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Déploiement de la technologie CDMA dans la téléphonie mobile : cas du SRT Borgou/Alibori

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par ZOUNDOH Venceslas
Université Polytechnique Internationale du Bénin (UPIB) - Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) 2002
  

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SECTION 2 : Les technologies CDMA

I. Présentation du CDMA

Les systèmes D-AMPS et GSM sont relativement conventionnels. Ils utilisent tous deux le multiplexage fréquentiel (FDM) pour répartir le spectre des fréquences utilisés en canaux, et le multiplexage temporel (TDM) pour diviser ceux-ci en slot. Il existe une autre technique, CDMA (Code Division Multiple Access), dont le fonctionnement est complètement différent. Lorsqu'elle a été proposée pour la première fois, elle n'a pas été bien accueillie par l'industrie. Toutes fois, grâce à la ténacité d'une petite société, Qualcomm, elle a acquis une telle maturité qu'elle est reconnue aujourd'hui comme étant la meilleure solution et porte même les fondements des systèmes de téléphonie mobile de troisième génération. Elle est déjà largement déployée aux Etats-Unis dans les systèmes de deuxième génération, en concurrence directe avec D-AMPS. La technique CDMA est décrite dans la norme internationale IS-95, raison pour laquelle on l'appelle parfois IS-95. Certains la désignent aussi par son nom commercial : CDMAOne.

II. Les différentes normes

II.1. IS-95

La Norme 95 (IS-95) d'intérim, est le premier CDMA- norme cellulaire numérique créé et déployé par Qualcomm. Le nom de marque pour IS-95 est CDMAOne. IS-95 est également connu comme TIA-EIA-95. C'est la deuxième Génération des Télécommunications mobiles. Le CDMA, créé pour la radio numérique, pour envoyer la voix, et les données de signalisation (telles qu'un numéro de téléphone composé) entre le téléphone mobile et les stations de base. Le CDMA permet à plusieurs MS (Mobile Station) de partager les mêmes fréquences tout en étant en activité tout le temps, parce que la capacité de réseau ne limite pas directement le nombre de MS actifs.

II.2. Le CDMA 2000

Le standard CDMA2000, aussi connu sous le nom de IS-2000 constitue une évolution du CDMAOne (IS-95) vers la troisième génération de services. Le CDMA 2000 divise le spectre en lignes multi porteuses (Mode TDD). Elle est adaptée aux micros et pico cellules ainsi qu'aux trafics asymétriques (données en mode paquets à haut débit et

asymétrique. Ce standard est porté par son géniteur : la société Qualcomm basée en Californie, aux Etats-Unis.

L'avantage principal du CDMA2000 sur le W-CDMA réside dans sa compatibilité avec les réseaux 2G de même technologie Qualcomm (CDMAOne), ce qui a largement facilité la conversion des abonnés 2G en utilisateurs 3G sur certains marchés (Corée, Japon et dans une moindre mesure au Etats-Unis).

Le standard CDMA2000 connaît déjà plusieurs évolutions:

+ CDMA2000 1X avec un débit moyen de 144 Kbps dans un environnement mobile.

+ CDMA2000 1X EV-DO: (Evolution Data Only) avec un débit moyen de 600 Kbps et des débits de pointe pouvant atteindre 2 Mbps).

+ CDMA2000 1X EV-DV: (Evolution Data and Voice) avec un débit et des débits de pointe pouvant atteindre de 2 à 5 Mbps.

II.3 Le W-CDMA

La norme WCDMA est développée par le 3GPP (3G Partnership Project). Afin d'atteindre les requis demandés par l'ITU, le 3GPP a introduit son standard en plusieurs phases avec des révisions annuelles (aujourd'hui version 6GPP). En mode WCDMA, la 3G n'est pas compatible avec la 2G (GSM). Son déploiement commercial suppose donc la construction de nouveaux réseaux et l'obtention de nouvelles licences d'exploitation. Pour le standard du 3GPP, il existe deux variantes majeures:

+ FDD: Frequency Division Duplex, le mode FDD utilise deux fréquences radio distinctes pour les transmissions (Uplink/Downlink). Une paire de 60 MHz en bande de fréquences est allouée pour ce mode.

+ TDD: Time Division Duplex, le mode TDD utilise les mêmes fréquences radio pour les transmissions (Uplink/Downlink). Deux bandes de fréquences lui sont allouées: une bande de 20 MHz et une bande de 15 MHz. En 2006, on compte 110 réseaux WCDMA opérationnels dans 48 pays à travers le monde. Dans 18 pays en Europe, 28 opérateurs proposent le haut débit sur mobile avec les technologies Edge et WCDMA.

