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La rémuneration, facteur de performance du personnel au sein de la société nationale d'assurances SONAS/BENI

( Télécharger le fichier original )
par Silva KOMBOZI WALDE
Université du CEPROMAD - Graduat en management et sciences économiques 2010
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DU CEPROMAD

UNIC-BENI

FACULTE DE MANAGEMENT ET

SCIENCES ECONOMIQUES

LA REMUNERATION, FACTEUR DE PERFORMANCE

DU PERSONNEL AU SEIN DE LA SOCIETE
NATIONALE D'ASSURANCES/BENI

Par :

KOMBOZI WALDE SILVA

Travail de Fin de Cycle presente et defendu en vue de l'obtention du diplame de gradue en Management et Sciences Economi ques. Option : Gestion des Ressources Humaines Directeur : MBUSA KANDUKI

Chef des Travaux

Annie Acadimique 2009 - 2010

A toi mon Seigneur et Sauveur JESUS -- CHRIST
A mes parents : Cher papa Emmanuel Walde Bokowa et chire
Maman Komba Georgette,
A mes soutiens : Cher papa Michel Lwango, pasteur Elie A ccacia
Bufole Bisimwa, ma chire Chantal Malonga,
A vous mes oncles et tantes : Chantal, A ngel, Mitsou, Lofemba,
papa Bonheur,
A vous mes frires et sceurs : A ntoine, Poli, Claris, Louise, Kathi,
Moustafa, Mariette, Victoire, Nehemie, Benjamin, Nelson,
David, Nathalie, ...
A mes frires et sceurs en Christ : Jeannot, Eduige, Papa
Mutimba,...
A mes chers camarades de lutte : Chirie Viviane Kalite Saida,
Papa A bdon, A bed, Visahali, Zaina Ndakasi, ...
A tous les amis qui ne sont pas nommément cites,
A tous ceux qui acceptent JESUS CHRIST comme Seul Seigneur
et Sauveur,
Je d2die ce travail

REMERCIEMENTS

Nous voici à la fin de notre premier cycle universitaire, nous rendons grâce à Dieu, lui qui a permis que ça soit ainsi par sa miséricorde. C'est qui a facilité à ce nous étudions sans difficultés énormes, qu'il soit éternellement loué glorifié dans toute notre vie.

Qu'ils nous soit permis d'exprimer notre profonde gratitude envers nos respectueuses autorités tant académiques que professionnelles de l'UNIC-BENI,

Nous pensons particulièrement à Son Eminence Monsieur le Professeur Ordinaire Docteur SAMAN - O - LUTU, Fondateur de l'Université du CEPROMAD et aussi à Monsieur le Directeur des Services Académiques de l'Université du CEPROMAD/Beni, Monsieur KANDUKI MBUSA, qui, malgré ses multuples préoccupations, a accepté la direction de ce travail.

Nous serons ingrats de ne pas remercier ceux qui se sont soucieux de nous au parcours de notre cycle de graduat. Nous pensons au Pasteur Elie Accacia Bisimwa Bufole, qui s'est jour et nuit préoccupé de nos études, à Papa Michel Lwango pour ses moyens financiers mis en jeu et ses multiples conseils à notre égard, à Papa Walde Emmanuel et Maman Georgette Komba pour les encouragements, conseils et finances,

A tous ceux qui de loin ou de près, ont contribué à l'élaboration de ce travail de fin de cycle,

A nos camarades étudiants pour des franches collaborations notamment : Delphin, Jacques Bilali, Janvier, Eve et les autres,

Que toutes les connaissances dont leurs noms ne sont pas listés ici, trouvent nos sincères sentiments de considération.

SIGLES ET ABREVIATIONS

$US : Dollars américains

% : Pourcentage

CEPROMAD : Centre de Promotion en management et Développement

FC : Franc Congolais

N.V : Nouvelle Unité

NB : Notez bien

R.D CONGO : République Démocratique du Congo

SONAS : Société Nationale d'Assurance

TFC : Travail de Fin de Cycle

UNIC : Université du CEPROMAD

1
INTRODUCTION GENERALE

1. Etat de la question

Le domaine de la gestion des ressources humaines n'est pas nouveau. Certains nous ont déjà précédé. Tel est le cas de Pascos LUKULA MUHINDO, LUTUMBAL, pour ne citer que ceux-là.

Pascos LUKULA MUHINDO dans son étude «La Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD» s'est préoccupé d'étudier la politique salariale au sein de la dite régie financière. Il voulait donc connaitre les conditions salariales qui pouvaient pousser le personnel de la DGRAD à une bonne mobilisation des recettes de l'Etat et atteindre ainsi ses objectifs. A l'issue de sa recherche, l'auteur a constaté que cette politique salariale constituait un des obstacles que connaissaient les agents de cette régie financière. Les salaires et primes payées ne permettaient pas aux agents de faire face à la situation socioéconomique en perpétuelle dégradation. A ce fait, il a suggéré que les salaires et primes devraient être adaptés au coût de la vie, car la motivation est un facteur aussi important et influence considérablement la contribution de l'agent à la productivité1.

Quant à LUTUMBAL, dans son étude menée sur la «Motivation au travail, facteur de rendement» s'est attelé à démontrer que la motivation est une source d'augmentation du rendement. Elle stimule ou suscite un comportement. Elle dirige les conduites et nourrit la tendance à persévérer. L'auteur a également démontré que la rémunération n'est pas un élément de la motivation au travail mais plutôt celui de satisfaction de besoins et que l'étude des conditions dans lesquelles vivent, l'employé maintient la motivation au travail qui engendre une meilleure production2.

A la lecture des travaux de nos prédécesseurs, il se dégage qu'ils se sont plus penchés sur les conditions salariales et l'augmentation du rendement engendré par la motivation

En ce qui nous concerne, nous allons plus nous déverser sur l'étude des facteurs pouvant entrainer une meilleure performance au sein de l'entreprise.

1 Pascos Lukula Muhindo, Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD, Mémoire - UNIC/BENI, 2007-2008, L2 en Management et Sciences Economiques.

2 LUTUMBAL, La motivation au travail, comme facteur de rendement, TFC - UNIC/KIN, 1998 - 2003, G3 en Management et Sciences Economiques.

2. Problématique

En nos jours, l'embauche et le paiement ne représentent plus les tâches essentielles de l'administration du personnel3.

Sous la pression de la concurrence de plus en plus vive, du fait de l'introduction des activités et des techniques nouvelles, les entreprises ont été conduites à repenser totalement leur structure. Cette transformation a entraîné une modification profonde des rapports entre les hommes, leur travail et l'entreprise qui les emploie.

Actuellement, une entreprise afin de réaliser ses objectifs économiques, elle est contrainte de faire adhérer ses salariés à sa vision. Elle doit donc adopter une stratégie permettant de développer dans ses employés un certain sentiment d'appartenance à l'entreprise.

Cependant, les coûts du personnel étant de plus en plus lourds, l'entreprise doit chercher à gérer ses ressources humaines au même pied d'égalité que ses ressources financières. Cette gestion portera essentiellement sur trois points notamment : la gestion prévisionnelle des emploies, la gestion des rémunérations et la formation professionnelle.

La gestion prévisionnelle des emplois rassemble les effectifs, le recrutement, la formation,... La gestion prévisionnelle des emplois est une prévision permettant d'adapter les ressources humaines en personnel aux besoins anticipés de l'entreprise.

La gestion des rémunérations quant à elle, l'entreprise peut obtenir le moyen d'améliorer les performances de ses salariés.

La formation professionnelle est pour l'entreprise, un facteur déterminant de compétitivité.

Les méthodes de gestion mises en oeuvre par les managers, ne constituent pas une fin en soi. Elles n'ont d'intérêt que si elles créent la performance de l'organisation.

Si le capital inanimé (Ressources financières et matérielles) est indispensable, il ne peut suffire en présence des ressources humaines non performantes. En effet, dans la mesure où les entreprises disposent des mêmes ressources (capitaux, moyen de production, moyen de mise sur le marché, etc.) la

3 Monique LANGLET, Gestion des dossiers fonctionnels, éd. NATHAN, PARIS, 1996, p6

différence entre le succès et l'échec se situe de plus en plus dans la performance des employés grâce à la gestion des ressources humaines.

La performance des ressources humaines est donc primordiale pour le succès de l'entreprise. Or, l'un des principes de base du management est que le rendement d'une personne est fonction de son niveau de compétence et de sa motivation, d'où :

Performance = f (Compétence x Motivation)

Ainsi, l'entreprise qui dispose des ressources humaines qualifiées, ne pourra en obtenir des meilleures prestations, si elle n'arrive pas à les motiver. La motivation, un construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes, déclenchant la direction, l'intensité et la performance du comportement et peut être utilisés de diverses manières4.

La rétribution constitue ainsi un facteur de motivation des ressources humaines. Il est alors important pour le gestionnaire de se servir de ce pilier pour influencer le comportement des salariés dans une organisation. Mais la rétribution5 comporte plusieurs facettes, si elle fait penser généralement au salaire qui représente la rémunération monétaire, elle inclut aussi d'autres avantages. Il s'agit des reconnaissances intrinsèques, intangibles ou psychologiques qui s'opposent aux reconnaissances extrinsèques ou tangibles, rémunération indirecte. Tous ces éléments présentent la rémunération totale.

Mais l'importance des reconnaissances (ou récompenses) intrinsèques, une étude de E. LOCKE révèle que le facteur rémunération monétaire contribue jusqu'à 70% à la motivation, alors que la fixation d'objectifs, la participation et l'environnement du travail se partagent le reste de pourcentage. Il apparait ainsi que la rémunération (rétribution) monétaire même si elle n'est pas suffisante, représente un levier fondamental pour réussir la motivation des ressources humaines. Cette part de la motivation qui est influencée par l'argent, est réalisée par des facteurs externes ou situationnels qui se distinguent des facteurs internes ou dispositionnels. Elle représente un aspect de la motivation extrinsèque.

4 www.google/motivation/des divergences persistent dans la rédaction de la motivation, selon Patrice Roussel (2000), cité par Samuel HABIS A.S.

5 Aux fins de cette étude, l'utilisation du terme rémunération uniquement désigne la rémunération monétaire. La rétribution sera considérée comme un synonyme.

De ce fait, dans ce présent travail, compte tenu de ce qui précède, nous nous demandons qu'est-ce qui soit à la base de la performance du personnel au sein de la SONAS/Beni ?

3. Hypothèse

L'élaboration de l'hypothèse est une oeuvre de penser. C'est l'interprétation anticipée des phénomènes qu'on étudie. Cette anticipation signifie que l'hypothèse est à la fois une création de l'esprit et une conception provisoire jusqu'à ce qu'une vérification soigneuse des faits lui enlève le caractère d'anticipation et par là même, son état provisoire pour l'accepter définitivement au rang des vérités scientifiques6.

Pour CAPLOWTH, l'hypothèse de travail est à conserver comme affirmation permettant la vérification empirique7.

En ce qui nous concerne, nous pensons que la performation du personnel au sein de la SONAS/Beni serait engendrée par une satisfaction liée aux meilleures conditions de rémunération de celui-ci.

4. Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet n'est pas un fait de hasard. Compte tenu des certaines erreurs constatées dans le chef des dirigeants de l'Etat à une bonne gestion des ressources humaines au sein de leurs organisations, plus particulièrement la gestion des rémunérations et pourtant source d'un bon rendement, nous voulons susciter dans eux le désir d'une gestion efficace de personnel car le manque de motivation de celui-ci conduit à une mauvaise mobilisation des recettes de l'Etat.

Ce travail présente un double intérêt :

Quant à son aspect scientifique, cette oeuvre est une source de référence pour le monde scientifique et servira comme guide en matière de motivation de personnel.

Pour l'intérêt pratique, les dirigeants des entreprises trouveront ici des stratégies ou des techniques d'amélioration de la performance du personnel.

6 Kanduki Mbusa, Cours d'Initiation à la Recherche Scientifique, Cours inédit UNIC/BENI, 2007 - 2010

7 CAPLOWTH, Enquête sociologique, Paris, Amand colin, 1970, p149

5. Subdivision de travail

Excepté l'introduction et la conclusion, ce travail comprend trois chapitres. Le premier est intitulé l'approche théorique. Il s'articule sur la définition des concepts de base et se termine par une brève théorie.

Le second chapitre s'intitule la méthodologie de travail. Ce chapitre se divise à son tour en deux points : les méthodes et techniques où nous avons montré les méthodes et techniques que nous avions employées afin de récolter les informations et les raisons de leur choix, population et échantillon. Enfin la présentation du champ d'investigation.

