REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE UNIVERSITE DU CEPROMAD
UNIC-BENI
FACULTE DE MANAGEMENT ET
SCIENCES ECONOMIQUES
LA REMUNERATION, FACTEUR DE PERFORMANCE
DU PERSONNEL AU SEIN DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ASSURANCES/BENI
Par :
KOMBOZI WALDE SILVA
Travail de Fin de Cycle presente et defendu en vue de l'obtention
du diplame de gradue en Management et Sciences Economi ques.
Option : Gestion des Ressources Humaines
Directeur : MBUSA KANDUKI
Chef des Travaux
Annie Acadimique 2009 - 2010
A toi mon Seigneur et Sauveur JESUS -- CHRIST A
mes parents : Cher papa Emmanuel Walde Bokowa et chire Maman Komba
Georgette, A mes soutiens : Cher papa Michel Lwango, pasteur Elie A
ccacia Bufole Bisimwa, ma chire Chantal Malonga, A vous mes oncles et
tantes : Chantal, A ngel, Mitsou, Lofemba, papa Bonheur, A vous mes
frires et sceurs : A ntoine, Poli, Claris, Louise, Kathi, Moustafa,
Mariette, Victoire, Nehemie, Benjamin, Nelson, David, Nathalie, ... A mes
frires et sceurs en Christ : Jeannot, Eduige, Papa Mutimba,... A mes
chers camarades de lutte : Chirie Viviane Kalite Saida, Papa A bdon, A bed,
Visahali, Zaina Ndakasi, ... A tous les amis qui ne sont pas
nommément cites, A tous ceux qui acceptent JESUS CHRIST comme Seul
Seigneur et Sauveur, Je d2die ce travail
REMERCIEMENTS
Nous voici à la fin de notre premier cycle
universitaire, nous rendons grâce à Dieu, lui qui a permis que
ça soit ainsi par sa miséricorde. C'est qui a facilité
à ce nous étudions sans difficultés énormes, qu'il
soit éternellement loué glorifié dans toute notre vie.
Qu'ils nous soit permis d'exprimer notre profonde gratitude
envers nos respectueuses autorités tant académiques que
professionnelles de l'UNIC-BENI,
Nous pensons particulièrement à Son Eminence
Monsieur le Professeur Ordinaire Docteur SAMAN - O - LUTU, Fondateur de
l'Université du CEPROMAD et aussi à Monsieur le Directeur des
Services Académiques de l'Université du CEPROMAD/Beni, Monsieur
KANDUKI MBUSA, qui, malgré ses multuples préoccupations, a
accepté la direction de ce travail.
Nous serons ingrats de ne pas remercier ceux qui se sont
soucieux de nous au parcours de notre cycle de graduat. Nous pensons au Pasteur
Elie Accacia Bisimwa Bufole, qui s'est jour et nuit préoccupé de
nos études, à Papa Michel Lwango pour ses moyens financiers mis
en jeu et ses multiples conseils à notre égard, à Papa
Walde Emmanuel et Maman Georgette Komba pour les encouragements, conseils et
finances,
A tous ceux qui de loin ou de près, ont contribué
à l'élaboration de ce travail de fin de cycle,
A nos camarades étudiants pour des franches collaborations
notamment : Delphin, Jacques Bilali, Janvier, Eve et les autres,
Que toutes les connaissances dont leurs noms ne sont pas
listés ici, trouvent nos sincères sentiments de
considération.
SIGLES ET ABREVIATIONS
$US : Dollars américains
% : Pourcentage
CEPROMAD : Centre de Promotion en management et
Développement
FC : Franc Congolais
N.V : Nouvelle Unité
NB : Notez bien
R.D CONGO : République
Démocratique du Congo
SONAS : Société Nationale
d'Assurance
TFC : Travail de Fin de Cycle
UNIC : Université du CEPROMAD
1 INTRODUCTION GENERALE
1. Etat de la question
Le domaine de la gestion des ressources humaines n'est pas
nouveau. Certains nous ont déjà précédé. Tel
est le cas de Pascos LUKULA MUHINDO, LUTUMBAL, pour ne citer que
ceux-là.
Pascos LUKULA MUHINDO dans son étude «La Gestion
des Ressources Humaines au sein de la DGRAD» s'est préoccupé
d'étudier la politique salariale au sein de la dite régie
financière. Il voulait donc connaitre les conditions salariales qui
pouvaient pousser le personnel de la DGRAD à une bonne mobilisation des
recettes de l'Etat et atteindre ainsi ses objectifs. A l'issue de sa recherche,
l'auteur a constaté que cette politique salariale constituait un des
obstacles que connaissaient les agents de cette régie financière.
Les salaires et primes payées ne permettaient pas aux agents de faire
face à la situation socioéconomique en perpétuelle
dégradation. A ce fait, il a suggéré que les salaires et
primes devraient être adaptés au coût de la vie, car la
motivation est un facteur aussi important et influence considérablement
la contribution de l'agent à la productivité1.
Quant à LUTUMBAL, dans son étude menée
sur la «Motivation au travail, facteur de rendement» s'est
attelé à démontrer que la motivation est une source
d'augmentation du rendement. Elle stimule ou suscite un comportement. Elle
dirige les conduites et nourrit la tendance à persévérer.
L'auteur a également démontré que la
rémunération n'est pas un élément de la motivation
au travail mais plutôt celui de satisfaction de besoins et que
l'étude des conditions dans lesquelles vivent, l'employé
maintient la motivation au travail qui engendre une meilleure
production2.
A la lecture des travaux de nos prédécesseurs,
il se dégage qu'ils se sont plus penchés sur les conditions
salariales et l'augmentation du rendement engendré par la motivation
En ce qui nous concerne, nous allons plus nous déverser
sur l'étude des facteurs pouvant entrainer une meilleure performance au
sein de l'entreprise.
1 Pascos Lukula Muhindo, Gestion des Ressources
Humaines au sein de la DGRAD, Mémoire - UNIC/BENI,
2007-2008, L2 en Management et Sciences Economiques.
2 LUTUMBAL, La motivation au travail, comme
facteur de rendement, TFC - UNIC/KIN, 1998 - 2003, G3 en
Management et Sciences Economiques.
2. Problématique
En nos jours, l'embauche et le paiement ne représentent
plus les tâches essentielles de l'administration du
personnel3.
Sous la pression de la concurrence de plus en plus vive, du
fait de l'introduction des activités et des techniques nouvelles, les
entreprises ont été conduites à repenser totalement leur
structure. Cette transformation a entraîné une modification
profonde des rapports entre les hommes, leur travail et l'entreprise qui les
emploie.
Actuellement, une entreprise afin de réaliser ses
objectifs économiques, elle est contrainte de faire adhérer ses
salariés à sa vision. Elle doit donc adopter une stratégie
permettant de développer dans ses employés un certain sentiment
d'appartenance à l'entreprise.
Cependant, les coûts du personnel étant de plus
en plus lourds, l'entreprise doit chercher à gérer ses ressources
humaines au même pied d'égalité que ses ressources
financières. Cette gestion portera essentiellement sur trois points
notamment : la gestion prévisionnelle des emploies, la gestion des
rémunérations et la formation professionnelle.
La gestion prévisionnelle des emplois rassemble les
effectifs, le recrutement, la formation,... La gestion prévisionnelle
des emplois est une prévision permettant d'adapter les ressources
humaines en personnel aux besoins anticipés de l'entreprise.
La gestion des rémunérations quant à
elle, l'entreprise peut obtenir le moyen d'améliorer les performances de
ses salariés.
La formation professionnelle est pour l'entreprise, un facteur
déterminant de compétitivité.
Les méthodes de gestion mises en oeuvre par les
managers, ne constituent pas une fin en soi. Elles n'ont d'intérêt
que si elles créent la performance de l'organisation.
Si le capital inanimé (Ressources financières et
matérielles) est indispensable, il ne peut suffire en présence
des ressources humaines non performantes. En effet, dans la mesure où
les entreprises disposent des mêmes ressources (capitaux, moyen de
production, moyen de mise sur le marché, etc.) la
3 Monique LANGLET, Gestion des dossiers
fonctionnels, éd. NATHAN, PARIS, 1996, p6
différence entre le succès et l'échec se
situe de plus en plus dans la performance des employés grâce
à la gestion des ressources humaines.
La performance des ressources humaines est donc primordiale
pour le succès de l'entreprise. Or, l'un des principes de base du
management est que le rendement d'une personne est fonction de son niveau de
compétence et de sa motivation, d'où :
Performance = f (Compétence x Motivation)
Ainsi, l'entreprise qui dispose des ressources humaines
qualifiées, ne pourra en obtenir des meilleures prestations, si elle
n'arrive pas à les motiver. La motivation, un construit
hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes
et/ou externes, déclenchant la direction, l'intensité et la
performance du comportement et peut être utilisés de diverses
manières4.
La rétribution constitue ainsi un facteur de motivation
des ressources humaines. Il est alors important pour le gestionnaire de se
servir de ce pilier pour influencer le comportement des salariés dans
une organisation. Mais la rétribution5
comporte plusieurs facettes, si elle fait penser généralement au
salaire qui représente la rémunération monétaire,
elle inclut aussi d'autres avantages. Il s'agit des reconnaissances
intrinsèques, intangibles ou psychologiques qui s'opposent aux
reconnaissances extrinsèques ou tangibles, rémunération
indirecte. Tous ces éléments présentent la
rémunération totale.
Mais l'importance des reconnaissances (ou récompenses)
intrinsèques, une étude de E. LOCKE révèle que le
facteur rémunération monétaire contribue jusqu'à
70% à la motivation, alors que la fixation d'objectifs, la participation
et l'environnement du travail se partagent le reste de pourcentage. Il apparait
ainsi que la rémunération (rétribution) monétaire
même si elle n'est pas suffisante, représente un levier
fondamental pour réussir la motivation des ressources humaines. Cette
part de la motivation qui est influencée par l'argent, est
réalisée par des facteurs externes ou situationnels qui se
distinguent des facteurs internes ou dispositionnels. Elle représente un
aspect de la motivation extrinsèque.
4 www.google/motivation/des divergences persistent
dans la rédaction de la motivation, selon Patrice Roussel (2000),
cité par Samuel HABIS A.S.
5 Aux fins de cette étude, l'utilisation du
terme rémunération uniquement désigne la
rémunération monétaire. La rétribution sera
considérée comme un synonyme.
De ce fait, dans ce présent travail, compte tenu de ce
qui précède, nous nous demandons qu'est-ce qui soit à la
base de la performance du personnel au sein de la SONAS/Beni ?
3. Hypothèse
L'élaboration de l'hypothèse est une oeuvre de
penser. C'est l'interprétation anticipée des
phénomènes qu'on étudie. Cette anticipation signifie que
l'hypothèse est à la fois une création de l'esprit et une
conception provisoire jusqu'à ce qu'une vérification soigneuse
des faits lui enlève le caractère d'anticipation et par là
même, son état provisoire pour l'accepter définitivement au
rang des vérités scientifiques6.
Pour CAPLOWTH, l'hypothèse de travail est à
conserver comme affirmation permettant la vérification
empirique7.
En ce qui nous concerne, nous pensons que la performation du
personnel au sein de la SONAS/Beni serait engendrée par une satisfaction
liée aux meilleures conditions de rémunération de
celui-ci.
4. Choix et intérêt du
sujet
Le choix de ce sujet n'est pas un fait de hasard. Compte tenu
des certaines erreurs constatées dans le chef des dirigeants de l'Etat
à une bonne gestion des ressources humaines au sein de leurs
organisations, plus particulièrement la gestion des
rémunérations et pourtant source d'un bon rendement, nous voulons
susciter dans eux le désir d'une gestion efficace de personnel car le
manque de motivation de celui-ci conduit à une mauvaise mobilisation des
recettes de l'Etat.
Ce travail présente un double intérêt :
Quant à son aspect scientifique, cette oeuvre est une
source de référence pour le monde scientifique et servira comme
guide en matière de motivation de personnel.
Pour l'intérêt pratique, les dirigeants des
entreprises trouveront ici des stratégies ou des techniques
d'amélioration de la performance du personnel.
6 Kanduki Mbusa, Cours d'Initiation à la
Recherche Scientifique, Cours inédit UNIC/BENI, 2007 -
2010
7 CAPLOWTH, Enquête
sociologique, Paris, Amand colin, 1970, p149
5. Subdivision de travail
Excepté l'introduction et la conclusion, ce travail
comprend trois chapitres. Le premier est intitulé l'approche
théorique. Il s'articule sur la définition des concepts de base
et se termine par une brève théorie.
Le second chapitre s'intitule la méthodologie de
travail. Ce chapitre se divise à son tour en deux points : les
méthodes et techniques où nous avons montré les
méthodes et techniques que nous avions employées afin de
récolter les informations et les raisons de leur choix, population et
échantillon. Enfin la présentation du champ d'investigation.