Figure 5 : schéma d'un réseau mobile avec implémentation du W-CDMA

SECTION 3 : Structure et Fonctionnement du réseau CDMA
Borgou-Alibori

I. Organisation géographique du réseau

Afin d'économiser le spectre hertzien disponible pour le réseau, BENIN TELECOMS S.A procède au découpage de la zone de couverture en cellules de forme théorique hexagonale qui sont contiguës et qui se voient allouées des fréquences d'une manière particulière mais judicieuse. Cette manière de découper la zone de couverture en cellule donne au réseau le nom de réseau cellulaire. Selon les objectifs de trafic établis par l'opérateur, la taille des cellules peut être de quelques centaines de mètres en zone urbaine à quelques dizaines de kilomètre en zone rurale. Chaque cellule est contrôlée par une station de base BTS qui communique avec les terminaux mobiles MS présents dans sa zone de couverture selon un algorithme bien précis.

Ainsi le réseau CDMA du SRT B/A couvre cinq communes à savoir : Parakou, Nikki, Kandi, Banikouara et Malanville.

II. Architecture du réseau

Le réseau CDMA est un réseau de radiocommunication utilisant plusieurs équipements. En effet le réseau est scindé en deux grandes parties à savoir le Sous Système Radio (BSS) et le Sous Système Réseau (NSS).

II.1. Le Sous Système Radio

Le sous-système radio (en anglais BSS pour Broadcasting SubSystem) est un ensemble constitué par le contrôleur de station et les stations de base. Notons que les équipements utilisés à BENIN TELECOMS sont du constructeur chinois ZTE. Il assure les transmissions radioélectriques entre le MS et les BTS et gère les ressources radio.

Le BSS est l'infrastructure la plus lourde sur le plan des investissements (environ 70%). Il comporte plusieurs équipements.

II.1.1. BTS

La station de base d'émission et de réception (en anglais Base Transceiver Station), assure la couverture radio d'une cellule (rayon de 200m à 30 km). Elle est

composée d'un ensemble de modules émetteurs/récepteurs appelés TRX (TX-RX). Elle prend en charge: la modulation et la démodulation, la correction des erreurs, le cryptage des communications, la mesure de la qualité et de la puissance de réception.

Un site radio peut correspondre à une, deux ou trois cellules, qu'on nommera alors secteur, parlant de « BTS tri sectorielle » si on a trois cellules dont la BTS est commune. La possibilité de sectorisation permet de réduire le nombre de sites et, par l'emploi d'antennes à rayonnement dirigé (120 dans le cas de trois secteurs) d'améliorer la protection contre les interférences en provenance des cellules voisines et la portée de la cellule. Elle permet également, en liaison avec le moindre nombre de sites, de réduire le nombre de liens de transmission avec le CBSC.

II.1.2. CBSC

Le CBSC (Centralized Base Station Controller) est une plate-forme intermédiaire entre les stations radio et le MSC. Le CBSC est composé de deux éléments principaux, le transcodeur et le gestionnaire de mobilité. Il améliore nettement l'efficacité de traitement des fonctions de mobilité, comme le transfert intercellulaire, en déchargeant le MSC d'un certain nombre de calculs, et en déchargeant également les stations de base par la combinaison des fonctions de contrôle d'appel, gestion des alarmes et codage de la parole dans une entité centralisée. Il est relié au MSC par une interface ouverte, l'interface A+ (conforme au standard américain IS-634 pour les systèmes fonctionnant dans la bande des 800 MHz), ce qui procure à l'opérateur de réseau la possibilité de choisir des MSC et des CBSC de constructeurs différents. Il joue également un rôle de concentrateur de liens de transmission, étant un noeud de commutation et permettant, par sa fonction de transcodeur, le transport des signaux de parole depuis et vers les stations de base sous forme codée.

II.1.3. Le MS

C'est le terminal mobile en anglais (MS pour Mobile Station) est l'équipement terminal muni d'une carte UIM (Universal Identity Module) et qui permet à l'abonné d'accéder au réseau de l'opérateur mobile. Il n'appartient pas directement au sous système radio. Le MS s'occupe de l'échange des informations relatives au MS dans le réseau coeur.