Le troisième chapitre, à ce niveau, nous avions présenté, analysé et interprété les données reçues auprès de nos enquêtés.

6. Délimitation spatio-temporelle

Pour ne pas éparpiller la semence de notre réflexion sur ce thème, notre étude est délimitée aussi bien dans le temps que dans l'espace. Dans l'espace, notre étude couvrira la Société Nationale d'Assurances «SONAS/Beni» en sigle plus précisément sur l'étude de la performance au sein de cette société.

Pour la délimitation temporelle, notre étude est menée au cours de la période allant de 2007 - 2010, soit dans une période de 3 ans.

Chapitre premier : APPROCHE THEORIQUE

Ce chapitre s'articule sur la définition des concepts clés relatifs à notre sujet de recherche. Il se clôture par une brève théorie sur la rémunération et la motivation des ressources humaines au sein d'une organisation.

Dans la définition des concepts nous voulons lever l'équivoque ou expliciter certains concepts pouvant prêter à des confusions. En effet, certains concepts sont utilisés à tort ou à raison et peuvent ainsi altérer le sens du texte. Pour ce, nous avons retenu quelques concepts, en l'occurrence, les termes rémunération, salaire, motivation,....

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 1. LA REMUNERATION

Pour V. Lierde, la rémunération est la somme en espèce, dues par un employeur à un employé en vertu d'un contrat de travail ou des dispositions légales8. Elle engloutit d'abord le salaire de base et ensuite les accessoires convenus.

Notons que le concept rémunération peut être désigné sous plusieurs appellations suivant le cas ou la personne concernée. Ainsi, par exemple nous pouvons désigner par salaire le paiement d'un ouvrier, d'un appointement pour un employé et du traitement en cas d'un fonctionnaire.

Cependant, actuellement, le concept salaire est utilisé à tort ou à raison pour désigner le concept rémunération et même les appointements, le traitement,...

Soulignons que la rémunération peut présenter une double nature, pour le salarié d'une part, et pour l'entreprise d'autre part.

Pour le salarié, elle est une source de revenu. Elle assure les moyens de sa survie et son insertion sociale. Elle est aussi le signe qu'il reçoit de la part de l'organisation qui l'emploie, signe qui témoigne de la satisfaction de son employeur et joue d'ailleurs un rôle radical portant dans sa motivation au travail.

Ainsi, un employeur non satisfait des prestations de son employé peut ne pas accorder une rémunération satisfaisante.

On parlera alors de plus en plus souvent de «rémunération au sens large» ou de «rétribution globale» pour intégrer toutes les formes par lesquelles un

employeur témoigne de sa satisfaction vis-à-vis de ses collaborateurs : depuis le salaire direct jusqu'à la prise en charge partielle de ses vieux jours.

Pour l'entreprise, la rémunération est une charge représentative de 30% à 70% des coûts qu'elle subit. On fera référence alors aux coûts du travail dont la partie centrale est la rémunération, mais qui est loin d'être la seule. Nous avons aussi les charges patronales, les charges parafiscales, les frais de gestion et de la main d'oeuvre représentent en France par exemple de 40 à 100% des rémunérations versées9.

Parallèlement dans toutes les entreprises, la rémunération est une variable de pilotage essentielle. Elle contribue au développement des performances, conditionne l'équilibre social interne, maintient les salariés dans l'unité et attire les compétences. Donc des salaires motivant accroissent les performances de l'entreprise, contribuent à attirer les salariés compétents.

La rémunération peut donc être comprise comme l'ensemble des récompenses monétaires et non monétaires reçues par les employés dans le cadre de leur relation d'emploi (contribution) avec l'organisation.

Cependant, il sied de noter que la rémunération possède plusieurs composantes. Notamment la rémunération globale qui comprend la rémunération directe (versée en argent aux employés) plus la rémunération indirecte (non versée en agent) plus la rémunération non financière. D'où10:

Remuneration globale

 

Remuneration non financiere

Reconnaissance
et statut

Remuneration
indirecte

Remuneration
directe

Salaire +
primes
d'inconvenients

Sicurité
d'emploi

Emploi avec des
responsabilites

Avantages
sociaux
(assurances
collectives et
regimes de
retraite

Autres
gratifications
(auto, centre
sportif,...)

Contribution de travail (nombre d'heure, temps &Mktlioalii# la

Possibilité de
développement et
d'apprentissage
(Plan de carrier)

Ajustement
au coot de
la vie

Remuneration
variable a
court terme

Remuneration
variable a

rémunératiolfmg terme

Dans le passé Aujourd'hui

Salaire de base Salaire de base

+ +

Avantages sociaux Avantages sociaux

(Assurances collectives et régimes (Assurances collectives et régimes

de retraire) de retraire)

+

Rémunération variable à Court et à Long Terme

+

Gratification

I.1. Rémunération total

La sécurité d'emploi dont jouissent actuellement les fonctionnaires de l'Etat recouvre un ensemble de privilèges, comme la garantie offerte aux employés de ne pas être licencié par manque de travail, le droit au placement prioritaire sur des postes vacants et le maintien de leur traitement en cas de suppression de leur poste.

Le concept de rémunération total est un concept qui devrait être utilisé plus souvent dans le débat public sur la rémunération des employés de l'Etat.

A notre humble avis, il est du devoir du gouvernement d'offrir un panier d'avantages sociaux et salariaux adéquats aux employés de l'Etat afin de s'assurer que le niveau de compétence de la fonction publique reste élevé tout en conservant un roulement de personnel raisonnablement faible. Il faut faire tout cela dans le respect le plus total du contribuable qui a travaillé dur pour envoyer son argent au gouvernement.

Notre analyse nous amène à croire que la rémunération totale des employés de l'Etat est trop généreuse, car on ne voit pas d'exode massif vers le secteur privé. Nous osons croire qu'il faut soit geler les salaires ou encore remettre en question le régime de retraite à prestations déterminées jusqu'à ce qu'un certain nombre décide de quitter le secteur public. C'est de cette façon que l'on pourra dire que les emplois de la fonction publique sont rémunérés équitablement par rapport au secteur privé.

Nous avons constaté un grand nombre de fonctionnaires envahissent le secteur public et pleurent qu'ils ne sont pas payés de mois et des mois alors qu'ils n'abandonnent pas ledit secteur pour se plonger au secteur privé (cultiver par exemple pendant 8heures par jour au lieu de rester au bureau durant 8hures au travail et non 8heures de travail). Les compatriotes préfèrent le bureau à la place des travaux manuels, qui par contre occasionne le chômage masqué, dont on trouvera dans une même organisation un vérificateur et un contrôleur ; quelle différence faut - il établir entre ces 2 concepts ? Si tous on quittait cette nonchalance et se donnait au travail décemment en faisant le plein emploi, combien de fois l'économie congolaise sera à la hausse. Dans ce cas, on observera une forte production qui conduira à une stabilité internationale, la croissance économique, la stabilité des prix et plus encore la distribution de revenu.

I.2. La rémunération variable

La compétitivité et la performance de l'entreprise reposent en grande partie sur la motivation de ses salariés. Même si la composante salariale n'en est pas l'outil, elle y contribue fortement et ceci au travers des nombreux modes de rémunération qui peuvent avoir une action sur cette motivation.

Il faut signaler que les outils liés à la motivation de façon indirecte peuvent également avoir un impact non négligeable sur la motivation des salariés. Ce sont par exemple, les couvertures prévoyances et santé, les avantages en nature, la protection sociale,...

Parmi les quels outils de la rémunération variable, nous pouvons noter la prime variable ou bonus, le commissionnement et pour mémoire, les stocks option et les actions gratuites.

A. La prime variable

La prime variable est comprise aujourd'hui à ce que les augmentations générales et les primes d'ancienneté ont laissé aux primes de performance individuelle, différenciées selon les salariés.

L'introduction des systèmes de rémunération variable ou système de bonus est de plus en plus généralisé dans les entreprises.

Un variable pour chaque salarié, ne présuppose que la généralisation de la rémunération de la performance ne se fait pas toutefois sans difficultés notamment lorsqu'il s'agit de performance individuelle.

En effet, les régimes de rémunération variable peuvent aller de la prise en compte de rendement individuel jusqu'aux régimes incitatifs de groupe, les premiers n'étant pas exclusifs des seconds.

Quelles sont les conditions à respecter pour s'assurer de l'efficacité du
Variable11 ?

Pour s'assurer de l'efficacité du variable, certaines conditions sont à

respecter.

En effet, pour motiver ses collaborateurs, une entreprise utilisera la rémunération variable assise sur l'atteinte d'objectifs quantitatifs et/ou qualitatifs, légitimes et cohérents avec l'organisation du travail.

En liant la rémunération à la performance, l'entreprise encourage ses salariés à s'impliquer et à prendre en compte ses objectifs. Encore faut-il que ceux-ci aient été clairement exprimés au travail d'une communication appropriée afin que le salarié fasse le lien entre sa part variable et sa contribution à la performance de l'entreprise faute de quoi, c'est l'effet inverse qui peut être obtenu.

La connaissance de la contribution de chacun se doit être objective afin de ne pas susciter de contestations. La transparence est donc impérative autour des critères utilisés et des modes d'évaluation retenus.

Pour être acceptable, la part variable doit rester modeste dans les premiers temps, puis augmenter lorsque l'efficacité du système aura pu être vérifiée. Pour mesurer cette efficacité, il est indispensable de disposer d'un système de suivi afin de mettre en place des actions de réajustement du niveau d'atteinte des objectifs si la trajectoire dévie trop fortement en plus ou moins. Ce suivi permet également de vérifier si la part de rémunération liée à la performance ne se traduira pas à terme par un coût supérieur au gain escompté. La maîtrise de l'impact de la part variable passe par des simulations, la diffusion des principes et des modes de calcul.

Bien maîtrisé, un plan de rémunération variable a toutes les chances de s'avérer un levier efficace de motivation et de fidélisation des salariés.

Signalons que parmi les outils de motivation liés à la rémunération, le plus flexible de mise en oeuvre reste le variable. En effet, ce système n'est encadré par aucun texte de loi. Toutefois, il doit faire l'objet d'une communication claire auprès des bénéficiaires et d'un suivi rigoureux afin de s'assurer de son impact sur la motivation des salariés. Les entreprises peuvent utiliser à la fois prime variable et

11 www.google.com, Martine EMERIAUD - Consultante DRH, Motiver les salariés par la rémunération : outils collectif.

l'augmentation managériale pour atteindre les objectifs poursuivis au travers de leur politique salariale.

B. Le commissionnement

Ici, il s'agit d'une entreprise commerciale. La rémunération de la force de vente entre bien dans le contexte du variable. Ce système permet à l'entreprise d'attirer les candidats et de les motiver tout en mettant en oeuvre sa stratégie commerciale.

La variabilité de la rémunération est l'un des principes fondamentaux du métier de commercial. La part variable de la rémunération est la contrepartie d'une performance parfaitement mesurable sur une période donnée et oriente les vendeurs sur des objectifs précis en fonction de la stratégie commerciale de l'entreprise. L'optimisation du système repose sur un certain nombre de critères dont celui du choix du mécanisme de base : mesure du résultat par rapport à l'objectif ou commissionnement.

Initialement, le commissionnement suppose un fixe très faible et un variable non plafonné. C'est la forme la plus basique de la rémunération variable qui récompense directement la réussite des actions des commerciaux. On peut combiner le commissionnement individuel avec le commissionnement d'une équipe.

A la différence de la prime variable, le commissionnement n'est pas seulement l'atteinte d'un objectif précis, c'est la rémunération d'un travail habituel calculée sur le chiffre d'affaires ou la marge brute. Dès lors le commissionnement doit être inscrit au contrat de travail et ne peut être plafonné.

Ce système permet de mieux responsabiliser le commercial par rapport au chiffre d'affaires de l'entreprise dans la mesure où il ne gagnera rien sur des clients insolvables.

L'avantage du commissionnement, c'est la simplicité : le commercial sait exactement ce qu'il gagne à chaque acte de vente. Il peut ainsi piloter son activité en fonction de ses résultats.

Par contre, l'inconvénient du commissionnement est qu'il ne permet pas de différencier la rémunération en fonction de la difficulté de vente du produit ou service, les vendeurs s'orientant alors vers l'acte de vente le plus simple au détriment des autres produits ou services. C'est pourquoi les entreprises ont de plus en plus tendance à prendre en compte l'acte de vente de manière qualitative (la satisfaction

client étant l'indicateur le plus courant). Toutefois, il faut veiller à ne pas mettre en oeuvre un système trop complexe car il sera d'autant moins lisible pour ses bénéficiaires et nécessitera la mise en place d'un suivi et d'un pilotage sophistiqués.