Le troisième chapitre, à ce niveau, nous avions
présenté, analysé et interprété les
données reçues auprès de nos enquêtés.
6. Délimitation
spatio-temporelle
Pour ne pas éparpiller la semence de notre
réflexion sur ce thème, notre étude est
délimitée aussi bien dans le temps que dans l'espace. Dans
l'espace, notre étude couvrira la Société Nationale
d'Assurances «SONAS/Beni» en sigle plus précisément sur
l'étude de la performance au sein de cette société.
Pour la délimitation temporelle, notre étude est
menée au cours de la période allant de 2007 - 2010, soit dans une
période de 3 ans.
Chapitre premier : APPROCHE THEORIQUE
Ce chapitre s'articule sur la définition des concepts
clés relatifs à notre sujet de recherche. Il se clôture par
une brève théorie sur la rémunération et la
motivation des ressources humaines au sein d'une organisation.
Dans la définition des concepts nous voulons lever
l'équivoque ou expliciter certains concepts pouvant prêter
à des confusions. En effet, certains concepts sont utilisés
à tort ou à raison et peuvent ainsi altérer le sens du
texte. Pour ce, nous avons retenu quelques concepts, en l'occurrence, les
termes rémunération, salaire, motivation,....
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 1. LA
REMUNERATION
Pour V. Lierde, la rémunération est la somme en
espèce, dues par un employeur à un employé en vertu d'un
contrat de travail ou des dispositions légales8. Elle
engloutit d'abord le salaire de base et ensuite les accessoires convenus.
Notons que le concept rémunération peut
être désigné sous plusieurs appellations suivant le cas ou
la personne concernée. Ainsi, par exemple nous pouvons désigner
par salaire le paiement d'un ouvrier, d'un appointement pour un employé
et du traitement en cas d'un fonctionnaire.
Cependant, actuellement, le concept salaire est utilisé
à tort ou à raison pour désigner le concept
rémunération et même les appointements, le
traitement,...
Soulignons que la rémunération peut
présenter une double nature, pour le salarié d'une part, et pour
l'entreprise d'autre part.
Pour le salarié, elle est une source de revenu. Elle
assure les moyens de sa survie et son insertion sociale. Elle est aussi le
signe qu'il reçoit de la part de l'organisation qui l'emploie, signe qui
témoigne de la satisfaction de son employeur et joue d'ailleurs un
rôle radical portant dans sa motivation au travail.
Ainsi, un employeur non satisfait des prestations de son
employé peut ne pas accorder une rémunération
satisfaisante.
On parlera alors de plus en plus souvent de
«rémunération au sens large» ou de
«rétribution globale» pour intégrer toutes les formes
par lesquelles un
employeur témoigne de sa satisfaction vis-à-vis de
ses collaborateurs : depuis le salaire direct jusqu'à la prise en charge
partielle de ses vieux jours.
Pour l'entreprise, la rémunération est une
charge représentative de 30% à 70% des coûts qu'elle subit.
On fera référence alors aux coûts du travail dont la partie
centrale est la rémunération, mais qui est loin d'être la
seule. Nous avons aussi les charges patronales, les charges parafiscales, les
frais de gestion et de la main d'oeuvre représentent en France par
exemple de 40 à 100% des rémunérations
versées9.
Parallèlement dans toutes les entreprises, la
rémunération est une variable de pilotage essentielle. Elle
contribue au développement des performances, conditionne
l'équilibre social interne, maintient les salariés dans
l'unité et attire les compétences. Donc des salaires motivant
accroissent les performances de l'entreprise, contribuent à attirer les
salariés compétents.
La rémunération peut donc être comprise
comme l'ensemble des récompenses monétaires et non
monétaires reçues par les employés dans le cadre de leur
relation d'emploi (contribution) avec l'organisation.
Cependant, il sied de noter que la rémunération
possède plusieurs composantes. Notamment la rémunération
globale qui comprend la rémunération directe (versée en
argent aux employés) plus la rémunération indirecte (non
versée en agent) plus la rémunération non
financière. D'où10:
Remuneration globale
|
|
Remuneration non financiere
|
Reconnaissance et statut
Remuneration indirecte
Remuneration directe
Salaire
+ primes d'inconvenients
Sicurité d'emploi
Emploi avec des responsabilites
Avantages sociaux (assurances collectives
et regimes de retraite
Autres gratifications (auto,
centre sportif,...)
Contribution de travail (nombre d'heure, temps
&Mktlioalii# la
Possibilité de développement
et d'apprentissage (Plan de carrier)
Ajustement au coot de la vie
Remuneration variable a court
terme
Remuneration variable a
rémunératiolfmg terme
Dans le passé Aujourd'hui
Salaire de base Salaire de base
+ +
Avantages sociaux Avantages sociaux
(Assurances collectives et régimes (Assurances collectives
et régimes
de retraire) de retraire)
+
Rémunération variable à Court et à
Long Terme
+
Gratification
I.1. Rémunération
total
La sécurité d'emploi dont jouissent actuellement
les fonctionnaires de l'Etat recouvre un ensemble de privilèges, comme
la garantie offerte aux employés de ne pas être licencié
par manque de travail, le droit au placement prioritaire sur des postes vacants
et le maintien de leur traitement en cas de suppression de leur poste.
Le concept de rémunération total est un concept qui
devrait être utilisé plus souvent dans le débat public sur
la rémunération des employés de l'Etat.
A notre humble avis, il est du devoir du gouvernement d'offrir
un panier d'avantages sociaux et salariaux adéquats aux employés
de l'Etat afin de s'assurer que le niveau de compétence de la fonction
publique reste élevé tout en conservant un roulement de personnel
raisonnablement faible. Il faut faire tout cela dans le respect le plus total
du contribuable qui a travaillé dur pour envoyer son argent au
gouvernement.
Notre analyse nous amène à croire que la
rémunération totale des employés de l'Etat est trop
généreuse, car on ne voit pas d'exode massif vers le secteur
privé. Nous osons croire qu'il faut soit geler les salaires ou encore
remettre en question le régime de retraite à prestations
déterminées jusqu'à ce qu'un certain nombre décide
de quitter le secteur public. C'est de cette façon que l'on pourra dire
que les emplois de la fonction publique sont rémunérés
équitablement par rapport au secteur privé.
Nous avons constaté un grand nombre de fonctionnaires
envahissent le secteur public et pleurent qu'ils ne sont pas payés de
mois et des mois alors qu'ils n'abandonnent pas ledit secteur pour se plonger
au secteur privé (cultiver par exemple pendant 8heures par jour au lieu
de rester au bureau durant 8hures au travail et non 8heures de travail). Les
compatriotes préfèrent le bureau à la place des travaux
manuels, qui par contre occasionne le chômage masqué, dont on
trouvera dans une même organisation un vérificateur et un
contrôleur ; quelle différence faut - il établir entre ces
2 concepts ? Si tous on quittait cette nonchalance et se donnait au travail
décemment en faisant le plein emploi, combien de fois l'économie
congolaise sera à la hausse. Dans ce cas, on observera une forte
production qui conduira à une stabilité internationale, la
croissance économique, la stabilité des prix et plus encore la
distribution de revenu.
I.2. La rémunération
variable
La compétitivité et la performance de
l'entreprise reposent en grande partie sur la motivation de ses
salariés. Même si la composante salariale n'en est pas l'outil,
elle y contribue fortement et ceci au travers des nombreux modes de
rémunération qui peuvent avoir une action sur cette
motivation.
Il faut signaler que les outils liés à la
motivation de façon indirecte peuvent également avoir un impact
non négligeable sur la motivation des salariés. Ce sont par
exemple, les couvertures prévoyances et santé, les avantages en
nature, la protection sociale,...
Parmi les quels outils de la rémunération
variable, nous pouvons noter la prime variable ou bonus, le commissionnement et
pour mémoire, les stocks option et les actions gratuites.
A. La prime variable
La prime variable est comprise aujourd'hui à ce que les
augmentations générales et les primes d'ancienneté ont
laissé aux primes de performance individuelle,
différenciées selon les salariés.
L'introduction des systèmes de rémunération
variable ou système de bonus est de plus en plus
généralisé dans les entreprises.
Un variable pour chaque salarié, ne présuppose
que la généralisation de la rémunération de la
performance ne se fait pas toutefois sans difficultés notamment
lorsqu'il s'agit de performance individuelle.
En effet, les régimes de rémunération
variable peuvent aller de la prise en compte de rendement individuel jusqu'aux
régimes incitatifs de groupe, les premiers n'étant pas exclusifs
des seconds.
Quelles sont les conditions à respecter pour
s'assurer de l'efficacité du Variable11 ?
Pour s'assurer de l'efficacité du variable, certaines
conditions sont à
respecter.
En effet, pour motiver ses collaborateurs, une entreprise
utilisera la rémunération variable assise sur l'atteinte
d'objectifs quantitatifs et/ou qualitatifs, légitimes et
cohérents avec l'organisation du travail.
En liant la rémunération à la
performance, l'entreprise encourage ses salariés à s'impliquer et
à prendre en compte ses objectifs. Encore faut-il que ceux-ci aient
été clairement exprimés au travail d'une communication
appropriée afin que le salarié fasse le lien entre sa part
variable et sa contribution à la performance de l'entreprise faute de
quoi, c'est l'effet inverse qui peut être obtenu.
La connaissance de la contribution de chacun se doit
être objective afin de ne pas susciter de contestations. La transparence
est donc impérative autour des critères utilisés et des
modes d'évaluation retenus.
Pour être acceptable, la part variable doit rester
modeste dans les premiers temps, puis augmenter lorsque l'efficacité du
système aura pu être vérifiée. Pour mesurer cette
efficacité, il est indispensable de disposer d'un système de
suivi afin de mettre en place des actions de réajustement du niveau
d'atteinte des objectifs si la trajectoire dévie trop fortement en plus
ou moins. Ce suivi permet également de vérifier si la part de
rémunération liée à la performance ne se traduira
pas à terme par un coût supérieur au gain escompté.
La maîtrise de l'impact de la part variable passe par des simulations, la
diffusion des principes et des modes de calcul.
Bien maîtrisé, un plan de rémunération
variable a toutes les chances de s'avérer un levier efficace de
motivation et de fidélisation des salariés.
Signalons que parmi les outils de motivation liés
à la rémunération, le plus flexible de mise en oeuvre
reste le variable. En effet, ce système n'est encadré par aucun
texte de loi. Toutefois, il doit faire l'objet d'une communication claire
auprès des bénéficiaires et d'un suivi rigoureux afin de
s'assurer de son impact sur la motivation des salariés. Les entreprises
peuvent utiliser à la fois prime variable et
11
www.google.com, Martine
EMERIAUD - Consultante DRH, Motiver les salariés par la
rémunération : outils collectif.
l'augmentation managériale pour atteindre les objectifs
poursuivis au travers de leur politique salariale.
B. Le commissionnement
Ici, il s'agit d'une entreprise commerciale. La
rémunération de la force de vente entre bien dans le contexte du
variable. Ce système permet à l'entreprise d'attirer les
candidats et de les motiver tout en mettant en oeuvre sa stratégie
commerciale.
La variabilité de la rémunération est
l'un des principes fondamentaux du métier de commercial. La part
variable de la rémunération est la contrepartie d'une performance
parfaitement mesurable sur une période donnée et oriente les
vendeurs sur des objectifs précis en fonction de la stratégie
commerciale de l'entreprise. L'optimisation du système repose sur un
certain nombre de critères dont celui du choix du mécanisme de
base : mesure du résultat par rapport à l'objectif ou
commissionnement.
Initialement, le commissionnement suppose un fixe très
faible et un variable non plafonné. C'est la forme la plus basique de la
rémunération variable qui récompense directement la
réussite des actions des commerciaux. On peut combiner le
commissionnement individuel avec le commissionnement d'une équipe.
A la différence de la prime variable, le
commissionnement n'est pas seulement l'atteinte d'un objectif précis,
c'est la rémunération d'un travail habituel calculée sur
le chiffre d'affaires ou la marge brute. Dès lors le commissionnement
doit être inscrit au contrat de travail et ne peut être
plafonné.
Ce système permet de mieux responsabiliser le
commercial par rapport au chiffre d'affaires de l'entreprise dans la mesure
où il ne gagnera rien sur des clients insolvables.
L'avantage du commissionnement, c'est la simplicité :
le commercial sait exactement ce qu'il gagne à chaque acte de vente. Il
peut ainsi piloter son activité en fonction de ses résultats.
Par contre, l'inconvénient du commissionnement est
qu'il ne permet pas de différencier la rémunération en
fonction de la difficulté de vente du produit ou service, les vendeurs
s'orientant alors vers l'acte de vente le plus simple au détriment des
autres produits ou services. C'est pourquoi les entreprises ont de plus en plus
tendance à prendre en compte l'acte de vente de manière
qualitative (la satisfaction
client étant l'indicateur le plus courant). Toutefois,
il faut veiller à ne pas mettre en oeuvre un système trop
complexe car il sera d'autant moins lisible pour ses
bénéficiaires et nécessitera la mise en place d'un suivi
et d'un pilotage sophistiqués.