Figure 6 : schéma du sous système radio

II.2. Le Sous Système Réseau

Le sous-système réseau (en anglais NSS pour Network SubSystem) est un réseau fixe comprenant l'ensemble des fonctions nécessaires à l'établissement des appels et à la mobilité. Il comprend des commutateurs, des passerelles vers le réseau téléphonique commuté public RTCP ainsi que des bases de données. Il est l'infrastructure la plus légère d'un réseau mobile sur le plan de l'investissement de l'opérateur.

II.2.1. Le MSC

Commutateur de services mobiles en anglais (MSC pour Mobile Switching Center), c'est le lien de communication entre le réseau cellulaire et le réseau téléphonique. Il gère l'établissement des communications entre un terminal mobile MS et un autre MS ou un autre MSC, la transmission des messages courts (SMS) et l'exécution des handovers lorsqu'il est impliqué. A l'intérieur du réseau cellulaire, il communique avec le CBSC via l'interface A+. Il dispose d'une mémoire appelée VLR (Visitor Location Register) pour gérer la mobilité des usagers. La mobilité est gérée par vérification des caractéristiques des abonnés visiteurs lors d'un appel départ. Le MSC peut également être dédié à des tâches de passerelle GMSC ; c'est-à-dire un MSC de transit pour le routage vers le RTCP.

II.2.2. La VLR

La VLR (Visitor Location Register) est une base de données qui mémorise les données d'abonnement des abonnés mobiles présents dans une zone géographique.

Plusieurs MSC peuvent être reliés à la même VLR, mais en général un MSC pour une VLR. Les données mémorisées par la VLR sont similaires aux données du HLR, mais concernent seulement les abonnés mobiles présents dans la zone considérée. La séparation matérielle entre MSC et VLR proposée par la norme n'est pas souvent respectée.

II.2.3. Le HLR

Le HLR ou Home Location Register est un élément du réseau cellulaire de téléphonie mobile. Il s'agit de la base de données centrale comportant les informations relatives à tout abonné autorisé à utiliser ce réseau CDMA. Afin que les données soient cohérentes sur l'ensemble du réseau, c'est elle qui sert de référence aux autres bases de données locales, les VLR. Le HLR contient d'une part des informations caractérisant l'utilisateur lui-même:

· IMSI (International Mobile Subscriber Identity), identifiant de l'utilisateur

· l'IMEI définissant la Station Mobile utilisée, soit généralement, le téléphone mobile de l'utilisateur

· MSISDN (Mobile Subscriber International ISDN Number), indiquant le numéro d'appel international via lequel l'utilisateur est joignable. Il peut ne pas être unique pour un même IMSI.

· les services souscrits par l'abonné, l'état des renvois d'appels, ...

Elle contient d'autre part des informations indiquant la dernière position connue de cet utilisateur :

· l'adresse MSRN (Mobile Subscriber Roaming Number) désignant l'abonné sur le réseau,

· les adresses des MSC et VLR concernés pour avoir à chaque instant la position approximative de l'abonné mobile (seule la VLR en question connaît une position plus précise).

II.2.4. L'EIR

L'EIR signifie Equipment Identity Register, est une base de données comportant les informations de sécurité relatives à un téléphone mobile. C'est à partir de cet équipement qu'un opérateur de téléphonie mobile peut bloquer un téléphone portable volé.

II.2.5. L'AuC

L'Authentication Center (AuC), aussi appelé en français le centre d'authentification, désigne une fonction d'authentification de la carte UIM (Universal Identity Module) utilisée sur un réseau CDMA. L'AuC est associé au HLR (Home Location Register). Cette authentification a lieu normalement après la mise sous tension du téléphone mobile.

Aussitôt que la carte UIM est authentifiée, le HLR est en mesure d'administrer la carte UIM et les services de radiotéléphonie mobile associés. La clé cryptographique qui sert au codage de la communication entre le téléphone mobile et le réseau est générée. La conception de cette étape est importante pour la sûreté. Elle doit permettre en particulier d'interdire la technique dite de clonage de la carte UIM (qui permettrait à un utilisateur de mobile d'emprunter frauduleusement l'identité réseau d'un autre utilisateur).

II.3. OMC

L'OMC ou Operation and Maintenance Center est un élément de base du réseau. Son rôle est d'assurer la gestion de plusieurs BSC. Il permet aux opérateurs de faire l'exploitation et la maintenance de leur réseau mobile.