En résumé, si le commissionnement se révèle très bien adapté à une vente mono produit, il rencontre très vite ses limites sur des actes de vente diversifiés, contexte dans lequel les entreprises opteront plus aisément pour la mise en place d'un système de variable assis sur l'atteinte d'un résultat au regard d'un objectif.

C. Les stocks options et les actions gratuites

Ces outils sont cités brièvement car ils s'adressent avant tout aux grosses entreprises.

a. Les stocks options

Les stocks options constituent une forme de rémunération versée par les entreprises généralement cotées en bourse. Ce système permet à des dirigeants et à certains collaborateurs clé de l'entreprise d'acheter des actions à une date et à un prix fixé à l'avance. Concrètement, il s'agit d'un tarif préférentiel pour un achat différé d'actions. Elles ne dégagent de valeur qu'en cas de hausse des cours boursiers.

Ces stocks options sont indisponibles pendant 4 ans, délai au terme duquel l'option d'achat pourra être levée. Les gains d'acquisition seront alors imposés à 41%, il ne seront imposés qu'à 27% si les actions ne sont pas vendues avant les 2 ans suivant le délai de 4 ans.

b. Les actions gratuites

Alternative aux stocks options prévue par la loi de finances pour 2005, ce dispositif est repris par la récente loi du 30 décembre 2006 sur le développement de la participation et de l'actionnariat salarié. Cette loi prévoit, dans son article 1, la création d'un « dividende du travail » que les entreprises seront encouragées à distribuer à leurs salariés sous la forme d'actions gratuites notamment. Les entreprises ont ainsi la possibilité d'attribuer des actions gratuites pour un maximum de 10% du capital social et de 7,5% du plafond annuel de la sécurité sociale par salarié. Ces actions sont distribuées à l'ensemble des salariés selon un mode de

répartition uniforme, proportionnel à la durée de présence dans l'entreprise ou au salaire, ou par combinaison de ces deux critères.

Les bénéficiaires ne sont propriétaires des actions qu'au terme d'une période de 2 ans minimum et ne peuvent revendre ces dernières qu'à l'issue d'une autre période de 2 ans. L'attribution d'actions gratuites n'étant pas considérée comme un salaire, l'entreprise n'est donc pas assujettie à ce titre aux cotisations sociales.

L'imposition des plus-values à lieu uniquement lors de la vente des actions par leurs bénéficiaires. Le taux d'imposition varie entre 41 et 27% selon qu'il s'agit de la valeur des titres à leur date d'acquisition ou de la différence entre le prix de cession et la valeur des titres à la date d'acquisition.

Parmi les outils de motivation liés à la rémunération, le plus flexible de mise en oeuvre reste le variable. En effet, ce système n'est encadré par aucun texte de loi. Toutefois, il doit faire l'objet d'une communication claire auprès des bénéficiaires et d'un suivi rigoureux afin de s'assurer de son impact sur la motivation des salariés. Les entreprises peuvent utiliser à la fois prime variable et augmentation managériale pour atteindre les objectifs poursuivis au travers de leur politique salariale.

I.3. Eléments de la rémunération

Rappelons que le salaire est calculé par jour et payé à la fin du mois avec généralement un acompte à la quinzaine. Les appointements sont calculés par mois et payés à la fin du mois auquel ils se rapportent. Le traitement est calculé par an en un montant global, divisé en douze tranches dont chacune est payée le vingtième jour du mois précédant celui auquel le traitement se rapporte12.

I.3.1. Processus de la détermination du salaire

Le salaire est fixé librement dans le cadre de la convention collective ou du contrat de travail. Mais quelques règles sont à respecter notamment : le salaire ne peut être inférieur au SMIG horaire, ni aux salaires minimaux fixés par la convention collective. L'employeur doit en outre assurer l'égalité de rémunération entre homme et femmes.

Signalons que le salaire fixé librement par les deux parties est aussi appelé le salaire conventionnel ou contractuel.

La loi prévoit ce qu'on appelle salaire minimal légal. Il s'agit du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) qui a pour but l'assurance du minimum vital à chaque employé. Donc salaire conventionnel ou contractuel ne peut en aucun cas être inférieur au SMIG, mais bien sûr, au contraire, supérieur.

Le SMIG varie en fonction de la qualification professionnelle des travaux. Ce qui explique l'utilisation du concept salaire minimaux légaux au lieu de salaire minimal.

La loi prévoit cinq catégories professionnelles : le manoeuvre ordinaire, le manoeuvre spécialisé, le travailleur semi-qualifié, le travailleur qualifié et le travailleur hautement qualifié13.

Un tableau des salaires minimaux est ressorti en fonction de ces qualifications professionnelles, il est réexaminé de temps en raison de l'évolution du coût de vie.

12 Chr. Van Lierde, op-cit, p15

13 Chr. Van Lierde, idem

Tableau N°01 : TABLEAU DU SALAIRE MINIMUM INTERPROFESSIONNEL GARANTI, DES ALLOCATIONS FAMILIALES
MINIMA ET DE LA CONTRE VALEUR DU LOGEMENT

Applicable à partir du 1er Janvier 2008

Catégorie

 

Allocations familiales

Contrevaleur du logement

Manoeuvre
I

II

Travailleur specialise =

Travailleur semi-
qualifié

III

Travailleur
qualifié

IV

V

Travailleur hautement

>

qualifie

Maîtrise
VI

Cadre collaborateur
VII

Echelon

Ordinaire

Lourd

 

1

2

3

1

2

 

1

2

3

4

1

2

3

4

 
 

Classe

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

 
 

Tension

100

116

133

154

178

206

237

274

317

366

422

488

564

651

752

868

1000

 
 

Taux en FC

1680

1949

2234

2587

2990

3451

3982

4603

5326

6149

7090

8198

9475

10937

12634

14582

16800

168

33,6

Taux en $

3

3,48

3,99

4,61

5,34

6,16

7,11

8,22

9,51

10,98

12,66

14,64

16,92

19,53

22,56

26,04

30

 
 

Colonne

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

Pour un taux de : 560/1$

Source : Archives de SONAMO (Service d'Organisation Nationale de la Main d'OEuvre)/Beni

I.3.1. Eléments intervenant dans le calcul de la rémunération

Le calcule de la rémunération fait intervenir généralement le temps effectif de travail, une série d'autres avantages, les heures supplémentaires, les périodes de congé annuel,...

Le temps effectif est l'élément très important. En effet, le nombre des jours prestés pendant la période considérée, permet le calcul du salaire proprement dit ou du salaire de base.

A ce salaire de base, certains avantages sont augmentés. A ce niveau, nous avons par exemple : les gratifications, les primes et les avantages en nature, déterminés dans le contrat ou par les usages.

Les gratifications

Ce sont les sommes d'argents remises par l'employeur pour marquer à son personnel sa satisfaction de travail accompli. Elles peuvent prendre toute une série de forme : treizième mois, double mois, prime de vacance, prime de fin d'année, participation aux bénéfices, prime pour événement familial (naissance, mariage, décès,...)

En réalité, les gratifications ne sont pas obligatoires, mais elles sont des pures libéralités de l'employeur. Il en résulte d'une part que le taux et les conditions d'attribution demeurent à la discrétion de l'employeur et d'autre part que le salarié ne pourra en exiger le renouvèlement.

Les primes

Ce sont des sommes versées par l'employeur dans le souci d'obtenir un meilleur résultat, une production accrue, continue, de meilleure qualité ou au moindre prix de revient.

Nous pouvons citer par exemple

La prime de technicité : vise à encourager un travailleur particulièrement compétent.

La prime de pénibilité : tient compte des conditions de travail,

La prime de rendement : consiste en un supplément proportionnel à l'évaluation de la production.

La prime tendant à récompenser la fidélité :

Prime d'ancienneté : visant la stabilité du personnel Prime d'assiduité : visant à combattre l'absentéisme.

Les congés de circonstances

Pour les événements heureux ou pénibles de la vie privée du travailleur, le Législateur a prévu des jours de congé, appelés «congés de circonstance».

Les jours fériés légaux

Pour lesquels le travailleur a droit à son salaire ordinaire.

Si un jour férié coïncide avec un Dimanche, le congé tombe le jour ouvrable précédent. Il n'est pas à confondre avec le jour chômé, pendant lequel le travail est suspendu sur une décision des autorités.

Les heures supplémentaires

Le Législateur a fixé la durée maximale de travail à 8 heures par jour et de 48 heures par semaine.

Les heures augmentées à cette durée légale sont à donner droit à une augmentation de la rémunération. Cette majoration s'effectue de la manière suivante :

30% : pour les deux premières heures au delà des 48 heures hebdomadaires,

60% : pour les heures suivantes,

100% : soit double salaire pour les heures supplémentaires prestées le jour de repos hebdomadaires ou les jours fériés légaux.

Exemples des jours fériés légaux :

01/01 : Fête de nouvel an

01/05 : Fête de Travail

25/12 : Fête de Noël

30/06 : Fête de l'indépendance en R.D Congo

Le congé annuel

Le travailleur a droit chaque année à un congé. La nécessité de celui-ci est à la santé du travailleur et ce dernier ne peut y renoncer dans le but par exemple, d'obtenir une double rémunération pendant cette période.

Modèle d'une fiche de paie
Décompte d'appointement du travailleur
Exemplaire destiné à l'employeur14

RETENUES

SONAS

Pension

UnitZ

Cadeza

Avantages spéciales

Contribution sur rémunération

CASOP

Divers

ALLOCATIONS FAMILIALES Nombre d'enfants

Transport

Logement

Indemnité non taxable

REMUNERATION

Salaire de base Jours (heures)

Congé payés Jours

Jours de maladie ou accident Jours

Heures supplémentaires Heures

Heures

Jours Férié et Dimanche

Nom et post-nom

Numéro d'ordre

Matricule INSS (N°carte pension)

Nature de l'emploi

Classification légale

Montant Net payé
, le 20

Signature du Travailleur Nom et Adresse de l'employé

Période du au 20....

Montant soumis à retenue pension

Total des retenues

Net

Brut total

Signature

14 Archives de SONAMO (Service d'Organisation Nationale de la Main d'Oeuvre)/Beni

2. LE SALAIRE

Le salaire est une rémunération d'un travail payé régulièrement par un employeur à ses employés en vertu d'un contrat de travail15.

La notion de salaire n'est pas uniquement employée pour les ouvriers et employés. Elle recouvre aussi les diverses primes touchées en plus de salaire habituel par les employés, les honoraires en cas des professions libérales et les retenues des chefs d'entreprises.

Remarquons qu'il n'y a pas vraiment trop de différence entre la rémunération et salaire. Tel que nous l'avions défini ci-haut, le salaire est différent du point de vue du salarié et de l'employeur. Le salarié reçoit un salaire réel qui correspond au salaire brut duquel ont été soustraits les prélèvements à la charge du salarié. L'employeur paie quant à lui un certain montant de charges patrimoniales en plus du salaire brut.

Le salaire peut être calculé de manières différentes : il existe le salaire au rendement destiné à encourager la productivité des travailleurs, le salaire au temps, le salaire à prime qui comprend une base fixe et une prime si certaines conditions sont satisfaites ou encore le salaire à la tâche ou à la pièce16.

Le salaire est le résultat d'une négociation entre l'employeur et l'employé. La liberté de l'un et de l'autre peut cependant être limitée par l'existence de certaines conventions collectives, résultat de négociations collectives et qui fixent les taux de salaires minimums ou de dispositifs légaux.

3. LA SATISFACTION

Le concept satisfaction est conçu comme un contentement ou un plaisir qui résulte de l'accomplissement de ce qu'on entend ou de ce qu'on désire.

Pour satisfaire une personne, il faut connaitre le genre de récompense qui pourra le mieux résoudre et répondre à ses besoins. Choisir la récompense appropriée est souvent assez difficile. Pour certains, ce sera une bourse de salaire ou un bon bureau, pour d'autre un billet pour une partie de tierce ou un simple dîné.

Dans le comportement organisationnel, l'attitude envers le travail ou d'une tâche particulière présente plus d'intérêt. Cette attitude est souvent désignée comme la satisfaction professionnelle. Dans le sens le plus général, la satisfaction

professionnelle est un état émotionnel agréable ou positif découlant de l'expression favorable que l'on retient de son travail ou des expériences17. Cette impression ou ce sentiment semble se produire quand le travail correspond au besoin ou à la valeur des individus.