En résumé, si le commissionnement se
révèle très bien adapté à une vente mono
produit, il rencontre très vite ses limites sur des actes de vente
diversifiés, contexte dans lequel les entreprises opteront plus
aisément pour la mise en place d'un système de variable assis sur
l'atteinte d'un résultat au regard d'un objectif.
C. Les stocks options et les actions gratuites
Ces outils sont cités brièvement car ils
s'adressent avant tout aux grosses entreprises.
a. Les stocks options
Les stocks options constituent une forme de
rémunération versée par les entreprises
généralement cotées en bourse. Ce système permet
à des dirigeants et à certains collaborateurs clé de
l'entreprise d'acheter des actions à une date et à un prix
fixé à l'avance. Concrètement, il s'agit d'un tarif
préférentiel pour un achat différé d'actions. Elles
ne dégagent de valeur qu'en cas de hausse des cours boursiers.
Ces stocks options sont indisponibles pendant 4 ans,
délai au terme duquel l'option d'achat pourra être levée.
Les gains d'acquisition seront alors imposés à 41%, il ne seront
imposés qu'à 27% si les actions ne sont pas vendues avant les 2
ans suivant le délai de 4 ans.
b. Les actions gratuites
Alternative aux stocks options prévue par la loi de
finances pour 2005, ce dispositif est repris par la récente loi du 30
décembre 2006 sur le développement de la participation et de
l'actionnariat salarié. Cette loi prévoit, dans son article 1, la
création d'un « dividende du travail » que les entreprises
seront encouragées à distribuer à leurs salariés
sous la forme d'actions gratuites notamment. Les entreprises ont ainsi la
possibilité d'attribuer des actions gratuites pour un maximum de 10% du
capital social et de 7,5% du plafond annuel de la sécurité
sociale par salarié. Ces actions sont distribuées à
l'ensemble des salariés selon un mode de
répartition uniforme, proportionnel à la
durée de présence dans l'entreprise ou au salaire, ou par
combinaison de ces deux critères.
Les bénéficiaires ne sont propriétaires
des actions qu'au terme d'une période de 2 ans minimum et ne peuvent
revendre ces dernières qu'à l'issue d'une autre période de
2 ans. L'attribution d'actions gratuites n'étant pas
considérée comme un salaire, l'entreprise n'est donc pas
assujettie à ce titre aux cotisations sociales.
L'imposition des plus-values à lieu uniquement lors de
la vente des actions par leurs bénéficiaires. Le taux
d'imposition varie entre 41 et 27% selon qu'il s'agit de la valeur des titres
à leur date d'acquisition ou de la différence entre le prix de
cession et la valeur des titres à la date d'acquisition.
Parmi les outils de motivation liés à la
rémunération, le plus flexible de mise en oeuvre reste le
variable. En effet, ce système n'est encadré par aucun texte de
loi. Toutefois, il doit faire l'objet d'une communication claire auprès
des bénéficiaires et d'un suivi rigoureux afin de s'assurer de
son impact sur la motivation des salariés. Les entreprises peuvent
utiliser à la fois prime variable et augmentation managériale
pour atteindre les objectifs poursuivis au travers de leur politique
salariale.
I.3. Eléments de la
rémunération
Rappelons que le salaire est calculé par jour et
payé à la fin du mois avec généralement un acompte
à la quinzaine. Les appointements sont calculés par mois et
payés à la fin du mois auquel ils se rapportent. Le traitement
est calculé par an en un montant global, divisé en douze tranches
dont chacune est payée le vingtième jour du mois
précédant celui auquel le traitement se rapporte12.
I.3.1. Processus de la détermination du salaire
Le salaire est fixé librement dans le cadre de la
convention collective ou du contrat de travail. Mais quelques règles
sont à respecter notamment : le salaire ne peut être
inférieur au SMIG horaire, ni aux salaires minimaux fixés par la
convention collective. L'employeur doit en outre assurer
l'égalité de rémunération entre homme et femmes.
Signalons que le salaire fixé librement par les deux
parties est aussi appelé le salaire conventionnel ou contractuel.
La loi prévoit ce qu'on appelle salaire minimal
légal. Il s'agit du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti)
qui a pour but l'assurance du minimum vital à chaque employé.
Donc salaire conventionnel ou contractuel ne peut en aucun cas être
inférieur au SMIG, mais bien sûr, au contraire,
supérieur.
Le SMIG varie en fonction de la qualification professionnelle
des travaux. Ce qui explique l'utilisation du concept salaire minimaux
légaux au lieu de salaire minimal.
La loi prévoit cinq catégories professionnelles
: le manoeuvre ordinaire, le manoeuvre spécialisé, le travailleur
semi-qualifié, le travailleur qualifié et le travailleur
hautement qualifié13.
Un tableau des salaires minimaux est ressorti en fonction de
ces qualifications professionnelles, il est réexaminé de temps en
raison de l'évolution du coût de vie.
12 Chr. Van Lierde, op-cit, p15
13 Chr. Van Lierde, idem
Tableau N°01 : TABLEAU DU SALAIRE MINIMUM
INTERPROFESSIONNEL GARANTI, DES ALLOCATIONS FAMILIALES MINIMA ET DE LA
CONTRE VALEUR DU LOGEMENT Applicable à partir du
1er Janvier 2008
Catégorie
|
|
Allocations familiales
|
Contrevaleur du logement
|
Manoeuvre I
|
II
Travailleur specialise =
|
Travailleur semi- qualifié
III
|
Travailleur qualifié
IV
|
V
Travailleur hautement
>
qualifie
|
Maîtrise VI
|
Cadre collaborateur VII
|
Echelon
|
Ordinaire
|
Lourd
|
|
1
|
2
|
3
|
1
|
2
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
|
|
Classe
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
|
|
Tension
|
100
|
116
|
133
|
154
|
178
|
206
|
237
|
274
|
317
|
366
|
422
|
488
|
564
|
651
|
752
|
868
|
1000
|
|
|
Taux en FC
|
1680
|
1949
|
2234
|
2587
|
2990
|
3451
|
3982
|
4603
|
5326
|
6149
|
7090
|
8198
|
9475
|
10937
|
12634
|
14582
|
16800
|
168
|
33,6
|
Taux en $
|
3
|
3,48
|
3,99
|
4,61
|
5,34
|
6,16
|
7,11
|
8,22
|
9,51
|
10,98
|
12,66
|
14,64
|
16,92
|
19,53
|
22,56
|
26,04
|
30
|
|
|
Colonne
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
Pour un taux de : 560/1$
Source : Archives de SONAMO (Service d'Organisation Nationale de
la Main d'OEuvre)/Beni
I.3.1. Eléments intervenant dans le calcul de la
rémunération
Le calcule de la rémunération fait intervenir
généralement le temps effectif de travail, une série
d'autres avantages, les heures supplémentaires, les périodes de
congé annuel,...
Le temps effectif est l'élément très
important. En effet, le nombre des jours prestés pendant la
période considérée, permet le calcul du salaire proprement
dit ou du salaire de base.
A ce salaire de base, certains avantages sont
augmentés. A ce niveau, nous avons par exemple : les gratifications, les
primes et les avantages en nature, déterminés dans le contrat ou
par les usages.
Les gratifications
Ce sont les sommes d'argents remises par l'employeur pour marquer
à son personnel sa satisfaction de travail accompli. Elles peuvent
prendre toute une série de forme : treizième mois, double mois,
prime de vacance, prime de fin d'année, participation aux
bénéfices, prime pour événement familial
(naissance, mariage, décès,...)
En réalité, les gratifications ne sont pas
obligatoires, mais elles sont des pures libéralités de
l'employeur. Il en résulte d'une part que le taux et les conditions
d'attribution demeurent à la discrétion de l'employeur et d'autre
part que le salarié ne pourra en exiger le renouvèlement.
Les primes
Ce sont des sommes versées par l'employeur dans le
souci d'obtenir un meilleur résultat, une production accrue, continue,
de meilleure qualité ou au moindre prix de revient.
Nous pouvons citer par exemple
La prime de technicité : vise à encourager
un travailleur particulièrement compétent.
La prime de pénibilité : tient compte des
conditions de travail,
La prime de rendement : consiste en un supplément
proportionnel à l'évaluation de la production.
La prime tendant à récompenser la
fidélité :
Prime d'ancienneté : visant la
stabilité du personnel Prime d'assiduité :
visant à combattre l'absentéisme.
Les congés de circonstances
Pour les événements heureux ou pénibles de
la vie privée du travailleur, le Législateur a prévu des
jours de congé, appelés «congés de
circonstance».
Les jours fériés
légaux
Pour lesquels le travailleur a droit à son salaire
ordinaire.
Si un jour férié coïncide avec un Dimanche,
le congé tombe le jour ouvrable précédent. Il n'est pas
à confondre avec le jour chômé, pendant lequel le travail
est suspendu sur une décision des autorités.
Les heures supplémentaires
Le Législateur a fixé la durée maximale de
travail à 8 heures par jour et de 48 heures par semaine.
Les heures augmentées à cette durée
légale sont à donner droit à une augmentation de la
rémunération. Cette majoration s'effectue de la manière
suivante :
30% : pour les deux premières heures au delà des 48
heures hebdomadaires,
60% : pour les heures suivantes,
100% : soit double salaire pour les heures supplémentaires
prestées le jour de repos hebdomadaires ou les jours
fériés légaux.
Exemples des jours fériés
légaux :
01/01 : Fête de nouvel an
01/05 : Fête de Travail
25/12 : Fête de Noël
30/06 : Fête de l'indépendance en R.D Congo
Le congé annuel
Le travailleur a droit chaque année à un
congé. La nécessité de celui-ci est à la
santé du travailleur et ce dernier ne peut y renoncer dans le but par
exemple, d'obtenir une double rémunération pendant cette
période.
Modèle d'une fiche de paie Décompte
d'appointement du travailleur Exemplaire destiné à
l'employeur14
RETENUES
SONAS
Pension
UnitZ
Cadeza
Avantages spéciales
Contribution sur rémunération
CASOP
Divers
ALLOCATIONS FAMILIALES Nombre d'enfants
Transport
Logement
Indemnité non taxable
REMUNERATION
Salaire de base Jours (heures)
Congé payés Jours
Jours de maladie ou accident Jours
Heures supplémentaires Heures
Heures
Jours Férié et Dimanche
Nom et post-nom
Numéro d'ordre
Matricule INSS (N°carte pension)
Nature de l'emploi
Classification légale
Montant Net payé , le 20
Signature du Travailleur Nom et Adresse de
l'employé
Période du au 20....
Montant soumis à retenue pension
Total des retenues
Net
Brut total
Signature
14 Archives de SONAMO (Service d'Organisation
Nationale de la Main d'Oeuvre)/Beni
2. LE SALAIRE
Le salaire est une rémunération d'un travail
payé régulièrement par un employeur à ses
employés en vertu d'un contrat de travail15.
La notion de salaire n'est pas uniquement employée
pour les ouvriers et employés. Elle recouvre aussi les diverses primes
touchées en plus de salaire habituel par les employés, les
honoraires en cas des professions libérales et les retenues des chefs
d'entreprises.
Remarquons qu'il n'y a pas vraiment trop de différence
entre la rémunération et salaire. Tel que nous l'avions
défini ci-haut, le salaire est différent du point de vue du
salarié et de l'employeur. Le salarié reçoit un salaire
réel qui correspond au salaire brut duquel ont été
soustraits les prélèvements à la charge du salarié.
L'employeur paie quant à lui un certain montant de charges patrimoniales
en plus du salaire brut.
Le salaire peut être calculé de manières
différentes : il existe le salaire au rendement destiné à
encourager la productivité des travailleurs, le salaire au temps, le
salaire à prime qui comprend une base fixe et une prime si certaines
conditions sont satisfaites ou encore le salaire à la tâche ou
à la pièce16.
Le salaire est le résultat d'une négociation
entre l'employeur et l'employé. La liberté de l'un et de l'autre
peut cependant être limitée par l'existence de certaines
conventions collectives, résultat de négociations collectives et
qui fixent les taux de salaires minimums ou de dispositifs légaux.
3. LA SATISFACTION
Le concept satisfaction est conçu comme un contentement
ou un plaisir qui résulte de l'accomplissement de ce qu'on entend ou de
ce qu'on désire.
Pour satisfaire une personne, il faut connaitre le genre de
récompense qui pourra le mieux résoudre et répondre
à ses besoins. Choisir la récompense appropriée est
souvent assez difficile. Pour certains, ce sera une bourse de salaire ou un bon
bureau, pour d'autre un billet pour une partie de tierce ou un simple
dîné.