Il contient des informations diverses sur le réseau:

· reflet du paramétrage utilisé sur le réseau

· compteurs, par exemple le nombre de communications ayant coupées par jour sur une cellule

L'OMC permet à l'opérateur de connaître les points faibles de son réseau, de les analyser et de les corriger. Nous avons deux types d'OMC : l'OMC-R (pour la partie radio) et OMC-S (pour la partie réseau).

Figure 7 : schéma du sous système réseau

Figure 8 : schéma d'un réseau CDMA

III. Les techniques d'accès

III.1. CDMA (Code Division Multiple Access)

Au lieu de répartir la plage de fréquence autorisée en quelques centaines de canaux étroits, elle autorise chaque station a émettre sur la totalité du spectre. Plusieurs transmissions simultanées sont divisées au moyen de techniques de codage. CDMA ne possède pas selon l'hypothèse que les informations de trames entrant en collision sont totalement endommagées mais considère que plusieurs signaux s'ajoutent de façon linéaire.

La clé du système CDMA est qu'il peut extraire le signal souhaité tout en rejetant le reste comme étant du bruit parasite. Dans le CDMA chaque temps bit est subdivisé en m intervalles appelés chips. Généralement, chaque bit se compose de 64 ou 128 chips, pour être simple nous n'utiliserons que 8 dans l'exemple qui suit. Chaque station est identifiée de façon unique par un code de m chips appelé séquence de chips. Pour transmettre un bit a un(1), une station envoie sa séquence de chips ; pour envoyer un bit a zéro (0), elle envoie le complément a un de sa séquence. Aucune autre séquence n'est permise. Ainsi, si une station A est identifiée par la séquence 0 0 0 1 1 0 1 1(m=8), elle pourra envoyer un bit a 1 en expédiant exactement cette séquence, et un bit a 0 en émettant la séquence 1 1 1 0 0 1 0 0.

Le CDMA est de ce fait une technique de transmission par étalement de spectre. Supposons qu'une bande passante de 1Mhz soit mise a la disposition de 100 stations. En multiplexage fréquentiel (FDMA), chaque station disposera de 10 KHz et pourra émettre a un débit de 10 Kbps. Avec le CDMA, chaque station pourra exploiter la totalité de la bande de 1 Mhz et aura un débit en chips de 1 Mchip/s.

Nous utiliserons une notation bipolaire plus pratique, dans laquelle un 0 binaire est noté -1 et un 1 binaire est noté +1. Ainsi un bit a 1 pour une station A devient (-1 -1 -1 +1 - 1 +1 +1). La figure (a) présente les séquences de chips identifiant quatre stations en notation binaire. La figure (b) représente leurs notations en bipolaire. La figure (c) représente six exemples de transmission. Dans le premier exemple, C transmet un bit a un, par conséquent seule sa séquence apparaît. Dans le deuxième exemple B et C transmetten.t un bit a 1 produisant une somme de leurs séquences de chips a savoir (-1 - 1 +1 -1 +1 +1 +1 -1) + (-1+1-1+1+1+1-1-1) = (-2 0 0 0 +2 +2 0 -2). Dans le troisième exemple, la station A transmet un bit a 1, et la station B un bit a 0. Les autres restent silencieux. Dans le quatrième exemple, A et C transmettent un bit a 1 et B un bit a 0. Dans

le cinquième exemple, les quatre stations transmettent un bit à 1. Dans le dernier exemple, A, B et D transmettent un bit à 1 et C envoie un bit à 0. Pour reconstituer le flux binaire d'une station, le récepteur doit connaître sa séquence de chips. Il calcule ensuite le produit interne normalisé entre la séquence de chip reçue (la somme linéaire de toutes les séquences émises par les actives) et la séquence de la station dont il tente de reconstituer le signal. Si la séquence reçue est S et que le récepteur soit en communication avec une station dont la séquence est C, il calcule le produit interne normalisé S?C. Pour comprendre comment cela fonctionne, imaginez que deux stations, A et C, transmettent un bit à 1 en même temps qu'une station B émette un bit à 0. Le récepteur voit la somme :

S = A+ +C et calcule :

S?C = (A+ +C) ?C = A?C+ ?C+C?C = 0+0+1 = 1

A : 0

0 0

1 1

0 1

1

A : (-1-1-1+1+1-1+1+1)

B : 0

0 1

0 1

1 1

0

B : (-1-1+1-1+1+1+1-1)

C : 0

1 0

1 1

1 0

0

C : (-1+1-1+1+1+1-1-1)