Cependant, il sied que dans le milieu professionnel s'avère un facteur capital. Elle se présente parfois comme une simple notion. En effet, au sein de l'organisation, une personne peut ou ne pas être satisfaite. Pourtant, il vaut mieux considérer que cette satisfaction professionnelle se compose d'une série d'attitudes envers le travail qui peuvent correspondre aux divers aspects de son travail. Par exemple, un instrument de mesure sous le nom de l'indice de description de l'emploi (job description) détermine la satisfaction en fonction de cinq aspects particuliers de travail d'une personne : le salaire, la promotion, la hiérarchie, le travail lui - même, le collègue de travail.

Les causes de la satisfaction professionnelle ou mécontentement varient d'une personne à une autre pour beaucoup d'employés, il semble que les raisons se trouvent suivant l'intérêt du travail, la passion que l'on retrouve pour son métier, les exigences qu'il suscite.

Notons que la satisfaction professionnelle présente aussi ses conséquences.

C'est ici qu'apparait avec pertinence, combien il est difficile d'établir un lien entre les attitudes et le comportement. Par exemple, selon une idée communément rependue et pleine de bons sens, la satisfaction professionnelle devrait entraîner un meilleur rendement c'est-à-dire «un travail heureux est un bon travailleur». Pourtant des nombreuses études ont démontré qu'il n'existe généralement pas de relation simple et directe entre les attitudes professionnelles et la qualité du travail accompli.

Notons également que les attitudes générales permettent plutôt de prévoir ces relations d'ensemble et que les attitudes particulières sont plus précisément liées à des relations spécifiques. Ce principe explique en moitié pourquoi le rapport que l'on s'attendait à trouver entre la satisfaction professionnelle et la prestation n'existe pas le plus souvent globalement la satisfaction professionnelle reflète une attitude très générale. Elle recouvre une série d'attitudes nombreuses à propos de divers aspects de travail. La généralité d'exécutions d'une tâche particulière comme la préparation d'un rapport mensuel ne découle pas nécessairement de l'attitude générale.

17 E. LOCK, Nature and causes of job satisfaction, in éd. Hand book of Industrial and organization psychology Chicago, 1976.

Tableau n° 01 : Les effets et divers facteurs liés au travail sur la satisfaction
professionnelle
18

Facteurs liés au travail

Effet

· Travail lui - même :

 

- Gage travail

- Exigences physiques

- Le travail contenant un gage mental que

l'individu peut réussir à remplir est une source de satisfaction,

- Le travail fatiguant et décevant,

- Intérêt personnel

- Système de facteur

- Le travail intéressant sur le plan personnel est satisfaisant,

- Les récompenses qui sont équitables et qui correspondent correctement à la performance réalisée sont satisfaisantes.

· Les conditions du travail

- La satisfaction dépend de l'adéquation, les

 

- Sur le plan physique

conditions de travail et le besoin physique,

- Réalisation d'un objectif

- Le moi

- Les autres membres de l'organisation

- Les conditions de travail qui mettent en avant

la réalisation d'un objectif sont satisfaisantes,

- L'estime de soi favorise la satisfaction
professionnelle,

- Les individus seront satisfaits ou superviseurs, des collègues qui voient les choses de la même manière qu'eux.

- Le management

- Les individus seront satisfaits. Processus

destiné à les aider à obtenir de récompenses.

- Les avantages divers

Les individus seront mécontents si

l'organisation leur assigne le rôle conflictuel
et/ou des rôles ambigus,

- Pour la plupart des travailleurs, les avantages n'ont pas un fort impact en matière de satisfaction professionnelle.

18 C.T. Mukito Walyuva, Cours de question approfondie de Gestion de Ressources Humaines, L1 Sciences Commerciales et Financières, Cours inédit, 2007 - 2008.

4. LA MOTIVATION

La motivation est l'ensemble des impulsions, des désirs, des besoins, des préférences soit internes, soit externes qui incitent une personne à réagir favorablement19.

Pour JOCELYN JACQUES, la motivation peut se définir comme un comportement actif orienté vers un but. Il faut alors considérer trois éléments, qui nécessairement, doivent faire partie au moment où l'on veut définir la motivation20.

Il faut voir ce qui pousse une personne à agir c'est-à-dire les besoins, le caractère dynamique ou l'action ou encore le comportement et l'élément qui soutient l'action en cours d'exécution c'est-à-dire le but.

Ces trois éléments constituent le cycle de la motivation qui peut se schématiser de la manière ci-après :

Besoin

But

Comportement

La motivation est donc ce qui stimule ou suscite un comportement. Ce qui dirige les conduites et nourrit la tendance à persévérer. Elle déclenche l'activité de l'individu, le pousse à atteindre le but, à prolonger l'action quand le but n'est pas atteint, à arrêter l'activité quant le but est atteint.

4.1. Origines de la motivation

La motivation tire ses origines sous deux ordres : l'intérieur et l'extérieur.

La motivation à l'intérieur de l'individu dite d'origine intrinsèque correspond aux valeurs, aux besoins et aux croyances de l'individu.

La motivation à l'extérieur de l'individu ou motivation extrinsèque est issue du milieu. Ses sources sont davantage liées aux conditions de travail, aux règles et aux normes présentes dans une organisation.

19 Amédé MATSORO MITONDO, Eléments de Psychologie Générale, éd. Uzima Tele, Goma (Nord-Kivu)/RDC, 1998, p95

20

4.2. La motivation professionnelle21

Elle se définit comme la volonté de fournir un effort important afin d'atteindre les objectifs fixés par l'entreprise, volonté conditionnée par la capacité dudit effort à satisfaire un besoin personnel. Plus simplement, la motivation est fonction de 3 éléments : l'effort, les objectifs de l'entreprise et les besoins. Bien que la motivation puisse s'appliquer dans son sens le plus général, à toutes sortes d'objectifs, l'attention particulière accordée ici aux comportements des individus dans le travail explique qu'on s'intéresse uniquement aux objectifs de l'entreprise.

L'idée d'«effort» correspond à une mesure d'intensité. Lorsqu'une personne ne se sent motivée, elle travaille plus dur, plus longtemps. Elle s'implique davantage dans sa tâche. Pour autant, ce surcroît d'effort a peu de chance de profiter à l'entreprise s'il faut prendre en compte non seulement l'intensité des efforts, mais aussi leur qualité et privilégier ceux qui s'accordent avec les objectifs de l'entreprise et s'orientent vers leur réalisation. La motivation doit enfin être envisagée comme un processus de satisfaction des besoins. D'où le schéma ci-contre :

Besoin non Tension Pulsion

satisfait dynamique

Comportement de recherche

Besoin satisfait

Reduction de la tension

4.3. La motivation économique

La théorie de juste salaire ou la motivation économique peut être résumée comme suit : les hommes travaillent tout simplement pour obtenir un salaire leur permettant de satisfaire certains besoins en dehors de leur travail. Ils cherchent à éliminer le «freinage» de la production. Taylor propose à ce fait la solution comme suit : une juste rémunération et une rationalisation de l'organisation.

La juste rémunération est celle dont le calcul est compréhensible et contrôlable.... et qui correspond à l'attente du salarié. L'écart entre le salaire attendu et le salaire reçu est source d'insatisfaction, donc de démotivation.

21 Stephen Robbons & David Decenzo, Management, l'essentiel des concepts pratiques, 4ème éd. Learson Eduction inc, Paris, 2004, 286

Aujourd'hui encore, le salaire reste l'un des premiers facteurs de motivation. Toutefois, dans certaines circonstances (notamment en situation de sécurité d'emploi), un salaire élevé peut donner satisfaction au salarié, sans le «pousser» à travailler.

4.4. Les théories de la motivation22

D'une façon générale, la motivation est subdivisée en deux catégories à savoir : théories du contenu et théorie du processus.

A. Les théories du contenu

Celles - ci cherchent à donner la solution à l'interrogation «Pourquoi la motivation ?» ou «qu'est-ce que la motivation en vrai dire ?» ou encore «qu'est-ce qui est à la source de la motivation ?»

La réponse la plus classique qui a été donnée à ce genre d'interrogation est le Besoin. A ce niveau, la motivation serait alors une tentative de diminuer la tension et retrouver l'équilibre. Quant à la tension, elle ne serait pas une création de l'individu mais plutôt une donnée plus ou moins biologique.

1. Théories de deux facteurs : Facteurs d'hygiène et facteurs moteurs

Nous devons la théorie de deux facteurs au Psychologue Frederick Herzberg qui a considéré que l'attitude d'une personne vis-à-vis de son travail pouvait s'avérer déterminante en terme de réussite ou d'échec. Cette autre s'accroche à la découverte de ce que les hommes attendent de leur activité professionnelle. Dans le cadre d'une grande enquête, il leur demandant de décrire en détail les situations dans lesquelles ils se sentaient particulièrement satisfaits de leur travail.

D'où la théorie de deux facteurs développée par Frederick Herzberg est, selon laquelle la satisfaction et l'insatisfaction professionnelle seraient respectivement liées à des facteurs intrinsèques (facteurs moteurs) et extrinsèques (facteurs d'hygiène)23.

22 Marie Noelle Amathert, Jean Berreau et Ginette Jibard, Economie d'Entreprise, 3ème éd. SIREY, Paris, 1989

23 Stephen Robbons & David Decenzo, op-cit, p290

26
THEORIE DE LA MOTIVATION ET DE L'HYGIENE DE HERZBERG
Facteurs moteurs Facteurs d'hygiène

Neutre
Extrêmement satisfait Extrêmement satisfait

Surveillance

Politique de l'entreprise Relations avec les supérieurs Conditions du travail

Salaire

Relations avec les collègues Vie privée

Relations avec les employés Statut

Sécurité

Accomplissement Reconnaissance

Travail

Responsabilité

Promotion

Développement personnel

Après l'analyse, l'auteur s'est rendu compte que les hommes satisfaits de leur travail et ceux qui n'y trouvaient au contraire aucun plaisir répondant de manière très différente. Certaines caractéristiques énumèrent dans cette théorie étaient liées systématiquement à l'expression de la satisfaction professionnelle (côté droit).

Les facteurs intrinsèques tels que l'accomplissement, la reconnaissance ou la responsabilité appartenaient à la première catégorie. Quand les personnes interrogées par l'auteur se déclaraient satisfaites de leur travail, elles avaient tendance à s'attribuer ces caractéristiques.

A l'inverse, les insatisfaits mentionnaient à leur tour plus volontiers des facteurs extrinsèques : administration et politique de l'entreprise, surveillance, relations interprofessionnelles, conditions de travail.

Herzberg trouve que la satisfaction n'était pas le contraire de l'insatisfaction comme l'on le croyait généralement. L'élimination des facteurs d'insatisfaction d'un travail ne rendait pas nécessairement ce dernier satisfait. L'auteur suggère donc d'opposer «Satisfaction» et «Absence de satisfaction» d'une part, et «Insatisfaction» et «Absence de satisfaction» d'autre part.

Schématisé comme suit :

Satisfaction Absence de

Satisfaction

Absence

d'insatisfaction Insatisfaction

Conception traditionnelle

Satisfaction Insatisfaction

Conception Herzbergienne

Facteurs moteurs Facteurs d'hygiène

Pour Herzberg, les facteurs responsables de la satisfaction et de l'insatisfaction professionnels sont distincts et différents. Les managers qui cherchent à éliminer ces derniers peuvent donc certes faire naître l'apaisement, mais pas forcément la motivation, ils calment le personnel plus ne le stimulent. Puisqu'ils ne motivent pas les employés, mais néanmoins «préviennent» la démotivation. Les facteurs susceptibles d'éliminer l'insatisfaction professionnelle furent qualifiés par l'auteur de Facteur d'hygiène. Quand ces facteurs opèrent de manière adéquate, les gens ne ressentent plus aucune insatisfaction, mais n'en sont pas pour autant satisfaits ni motivés. Pour motiver les employés, Herzberg recommandait de mettre l'accent sur les facteurs moteurs, qui augmentent la satisfaction.

Pour finir cette partie, les facteurs d'hygiène selon Herzberg dans sa théorie, est un terme désignant certains facteurs liés à l'environnement du travail, tels que les conditions de travail ou le salaire susceptibles, lorsqu'ils opèrent de manière adéquate, d'éliminer l'insatisfaction professionnelle sans nécessairement accroître la satisfaction tandis que les facteurs moteurs indiquent certains facteurs liés au contenu même du travail, tels que la reconnaissance ou le développement personnel, qui augmentent la satisfaction professionnelle.