Dans le comportement organisationnel, l'attitude envers le
travail ou d'une tâche particulière présente plus
d'intérêt. Cette attitude est souvent désignée comme
la satisfaction professionnelle. Dans le sens le plus général, la
satisfaction
professionnelle est un état émotionnel
agréable ou positif découlant de l'expression favorable que l'on
retient de son travail ou des expériences17. Cette impression
ou ce sentiment semble se produire quand le travail correspond au besoin ou
à la valeur des individus.
Cependant, il sied que dans le milieu professionnel
s'avère un facteur capital. Elle se présente parfois comme une
simple notion. En effet, au sein de l'organisation, une personne peut ou ne pas
être satisfaite. Pourtant, il vaut mieux considérer que cette
satisfaction professionnelle se compose d'une série d'attitudes envers
le travail qui peuvent correspondre aux divers aspects de son travail. Par
exemple, un instrument de mesure sous le nom de l'indice de description de
l'emploi (job description) détermine la satisfaction en fonction de cinq
aspects particuliers de travail d'une personne : le salaire, la promotion, la
hiérarchie, le travail lui - même, le collègue de
travail.
Les causes de la satisfaction professionnelle ou
mécontentement varient d'une personne à une autre pour beaucoup
d'employés, il semble que les raisons se trouvent suivant
l'intérêt du travail, la passion que l'on retrouve pour son
métier, les exigences qu'il suscite.
Notons que la satisfaction professionnelle présente
aussi ses conséquences.
C'est ici qu'apparait avec pertinence, combien il est
difficile d'établir un lien entre les attitudes et le comportement. Par
exemple, selon une idée communément rependue et pleine de bons
sens, la satisfaction professionnelle devrait entraîner un meilleur
rendement c'est-à-dire «un travail heureux est un bon
travailleur». Pourtant des nombreuses études ont
démontré qu'il n'existe généralement pas de
relation simple et directe entre les attitudes professionnelles et la
qualité du travail accompli.
Notons également que les attitudes
générales permettent plutôt de prévoir ces relations
d'ensemble et que les attitudes particulières sont plus
précisément liées à des relations
spécifiques. Ce principe explique en moitié pourquoi le rapport
que l'on s'attendait à trouver entre la satisfaction professionnelle et
la prestation n'existe pas le plus souvent globalement la satisfaction
professionnelle reflète une attitude très générale.
Elle recouvre une série d'attitudes nombreuses à propos de divers
aspects de travail. La généralité d'exécutions
d'une tâche particulière comme la préparation d'un rapport
mensuel ne découle pas nécessairement de l'attitude
générale.
17 E. LOCK, Nature and causes of job
satisfaction, in éd. Hand book of Industrial and
organization psychology Chicago, 1976.
Tableau n° 01 : Les effets et divers facteurs
liés au travail sur la
satisfaction professionnelle18
Facteurs liés au travail
|
Effet
|
· Travail lui - même :
|
|
- Gage travail
- Exigences physiques
|
- Le travail contenant un gage mental que
l'individu peut réussir à remplir est une source
de satisfaction,
- Le travail fatiguant et décevant,
|
- Intérêt personnel
- Système de facteur
|
- Le travail intéressant sur le plan personnel est
satisfaisant,
- Les récompenses qui sont équitables et qui
correspondent correctement à la performance réalisée sont
satisfaisantes.
|
· Les conditions du travail
|
- La satisfaction dépend de l'adéquation, les
|
|
- Sur le plan physique
|
conditions de travail et le besoin physique,
|
- Réalisation d'un objectif
- Le moi
- Les autres membres de l'organisation
|
- Les conditions de travail qui mettent en avant
la réalisation d'un objectif sont satisfaisantes,
- L'estime de soi favorise la satisfaction professionnelle,
- Les individus seront satisfaits ou superviseurs, des
collègues qui voient les choses de la même manière
qu'eux.
|
- Le management
|
- Les individus seront satisfaits. Processus
destiné à les aider à obtenir de
récompenses.
|
- Les avantages divers
|
Les individus seront mécontents si
l'organisation leur assigne le rôle conflictuel et/ou
des rôles ambigus,
- Pour la plupart des travailleurs, les avantages n'ont pas un
fort impact en matière de satisfaction professionnelle.
|
18 C.T. Mukito Walyuva, Cours de question
approfondie de Gestion de Ressources Humaines, L1 Sciences
Commerciales et Financières, Cours inédit, 2007 - 2008.
4. LA MOTIVATION
La motivation est l'ensemble des impulsions, des
désirs, des besoins, des préférences soit internes, soit
externes qui incitent une personne à réagir
favorablement19.
Pour JOCELYN JACQUES, la motivation peut se définir
comme un comportement actif orienté vers un but. Il faut alors
considérer trois éléments, qui nécessairement,
doivent faire partie au moment où l'on veut définir la
motivation20.
Il faut voir ce qui pousse une personne à agir
c'est-à-dire les besoins, le caractère dynamique ou l'action ou
encore le comportement et l'élément qui soutient l'action en
cours d'exécution c'est-à-dire le but.
Ces trois éléments constituent le cycle de la
motivation qui peut se schématiser de la manière ci-après
:
Besoin
But
Comportement
La motivation est donc ce qui stimule ou suscite un
comportement. Ce qui dirige les conduites et nourrit la tendance à
persévérer. Elle déclenche l'activité de
l'individu, le pousse à atteindre le but, à prolonger l'action
quand le but n'est pas atteint, à arrêter l'activité quant
le but est atteint.
4.1. Origines de la motivation
La motivation tire ses origines sous deux ordres :
l'intérieur et l'extérieur.
La motivation à l'intérieur de l'individu dite
d'origine intrinsèque correspond aux valeurs, aux besoins et aux
croyances de l'individu.
La motivation à l'extérieur de l'individu ou
motivation extrinsèque est issue du milieu. Ses sources sont davantage
liées aux conditions de travail, aux règles et aux normes
présentes dans une organisation.
19 Amédé MATSORO MITONDO,
Eléments de Psychologie Générale,
éd. Uzima Tele, Goma (Nord-Kivu)/RDC, 1998, p95
20
4.2. La motivation
professionnelle21
Elle se définit comme la volonté de fournir un
effort important afin d'atteindre les objectifs fixés par l'entreprise,
volonté conditionnée par la capacité dudit effort à
satisfaire un besoin personnel. Plus simplement, la motivation est fonction de
3 éléments : l'effort, les objectifs de l'entreprise et les
besoins. Bien que la motivation puisse s'appliquer dans son sens le plus
général, à toutes sortes d'objectifs, l'attention
particulière accordée ici aux comportements des individus dans le
travail explique qu'on s'intéresse uniquement aux objectifs de
l'entreprise.
L'idée d'«effort» correspond à une
mesure d'intensité. Lorsqu'une personne ne se sent motivée, elle
travaille plus dur, plus longtemps. Elle s'implique davantage dans sa
tâche. Pour autant, ce surcroît d'effort a peu de chance de
profiter à l'entreprise s'il faut prendre en compte non seulement
l'intensité des efforts, mais aussi leur qualité et
privilégier ceux qui s'accordent avec les objectifs de l'entreprise et
s'orientent vers leur réalisation. La motivation doit enfin être
envisagée comme un processus de satisfaction des besoins. D'où le
schéma ci-contre :
Besoin non Tension Pulsion
satisfait dynamique
Comportement de recherche
Besoin satisfait
Reduction de la tension
4.3. La motivation économique
La théorie de juste salaire ou la motivation
économique peut être résumée comme suit : les hommes
travaillent tout simplement pour obtenir un salaire leur permettant de
satisfaire certains besoins en dehors de leur travail. Ils cherchent à
éliminer le «freinage» de la production. Taylor propose
à ce fait la solution comme suit : une juste rémunération
et une rationalisation de l'organisation.
La juste rémunération est celle dont le calcul
est compréhensible et contrôlable.... et qui correspond à
l'attente du salarié. L'écart entre le salaire attendu et le
salaire reçu est source d'insatisfaction, donc de
démotivation.
21 Stephen Robbons & David Decenzo,
Management, l'essentiel des concepts pratiques,
4ème éd. Learson Eduction inc, Paris, 2004, 286
Aujourd'hui encore, le salaire reste l'un des premiers
facteurs de motivation. Toutefois, dans certaines circonstances (notamment en
situation de sécurité d'emploi), un salaire élevé
peut donner satisfaction au salarié, sans le «pousser»
à travailler.
4.4. Les théories de la
motivation22
D'une façon générale, la motivation est
subdivisée en deux catégories à savoir : théories
du contenu et théorie du processus.
A. Les théories du contenu
Celles - ci cherchent à donner la solution à
l'interrogation «Pourquoi la motivation ?» ou «qu'est-ce que la
motivation en vrai dire ?» ou encore «qu'est-ce qui est à la
source de la motivation ?»
La réponse la plus classique qui a été
donnée à ce genre d'interrogation est le Besoin. A ce niveau, la
motivation serait alors une tentative de diminuer la tension et retrouver
l'équilibre. Quant à la tension, elle ne serait pas une
création de l'individu mais plutôt une donnée plus ou moins
biologique.
1. Théories de deux facteurs : Facteurs
d'hygiène et facteurs moteurs
Nous devons la théorie de deux facteurs au Psychologue
Frederick Herzberg qui a considéré que l'attitude d'une personne
vis-à-vis de son travail pouvait s'avérer déterminante en
terme de réussite ou d'échec. Cette autre s'accroche à la
découverte de ce que les hommes attendent de leur activité
professionnelle. Dans le cadre d'une grande enquête, il leur demandant de
décrire en détail les situations dans lesquelles ils se sentaient
particulièrement satisfaits de leur travail.
D'où la théorie de deux facteurs
développée par Frederick Herzberg est, selon laquelle la
satisfaction et l'insatisfaction professionnelle seraient respectivement
liées à des facteurs intrinsèques (facteurs moteurs) et
extrinsèques (facteurs d'hygiène)23.
22 Marie Noelle Amathert, Jean Berreau et Ginette
Jibard, Economie d'Entreprise, 3ème
éd. SIREY, Paris, 1989
23 Stephen Robbons & David Decenzo,
op-cit, p290
26 THEORIE DE LA MOTIVATION ET DE L'HYGIENE DE
HERZBERG Facteurs moteurs Facteurs d'hygiène
Neutre Extrêmement satisfait
Extrêmement satisfait
Surveillance
Politique de l'entreprise Relations avec les supérieurs
Conditions du travail
Salaire
Relations avec les collègues Vie privée
Relations avec les employés Statut
Sécurité
Accomplissement Reconnaissance
Travail
Responsabilité
Promotion
Développement personnel
Après l'analyse, l'auteur s'est rendu compte que les
hommes satisfaits de leur travail et ceux qui n'y trouvaient au contraire aucun
plaisir répondant de manière très différente.
Certaines caractéristiques énumèrent dans cette
théorie étaient liées systématiquement à
l'expression de la satisfaction professionnelle (côté droit).
Les facteurs intrinsèques tels que l'accomplissement,
la reconnaissance ou la responsabilité appartenaient à la
première catégorie. Quand les personnes interrogées par
l'auteur se déclaraient satisfaites de leur travail, elles avaient
tendance à s'attribuer ces caractéristiques.
A l'inverse, les insatisfaits mentionnaient à leur tour
plus volontiers des facteurs extrinsèques : administration et politique
de l'entreprise, surveillance, relations interprofessionnelles, conditions de
travail.
Herzberg trouve que la satisfaction n'était pas le
contraire de l'insatisfaction comme l'on le croyait généralement.
L'élimination des facteurs d'insatisfaction d'un travail ne rendait pas
nécessairement ce dernier satisfait. L'auteur suggère donc
d'opposer «Satisfaction» et «Absence de satisfaction» d'une
part, et «Insatisfaction» et «Absence de satisfaction»
d'autre part.
Schématisé comme suit :
Satisfaction Absence de
Satisfaction
Absence
d'insatisfaction Insatisfaction
Conception traditionnelle
Satisfaction Insatisfaction
Conception Herzbergienne
Facteurs moteurs Facteurs d'hygiène
Pour Herzberg, les facteurs responsables de la satisfaction et
de l'insatisfaction professionnels sont distincts et différents. Les
managers qui cherchent à éliminer ces derniers peuvent donc
certes faire naître l'apaisement, mais pas forcément la
motivation, ils calment le personnel plus ne le stimulent. Puisqu'ils ne
motivent pas les employés, mais néanmoins
«préviennent» la démotivation. Les facteurs
susceptibles d'éliminer l'insatisfaction professionnelle furent
qualifiés par l'auteur de Facteur d'hygiène. Quand ces facteurs
opèrent de manière adéquate, les gens ne ressentent plus
aucune insatisfaction, mais n'en sont pas pour autant satisfaits ni
motivés. Pour motiver les employés, Herzberg recommandait de
mettre l'accent sur les facteurs moteurs, qui augmentent la satisfaction.