D : 0

1 0

0 0

0 1

0

D : (-1+1-1-1-1-1+1-1)

(a)

Six examples: 1 C

(b)

S1 = (-1+1-1+1+1+1-1-1)

1

1

 

B+C

S2 = (-2 0 0 0 +2 +2 0 -2)

1 0

 
 

A+

S3 = (0 0 -2 +2 0 -2 0 +2)

1 0

1

 

A+ +C

S4 = (-1+1-3+3+1-1-1+1)

1 1

1

1

A+B+C+D

S5 = (-4 0 -2 0 +2 0 +2 -2)

1 1

0

1

A+B+ +D

S6 = (-2 -2 0 -2 0 -2 +4 0)

(c)

Figure 9 : schéma de la technique CDMA

III.2. Multiplexage

Chaque station de base (BTS) est en effet reliée à un CBSC donné, par une ou plusieurs liaisons MIC, au standard européen (E1) ou nord-américain (T1). Le MIC E1 est un multiplexage de 30 canaux à 64 kbit/s formant une trame à 2 Mbit/s, tandis que le standard T1 forme une trame à 1,55 Mbit/s.

Nous notons deux techniques de multiplexage :

III.2.1. Le PDH

La hiérarchie numérique plésiochrone ou PDH (en anglais Plesiochronous Digital Hierarchy) est une technologie utilisée dans les réseaux de télécommunications afin de véhiculer les voies téléphoniques numérisées. Le terme « plésiochrone » vient du grec plesio (proche) et chronos (temps) et reflète le fait que les réseaux PDH utilisent des éléments pratiquement mais non parfaitement synchronisés : ils ont un même débit nominal pour toutes les artères du même type mais ce débit diffère légèrement en fonction de l'horloge de traitement local.

L'UIT a fixé des règles pour normaliser les débits de référence permettant la formation de la hiérarchie PDH. Ces débits sont nommés, E1 pour 2 Mbps (2,048Mbps), E2 pour 8 Mbps (8,448Mbps), E3 pour 34 Mbps (34,360Mbps), E4 pour 140 Mbps (139,264Mbps).

Figure 10 : schéma montrant les techniques de multiplexage PDH

III.2.2. La SDH

La hiérarchie numérique synchrone ou SDH (en anglais Synchronous Digital Hierarchy) est un ensemble de protocoles pour la transmission de données numériques à haut débit. Il relève du niveau 2 du modèle en couches de l'OSI et correspond à SONET aux États-Unis. En pratique, ces protocoles sont utilisés par les opérateurs de télécommunication pour leur réseau, mais la SDH fait aussi l'objet de services vendus aux entreprises, comme l'offre SHD de France Télécom, une offre de boucle(s) privative(s) basée sur la technologie SDH.C'est un réseau de distribution d'horloge qui permet la délivrance de bits en synchronisme de l'horloge de référence. L'intérêt de la SDH est la richesse des fonctions de gestion, de surveillance et d'alarme. Par ailleurs, la SDH constitue la troisième génération de la hiérarchie de multiplexage des infrastructures des opérateurs où elle succède à la PDH (E1 (2Mb/s), E2 (8Mb/s), E3 (34Mb/s), etc. en Europe, T1 (1.5Mb/s), T2 (6.3 Mb/s), T3 (45Mb/s), etc. aux États-Unis). Ses débits sont appelés STM-i avec le STM-1 égal à 155 Mbit/s. STM signifie Synchronous Transfert Module. Le STM-4 correspond à un débit de 622 Mbit/s, le STM-16 correspond à un débit de 2,5 Gbit/s et le STM-64 correspond à un débit de 10 Gbit/s.

Figure 11 : schéma de la hiérarchie SDH

IV. Les plates formes de services

Les plates formes de service sont variées et évoluent au rythme de la demande des abonnés.

IV.1. Les plates formes standards

Parmi ces plates formes il y a notamment :

- La plate forme pour le SMS (SMS-C) ;

- La plate forme pour la messagerie vocale VMS ;

- La plate forme de prépaiement IN (Intelligent Network) ;

- La plate forme de messagerie multimédia MMS

IV.2. Les offres internet

Les offres Grand Public de BENIN TELECOMS S.A comprennent un large éventail de produits taillés sur mesure et utilisant les meilleures technologies en matière de télécommunications. Ces différents produits sont implémentés soit avec les technologies WIMAX, ADSL, CDMA et bientôt l'EV-DO.