2. Théories de besoin

a. la théorie de Besoin de Maslow

Depuis 1949, Abraham Maslow trouve que les besoins fondamentaux des êtres se classent en cinq catégories ordonnés selon la disposition pyramidale. Cet

auteur est le plus connu parmi les auteurs qui ont tenté d'expliquer les phénomènes de la motivation parles origines intrinsèques de l'individu. Selon lui, les besoins humains suivent une séquence ascendante.

o Besoins psychologiques

Exemple 1 : le logement, la nourriture, le vêtement, ...

Dans une organisation, ces besoins peuvent répondre aux conditions physiques ou sanitaires,

Exemple 2 : Température adéquate, la lumière au bureau,...

o Besoins de sécurité

Exemple : Avoir des gardes - fous au niveau de la sécurité de son

emploi,...

Ces genres des besoins sont associés au besoin très général de se protéger contre les menaces tant présentes que futures.

o Besoins d'appartenance sociaux

Exemple : Accueil dans un groupe social, intégration dans une équipe de

travail,...

o Besoins de considération

Ici l'individu cherche la connaissance de sa valeur, de son estime et de sa

dignité.

Dans les organisations, ces besoins favorisent des comportements comme la recherche de pouvoir sous la forme de promotion ou d'obtention d'un statut élevé.

o Besoins de réalisation

Selon la théorie, la satisfaction de ce besoin ne peut survenir que lorsque la plupart des besoins sont comblés. Il se situe au sommet de la pyramide : généralement très peu de gens arrivent à le combler.

Exemple : le fait d'exploiter toute son aptitude physique, sa potentialité et ses talents, son intelligence,...

Concluons partiellement en disant que cette théorie de Maslow repose sur les propositions suivantes :

- Chaque être humain a des besoins qu'il doit satisfaire,

- Ces besoins sont hiérarchisés des besoins inférieurs à la base de la pyramide aux besoins supérieurs se plaçant au sommet,

- Les besoins supérieurs ne motivent que si les besoins inférieurs ont été comblés,

- Un besoin satisfait ne peut plus motiver,

- L'individu dont aucun besoin n'est satisfait ne serait motivé que par ses besoins inférieurs.

b. La théorie de besoin de David MC Clelland

David MC avec les autres ont élaboré la théorie de trois besoins, qui définit

l'existence de 3 moteurs ou besoins essentiels en matière d'activité professionnelle :

- Besoins d'accomplissement ou de réussite : l'envie de se surpasser,

de s'accomplir au-delà des normes établies, de se battre pour réussir.
- Besoin de pouvoir : le besoin d'imposer aux autres un comportement

qu'ils n'avaient pas adopté en temps normal.

- Besoin d'affiliation : le désir d'établir des relations interprofessionnelles amicales et internes.

B. Les théories des processus

Ces théories ne cherchent pas à connaître ce qu'est réellement la motivation, ce qui est une question probablement mal posée mais elles interrogent sur son fondement sur les variables qui influencent. Deux intuitions semblent fonder les théories de processus : une intuition phénoménologique qui met l'accent sur l'intentionnalité et une intuition pragmatique qui se réfère à l'ensemble de conditions pratiques de cette action.

Parmi ces théories, nous pouvons citer : la théorie des résultats escomptés ou théorie l'espoir développé par Vroom dans son livre World and motivation, New York, John Willy et Sons Inc. (1964) proposent que les individus peuvent être motivés s'ils croient que leur comportement les aidera à atteindre les résultats visés. Les individus vivent de l'espoir et il est possible de les motiver s'ils croient recevoir une récompense lorsque les buts sont réalisés.

I.2. THEORIE SUR LA REMUNERATION

1. IMPORTANCE DE LA REMUNERATION

Généralement du seul point de vue des coûts, la rémunération peut affecter la capacité concurrentielle des organisations. La masse salariale peut facilement représenter 50% des frais d'exploitation. Dans les organisations à forte intensité de main d'oeuvre, comme les entreprises de service et les organismes publics, les coûts salariaux représentent parfois 80% de frais d'exploitations. Dans un contexte de mondialisation des marchés et d'endettement des divers paliers de gouvernement, il n'est pas étonnant que la masse salariale fasse aujourd'hui objet de débats publics et soit scrutée à la loupe par les organisations.

Les coûts salariaux et d'une façon plus particulière les niveaux de salaire ne représentent qu'une partie de l'équation. En effet, les formes de rémunération et les modes de gestion en cette matière peuvent, selon le contexte, agir sur une variété d'attitude et de comportements (satisfaction, motivation, loyauté, rendement,...). Le design du système de rémunération peut influencer, entre autre la capacité de recrutement, la rétention du personnel, la performance au travail, la polyvalence, le développement des compétences et, à la limite, la capacité concurrentielle des entreprises. C'est en raison de ses effets potentiels directs et indirects sur la performance des individus, des groupes et des organisations que la rémunération est aujourd'hui considérée comme une activité de gestion des ressources humaines d'importance stratégique.

2. NEGOCIATION DE LA REMUNERATION24

En échange d'emploi, la plupart des personnes espèrent obtenir un salaire supérieur. Or l'employé craint souvent cette décision, moment crucial pour la relation qu'il va établir avec son futur employeur.

Le salaire représente une forme de reconnaissance du niveau de compétence d'une personne. Sa négociation tient donc une place prépondérante lors de l'engagement d'un nouveau collaborateur. Dans ce processus de communication souvent intense, l'objectif est d'aboutir à une décision commune sur les conditions d'un échange de services. La signature du contrat de travail constitue un accord

24 J.A. Bernard, les négociations salariales dans la fonction publique de 1968 à 1980, in cahier français, n°197, Paris, la documentation française, 1980.

efficace qui permet à la relation de perdurer à ce sainement au sein de l'entreprise. Afin d'arriver à ce résultat, il convient cependant de passer différentes étapes dans un ordre logique et de respecter certaines règles. Certains conseils peuvent aider dans la démarche. Il faut observer pour ce fait deux phases : le renseignement et la présentation sous un bonjour.

Le renseignement est une phase essentielle. Il est communément admis que c'est le recruteur qui prend l'initiative d'aborder le sujet de la rémunération, le candidat se doit être soigneusement préparé.

Il est aussi important que la négociation d'un salaire se fait dans un cadre de référence. L'équité, les années d'expérience, les compétences, l'âge et la loi sont des notions intimement liées au salaire. Il faut se renseigner autant que possible. Essayer de connaître la politique de rémunération de d'un futur employeur. Discuter avec les confrères pour estimer le salaire moyen pour une fonction similaire à celle qu'on recherche principalement en termes de niveau de responsabilité, de secteur d'activité et de lieu.

Il faut aussi se renseigner auprès d'associations professionnelles ou d'entités étatiques qui publient régulièrement des rapports à ce sujet. Une bonne préparation est garante d'une organisation basée sur des éléments concrets que l'on pourra communiquer de manière objective lors de la négociation.

La deuxième phase est celle de la présentation sous un bon jour. Il est généralement reconnu que le salaire est négocié à la fin du processus de recrutement, après qu'une offre a été faite. Il est fortement déconseillé d'aborder spontanément ce sujet. Laisser le recruteur venir sur la question de lui-même en raison de l'effet d'ancrage : la première valeur exprimée est généralement celle qui est utilisée comme base de décision.

Il est donc avantageux de laisser l'employeur formuler la première offre qui, si elle est discutable, le sera vers le haut. Dans le cas contraire, on risque d'annoncer un montant en dessous de la rémunération qu'il avait envisagée. Si l'on insiste à demander les prétentions salariales, il est radical d'indiquer une fourchette (supérieure au minimum qu'il fallait considérer) plutôt qu'un montant fixe.

Terminer toujours une négociation en de bons termes est également très important. Il est recommandé d'adopter un style coopératif plutôt qu'un style offensif dans la négociation. Un comportement courtois, discret, patient et franc permettra d'obtenir le meilleur de l'interlocuteur et surtout, de donner une excellente image de

soi-même d'avoir intégré une nouvelle entreprise. Profiter de cette occasion pour démonter sa vraie valeur.

3. MODE DE REMUNERATION DU TRAVAIL25

Considérant la rémunération comme le salaire, on distingue trois types de

salaire :

A. Le salaire individuel :

Il est déterminé dans le contrat individuel. Ce salaire peut se présenter sous plusieurs aspects. Il peut être au temps, à la pièce ou à la tâche.

a) Salaire au temps : est fixé par unité de temps au travail.

· Avantages : - Facilite à établir et à comprendre

- Favorable aux paresseux

· Inconvénients :

- L'ouvrier actif n'est pas mieux payé que le paresseux,

- d'où influence néfaste sur la productivité et nivellement par le bas, - d'où facteur de prix de revient unitaire élevé,

- nécessité d'un personnel et matériel abondants pour une production importante,

- nécessité d'une surveillance continuelle.

· Appréciation : ce système appliqué seul tend à disparaitre à cause de ses inconvénients.

b) Salaire à la pièce : est fixé par unité de production.

· Avantage : le contre pied des inconvénients précédents.

· Inconvénients :

- Source de fréquents conflits dans son établissement et son application,

- Facteur de surmenage pour certains ouvriers,

- Risque de malfaçons (l'ouvrier recherchant plus la quantité que la qualité de sa production).


· Appréciation : ce système est, en principe, le plus équitable et il serait l'idéal sir le tarif était toujours établi sérieusement et respecté... ce qui n'est pas le cas.

c) Salaire à la tâche : est fixé individuellement déterminée.

B. Les salaires collectifs : sont déterminés dans les contrats collectifs pour une équipe d'ouvriers qui se repartissent librement le salaire collectif.

a. Travail à l'entreprise : le salaire collectif est convenu pour un travail déterminé (ex : abattage d'arbre, terrassement, moisson), entre l'employeur et une équipe qu'il constitue.

b. Commandite d'atelier : ici, l'équipe recrute elle-même et se charge d'un travail déterminé à prix forfaitaire,

c. Equipes autonomes : système récent qui consiste à sectionner l'entreprise (quand possibilité) en atelier autonome (exemple : dans une fabrication des chaussures). Chaque atelier reçoit un salaire collectif déterminé en fonction du travail à effectuer.

C. Les salaires à primes : les primes peuvent être attribuées individuellement ou collectivement. Les principales modalités de primes individuelles sont :

a. Prime à la qualité du travail : par exemple quand l'ouvrier décèle les défauts dans les pièces qui lui sont remises,

b. Prime à la vente : par exemple pour les vendeurs dans un grand magasin sous-forme d'un taux de pourcentage sur le chiffre d'affaires qu'ils réalisent.

c. Prime à la production : quand on dépasse un quantum déterminé.

Parmi les primes collectives ou primes d'entreprise, on distingue

- Les primes de productivité : qui intéressent le personnel à la productivité technique, laquelle se mesure par l'amélioration du coût de production comparé à un coût de production de référence. Dans la mesure de cette amélioration, une prime est donc payée quel que soit le résultat d'exploitation (et donc, même s'il est déficitaire).

- Les primes de prospérité : qui intéressent le personnel à la productivité économique, laquelle se mesure par l'amélioration du bénéfice

d'exploitation. Dans laquelle de cette amélioration, une prime est payée quelle que soit la productivité technique (donc, même si elle est en recul).

4. QUELQUES THEORIES SUR LE SALAIRE26

La première théorie sur les salaires est due à Saint Thomas d'Aquin pour qui le juste salaire est celui qui permet à son bénéficiaire d'avoir une vie conforme à sa position sociale mais au XIXe siècle, la théorie classique fut élaborée par Adam Smith et totalement développé par David Ricardo. Pour cette théorie connue sous le nom de théorie de substance : les salaires seraient fixés de manière à permettre la survivance des travailleurs mais ne pourraient guère s'éloigner de ce niveau.

Quant à Karl Max selon laquelle les entrepreneurs accaparent un taux de plus value au détriment des salariés ne laissant à ceux - ci qu'un salaire dit de substance, qui est une variante des principes développés par Ricardo.

John Stuart Mill s'est efforcé, pour sa part d'expliquer les salaires par la demande de travail. D'après cette théorie, c'est l'accumulation antérieure de capitaux qui permet le financement des salaires et, le cas échéant, leur augmentation. Une baisse pour les autres. Cette approche s'est - elle aussi révélée insuffisante, à partir du moment où il a été démontré qu'aucune baisse de rémunération ne peut relancer la consommation et donc la production, qui permet à son tour de financer les salaires plus élevés.

Une nouvelle tentative d'application a été faite par l'économiste américain John Bates Clark. Selon lui, les salaires tendent à s'établir au niveau où les employeurs estiment profitable d'engager un nouveau travailleur. En effet, selon la loi de la diminution des profits, la valeur de la contribution de chaque travailleur supplémentaire à la production est censée décroître. Il en résulte que la croissance de la main d'oeuvre fait chuter les salaires.

John Maynard Keynes s'est farouchement oppose à cette théorie qui ignore les effets de l'augmentation des salaires sur la productivité et le pouvoir d'achat. Cette relation est selon cet auteur essentielle et est la base de la doctrine selon laquelle une hausse des salaires peut favoriser la consommation davantage que l'épargne. Si la baisse du chômage permet une hausse des revenus, une consommation accrue engendre une nouvelle demande de travail et ce, même si le niveau de salaire est déjà élevé. Mais la plupart des économistes se sont rangés à l'idée d'une hausse de la

26 www.google/théoriede salaire selon les auteurs/ tiré le 29/05/2010 à 14h33'

rémunération ne signifiait pas nécessairement une chute des emplois. Elle peut en revanche l'inflation, parce que les employeurs tendent à augmenter les prix pour compenser les surcoûts salariaux. Pour éviter cette spirale inflationniste, les hausses de salaire ne doivent pas dépasser les gains de productivité.

Terminons en ces mots que la théorie des salaires accorde désormais une attention accrue à la matière dont ils s'établissent. Déjà les théoriciens néoclassiques avaient mis en évidence l'inégalité des rapports contractuels existant entre employeurs et employés pour expliquer les phénomènes d'exploitation capitalistiques avant que le courant marxiste ne fasse de cette question le point central de son analyse.

Chapitre deuxième : METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET
PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION

II.1. METHODOLOGIE

II.1.1. Méthodes et techniques27

La notion de la méthode en sciences sociales est une ambigüité souvent dénoncée. La méthode n'est pas une branche indispensable du savoir mais c'est un ensemble des démarches que suit l'esprit pour démontrer la vérité.

Dans le sens plus général du terme, la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie. (Madeleine Grawit), tandis que dans le sens restreint et de façon systématique, Madeleine Grawit considère la méthode comme une conception intellectuelle, coordonnant un ensemble d'opérations limitées en général plusieurs. La méthode est avant tout une réflexion : elle utilise et organise les techniques qui sont concrètes, en fonction du but.

La méthode est le processus d'investigation que doit suivre l'esprit pour accroitre ses connaissances, pour expliquer un phénomène ou un fait. Pour la réalisation de ce travail, les méthodes suivantes ont été à notre service :

La méthode de qualitative a intervenue par son importance d'appréciation de la qualité de l'information reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts à l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation par le chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.

La méthode analytique s'est avérée importante pour apprécier et analyser des données recueillies auprès de nos enquêté.

Compte tenu de l'abstraction qu'est considérée une méthode, la technique apparait comme un moyen palpable pour effectuer à bien une recherche. Elle appuie les méthodes comme étant outil pour la récolte des données.

Ainsi, ces techniques de questionnaire, d'interview et de documentation se sont avérées dispensables à notre recherche.

Cette dernière nous a été importante pour enrichir le présent travail par des consultations de différents documents relatifs à notre sujet de recherche.

La technique de questionnaire nous a aidé à l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le biais d'un questionnaire.

La technique d'interview nous a été importante à ce sens qu'il fallait soumettre à nos sujets une interview afin de rassembler les compléments d'informations.

II.1.2. Population et Echantillon

Lors d'une étude, la détermination de l'Univers s'avère très radicale. En effet, la population est connue comme étant l'ensemble des individus concernés pour l'étude.

Cela étant, cette population peut être finie ou infinie. Une population est dite finie quand il est facile de la dénombrer. Elle est finie lorsque les individus constituant cette population sont facilement quantifiables. Notre population s'inscrit alors dans le cadre de la population finie à ce sens que son effectif est facilement quantifiable.

En effet, notre population rassemble tous les agents de la SONAS/Beni dont 29 individus la constituent.

De ce fait, il est souvent rare d'interroger ou d'observer tous les nombres de la population étudiée, excepté dans certaines recherches.

Ainsi, partant de l'avis de DELIEGE D.R, nous nous penchons du principe selon lequel les phénomènes sociaux ne sont pas isolés mais qu'ils produisent avec une certaine fréquence et qu'il suffit donc d'en étudier en certain pourcentage, lui - même suffisamment représentatif pour avoir une idée de l'ensemble28. Nous allons donc tirer un échantillon qui est un relevé partiel de la masse ou de la population mère. La taille de l'échantillon est donc délimitée par la formule suivante :

D'où : n : Taille de l'échantillon N : Population mère

e : Marge d'erreur estimée.

La marge d'erreur étant estimée à 5%, ainsi la taille de notre échantillon

est :

28 DELIEGE D.R, Initiation à la recherche scientifique, éd. U.C.L, Paris, 1981, p115

Pour des raisons de temps nous imparti, nous avons été obligé de revoir l'échantillon.

Ainsi, notre échantillon révisé est déterminé par la formule suivante :

D'où :

 

La taille de notre échantillon est de 15 sujets qui seront tirés d'une manière systématique. Comment déterminer les 15 sujets ?

A cette question, nous procédons par la technique appelée tirage systématique qui exige la détermination de la base «u» et de la raison «p» par la formule suivante :

p

D'où : p = la raison

N= la population mère n = l'échantillon

Nous aurons donc :

 

Ainsi, sur la liste de 29 agents, les personnes qui suivent sont retenues :

1

3

5

7

9

11

13

15

17

19

21

23

25

27

29

II.2. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION II.2.1. Dénomination

La Société Nationale d'Assurance (SONAS).

Dans cette dénomination, c'est le vocable « Assurance » qui marque notre attention. Ce vocable marque la liaison avec Police d'Assurance Garantie à l'Assuré, moyennant une prime, le paiement d'une somme convenue en cas de réalisation d'un risque terminé.

II.2.2. Historique

Les Italiens étaient le premier peuple qui exploitait l'assurance à partir du XVe S après Jésus Christ. Ils faisaient des expéditions maritimes en plaine mer à destination de l'Europe occidentale. Le but de cette assurance était de garantir l'accident de naufrage des bateaux contenant des marchandises.

C'est après 1908 que les compagnies britanniques, Belge,... commencèrent à s'installer au Congo-Belge. Ces compagnies prenaient à elles seules 80% de l'ensemble d'assurance sur le marché mais il fut constaté malheureusement que les devises ainsi produites étaient rapatriées dans les pays de ces compagnies d'assurances sans produire au nôtre. Cela amenant les autorités du pays à mettre fin au libéralisme en matière d'assurance en créant la Société Nationale d'Assurances « SONAS » en sigle.

La SONAS a vue le jour le 23 Novembre 1966 par l'ordonnance loi no

66/622.

Jusqu' en 1990, la SONAS était centralisée. Ce n'est qu'à partir de cette même année, avec le PDG KASEREKA KASAI, a l'issue d'une longue mission effectuée en Europe, qu'il a été décidé que chaque entité pouvait payer localement ses sinistres suivant les fourchettes d'indemnisation. La SONAS/Beni verra le jour le 4 Novembre 1994, considérant l'ampleur des activités d'assurance en ville de Beni.

II.2.2. Situation géographique

Le Bureau de la SONAS Agence de Beni est situé en République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, Ville de Beni, Commune Beu, sur le Boulevard Nyamwisi, no 71.

II.2.3. Situation Juridique

La Société Nationale d'Assurance est une société paraétatique ayant son siège social à Kinshasa, faisant partie du ministère du portefeuille de l'Etat. Elle a été créée par l'ordonnance loi no 66/622 du Novembre 1966, pratiquement, elle vient de faire 43 ans d'existence depuis sa création.

Chef d'Agence

II.2.4. Organigramme de l'Agence de Bénia. Structure

Secrétariat

Service Adm &
Finances

Chef d'Agence Adjoint

Service sinistre

Service technico-
commercial

Comptabilité

Budget

Caisse

Intendance

Auto

Transport

INC

ARD

VIE

Antenne

BULONGO

 

KYONDO

 

MANGINA

 

KASINDI

 

OICHA

b. Fonctionnement

1. Le Chef d'Agence

Il est responsable de l'entité, il supervise les activités des sous - pools = Administratif et Financier, Sinistre et Technico-commercial. Il est chargé de la conception, l'orientation et l'inspiration des décisions à l'entité conformément aux instructions de la Société. Il veille également à la bonne marche de l'Agence.

2. Le Chef d'Agence Adjoint

Celui-ci coordonne les activités liées à la gestion de la production et du

sinistre.

3. Le Chef du sous - pool technico--commercial

Il contrôle ou supervise les services relatifs aux cinq branches = l'automobile, l'assurance vie, l'assurance incendie, les ARD et le transport.

4. Le Chef du sous - pool Administratif

Il contrôle les agents chargés de la comptabilité, la caisse, le budget et

l'intendance.

5. Le Secrétariat

C'est un service qui sert la courroie de transmission servant de relais entre la maison et l'extérieur entre le Directeur et les agents.

Il s'occupe de :

- L'accueil des visiteurs

- La réception, l'expédition et l'enregistrement des courriers

- Le classement général des courriers

- La dactylographie ou la saisie de toute correspondance technique ou administrative

- La réception et l'expédition de la communication

- La gestion des imprimés de valeur

- La gestion des documents d'usager des véhicules des clients compliqués - La gestion du cachet sec

- La confection des comptes rendus des réunions de service.

6. Le service de la comptabilité

Ce service s'occupe de l'enregistrement, de l'analyse, du classement, de l'interprétation et de la synthèse des données de la Société. Il s'occupe aussi des différentes tâches et circuits comptables tels que :

- La caisse - recettes

- La caisse - dépense

- La comptabilité (opération des recettes et dépenses)

· La caisse - recette : perçoit la prime d'assurance en provenance des clients dans les différentes branches,

· La caisse - dépenses : paie toutes les dépenses telles que : la facture des biens, le bon de sortie de caisse, les quittances d'indemnités, les fiches de commission.

7. Le service de la caisse

Celui-ci garde les biens fournis par la maison. Le caissier doit rendre compte au comptable en lui remettant les reçus et le montant reçu.

8. Le Budget

Il consiste à faire des prévisions des recettes et des dépenses de la Société. Il s'occupe de l'imputation et de l'enregistrement budgétaire

9. L'intendance

L'intendance s'occupe de la gestion des biens meubles et immeubles et la gestion de stock.

10. Le sous - pool sinistre

Le sous - pool sinistre s'occupe de paiement des sinistres c'est-à-dire d'un événement malheureux pouvant entrainer les dégâts matériels ou humains. Ce service gère le dossier sinistre.

I.6. Ressources de la SONAS/BéniLa SONAS exploite trois sortes des ressources matérielles ou immobilières, financières et humaines.

I.7. Réalisations de la SONAS/Beni

En ce qui concerne la réalisation, la SONAS a déjà des bases solides malgré les difficultés qu'elle traverse. Elle a déjà dix parcelles à Beni et deux autres à Kasindi dans lesquelles elle propose construire les camps des Agents. Bien que la SONAS/Beni soit encore récente, elle a déjà un véhicule, des motos, des appareils de communication, des ordinateurs, des photocopieuses, une maison en étage en construction qui abritera les différents bureaux de l'Agence de Beni.

Chapitre troisième : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DONNEES

Dans ce chapitre, nous allons tout d'abord présenter les informations recueillies, ensuite les analyser et enfin les interpréter.

Mais avant cela, pour rappel, notre sujet s'intitule : «La rémunération, facteur de performance du personnel au sein de la Société Nationale d'Assurances» SONAS/Beni.

L'entreprise est une organisation qui regroupe un ensemble d'individus en vue d'atteindre des objectifs économiques et sociaux. Elle va donc chercher à faire régner en son sein les relations les plus efficaces.

Selon la logique de l'analyse au terme performance, celle-ci est à mettre le résultat face à un effort.

Ainsi, existe - t - il donc deux sortes de performance notamment la performance économique et la performance sociale.

La performance économique vérifie les résultats d'objectifs face à un effort. Elle analyse au biais du résultat obtenu par les postes du travail, dans un groupe, un service, une unité entière. Il est exprimé par la richesse créée, la valeur ajoutée produite, le supplément de valeur donnée à l'unité, l'amélioration de l'importance de l'environnement.

La performance sociale quant à elle vérifie le niveau d'adhésion et de satisfaction.

La performance sociale de l'organisation fait référence aux indices de la politique salariale sur l'attitude des salariés vis-à-vis de l'organisation qui les emploie. Elle peut être définie comme «l'intensité avec laquelle chaque individu adhère et collabore au propos et aux moyens de l'organisation» ou de façon globale comme «le niveau de satisfaction atteint par les individus participant à la vie de l'organisation». Les deux conceptions sont d'ailleurs complémentaires, le niveau d'intégration d'un salarié dans l'entreprise constitue l'élément déterminant de sa satisfaction. L'amélioration de la performance sera définie à travers l'accroissement de l'adhésion des salariés et l'augmentation de leur niveau de satisfaction.

De ces deux sortes de performance que nous venons de citer ci-haut, compte tenu de temps, nous nous focaliserons vers la performance sociale.

Ainsi, pour aboutir à notre résultat de recherche, nous allons analyser ce sujet à deux dimensions : le degré d'adhésion et le degré de satisfaction du personnel

II.1. PRESENTATION DES DONNEES

A ce niveau, nous allons tous simplement présenter les données sans aucune analyse ni interprétation.

Tableau N°02 : LE DEGRE D'ADHESION

Dimension

Catégorie

Sous-
catégorie

Fréquence

Pourcentage

01

DEGRE
D'ADHESION

Intégration

Totale

14

93,3

Moyenne

1

6,7

Faible

0

0

TOTAL

15

100

Considération

Totale

12

80

Moyenne

2

13,3

Faible

1

6,7

TOTAL

15

100

Collaboration

Existe

12

80

N'existe pas

2

13,3

Neutre

1

6,7

TOTAL

15

100

Relations
entre
départements

Grande

14

93,3

Moyenne

1

6,7

Faible

0

0

TOTAL

15

100

46
Tableau N°03 : LE DEGRE DE SATISFACTION

Dimension

Catégorie

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

02

DEGRE DE
SATISFACTION

Rémunération

Totale

12

80

Moyenne

3

20

Faible

0

0

TOTAL

15

100

Gratification

Existe

12

80

N'existe pas

1

6,7

Neutre

2

13,3

TOTAL

15

100

Conflit

Existe

1

6,7

N'existe pas

13

86,7

Neutre

1

6,7

TOTAL

15

100

Juste salaire

Existe

1

6,7

N'existe pas

14

93,3

Neutre

0

0

TOTAL

15

100

Nature de travail

Satisfaisante

12

80

Non satisfaisante

1

6,7

Neutre

2

13,3

TOTAL

15

100

Responsabilité

Reconnue

13

86,7

Non reconnue

2

13,3

TOTAL

15

100

Conditions de travail

Bonnes

12

80

Mauvaises

0

0

Neutre

3

20

TOTAL

15

100

Relation entre personnel

Existe

13

86,7

N'existe pas

0

0

Neutre

2

13,3

TOTAL

15

100

III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES

A ce point, nous allons analyser dimension par dimension à tous les deux degrés puis interpréter. A l'issue de chaque dimension, une conclusion partielle résumera la partie avent de passer à la conclusion générale.

Pour rappel, notre sujet concerne la performance du personnel. Il nous amène vers la performance sociale compte tenu du temps nous imparti.

De ce fait, nous avions trouvé afin d'aboutir à notre dessein, il a fallu que nous analysions nos informations à deux dimensions notamment le degré d'adhésion et le degré de satisfaction.

2.1. Dimension 1 : DEGRE D'ADHESION

Graphique N°01:

Source : nos enquêtes.

Il ressort de ce graphique que les agents de la SONAS/Beni s'occupent certainement des agents nouvellement recrutés, sur 15 individus, 14 agents soit 83,3% soutiennent que l'intégration est totale au sein de leur entreprise.

L'intégration est une opération qui consiste à la présentation de la personne recrutée à l'équipe, le temps d'intégration est celui de prise de connaissance plus approfondie de l'association. Si possible et pertinent, période tuilage avec travail en doublon, la définition claire du travail à effectuer, la rédaction ou réactualisation du plan d'action individuel.

Graphique N°02 :

Source : nos enquêtes.

La considération, c'est le fait de tenir compte de, d'estimer ou de faire cas

de.

Pour cette catégorie de Considération, en fonction de 15 agents consultés, 12 individus soit 80% trouvent que la considération au sein de leur organisation est totale tandis que 2 soit 13,3% voient qu'elle est moyenne et 1 soit 6,7% se dit que c'est faible.

D'après notre analyse, nous avons constaté que la SONAS/Beni donne beaucoup d'estime à ses agents

Graphique N°03 :

La collaboration consiste à participer à une tâche quelconque. Pour cette 3ème catégorie de collaboration entre les agents de la SONAS/Beni, nous constatons que sur 15 enquêtés, 12 soit 80% certifient l'existence de collaboration et que 2 soit 13,3% la nient et 1 soit 6,7% s'est abstenu.

Compte tenu de la loi de majorité, nous osons croire que ces 2 individus soient complexés dans la collaboration avec les autres.

Graphique N°04 :

Source : nos enquêtes.

Considérant que sur base d'un total de 15 agents contactés, 14 soit 93,3% nous signifient qu'il y a des grandes relations entre départements, seul 1 soit 6,7% nous montre que les relations entre départements soient moyennes.

De ce fait, nos analyses nous prouvent que le graphique précédant nous a donné un résultat correct, il y a donc collaboration entre les agents de la SONAS/Beni.

Elton MAYO trouve qu'après avoir mené les études sur le comportement social des hommes au travail, il s'est rendu compte que l'augmentation de la productivité est étroitement liée au comportement des individus. Il a établi le principe selon lequel la satisfaction du travail dépend dans une large mesure des rapports sociaux informels qui naissent au sein des groupes qui se forment.

CONCLUSION PARTIELLE

D'après l'analyse de ces catégories de la première dimension de notre travail, il ressort que le degré d'adhésion au sein de la SONAS/Beni est effectif, par conséquent appréciable positivement.

Certes, pour s'assurer de la performance du personnel au sein d'une organisation, plus précisément de la performance sociale, le facteur degré d'adhésion s'avère indispensable d'en tenir compte.

2.2. Dimension 2 : DEGRE DE SATISFACTION

Tableau N°04 : Rémunération du personnel de la SONAS/Beni

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Total

12

80

Moyenne

3

20

Faible

0

0

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

Il ressort de ce tableau que 15 agents soit 100%, 12 soit 80% reconnaissent la totalité de leur rémunération. Par contre 3 soit 20% sont incertains.

En voici les salaires journaliers de 15 agents de la SONAS/Beni qui nous ont été donnés en Franc Congolais mais convertis en dollar américain au taux de 900Fc/1$.

27

10

10

12

15

18

23

30

17

22

25

29

14

26

16

De ces salaires, nous voulons trouver le salaire moyen des agents de la SONAS/Beni et aussi vérifier le Coefficient de Variation de ces salaires.

Nous nous trouvons devant les données dites non groupes, dans ce cas nous appliquerons la formule suivante :

Où : ? = somma ou sommation

n = nombre d'observation

x = observation ou donnée

somme de i élément allant de 1 jusqu'à n.

Alors, nous avons : Avec n = 15

D'après nos calculs, nous trouvons un salaire moyen journalier de l'agent de la SONAS/Beni est de 19,6$.

Nous cherchons maintenant le coefficient de variation afin de nous saisir de la dispersion de ces salaires étalés.

Le coefficient de variation pour les données simples ou non groupées s'obtient par la formule suivante :

Où S = écart type

X = moyenne Or

Avec S2 = Variance

n = 15

1) Xmin = 10

Xmax = 30

2) d = Ev = Xmax - Xmin = 30 - 10 = 20

k = 1 + = 1 + = 1 + = 1 +

= 1 + 3,9203

= 4,92 Nombre de classe

4) a

 

= 4 ou 5

Nous choisissons 5 comme notre amplitude

5) Bi = Xmin = 10

6) Bs = Bi + a - 1 = 10 + 5 - 1 = 14 donc la 1ère classe est :

 

Notre moyenne est de 19,6

Classes

ni

mi

ni . mi

(mi - X)2

ni(mi-X)2

10 - 14

4

12

48

56,76

227,04

15 - 19

4

17

68

6,76

27,04

20 - 24

2

22

44

5,76

11,52

25 - 29

4

27

108

54,76

219,04

30 - 34

1

32

32

153,76

153,76

Total

15

 
 

277,8

638,4

Avec notre formule

Donc

Alors

Nous venons de constater que le coefficient de variation de notre distribution est de 34,4% et est supérieur à 30%. Cela signifie que la dispersion des salaires des agents de la Société Nationale d'Assurances est grande, il y a donc hétérogénéité des salaires c'est-à-dire les salaires sont dissemblables.

Mais d'amblé, malgré le résultat que nous venons de trouvé sur le coefficient de variation, les salariés de la SONAS/Beni devant toujours être motivés, plus encore performants. Car en voyant le salaire moyen journalier des agents, comparativement du tableau du SMIG que nous avions présenté ci-haut au chapitre premier, nous remarquons que tous les agents de la SONAS/Beni prennent le rang des «Maîtrises» dans le SMIG en vigueur.

Ceci nous conduit à accepter les meilleures conditions de rémunération des agents de la SONAS/Beni pour ainsi justifier la performance.

Tableau N°05 : Gratification des agents de la SONAS/Beni

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Existe

12

80

N'existe pas

1

6,7

Neutre

2

13,3

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

Le tableau ci-haut nous montre que 12 individus sur 15, soit 80% confirment l'existence de la gratification au sein de leur organisation, tandis que 1 individu soit 3,7% la nie et 2 individus soit 13,3% s'abstiennent de se prononcer.

Nos analyses nous prouvent que réellement la gratification demeure à cette société. En principe, on gratifie celui qui est en quelque sorte performant pour chercher à accroitre sa performance à un autre niveau encore plus supérieur, cela montre que cet un individu ne soit pas performant dans sa parcelle de responsabilité raison pour laquelle, il n'est pas gratifié.

Tableau N°06 : Conflit entre les agents de la SONAS/Beni

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Existe

1

6,65

N'existe pas

13

86.7

Neutre

1

6,65

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

Robert M, définit le conflit étant un état d'ébranlement, de désorganisation par rapport à l'équilibre qui a précédé29.

De l'analyse de cette catégorie «Conflit», sur base de 15 soit 100% de l'effectif de notre échantillon, 13 individus soit 86,7% soutiennent que le conflit demeure inexistant au sein de leur organisation, mais en vrai dire, dans toute institution organisée, les différends ne manquent jamais, ce que le soutient Kousoulas qui affirme que là où il y a des hommes, le conflit ne manque jamais30. C'est pour quoi

29 Robert M, Psychologie du groupe, éd. Vie ambriere, Bruxelles, 1969, p68

30 Kousoulas, G. La clé du programme économique, éd. France, Paris, 1965, p 263

1 individu soit 6,65% affirme l'existence de celui-ci et 1 autre s'abstient. Il se peut que, ceux qui nient l'existence du conflit et celui qui s'abstient, trouvent important de ne pas étaler la nudité de leur entreprise.

Tableau N°07 : Juste salaire

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Existe

1

6,7

N'existe pas

14

93,3

Neutre

0

0

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

A cette catégorie «Juste salaire», il est clairement vue que les agents de la SONAS/Beni sont satisfaits de leur rémunération confère le tableau n°04, car sur base de 15 individus, 14 soit 93,3% affirment l'inexistence de la motivation économique ou du juste salaire qui consiste aux travailleurs de satisfaire certains de leur besoins en dehors de leur travail en obtenant un salaire quelconque. D'après nos analyses, avons constaté que tous les travailleurs n'ont pas d'autres activités en dehors de leur entreprise. Par conséquent, cette deuxième analyse après le premier tableau N°04, affirme notre hypothèse à telle sorte que les agents de la SONAS/Beni, soient performants parce que les conditions salariales sont bien gérées.

Par contre, le seul individu qui prouve l'inexistence, serait peut être une nouvelle unité recrutée non immatriculée et se trouve dans la période d'essaie car même son ancienneté nous confirme.