Pour finir cette partie, les facteurs d'hygiène selon
Herzberg dans sa théorie, est un terme désignant certains
facteurs liés à l'environnement du travail, tels que les
conditions de travail ou le salaire susceptibles, lorsqu'ils opèrent de
manière adéquate, d'éliminer l'insatisfaction
professionnelle sans nécessairement accroître la satisfaction
tandis que les facteurs moteurs indiquent certains facteurs liés au
contenu même du travail, tels que la reconnaissance ou le
développement personnel, qui augmentent la satisfaction
professionnelle.
2. Théories de besoin
a. la théorie de Besoin de Maslow
Depuis 1949, Abraham Maslow trouve que les besoins fondamentaux
des êtres se classent en cinq catégories ordonnés selon la
disposition pyramidale. Cet
auteur est le plus connu parmi les auteurs qui ont
tenté d'expliquer les phénomènes de la motivation parles
origines intrinsèques de l'individu. Selon lui, les besoins humains
suivent une séquence ascendante.
o Besoins psychologiques
Exemple 1 : le logement, la nourriture, le vêtement, ...
Dans une organisation, ces besoins peuvent répondre aux
conditions physiques ou sanitaires,
Exemple 2 : Température adéquate, la lumière
au bureau,...
o Besoins de sécurité
Exemple : Avoir des gardes - fous au niveau de la
sécurité de son
emploi,...
Ces genres des besoins sont associés au besoin très
général de se protéger contre les menaces tant
présentes que futures.
o Besoins d'appartenance sociaux
Exemple : Accueil dans un groupe social, intégration dans
une équipe de
travail,...
o Besoins de considération
Ici l'individu cherche la connaissance de sa valeur, de son
estime et de sa
dignité.
Dans les organisations, ces besoins favorisent des comportements
comme la recherche de pouvoir sous la forme de promotion ou d'obtention d'un
statut élevé.
o Besoins de réalisation
Selon la théorie, la satisfaction de ce besoin ne peut
survenir que lorsque la plupart des besoins sont comblés. Il se situe au
sommet de la pyramide : généralement très peu de gens
arrivent à le combler.
Exemple : le fait d'exploiter toute son aptitude physique, sa
potentialité et ses talents, son intelligence,...
Concluons partiellement en disant que cette théorie de
Maslow repose sur les propositions suivantes :
- Chaque être humain a des besoins qu'il doit
satisfaire,
- Ces besoins sont hiérarchisés des besoins
inférieurs à la base de la pyramide aux besoins supérieurs
se plaçant au sommet,
- Les besoins supérieurs ne motivent que si les besoins
inférieurs ont été comblés,
- Un besoin satisfait ne peut plus motiver,
- L'individu dont aucun besoin n'est satisfait ne serait
motivé que par ses besoins inférieurs.
b. La théorie de besoin de David MC
Clelland
David MC avec les autres ont élaboré la
théorie de trois besoins, qui définit
l'existence de 3 moteurs ou besoins essentiels en matière
d'activité professionnelle :
- Besoins d'accomplissement ou de réussite
: l'envie de se surpasser,
de s'accomplir au-delà des normes établies, de se
battre pour réussir. - Besoin de pouvoir : le besoin
d'imposer aux autres un comportement
qu'ils n'avaient pas adopté en temps normal.
- Besoin d'affiliation : le désir
d'établir des relations interprofessionnelles amicales et internes.
B. Les théories des processus
Ces théories ne cherchent pas à connaître
ce qu'est réellement la motivation, ce qui est une question probablement
mal posée mais elles interrogent sur son fondement sur les variables qui
influencent. Deux intuitions semblent fonder les théories de processus :
une intuition phénoménologique qui met l'accent sur
l'intentionnalité et une intuition pragmatique qui se
réfère à l'ensemble de conditions pratiques de cette
action.
Parmi ces théories, nous pouvons citer : la
théorie des résultats escomptés ou théorie l'espoir
développé par Vroom dans son livre World and motivation, New
York, John Willy et Sons Inc. (1964) proposent que les individus peuvent
être motivés s'ils croient que leur comportement les aidera
à atteindre les résultats visés. Les individus vivent de
l'espoir et il est possible de les motiver s'ils croient recevoir une
récompense lorsque les buts sont réalisés.
I.2. THEORIE SUR LA REMUNERATION
1. IMPORTANCE DE LA REMUNERATION
Généralement du seul point de vue des
coûts, la rémunération peut affecter la capacité
concurrentielle des organisations. La masse salariale peut facilement
représenter 50% des frais d'exploitation. Dans les organisations
à forte intensité de main d'oeuvre, comme les entreprises de
service et les organismes publics, les coûts salariaux
représentent parfois 80% de frais d'exploitations. Dans un contexte de
mondialisation des marchés et d'endettement des divers paliers de
gouvernement, il n'est pas étonnant que la masse salariale fasse
aujourd'hui objet de débats publics et soit scrutée à la
loupe par les organisations.
Les coûts salariaux et d'une façon plus
particulière les niveaux de salaire ne représentent qu'une partie
de l'équation. En effet, les formes de rémunération et les
modes de gestion en cette matière peuvent, selon le contexte, agir sur
une variété d'attitude et de comportements (satisfaction,
motivation, loyauté, rendement,...). Le design du système de
rémunération peut influencer, entre autre la capacité de
recrutement, la rétention du personnel, la performance au travail, la
polyvalence, le développement des compétences et, à la
limite, la capacité concurrentielle des entreprises. C'est en raison de
ses effets potentiels directs et indirects sur la performance des individus,
des groupes et des organisations que la rémunération est
aujourd'hui considérée comme une activité de gestion des
ressources humaines d'importance stratégique.
2. NEGOCIATION DE LA REMUNERATION24
En échange d'emploi, la plupart des personnes
espèrent obtenir un salaire supérieur. Or l'employé craint
souvent cette décision, moment crucial pour la relation qu'il va
établir avec son futur employeur.
Le salaire représente une forme de reconnaissance du
niveau de compétence d'une personne. Sa négociation tient donc
une place prépondérante lors de l'engagement d'un nouveau
collaborateur. Dans ce processus de communication souvent intense, l'objectif
est d'aboutir à une décision commune sur les conditions d'un
échange de services. La signature du contrat de travail constitue un
accord
24 J.A. Bernard, les négociations
salariales dans la fonction publique de 1968 à 1980, in
cahier français, n°197, Paris, la documentation française,
1980.
efficace qui permet à la relation de perdurer à
ce sainement au sein de l'entreprise. Afin d'arriver à ce
résultat, il convient cependant de passer différentes
étapes dans un ordre logique et de respecter certaines règles.
Certains conseils peuvent aider dans la démarche. Il faut observer pour
ce fait deux phases : le renseignement et la présentation sous un
bonjour.
Le renseignement est une phase essentielle. Il est
communément admis que c'est le recruteur qui prend l'initiative
d'aborder le sujet de la rémunération, le candidat se doit
être soigneusement préparé.
Il est aussi important que la négociation d'un salaire
se fait dans un cadre de référence. L'équité, les
années d'expérience, les compétences, l'âge et la
loi sont des notions intimement liées au salaire. Il faut se renseigner
autant que possible. Essayer de connaître la politique de
rémunération de d'un futur employeur. Discuter avec les
confrères pour estimer le salaire moyen pour une fonction similaire
à celle qu'on recherche principalement en termes de niveau de
responsabilité, de secteur d'activité et de lieu.
Il faut aussi se renseigner auprès d'associations
professionnelles ou d'entités étatiques qui publient
régulièrement des rapports à ce sujet. Une bonne
préparation est garante d'une organisation basée sur des
éléments concrets que l'on pourra communiquer de manière
objective lors de la négociation.
La deuxième phase est celle de la présentation
sous un bon jour. Il est généralement reconnu que le salaire est
négocié à la fin du processus de recrutement, après
qu'une offre a été faite. Il est fortement
déconseillé d'aborder spontanément ce sujet. Laisser le
recruteur venir sur la question de lui-même en raison de l'effet
d'ancrage : la première valeur exprimée est
généralement celle qui est utilisée comme base de
décision.
Il est donc avantageux de laisser l'employeur formuler la
première offre qui, si elle est discutable, le sera vers le haut. Dans
le cas contraire, on risque d'annoncer un montant en dessous de la
rémunération qu'il avait envisagée. Si l'on insiste
à demander les prétentions salariales, il est radical d'indiquer
une fourchette (supérieure au minimum qu'il fallait considérer)
plutôt qu'un montant fixe.
Terminer toujours une négociation en de bons termes est
également très important. Il est recommandé d'adopter un
style coopératif plutôt qu'un style offensif dans la
négociation. Un comportement courtois, discret, patient et franc
permettra d'obtenir le meilleur de l'interlocuteur et surtout, de donner une
excellente image de
soi-même d'avoir intégré une nouvelle
entreprise. Profiter de cette occasion pour démonter sa vraie valeur.
3. MODE DE REMUNERATION DU TRAVAIL25
Considérant la rémunération comme le
salaire, on distingue trois types de
salaire :
A. Le salaire individuel :
Il est déterminé dans le contrat individuel. Ce
salaire peut se présenter sous plusieurs aspects. Il peut être au
temps, à la pièce ou à la tâche.
a) Salaire au temps : est fixé par
unité de temps au travail.
· Avantages : - Facilite à
établir et à comprendre
- Favorable aux paresseux
· Inconvénients :
- L'ouvrier actif n'est pas mieux payé que le
paresseux,
- d'où influence néfaste sur la
productivité et nivellement par le bas, - d'où facteur de prix de
revient unitaire élevé,
- nécessité d'un personnel et matériel
abondants pour une production importante,
- nécessité d'une surveillance continuelle.
· Appréciation : ce système
appliqué seul tend à disparaitre à cause de ses
inconvénients.
b) Salaire à la pièce : est
fixé par unité de production.
· Avantage : le contre pied des
inconvénients précédents.
· Inconvénients :
- Source de fréquents conflits dans son
établissement et son application,
- Facteur de surmenage pour certains ouvriers,
- Risque de malfaçons (l'ouvrier recherchant plus la
quantité que la qualité de sa production).
· Appréciation : ce système est, en
principe, le plus équitable et il serait l'idéal sir le tarif
était toujours établi sérieusement et respecté...
ce qui n'est pas le cas.
c) Salaire à la tâche : est
fixé individuellement déterminée.
B. Les salaires collectifs : sont
déterminés dans les contrats collectifs pour une équipe
d'ouvriers qui se repartissent librement le salaire collectif.
a. Travail à l'entreprise : le
salaire collectif est convenu pour un travail déterminé (ex :
abattage d'arbre, terrassement, moisson), entre l'employeur et une
équipe qu'il constitue.
b. Commandite d'atelier : ici, l'équipe
recrute elle-même et se charge d'un travail déterminé
à prix forfaitaire,
c. Equipes autonomes : système
récent qui consiste à sectionner l'entreprise (quand
possibilité) en atelier autonome (exemple : dans une fabrication des
chaussures). Chaque atelier reçoit un salaire collectif
déterminé en fonction du travail à effectuer.
C. Les salaires à primes :
les primes peuvent être attribuées individuellement ou
collectivement. Les principales modalités de primes individuelles sont
:
a. Prime à la qualité du travail
: par exemple quand l'ouvrier décèle les défauts dans les
pièces qui lui sont remises,
b. Prime à la vente : par exemple
pour les vendeurs dans un grand magasin sous-forme d'un taux de pourcentage sur
le chiffre d'affaires qu'ils réalisent.
c. Prime à la production : quand on
dépasse un quantum déterminé.
Parmi les primes collectives ou primes d'entreprise, on
distingue
- Les primes de productivité : qui
intéressent le personnel à la productivité technique,
laquelle se mesure par l'amélioration du coût de production
comparé à un coût de production de référence.
Dans la mesure de cette amélioration, une prime est donc payée
quel que soit le résultat d'exploitation (et donc, même s'il est
déficitaire).
- Les primes de prospérité :
qui intéressent le personnel à la productivité
économique, laquelle se mesure par l'amélioration du
bénéfice
d'exploitation. Dans laquelle de cette amélioration,
une prime est payée quelle que soit la productivité technique
(donc, même si elle est en recul).
4. QUELQUES THEORIES SUR LE SALAIRE26
La première théorie sur les salaires est due
à Saint Thomas d'Aquin pour qui le juste salaire est celui qui permet
à son bénéficiaire d'avoir une vie conforme à sa
position sociale mais au XIXe siècle, la théorie classique fut
élaborée par Adam Smith et totalement développé par
David Ricardo. Pour cette théorie connue sous le nom de théorie
de substance : les salaires seraient fixés de manière à
permettre la survivance des travailleurs mais ne pourraient guère
s'éloigner de ce niveau.
Quant à Karl Max selon laquelle les entrepreneurs
accaparent un taux de plus value au détriment des salariés ne
laissant à ceux - ci qu'un salaire dit de substance, qui est une
variante des principes développés par Ricardo.
John Stuart Mill s'est efforcé, pour sa part
d'expliquer les salaires par la demande de travail. D'après cette
théorie, c'est l'accumulation antérieure de capitaux qui permet
le financement des salaires et, le cas échéant, leur
augmentation. Une baisse pour les autres. Cette approche s'est - elle aussi
révélée insuffisante, à partir du moment où
il a été démontré qu'aucune baisse de
rémunération ne peut relancer la consommation et donc la
production, qui permet à son tour de financer les salaires plus
élevés.
Une nouvelle tentative d'application a été faite
par l'économiste américain John Bates Clark. Selon lui, les
salaires tendent à s'établir au niveau où les employeurs
estiment profitable d'engager un nouveau travailleur. En effet, selon la loi de
la diminution des profits, la valeur de la contribution de chaque travailleur
supplémentaire à la production est censée
décroître. Il en résulte que la croissance de la main
d'oeuvre fait chuter les salaires.
John Maynard Keynes s'est farouchement oppose à cette
théorie qui ignore les effets de l'augmentation des salaires sur la
productivité et le pouvoir d'achat. Cette relation est selon cet auteur
essentielle et est la base de la doctrine selon laquelle une hausse des
salaires peut favoriser la consommation davantage que l'épargne. Si la
baisse du chômage permet une hausse des revenus, une consommation accrue
engendre une nouvelle demande de travail et ce, même si le niveau de
salaire est déjà élevé. Mais la plupart des
économistes se sont rangés à l'idée d'une hausse de
la
26 www.google/théoriede salaire selon
les auteurs/ tiré le 29/05/2010 à 14h33'
rémunération ne signifiait pas
nécessairement une chute des emplois. Elle peut en revanche l'inflation,
parce que les employeurs tendent à augmenter les prix pour compenser les
surcoûts salariaux. Pour éviter cette spirale inflationniste, les
hausses de salaire ne doivent pas dépasser les gains de
productivité.
Terminons en ces mots que la théorie des salaires
accorde désormais une attention accrue à la matière dont
ils s'établissent. Déjà les théoriciens
néoclassiques avaient mis en évidence l'inégalité
des rapports contractuels existant entre employeurs et employés pour
expliquer les phénomènes d'exploitation capitalistiques avant que
le courant marxiste ne fasse de cette question le point central de son
analyse.
Chapitre deuxième : METHODOLOGIE DU TRAVAIL
ET PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
II.1. METHODOLOGIE
II.1.1. Méthodes et
techniques27
La notion de la méthode en sciences sociales est une
ambigüité souvent dénoncée. La méthode n'est
pas une branche indispensable du savoir mais c'est un ensemble des
démarches que suit l'esprit pour démontrer la
vérité.
Dans le sens plus général du terme, la
méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité
qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie. (Madeleine Grawit),
tandis que dans le sens restreint et de façon systématique,
Madeleine Grawit considère la méthode comme une conception
intellectuelle, coordonnant un ensemble d'opérations limitées en
général plusieurs. La méthode est avant tout une
réflexion : elle utilise et organise les techniques qui sont
concrètes, en fonction du but.
La méthode est le processus d'investigation que doit
suivre l'esprit pour accroitre ses connaissances, pour expliquer un
phénomène ou un fait. Pour la réalisation de ce travail,
les méthodes suivantes ont été à notre service :
La méthode de qualitative a intervenue par son
importance d'appréciation de la qualité de l'information
reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts à
l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation par le
chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.
La méthode analytique s'est avérée
importante pour apprécier et analyser des données recueillies
auprès de nos enquêté.
Compte tenu de l'abstraction qu'est considérée
une méthode, la technique apparait comme un moyen palpable pour
effectuer à bien une recherche. Elle appuie les méthodes comme
étant outil pour la récolte des données.
Ainsi, ces techniques de questionnaire, d'interview et de
documentation se sont avérées dispensables à notre
recherche.
Cette dernière nous a été importante pour
enrichir le présent travail par des consultations de différents
documents relatifs à notre sujet de recherche.
La technique de questionnaire nous a aidé à
l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le
biais d'un questionnaire.
La technique d'interview nous a été importante
à ce sens qu'il fallait soumettre à nos sujets une interview afin
de rassembler les compléments d'informations.
II.1.2. Population et Echantillon
Lors d'une étude, la détermination de l'Univers
s'avère très radicale. En effet, la population est connue comme
étant l'ensemble des individus concernés pour l'étude.
Cela étant, cette population peut être finie ou
infinie. Une population est dite finie quand il est facile de la
dénombrer. Elle est finie lorsque les individus constituant cette
population sont facilement quantifiables. Notre population s'inscrit alors dans
le cadre de la population finie à ce sens que son effectif est
facilement quantifiable.
En effet, notre population rassemble tous les agents de la
SONAS/Beni dont 29 individus la constituent.
De ce fait, il est souvent rare d'interroger ou d'observer
tous les nombres de la population étudiée, excepté dans
certaines recherches.
Ainsi, partant de l'avis de DELIEGE D.R, nous nous penchons du
principe selon lequel les phénomènes sociaux ne sont pas
isolés mais qu'ils produisent avec une certaine fréquence et
qu'il suffit donc d'en étudier en certain pourcentage, lui - même
suffisamment représentatif pour avoir une idée de
l'ensemble28. Nous allons donc tirer un échantillon qui est
un relevé partiel de la masse ou de la population mère. La taille
de l'échantillon est donc délimitée par la formule
suivante :
D'où : n : Taille de l'échantillon N : Population
mère
e : Marge d'erreur estimée.
La marge d'erreur étant estimée à 5%, ainsi
la taille de notre échantillon
est :
28 DELIEGE D.R, Initiation à la recherche
scientifique, éd. U.C.L, Paris, 1981, p115
Pour des raisons de temps nous imparti, nous avons
été obligé de revoir l'échantillon.
Ainsi, notre échantillon révisé est
déterminé par la formule suivante :
La taille de notre échantillon est de 15 sujets qui
seront tirés d'une manière systématique. Comment
déterminer les 15 sujets ?
A cette question, nous procédons par la technique
appelée tirage systématique qui exige la détermination de
la base «u» et de la raison
«p» par la formule suivante :
p
D'où : p = la raison
N= la population mère n = l'échantillon
Ainsi, sur la liste de 29 agents, les personnes qui suivent sont
retenues :
1
|
3
|
5
|
7
|
9
|
11
|
13
|
15
|
17
|
19
|
21
|
23
|
25
|
27
|
29
|
II.2. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
II.2.1. Dénomination
La Société Nationale d'Assurance (SONAS).
Dans cette dénomination, c'est le vocable «
Assurance » qui marque notre attention. Ce vocable marque la liaison avec
Police d'Assurance Garantie à l'Assuré, moyennant une prime, le
paiement d'une somme convenue en cas de réalisation d'un risque
terminé.
II.2.2. Historique
Les Italiens étaient le premier peuple qui exploitait
l'assurance à partir du XVe S après Jésus
Christ. Ils faisaient des expéditions maritimes en plaine mer à
destination de l'Europe occidentale. Le but de cette assurance était de
garantir l'accident de naufrage des bateaux contenant des marchandises.
C'est après 1908 que les compagnies britanniques,
Belge,... commencèrent à s'installer au Congo-Belge. Ces
compagnies prenaient à elles seules 80% de l'ensemble d'assurance sur le
marché mais il fut constaté malheureusement que les devises ainsi
produites étaient rapatriées dans les pays de ces compagnies
d'assurances sans produire au nôtre. Cela amenant les autorités du
pays à mettre fin au libéralisme en matière d'assurance en
créant la Société Nationale d'Assurances « SONAS
» en sigle.
La SONAS a vue le jour le 23 Novembre 1966 par l'ordonnance loi
no
66/622.
Jusqu' en 1990, la SONAS était centralisée. Ce
n'est qu'à partir de cette même année, avec le PDG KASEREKA
KASAI, a l'issue d'une longue mission effectuée en Europe, qu'il a
été décidé que chaque entité pouvait payer
localement ses sinistres suivant les fourchettes d'indemnisation. La SONAS/Beni
verra le jour le 4 Novembre 1994, considérant l'ampleur des
activités d'assurance en ville de Beni.
II.2.2. Situation
géographique
Le Bureau de la SONAS Agence de Beni est situé en
République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, Ville de
Beni, Commune Beu, sur le Boulevard Nyamwisi, no 71.
II.2.3. Situation Juridique
La Société Nationale d'Assurance est une
société paraétatique ayant son siège social
à Kinshasa, faisant partie du ministère du portefeuille de
l'Etat. Elle a été créée par l'ordonnance loi
no 66/622 du Novembre 1966, pratiquement, elle vient de faire 43 ans
d'existence depuis sa création.
Chef d'Agence
II.2.4. Organigramme de l'Agence de
Bénia. Structure
Secrétariat
Service Adm & Finances
Chef d'Agence Adjoint
Service sinistre
Service
technico- commercial
Comptabilité
Budget
Caisse
Intendance
Auto
Transport
INC
ARD
VIE
Antenne
BULONGO
|
|
KYONDO
|
|
MANGINA
|
|
KASINDI
|
|
OICHA
|
b. Fonctionnement
1. Le Chef d'Agence
Il est responsable de l'entité, il supervise les
activités des sous - pools = Administratif et Financier, Sinistre et
Technico-commercial. Il est chargé de la conception, l'orientation et
l'inspiration des décisions à l'entité conformément
aux instructions de la Société. Il veille également
à la bonne marche de l'Agence.
2. Le Chef d'Agence Adjoint
Celui-ci coordonne les activités liées à
la gestion de la production et du
sinistre.
3. Le Chef du sous - pool
technico--commercial
Il contrôle ou supervise les services relatifs aux cinq
branches = l'automobile, l'assurance vie, l'assurance incendie, les ARD et le
transport.
4. Le Chef du sous - pool Administratif
Il contrôle les agents chargés de la
comptabilité, la caisse, le budget et
l'intendance.
5. Le Secrétariat
C'est un service qui sert la courroie de transmission servant de
relais entre la maison et l'extérieur entre le Directeur et les
agents.
Il s'occupe de :
- L'accueil des visiteurs
- La réception, l'expédition et l'enregistrement
des courriers
- Le classement général des courriers
- La dactylographie ou la saisie de toute correspondance
technique ou administrative
- La réception et l'expédition de la
communication
- La gestion des imprimés de valeur
- La gestion des documents d'usager des véhicules des
clients compliqués - La gestion du cachet sec
- La confection des comptes rendus des réunions de
service.
6. Le service de la comptabilité
Ce service s'occupe de l'enregistrement, de l'analyse, du
classement, de l'interprétation et de la synthèse des
données de la Société. Il s'occupe aussi des
différentes tâches et circuits comptables tels que :
- La caisse - recettes
- La caisse - dépense
- La comptabilité (opération des recettes et
dépenses)
· La caisse - recette : perçoit la prime d'assurance
en provenance des clients dans les différentes branches,
· La caisse - dépenses : paie toutes les
dépenses telles que : la facture des biens, le bon de sortie de caisse,
les quittances d'indemnités, les fiches de commission.
7. Le service de la caisse
Celui-ci garde les biens fournis par la maison. Le caissier doit
rendre compte au comptable en lui remettant les reçus et le montant
reçu.
8. Le Budget
Il consiste à faire des prévisions des recettes et
des dépenses de la Société. Il s'occupe de l'imputation et
de l'enregistrement budgétaire
9. L'intendance
L'intendance s'occupe de la gestion des biens meubles et
immeubles et la gestion de stock.
10. Le sous - pool sinistre
Le sous - pool sinistre s'occupe de paiement des sinistres
c'est-à-dire d'un événement malheureux pouvant entrainer
les dégâts matériels ou humains. Ce service gère le
dossier sinistre.
I.6. Ressources de la
SONAS/BéniLa SONAS exploite trois sortes des ressources
matérielles ou immobilières, financières et humaines.
I.7. Réalisations de la
SONAS/Beni
En ce qui concerne la réalisation, la SONAS a
déjà des bases solides malgré les difficultés
qu'elle traverse. Elle a déjà dix parcelles à Beni et deux
autres à Kasindi dans lesquelles elle propose construire les camps des
Agents. Bien que la SONAS/Beni soit encore récente, elle a
déjà un véhicule, des motos, des appareils de
communication, des ordinateurs, des photocopieuses, une maison en étage
en construction qui abritera les différents bureaux de l'Agence de
Beni.
Chapitre troisième : PRESENTATION,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
Dans ce chapitre, nous allons tout d'abord présenter les
informations recueillies, ensuite les analyser et enfin les
interpréter.
Mais avant cela, pour rappel, notre sujet s'intitule :
«La rémunération, facteur de performance du personnel au
sein de la Société Nationale d'Assurances» SONAS/Beni.
L'entreprise est une organisation qui regroupe un ensemble
d'individus en vue d'atteindre des objectifs économiques et sociaux.
Elle va donc chercher à faire régner en son sein les relations
les plus efficaces.
Selon la logique de l'analyse au terme performance, celle-ci est
à mettre le résultat face à un effort.
Ainsi, existe - t - il donc deux sortes de performance notamment
la performance économique et la performance sociale.
La performance économique vérifie les
résultats d'objectifs face à un effort. Elle analyse au biais du
résultat obtenu par les postes du travail, dans un groupe, un service,
une unité entière. Il est exprimé par la richesse
créée, la valeur ajoutée produite, le supplément de
valeur donnée à l'unité, l'amélioration de
l'importance de l'environnement.
La performance sociale quant à elle vérifie le
niveau d'adhésion et de satisfaction.
La performance sociale de l'organisation fait
référence aux indices de la politique salariale sur l'attitude
des salariés vis-à-vis de l'organisation qui les emploie. Elle
peut être définie comme «l'intensité avec laquelle
chaque individu adhère et collabore au propos et aux moyens de
l'organisation» ou de façon globale comme «le niveau de
satisfaction atteint par les individus participant à la vie de
l'organisation». Les deux conceptions sont d'ailleurs
complémentaires, le niveau d'intégration d'un salarié dans
l'entreprise constitue l'élément déterminant de sa
satisfaction. L'amélioration de la performance sera définie
à travers l'accroissement de l'adhésion des salariés et
l'augmentation de leur niveau de satisfaction.
De ces deux sortes de performance que nous venons de citer
ci-haut, compte tenu de temps, nous nous focaliserons vers la performance
sociale.
Ainsi, pour aboutir à notre résultat de recherche,
nous allons analyser ce sujet à deux dimensions : le degré
d'adhésion et le degré de satisfaction du personnel
II.1. PRESENTATION DES DONNEES
A ce niveau, nous allons tous simplement présenter les
données sans aucune analyse ni interprétation.
Tableau N°02 : LE DEGRE D'ADHESION
N°
|
Dimension
|
Catégorie
|
Sous- catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
01
|
DEGRE D'ADHESION
|
Intégration
|
Totale
|
14
|
93,3
|
Moyenne
|
1
|
6,7
|
Faible
|
0
|
0
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Considération
|
Totale
|
12
|
80
|
Moyenne
|
2
|
13,3
|
Faible
|
1
|
6,7
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Collaboration
|
Existe
|
12
|
80
|
N'existe pas
|
2
|
13,3
|
Neutre
|
1
|
6,7
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Relations entre départements
|
Grande
|
14
|
93,3
|
Moyenne
|
1
|
6,7
|
Faible
|
0
|
0
|
TOTAL
|
15
|
100
|
46 Tableau N°03 : LE DEGRE DE SATISFACTION
N°
|
Dimension
|
Catégorie
|
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
02
|
DEGRE DE SATISFACTION
|
Rémunération
|
Totale
|
12
|
80
|
Moyenne
|
3
|
20
|
Faible
|
0
|
0
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Gratification
|
Existe
|
12
|
80
|
N'existe pas
|
1
|
6,7
|
Neutre
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Conflit
|
Existe
|
1
|
6,7
|
N'existe pas
|
13
|
86,7
|
Neutre
|
1
|
6,7
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Juste salaire
|
Existe
|
1
|
6,7
|
N'existe pas
|
14
|
93,3
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Nature de travail
|
Satisfaisante
|
12
|
80
|
Non satisfaisante
|
1
|
6,7
|
Neutre
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Responsabilité
|
Reconnue
|
13
|
86,7
|
Non reconnue
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Conditions de travail
|
Bonnes
|
12
|
80
|
Mauvaises
|
0
|
0
|
Neutre
|
3
|
20
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Relation entre personnel
|
Existe
|
13
|
86,7
|
N'existe pas
|
0
|
0
|
Neutre
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
A ce point, nous allons analyser dimension par dimension
à tous les deux degrés puis interpréter. A l'issue de
chaque dimension, une conclusion partielle résumera la partie avent de
passer à la conclusion générale.
Pour rappel, notre sujet concerne la performance du personnel. Il
nous amène vers la performance sociale compte tenu du temps nous
imparti.
De ce fait, nous avions trouvé afin d'aboutir à
notre dessein, il a fallu que nous analysions nos informations à deux
dimensions notamment le degré d'adhésion et le degré de
satisfaction.
2.1. Dimension 1 : DEGRE D'ADHESION
Graphique N°01:
Source : nos enquêtes.
Il ressort de ce graphique que les agents de la SONAS/Beni
s'occupent certainement des agents nouvellement recrutés, sur 15
individus, 14 agents soit 83,3% soutiennent que l'intégration est totale
au sein de leur entreprise.
L'intégration est une opération qui consiste
à la présentation de la personne recrutée à
l'équipe, le temps d'intégration est celui de prise de
connaissance plus approfondie de l'association. Si possible et pertinent,
période tuilage avec travail en doublon, la définition claire du
travail à effectuer, la rédaction ou réactualisation du
plan d'action individuel.
Graphique N°02 :
Source : nos enquêtes.
La considération, c'est le fait de tenir compte de,
d'estimer ou de faire cas
de.
Pour cette catégorie de Considération, en
fonction de 15 agents consultés, 12 individus soit 80% trouvent que la
considération au sein de leur organisation est totale tandis que 2 soit
13,3% voient qu'elle est moyenne et 1 soit 6,7% se dit que c'est faible.
D'après notre analyse, nous avons constaté que la
SONAS/Beni donne beaucoup d'estime à ses agents
Graphique N°03 :
La collaboration consiste à participer à une
tâche quelconque. Pour cette 3ème catégorie de
collaboration entre les agents de la SONAS/Beni, nous constatons que sur 15
enquêtés, 12 soit 80% certifient l'existence de collaboration et
que 2 soit 13,3% la nient et 1 soit 6,7% s'est abstenu.
Compte tenu de la loi de majorité, nous osons croire que
ces 2 individus soient complexés dans la collaboration avec les
autres.
Graphique N°04 :
Source : nos enquêtes.
Considérant que sur base d'un total de 15 agents
contactés, 14 soit 93,3% nous signifient qu'il y a des grandes relations
entre départements, seul 1 soit 6,7% nous montre que les relations entre
départements soient moyennes.
De ce fait, nos analyses nous prouvent que le graphique
précédant nous a donné un résultat correct, il y a
donc collaboration entre les agents de la SONAS/Beni.
Elton MAYO trouve qu'après avoir mené les
études sur le comportement social des hommes au travail, il s'est rendu
compte que l'augmentation de la productivité est étroitement
liée au comportement des individus. Il a établi le principe selon
lequel la satisfaction du travail dépend dans une large mesure des
rapports sociaux informels qui naissent au sein des groupes qui se forment.
CONCLUSION PARTIELLE
D'après l'analyse de ces catégories de la
première dimension de notre travail, il ressort que le degré
d'adhésion au sein de la SONAS/Beni est effectif, par conséquent
appréciable positivement.
Certes, pour s'assurer de la performance du personnel au sein
d'une organisation, plus précisément de la performance sociale,
le facteur degré d'adhésion s'avère indispensable d'en
tenir compte.
2.2. Dimension 2 : DEGRE DE
SATISFACTION
Tableau N°04 : Rémunération du
personnel de la SONAS/Beni
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Total
|
12
|
80
|
Moyenne
|
3
|
20
|
Faible
|
0
|
0
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Il ressort de ce tableau que 15 agents soit 100%, 12 soit 80%
reconnaissent la totalité de leur rémunération. Par contre
3 soit 20% sont incertains.
En voici les salaires journaliers de 15 agents de la
SONAS/Beni qui nous ont été donnés en Franc Congolais mais
convertis en dollar américain au taux de 900Fc/1$.
27
|
10
|
10
|
12
|
15
|
18
|
23
|
30
|
17
|
22
|
25
|
29
|
14
|
26
|
16
|
De ces salaires, nous voulons trouver le salaire moyen des agents
de la SONAS/Beni et aussi vérifier le Coefficient de Variation de ces
salaires.
Nous nous trouvons devant les données dites non groupes,
dans ce cas nous appliquerons la formule suivante :
Où : ? = somma ou sommation
n = nombre d'observation
x = observation ou donnée
somme de i élément allant de 1 jusqu'à n.
Alors, nous avons : Avec n = 15
D'après nos calculs, nous trouvons un salaire moyen
journalier de l'agent de la SONAS/Beni est de
19,6$.
Nous cherchons maintenant le coefficient de variation afin de
nous saisir de la dispersion de ces salaires étalés.
Le coefficient de variation pour les données simples ou
non groupées s'obtient par la formule suivante :
Où S = écart type
X = moyenne Or
Avec S2 = Variance
n = 15
1) Xmin = 10
Xmax = 30
2) d = Ev = Xmax - Xmin = 30 - 10 = 20
k = 1 + = 1 + = 1 + = 1 +
= 1 + 3,9203
= 4,92 Nombre de classe
= 4 ou 5
Nous choisissons 5 comme notre amplitude
5) Bi = Xmin = 10
6) Bs = Bi + a - 1 = 10 + 5 - 1 = 14 donc la
1ère classe est :
|
|
Notre moyenne est de 19,6
Classes
|
ni
|
mi
|
ni . mi
|
(mi - X)2
|
ni(mi-X)2
|
10 - 14
|
4
|
12
|
48
|
56,76
|
227,04
|
15 - 19
|
4
|
17
|
68
|
6,76
|
27,04
|
20 - 24
|
2
|
22
|
44
|
5,76
|
11,52
|
25 - 29
|
4
|
27
|
108
|
54,76
|
219,04
|
30 - 34
|
1
|
32
|
32
|
153,76
|
153,76
|
Total
|
15
|
|
|
277,8
|
638,4
|
Avec notre formule
Donc
Alors
Nous venons de constater que le coefficient de variation de
notre distribution est de 34,4% et est supérieur à 30%. Cela
signifie que la dispersion des salaires des agents de la Société
Nationale d'Assurances est grande, il y a donc
hétérogénéité des salaires
c'est-à-dire les salaires sont dissemblables.
Mais d'amblé, malgré le résultat que nous
venons de trouvé sur le coefficient de variation, les salariés de
la SONAS/Beni devant toujours être motivés, plus encore
performants. Car en voyant le salaire moyen journalier des agents,
comparativement du tableau du SMIG que nous avions présenté
ci-haut au chapitre premier, nous remarquons que tous les agents de la
SONAS/Beni prennent le rang des «Maîtrises» dans le SMIG en
vigueur.
Ceci nous conduit à accepter les meilleures conditions de
rémunération des agents de la SONAS/Beni pour ainsi justifier la
performance.
Tableau N°05 : Gratification des agents de la
SONAS/Beni
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Existe
|
12
|
80
|
N'existe pas
|
1
|
6,7
|
Neutre
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Le tableau ci-haut nous montre que 12 individus sur 15, soit
80% confirment l'existence de la gratification au sein de leur organisation,
tandis que 1 individu soit 3,7% la nie et 2 individus soit 13,3% s'abstiennent
de se prononcer.
Nos analyses nous prouvent que réellement la
gratification demeure à cette société. En principe, on
gratifie celui qui est en quelque sorte performant pour chercher à
accroitre sa performance à un autre niveau encore plus supérieur,
cela montre que cet un individu ne soit pas performant dans sa parcelle de
responsabilité raison pour laquelle, il n'est pas gratifié.
Tableau N°06 : Conflit entre les agents de la
SONAS/Beni
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Existe
|
1
|
6,65
|
N'existe pas
|
13
|
86.7
|
Neutre
|
1
|
6,65
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Robert M, définit le conflit étant un état
d'ébranlement, de désorganisation par rapport à
l'équilibre qui a précédé29.
De l'analyse de cette catégorie «Conflit»,
sur base de 15 soit 100% de l'effectif de notre échantillon, 13
individus soit 86,7% soutiennent que le conflit demeure inexistant au sein de
leur organisation, mais en vrai dire, dans toute institution organisée,
les différends ne manquent jamais, ce que le soutient Kousoulas qui
affirme que là où il y a des hommes, le conflit ne manque
jamais30. C'est pour quoi
29 Robert M, Psychologie du
groupe, éd. Vie ambriere, Bruxelles, 1969, p68
30 Kousoulas, G. La clé du programme
économique, éd. France, Paris, 1965, p 263
1 individu soit 6,65% affirme l'existence de celui-ci et 1
autre s'abstient. Il se peut que, ceux qui nient l'existence du conflit et
celui qui s'abstient, trouvent important de ne pas étaler la
nudité de leur entreprise.