IV.2.1. Kanakoo Liberté Plus

C'est une offre internet grand public basée sur la technologie CDMA caractérisée par une grande mobilité, une couverture nationale, sans facture et sans abonnement d'un coût global de 50 000 FCFA.

Contenu de l'offre

- Modem USB

- Carte UIM

- CD d'installation

- Délai de garantie : (03) mois

- Crédit initial : 5.000 F

- Emballage Kanakoo : coffret contenant un modem USB, un kit oreillette, une carte de garantie et CD d'installation - Débit : 230 Kbps

- Coût navigation : 400 F TTC l'heure

IV.2.2. Nokia 1508

C'est une offre grand public de voix et de données basée sur la technologie CDMA.

Contenu de l'offre

- Portable Voix et Données

- Câble de connexion Internet - CD d'installation

- Délai de garantie : (03) mois - Crédit initial : 5.000 F

- Emballage Kanakoo

- Débit : 115 Kbps

- Coût navigation : 400 F TTC l'heure

 
 

IV.2.3. Triple fonctions

C'est une offre grand public de voix et de données basée sur la technologie CDMA qui offre un débit plus élevé que Nokia 1508.

Contenu de l'offre

- Poste Voix et Données

- Câble de connexion Internet - CD d'installation

- Délai de garantie : (03) mois - Crédit initial : 5.000 F

- Emballage Kanakoo

- Débit : 230 Kbps

- Coût navigation : 400 F TTC l'heure

 

V. Les différentes interfaces d'un réseau CDMA

Pour un bon fonctionnement du réseau CDMA, toutes les composantes doivent pouvoir échanger des informations. Ces échanges se font à travers des interfaces dont certaines sont normalisées et d'autres non normalisées. Ainsi on a les interfaces ci-après :

V.1. L'interface Um

L'interface Um est l'interface entre le MS (Mobile Station) et le réseau. C'est une interface normalisée universelle qui permet de communiquer avec les BTS. Tous les fabricants d'équipements se conforment strictement aux spécifications de cette interface

sans laquelle les terminaux ne pourraient jamais communiquer avec d'autres terminaux de quelque réseau que ce soit.

V.2. L'interface A - bis

C'est l'interface entre la BTS et le BSC. Elle a pour support une liaison MIC ayant un débit de 2 Mbps (couche physique) elle assure les transferts de données.

V.3. L'interface A

C'est l'interface qui relie le sous-système radio au sous système réseau. La couche physique est le MIC à 2Mbps et la couche liaison de données est le protocole CCITT N°7. Certains constructeurs créent une interface appelée Alter Mux qui assure le multiplexage Abis/A. En d'autres termes entre le BSC et le TC ou TRAU on peut avoir l'interface Alter Mux et enfin entre le TC ou TRAU il y a l'interface A.

V.4. Les interfaces B, C, D, F, G et H

Ce sont des interfaces qui servent au transfert de données entre les bases de données et les divers MSC ainsi qu'entre bases de données.

V.5. L'interface E

C'est une interface normalisée servant à l'interconnexion des MSC. Elle permet l'exécution des handovers entre les MSC.

VI. Avantages et inconvénients

+ L'étalement de spectre possède des avantages majeurs. On distingue :

o La possibilité d'allouer la même bande de fréquence aux différents utilisateurs. La distinction des signaux des différents utilisateurs se fait a partir des codes d'étalement alloues a chacun d'eux.

o Aussi, la possibilité d'utiliser la même bande de transmission que d'autres systèmes de communications à condition de respecter un niveau de puissance spécifie dans les normes (IS-95).

o La résistance aux brouilleurs du signal émis est assurée grâce à l'opération

de des étalements qui fait chuter le niveau de puissance des brouilleurs.

o Une bonne robustesse aux interceptions est assurée parce que seul le

couple TX/RX connait le code d'étalement.

o L'allocation des bandes (ressources) au niveau multi cellulaire n'est plus contraignante puisque la même bande de fréquence est allouée à toutes les cellules. La distinction entre cellules se fait pratiquement par des codes suffisamment longs dits codes d'embrouillage ayant le même rythme que les codes d'étalement.

+ En ce qui concerne les inconvénients, l'étalement de spectre présente aussi quelques problèmes majeurs à savoir :

o Inefficacité d'allocation spectrale: cet inconvénient est du au fait d'allouer une large bande ce qui rend la possibilité d'allouer une bande étroite beaucoup plus difficile.

o La dégradation des performances dans un contexte multiutilisateur.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault