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Déploiement de la technologie CDMA dans la téléphonie mobile : cas du SRT Borgou/Alibori

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par ZOUNDOH Venceslas
Université Polytechnique Internationale du Bénin (UPIB) - Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) 2002
  

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SECTION 1 : Fonctionnement et limites du RTC

I. Fonctionnement du RTC

I.1 Les principes de la transmission de la voix

I.1.1 Fréquences vocales.

La téléphonie classique "sur cuivre" utilise largement quelques propriétés de la sensibilité physiologique aux ondes radio électriques.

Si l'oreille humaine est sensible à une gamme de fréquences étendue, allant des infrasons jusqu'aux ultrasons, une plage beaucoup plus réduite de fréquences suffit pour reconnaitre une voix. Cela vient de la courbe de répartition de l'énergie associée à chaque fréquence. Cette courbe atteint son maximum vers 800 Hz.

Figure 1 : fréquence vocale sur une ligne

Le cerveau a une capacité d'interprétation du signal qui lui permet de reconstituer la signification des phrases prononcées, même avec un signal très dégradé. La ligne de transmission peut donc être de qualité médiocre.

Enlever les "basses fréquences", inférieures à 300 Hz, et les "hautes fréquences", supérieures à 3400 Hz, enlève relativement peu d'énergie au signal. L'oreille n'entendra qu'assez peu de différence. La bande passante "utile" est donc très réduite.

La transmission analogique de la voix sur fils téléphoniques impose de perdre de toutes façons les hautes et les basses fréquences : la bande passante est étroite et cela suffit.

Les normes en vigueur dans le monde de la téléphonie fixe, érigées par l'UITT, fixent la plage de numérisation de 300 Hz à 3400 Hz, avec une fréquence d'échantillonnage de 8 KHz.

I.1.2 La numérisation de la voix

> Première opération : échantillonnage.

La norme fixe l'échantillonnage à 8 KHz. Cela correspond à une prise d'échantillon toutes les 1/8000s = 125 microsecondes.

Le théorème de Shannon fixe la fréquence maximale Fmax d'un signal échantillonné à la fréquence d'échantillonnage par 2Fmax<Fe. Un échantillonnage à 8 KHz permet donc la transmission d'un signal de 4KHz. Le signal vocal analogique 300- 3400 Hz passera bien.

> Deuxième opération : numérisation.

L'amplitude mesurée du signal (pris toutes les 125 microsecondes) est codée sur n bits, donc en 2n classes. L'approximation de la valeur analogique par une valeur numérique discrète provoque une distorsion du son, dite bruit de quantification. Pour limiter ce bruit, l'on choisit un nombre de classes élevé.

En transmission téléphonique, le nombre de classes est de 28=256 niveaux, ce qui correspond à un codage sur un octet.

> Troisième opération : codage.

L'erreur relative de quantification vaut en moyenne (1/2 * amplitude max / 256) / valeur_du_signal. Pour une amplitude forte, cette fonction est négligeable, mais pour une amplitude faible l'erreur relative devient très grande.

Il est hors de question de numériser sur 16 bits pour régler cette difficulté, ce serait trop coûteux. Le remède au problème de la trop grande sensibilité aux basses amplitudes consiste à prendre une loi de quantification logarithmique. L'effet obtenu est alors équivalent à une compression.

I.1.3 Modulation du signal.

Comment transmettre du binaire sur une ligne électrique ? En électronique, la transmission des signaux carrés pour représenter des valeurs binaires est impossible. L'atténuation du signal élargit les fronts montant et descendants de l'onde, le signal est donc difficile à identifier à l'arrivée.

Pour coder les valeurs binaires en signaux électriques, nous disposons de trois types de modulation des signaux sinusoïdaux :

> Modulation de fréquence

Figure 2 : modulation de fréquence

> Modulation de phase

Figure 3 : modulation de phase

> Modulation d'amplitude

Figure 4 : modulation d'amplitude

I.2 La téléphonie numérique

La commutation temporelle repose sur le principe suivant : la plage retenue pour la voix va jusque 3,4 KHz. Pour reproduire correctement un signal vocal dont la fréquence maximale est de 4KHz, il suffit d'échantillonner l'amplitude du signal à une fréquence de 2x4KHz, donc échantillonné à 8 KHz; la modulation de l'amplitude se fait sur 256 niveaux, représentables sur 8 bits. Le temps entre deux prises d'échantillons est alors de 1/2x4KHz égal à 125 microsecondes, soit 8 échantillons par milliseconde. Un (1) octet doit être transmis toutes les 125 microsecondes. 8 bits divisés par 125 microsecondes = 64 Kbps. C'est le débit universel retenu pour la transmission numérique de la voix. C'est par abus de langage que l'on parle de bande passante de 8KHz. La bande passante ne peut être définie que pour un signal analogique. Pour un signal numérique, l'on devrait parler de débit binaire équivalent à la transmission du même signal en analogique.

L'intervalle de temps séparant deux prises d'échantillon est fixé à 125 microsecondes, c'est ce que l'on appelle IT (un intervalle de temps). Si la durée de prise d'échantillon reste faible, 4 microsecondes par exemple, alors l'on peut multiplexer 125/4 = 32 signaux dans un même IT. En réalité l'on ne multiplexe pour le téléphone que 30 voies, les deux restantes étant consacrées à la signalisation. L'IT 0 sert à la synchronisation, l'IT 16 transporte la signalisation des 30 autres IT. Le débit binaire de la ligne sera de 1/125x10-3 secondes x 32 voies x 8 bits = 2048 Kbps, soit 2 Mbps.

II. Limites du RTC

Même si le système téléphonique repose un jour sur un réseau de fibre optique de bout en bout d'une capacité de plusieurs Gbit/s, il ne permettra toujours pas de satisfaire une catégorie croissante d'utilisateurs, à savoir les personnes en mouvement. Chacun de nous s'attend aujourd'hui à pouvoir téléphoner où qu'il se trouve : en avion, en voiture, à la piscine, ou dans un parc entrain de faire son jogging. D'ici quelques années, on trouvera normal de pouvoir envoyer des courriers électroniques et de surfer sur internet à partir de tous ces lieux, et d'autres encore.

De même nous notons le coût trop élevé du cuivre et les vols répétés des ces derniers sur les lignes d'abonnés entraînant plusieurs désagréments au niveau de la communication.

Pour ces raisons, la téléphonie mobile présente des intérêts énormes en offrant plusieurs technologies de communication telles que le CDMA et d'autres.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard