiqué de
presse
Introduction inédite de repas à faible
coüt carbone dans les restaurants scolaires de Strasbourg
L'introduction occasionnelle de repas sans viande avec
substitution de protéines végétales,
réalisée pour la première fois ce jeudi par la Ville de
Strasbourg, en lien avec l'Alsacienne de restauration, est un levier non
négligeable pour faire baisser de manière sensible l'impact
environnemental des repas scolaires.
Depuis 2008, Strasbourg a fait du développement durable
un axe fort de sa politique. Sensible aux enjeux climatiques, la Ville est en
train de définir un Plan Climat qui lui permettra de réduire ses
propres émissions de gaz à effet de serre. Ce Plan, en cours de
finalisation, viendra conforter celui de la Communauté urbaine de
Strasbourg, qui doit être approuvé lors du prochain conseil
communautaire, prévu le 5 février. La Ville n'a, bien sür,
pas attendu l'élaboration d'un tel Plan pour agir là elle oü
elle pouvait. Un comportement qui a aussi valeur d'exemple, la commande
publique servant aussi de levier pour entra»ner les fournisseurs dans une
démarche similaire.
En 2009, Strasbourg a franchi une étape
supplémentaire en insérant de manière substantielle des
exigences environnementales et sociales dans son marché de restauration
scolaire. La Ville n'a pas attendu l'année-butoir de 2012, fixée
par le Ç Grenelle de l'environnement È, pour introduire un
minimum de 20% d'aliments issus de l'agriculture biologique dans les assiettes
des élèves.
Chaque jour, à Strasbourg, quelque 7000 repas sont
livrés dans les restaurants des écoles et les structures de la
petite enfance ne disposant pas de cuisine centrale. La Ville a donné
pour consigne à l'Alsacienne de restauration, prestataire ayant
remporté le marché de la restauration scolaire, de :
· réduire de 3% par an au moins les émissions
de CO! générés par les repas livrés,
· privilégier autant que possible les aliments
respectueux du développement durable et promouvoir par ce biais la
filière d'agriculture biologique,
· valoriser l'emploi des personnes en difficulté
d'insertion.
Strasbourg entend développer un rTMle à la fois
éducatif et citoyen, en incitant les élèves de
même que leurs parents et entourage à développer des
comportements
Direction de la Communication Ð fax 03 88 43 66
42 Centre administratif Ð 1 parc de l'Etoile Ð 67076 Strasbourg
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respectueux de l'environnement. Car agir sur ses choix
alimentaires, en privilégiant des repas faibles en carbone, peut
permettre de diminuer jusqu'à un tiers de nos émissions de gaz
à effet de serre, selon les experts.
Afin de sensibiliser plus avant les jeunes
générations, une animation trimestrielle est de même
organisée pendant le repas sur les liens entre alimentation et
santé et sur la préservation de l'environnement.
Diminuer le coüt carbone des repas en milieu
scolaire, une priorité strasbourgeoise
En vue de répondre aux attentes de la Ville qui lui
demande de diminuer de 3% les gaz carboniques générés par
ses prestations, l'Alsacienne de restauration a d'abord procédé
à un bilan carbone de l'activité de la cuisine centrale de
Schiltigheim oü sont préparés tous les repas des
écoliers strasbourgeois. L'étude a conclu que les
émissions les plus importantes de CO! provenaient des matières
premières, à savoir les aliments eux-mêmes et en premier
lieu les viandes bovines.
Le recours à des aliments issus de l'agriculture
biologique et provenant en priorité des champs voisins a ainsi
été introduit à cette occasion. Désormais, les
pommes, carottes, céleris, choux, blancs et rouges, et tomates en saison
estivale, utilisés pour la confection des repas, sont
systématiquement bio (label AB ou équivalent). La Ville en a fait
une obligation auprès du prestataire. Elle a également
exigé de lui la garantie que le respect de l'équilibre
nutritionnel et du rythme des saisons seraient respectés dans le choix
des aliments qui composent les menus.
A présent, il est proposé de remplacer de
manière occasionnelle une viande bovine par des protéines
végétales.
A terme, c'est toute la gestion des déchets et des
emballages tout comme le transport des repas qui seront revus.
Déjà, certaines dispositions ont été prises dans
cette optique : les serviettes en papier sont en papier recyclé non
blanchi, toute indication de marque ou de société est proscrite
pour éviter toute pollution liée à l'utilisation d'encres
d'impression.
L'insertion sociale, au coeur de cette
démarche
Parce que le développement durable prend aussi en
compte la dimension sociale, il a été ajouté à ce
marché particulier de la restauration scolaire une clause d'insertion
sociale qui a d'ores et déjà permis de créer plusieurs
emplois.
Contact presse : Véronique
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