Tableau N°08 : Nature de travail

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Satisfaisante

12

80

Non satisfaisante

1

6,7

Neutre

2

13,3

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

Lors de l'analyse des besoins en ressources humaines, une fois les activités ayant été identifiées, il convient ensuite d'estimer les ressources humaines nécessaires à leurs réalisations. Un ensemble de tâches est alors attribué à une personne ayant une fonction donnée. Ainsi pour chaque poste identifié, un descriptif

détaillé est élaboré correspondant à la définition du poste. Ce descriptif de poste a pour objet de lister par écrit et de manière analytique les tâches et les responsabilités attribuées à un poste ou à une fonction. Ce descriptif de poste diffère au profil du poste à ce que, celui-ci définit, en plus des responsabilités et tâches, le niveau de compétence requis, l'expérience nécessaire (capacités techniques, aptitudes, etc.)

Il ressort de ce tableau ci-haut que 80% soit 12 individus trouvent satisfaisante la nature de leur travail, s'opposant à une seule personne soit 6,7% et dont 2 individus soit 13,3% n'ont pas pu donner leur position.

Tableau N°09 : Responsabilité

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Reconnue

13

86,7

Non reconnue

2

13,3

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

13 individus évalués à 86,7% reconnaissent la responsabilité qui leur est confiée contre 2 individus soit 13,3% ne la reconnaissent pas.

D'après nos analyses, il se pourrait que ces deux protestants n'aient pas un niveau d'étude avancé malgré leur ancienneté au sein de la SONAS/Beni, qui par contre envient des postes qu'ils ne sont pas en mesure d'assumer leur responsabilité.

Tableau N°10 : Conditions de travail

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Bonnes

12

80

Mauvaises

0

0

Neutre

3

20

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

Quant à cette catégorie conditions de travail, 12 individus sur 15 soit 80% apprécient bien les conditions de travail, 3 sujets soit 20% sont neutre.

Nous pensons que ces 80% des individus qui ont déclaré leur satisfaction, ont leurs raisons particulières et peuvent être des agents de bureau et cadres tandis que les 3 autres soit 20% soient les agents du terrain.

Les conditions de travail peuvent se définir comme ensemble des éléments nécessaires à la réalisation de l'activité professionnelle dans de bonnes conditions

d'hygiène et de sécurité. S'y ajoutent à des éléments de confort qui permettent au personnel de mieux se consacrer au travail. L'impact des conditions de travail adéquates ne doit pas être sous-estimé. Des conditions de travail convenables sont un facteur de satisfaction et de motivation, l'employé se sent reconnu et respecté. La mise en oeuvre des conditions de travail correctes est un investissement mais son coût est souvent négligeable par rapport à ce qu'elle peut apporter.

Tableau N°11 : Relation entre personnel

Sous-catégorie

Fréquence

Pourcentage

Existe

13

86,7

N'existe pas

0

0

Neutre

2

13,3

TOTAL

15

100

Source : nos enquêtes.

Sur un total de 15 individus pris en échantillon à cette catégorie, 13 soit 86,7% affirment l'existence des relations entre le personnel au sein de la SONAS/Beni.

Compte tenu de l'allure de graphique n°03, intitulé «Collaboration», il est vrai que les agents de cette entreprise aient une parfaite collaboration.

CONCLUSION PARTIELLE

De l'analyse de cette deuxième dimension de notre travail «Degré de satisfaction» nous osons croire que les agents de la Société Nationale d'Assurance «SONAS/Beni» sont vraiment satisfaits car à toutes catégories analysées, la tendance de pourcentage était toujours à la distinction. Cela entraine que la SONAS/Beni s'inquiète de répondre aux besoins de ses agents.

C'est ce qui a justifié une certaine motivation pouvant ainsi engendre la performance.

58
CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail sur la rémunération, facteur de performance du personnel au sein de la Société Nationale d'Assurance «SONAS/BENI» en sigle et nous n'avons nullement prétention d'avoir épuisé ce domaine.

Notre objectif consistait à savoir si réellement les agents de la SONAS/Beni sont performants grâce aux meilleures conditions salariales. Nous voulions savoir si l'accroissement de cette performance n'est pas dû à leur propre intérêt et au détriment de la Société en particulier et de la République en générale.

Pour ce, nous avons usé certaines méthodes.

La méthode est le processus d'investigation que doit suivre l'esprit pour accroitre ses connaissances, pour expliquer un phénomène ou un fait. Pour la réalisation de ce travail, les méthodes suivantes ont été à notre service :

La méthode de qualitative a intervenue par son importance d'appréciation de la qualité de l'information reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts à l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation par le chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.

La méthode analytique s'est avérée importante pour apprécier et analyser des données recueillies auprès de nos enquêté.

La méthode étant plus ou moins abstraite, la technique apparait comme un moyen palpable pour effectuer à bien une recherche. Elle appuie les méthodes comme étant outil pour la récolte des données.

Ainsi, ces techniques de questionnaire, d'interview et de documentation se sont avérées dispensables à notre recherche.

Cette dernière nous a été importante pour enrichir le présent travail par des consultations de différents documents relatifs à notre sujet de recherche.

La technique de questionnaire nous a aidé à l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le biais d'un questionnaire.

La technique d'interview nous a été importante à ce sens qu'il fallait soumettre à nos sujets une interview afin de rassembler les compléments d'informations.

Ce travail comprend trois chapitres excepté la conclusion et l'introduction. Au premier chapitre, nous avions non seulement défini les concepts clés, mais aussi

présenté certaines théories notamment sur la rémunération, la satisfaction, la motivation et le salaire.

Par ailleurs, le deuxième chapitre s'est articulé sur la méthodologie, dans lequel, nous avions présenté les méthodes et techniques employées afin de parvenir à rassembler les informations.

Enfin le troisième chapitre a présenté, analysé et interprété les données

recueillies.

Notre travail s'articule généralement sur deux dimensions : le degré d'adhésion et degré de satisfaction. De l'analyse de ces dimensions, il est ressorti que notre hypothèse est confirmée du fait que par la première dimension le degré d'adhésion, nous avions constaté qu'au sein de la SONAS/Beni, le degré d'adhésion est effectif (tangible, palpable) par conséquent appréciable positivement car la performance sociale dont nous parlons, le degré d'adhésion est un facteur de performance du personnel au sein d'une organisation.

De même, la seconde dimension «degré de satisfaction», la SONAS/Beni s'inquiète des besoins de ses salariés, les conditions salariales sont bien gérées, ce qui constitue même le fondement de l'hypothèse de notre travail.

Ainsi les dimensions auxquelles nous venons d'oberver au sein de l'organisation afin d'une véritable performance sociale, nous amènent à suggérer aux autres entreprises/organisations non performantes à ce niveau de bien vouloir suivre le modèle type de la SONAS/Beni afin d'accroitre leurs productivités.

Enfin, les conclusions auxquelles nous avons abouti n'ont pas la prétention d'être exhaustives ni immuables, le progrès étant une rectification sans cesse, nous souhaitons vivement à ce que d'autres chercheurs nous complètent en menant par exemple les études sur la performance économique au sein de cette société.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. A. CRUSTZEN, Cours d'Economie politique, 4ème éd. WESMAEL CHARLLER, Namur (Belgique), 1970, 271p

2. AMEDE MATSORO MITONDO, Eléments de Psychologie générale, éd. Uzima Tele, Goma (N-K, RD Congo), 1998, 215p

3. CAPLOWTH, Enquête sociologique, Amand Colin, Paris, 1970, 198p

4. Chr. Van Liere, Notion de législation sociale, de finance publique et Droit fiscal, éd. CIR, Kin, 1976, 127p

5. DELIEGE D.R, Initiation à la recherche scientifique, éd. UCL, Paris, 1981, 191p

6. Kousoulas, G. La clé du programme économique, éd. France, Paris, 1965, 302p

7. Marie Noëlle Amathert, Jean Bereau et Ginette Jibard, Economie d'entreprise, 3ème éd., SIREY, Paris, 1989, ....p

8. Monique LANGLET, Gestion des dossiers fonctionnels, éd. Nathan, Paris, 1965, 112 p

9. Robert M. Psychologie du groupe, éd. Vie Ambriere, Bruxelles, 1969, ....p

10. Stephen Robbons & David Secenzo, Management l'essentiel des concepts pratiques, 4ème éd. Pearson Edition Inc. Paris, 2004, ....p

II. ARTICLES ET REVUES

1. Archives SONAMO (Société d'Organisation Nationale de la Main d'OEuvre

2. B. MARTORY, Gestion des Ressources humaines, in cahiers français, N°262, la documentation française.

3. E. Lock, Nature and causes of job satisfaction, In éd. Hand Book of Industrial and Organization psychology, Chicago, 1976.

4. J.A Bernard, les négociations salariales dans la fonction publique de 1968 à 1984, In cahier français, N°193, Paris, documentation françaises.

III. AUTRES DOCUMENTS

1. PASCOS LUKULA MUHINDO, Gestion des Ressources Humaines au sein de la DGRAD, Mémoire - UNIC/Beni, 2007 - 2008, L2 en Management et Sciences Economiques

2. LUTUMBAL, La motivation au travail, comme facteur de rendement, TFC UNICKIN, 1988-2003, G3 Management et Sciences Economiques.

3. KANDUKI MBUSA, Cours d'Initiation à la recherche scientifique, Cours inédit UNIC-BENI, 2007-2008

4. Dictionnaire Universel de Poche, 1999

5. C.T MUKITO WALYAUVA, Cours de question approfondie de Gestion des Ressources Humaines, L1 cours inédit, 2007 - 2008.

IV. SITES

- www.google.com

- www.google/théoriede salaire selon les auteurs/ tiré le 29/05/2010 à 14h33' - www.google.com, Martine EMERIAUD - Consultante DRH, Motiver les salariés par la rémunération : outils collectif

TABLE DES MATIERES

DEDICACE iREMERCIEMENTS iiSIGLES ET ABREVIATIONS iiiINTRODUCTION GENERALE 1

1. Etat de la question 1

2. Problématique 2

3. Hypothèse 4

4. Choix et intérêt du sujet 4

5. Subdivision de travail 5

6. Délimitation spatio-temporelle 5

Chapitre premier : APPROCHE THEORIQUE 6

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 6

1. LA REMUNERATION 6

2. LE SALAIRE 20

3. LA SATISFACTION 20

4. LA MOTIVATION 23

4.1. Origines de la motivation 23

4.2. La motivation professionnelle 24

4.3. La motivation économique 24

4.4. Les théories de la motivation 25

A. Les théories du contenu 25

2. Théories de besoin 27

I.2. THEORIE SUR LA REMUNERATION 30

1. IMPORTANCE DE LA REMUNERATION 30

2. NEGOCIATION DE LA REMUNERATION 30

3. MODE DE REMUNERATION DU TRAVAIL 32

4. QUELQUES THEORIES SUR LE SALAIRE 34
Chapitre deuxième : METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET PRESENTATION DU

CHAMP D'INVESTIGATION 36

II.1. METHODOLOGIE 36

II.1.1. Méthodes et techniques 36

II.1.2. Population et Echantillon 37

II.2. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION 39

II.2.1. Dénomination 39

II.2.2. Historique 39

II.2.2. Situation géographique 39

II.2.3. Situation Juridique 40

II.2.4. Organigramme de l'Agence de Béni 41

I.6. Ressources de la SONAS/Béni 43

I.7. Réalisations de la SONAS/Beni 43
Chapitre troisième : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES

DONNEES 44

II.1. PRESENTATION DES DONNEES 45

III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 47

CONCLUSION GENERALE 58

BIBLIOGRAPHIE 60

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE 1

LISTE DES GRAPHIQUES 2

LISTE DES TABLEAUX 2

ANNEXES

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique N°1 : INTEGRATION Graphique N°2 : CONSIDERATION Graphique N°3 : COLLABORATION

Graphique N°4 : RELATIONS ENTRE DEPARTEMENTS.

LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°01 LES EFFETS ET DIVERS FACTEURS LIES AU TRAVAIL SUR LA SATISFACTION PROFESSIONNELLE

Tableau N°02 : LE DEGRE D'ADHESION

Tableau N°03 : LE DEGRE DE SATISFACTION

Tableau N°04 : Rémunération du personnel de la SONAS/BeniTableau N°05 : Gratification des agents de la SONAS/BeniTableau N°06 : Conflit entre les agents de la SONAS/BeniTableau N°07 : Juste salaire

Tableau N°08 : Nature de travail

Tableau N°09 : ResponsabilitéTableau N°10 : Conditions de travail

Tableau N°11 : Relation entre personnel Liste des graphiques






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