Tableau N°07 : Juste salaire
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Existe
|
1
|
6,7
|
N'existe pas
|
14
|
93,3
|
Neutre
|
0
|
0
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
A cette catégorie «Juste salaire», il est
clairement vue que les agents de la SONAS/Beni sont satisfaits de leur
rémunération confère le tableau n°04, car sur base de 15
individus, 14 soit 93,3% affirment l'inexistence de la motivation
économique ou du juste salaire qui consiste aux travailleurs de
satisfaire certains de leur besoins en dehors de leur travail en obtenant un
salaire quelconque. D'après nos analyses, avons constaté que tous
les travailleurs n'ont pas d'autres activités en dehors de leur
entreprise. Par conséquent, cette deuxième analyse après
le premier tableau N°04, affirme notre hypothèse à telle sorte
que les agents de la SONAS/Beni, soient performants parce que les conditions
salariales sont bien gérées.
Par contre, le seul individu qui prouve l'inexistence, serait
peut être une nouvelle unité recrutée non
immatriculée et se trouve dans la période d'essaie car même
son ancienneté nous confirme.
Tableau N°08 : Nature de travail
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Satisfaisante
|
12
|
80
|
Non satisfaisante
|
1
|
6,7
|
Neutre
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Lors de l'analyse des besoins en ressources humaines, une fois
les activités ayant été identifiées, il convient
ensuite d'estimer les ressources humaines nécessaires à leurs
réalisations. Un ensemble de tâches est alors attribué
à une personne ayant une fonction donnée. Ainsi pour chaque poste
identifié, un descriptif
détaillé est élaboré correspondant
à la définition du poste. Ce descriptif de poste a pour objet de
lister par écrit et de manière analytique les tâches et les
responsabilités attribuées à un poste ou à une
fonction. Ce descriptif de poste diffère au profil du poste à ce
que, celui-ci définit, en plus des responsabilités et
tâches, le niveau de compétence requis, l'expérience
nécessaire (capacités techniques, aptitudes, etc.)
Il ressort de ce tableau ci-haut que 80% soit 12 individus
trouvent satisfaisante la nature de leur travail, s'opposant à une seule
personne soit 6,7% et dont 2 individus soit 13,3% n'ont pas pu donner leur
position.
Tableau N°09 :
Responsabilité
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Reconnue
|
13
|
86,7
|
Non reconnue
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
13 individus évalués à 86,7% reconnaissent
la responsabilité qui leur est confiée contre 2 individus soit
13,3% ne la reconnaissent pas.
D'après nos analyses, il se pourrait que ces deux
protestants n'aient pas un niveau d'étude avancé malgré
leur ancienneté au sein de la SONAS/Beni, qui par contre envient des
postes qu'ils ne sont pas en mesure d'assumer leur responsabilité.
Tableau N°10 : Conditions de travail
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Bonnes
|
12
|
80
|
Mauvaises
|
0
|
0
|
Neutre
|
3
|
20
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Quant à cette catégorie conditions de travail, 12
individus sur 15 soit 80% apprécient bien les conditions de travail, 3
sujets soit 20% sont neutre.
Nous pensons que ces 80% des individus qui ont
déclaré leur satisfaction, ont leurs raisons particulières
et peuvent être des agents de bureau et cadres tandis que les 3 autres
soit 20% soient les agents du terrain.
Les conditions de travail peuvent se définir comme
ensemble des éléments nécessaires à la
réalisation de l'activité professionnelle dans de bonnes
conditions
d'hygiène et de sécurité. S'y ajoutent
à des éléments de confort qui permettent au personnel de
mieux se consacrer au travail. L'impact des conditions de travail
adéquates ne doit pas être sous-estimé. Des conditions de
travail convenables sont un facteur de satisfaction et de motivation,
l'employé se sent reconnu et respecté. La mise en oeuvre des
conditions de travail correctes est un investissement mais son coût est
souvent négligeable par rapport à ce qu'elle peut apporter.
Tableau N°11 : Relation entre
personnel
Sous-catégorie
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Existe
|
13
|
86,7
|
N'existe pas
|
0
|
0
|
Neutre
|
2
|
13,3
|
TOTAL
|
15
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Sur un total de 15 individus pris en échantillon
à cette catégorie, 13 soit 86,7% affirment l'existence des
relations entre le personnel au sein de la SONAS/Beni.
Compte tenu de l'allure de graphique n°03, intitulé
«Collaboration», il est vrai que les agents de cette entreprise aient
une parfaite collaboration.
CONCLUSION PARTIELLE
De l'analyse de cette deuxième dimension de notre
travail «Degré de satisfaction» nous osons croire que les
agents de la Société Nationale d'Assurance «SONAS/Beni»
sont vraiment satisfaits car à toutes catégories
analysées, la tendance de pourcentage était toujours à la
distinction. Cela entraine que la SONAS/Beni s'inquiète de
répondre aux besoins de ses agents.
C'est ce qui a justifié une certaine motivation pouvant
ainsi engendre la performance.
58 CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail sur la
rémunération, facteur de performance du personnel au sein de la
Société Nationale d'Assurance «SONAS/BENI» en sigle et
nous n'avons nullement prétention d'avoir épuisé ce
domaine.
Notre objectif consistait à savoir si réellement
les agents de la SONAS/Beni sont performants grâce aux meilleures
conditions salariales. Nous voulions savoir si l'accroissement de cette
performance n'est pas dû à leur propre intérêt et au
détriment de la Société en particulier et de la
République en générale.
Pour ce, nous avons usé certaines méthodes.
La méthode est le processus d'investigation que doit
suivre l'esprit pour accroitre ses connaissances, pour expliquer un
phénomène ou un fait. Pour la réalisation de ce travail,
les méthodes suivantes ont été à notre service :
La méthode de qualitative a intervenue par son
importance d'appréciation de la qualité de l'information
reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts à
l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation par le
chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.
La méthode analytique s'est avérée
importante pour apprécier et analyser des données recueillies
auprès de nos enquêté.
La méthode étant plus ou moins abstraite, la
technique apparait comme un moyen palpable pour effectuer à bien une
recherche. Elle appuie les méthodes comme étant outil pour la
récolte des données.
Ainsi, ces techniques de questionnaire, d'interview et de
documentation se sont avérées dispensables à notre
recherche.
Cette dernière nous a été importante pour
enrichir le présent travail par des consultations de différents
documents relatifs à notre sujet de recherche.
La technique de questionnaire nous a aidé à
l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le
biais d'un questionnaire.
La technique d'interview nous a été importante
à ce sens qu'il fallait soumettre à nos sujets une interview afin
de rassembler les compléments d'informations.
Ce travail comprend trois chapitres excepté la
conclusion et l'introduction. Au premier chapitre, nous avions non seulement
défini les concepts clés, mais aussi
présenté certaines théories notamment sur la
rémunération, la satisfaction, la motivation et le salaire.
Par ailleurs, le deuxième chapitre s'est
articulé sur la méthodologie, dans lequel, nous avions
présenté les méthodes et techniques employées afin
de parvenir à rassembler les informations.
Enfin le troisième chapitre a présenté,
analysé et interprété les données
recueillies.
Notre travail s'articule généralement sur deux
dimensions : le degré d'adhésion et degré de satisfaction.
De l'analyse de ces dimensions, il est ressorti que notre hypothèse est
confirmée du fait que par la première dimension le degré
d'adhésion, nous avions constaté qu'au sein de la SONAS/Beni, le
degré d'adhésion est effectif (tangible, palpable) par
conséquent appréciable positivement car la performance sociale
dont nous parlons, le degré d'adhésion est un facteur de
performance du personnel au sein d'une organisation.
De même, la seconde dimension «degré de
satisfaction», la SONAS/Beni s'inquiète des besoins de ses
salariés, les conditions salariales sont bien gérées, ce
qui constitue même le fondement de l'hypothèse de notre
travail.
Ainsi les dimensions auxquelles nous venons d'oberver au sein
de l'organisation afin d'une véritable performance sociale, nous
amènent à suggérer aux autres entreprises/organisations
non performantes à ce niveau de bien vouloir suivre le modèle
type de la SONAS/Beni afin d'accroitre leurs productivités.
Enfin, les conclusions auxquelles nous avons abouti n'ont pas
la prétention d'être exhaustives ni immuables, le progrès
étant une rectification sans cesse, nous souhaitons vivement à ce
que d'autres chercheurs nous complètent en menant par exemple les
études sur la performance économique au sein de cette
société.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. A. CRUSTZEN, Cours d'Economie
politique, 4ème éd. WESMAEL CHARLLER,
Namur (Belgique), 1970, 271p
2. AMEDE MATSORO MITONDO, Eléments de Psychologie
générale, éd. Uzima Tele, Goma (N-K, RD
Congo), 1998, 215p
3. CAPLOWTH, Enquête sociologique, Amand Colin,
Paris, 1970, 198p
4. Chr. Van Liere, Notion de législation sociale, de
finance publique et Droit fiscal, éd. CIR, Kin, 1976, 127p
5. DELIEGE D.R, Initiation à la recherche
scientifique, éd. UCL, Paris, 1981, 191p
6. Kousoulas, G. La clé du programme
économique, éd. France, Paris, 1965, 302p
7. Marie Noëlle Amathert, Jean Bereau et Ginette Jibard,
Economie d'entreprise, 3ème
éd., SIREY, Paris, 1989, ....p
8. Monique LANGLET, Gestion des dossiers fonctionnels,
éd. Nathan, Paris, 1965, 112 p
9. Robert M. Psychologie du groupe, éd. Vie
Ambriere, Bruxelles, 1969, ....p
10. Stephen Robbons & David Secenzo, Management
l'essentiel des concepts pratiques, 4ème éd.
Pearson Edition Inc. Paris, 2004, ....p
II. ARTICLES ET REVUES
1. Archives SONAMO
(Société d'Organisation Nationale de la Main d'OEuvre
2. B. MARTORY, Gestion des Ressources
humaines, in cahiers français, N°262, la documentation
française.
3. E. Lock, Nature and causes of job
satisfaction, In éd. Hand Book of Industrial and Organization
psychology, Chicago, 1976.
4. J.A Bernard, les
négociations salariales dans la fonction publique de 1968 à 1984,
In cahier français, N°193, Paris, documentation
françaises.
III. AUTRES DOCUMENTS
1. PASCOS LUKULA MUHINDO, Gestion des Ressources
Humaines au sein de la DGRAD, Mémoire - UNIC/Beni, 2007
- 2008, L2 en Management et Sciences Economiques
2. LUTUMBAL, La motivation au travail, comme facteur de
rendement, TFC UNICKIN, 1988-2003, G3 Management et Sciences
Economiques.
3. KANDUKI MBUSA, Cours d'Initiation à la
recherche scientifique, Cours inédit UNIC-BENI,
2007-2008
4. Dictionnaire Universel de Poche, 1999
5. C.T MUKITO WALYAUVA, Cours de question approfondie de
Gestion des Ressources Humaines, L1 cours inédit, 2007 -
2008.
IV. SITES
-
www.google.com
- www.google/théoriede salaire selon les auteurs/
tiré le 29/05/2010 à 14h33' -
www.google.com, Martine
EMERIAUD - Consultante DRH, Motiver les salariés par la
rémunération : outils collectif
TABLE DES MATIERES
DEDICACE iREMERCIEMENTS
iiSIGLES ET ABREVIATIONS iiiINTRODUCTION
GENERALE 1
1. Etat de la question 1
2. Problématique 2
3. Hypothèse 4
4. Choix et intérêt du sujet
4
5. Subdivision de travail 5
6. Délimitation spatio-temporelle
5
Chapitre premier : APPROCHE THEORIQUE 6
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS 6
1. LA REMUNERATION 6
2. LE SALAIRE 20
3. LA SATISFACTION 20
4. LA MOTIVATION 23
4.1. Origines de la motivation 23
4.2. La motivation professionnelle
24
4.3. La motivation économique
24
4.4. Les théories de la motivation
25
A. Les théories du contenu 25
2. Théories de besoin 27
I.2. THEORIE SUR LA REMUNERATION 30
1. IMPORTANCE DE LA REMUNERATION 30
2. NEGOCIATION DE LA REMUNERATION 30
3. MODE DE REMUNERATION DU TRAVAIL 32
4. QUELQUES THEORIES SUR LE SALAIRE 34 Chapitre
deuxième : METHODOLOGIE DU TRAVAIL ET PRESENTATION DU
CHAMP D'INVESTIGATION 36
II.1. METHODOLOGIE 36
II.1.1. Méthodes et techniques
36
II.1.2. Population et Echantillon 37
II.2. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
39
II.2.1. Dénomination 39
II.2.2. Historique 39
II.2.2. Situation géographique 39
II.2.3. Situation Juridique 40
II.2.4. Organigramme de l'Agence de Béni 41
I.6. Ressources de la SONAS/Béni
43
I.7. Réalisations de la SONAS/Beni
43 Chapitre troisième : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES
DONNEES 44
II.1. PRESENTATION DES DONNEES 45
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 47
CONCLUSION GENERALE 58
BIBLIOGRAPHIE 60
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE 1
LISTE DES GRAPHIQUES 2
LISTE DES TABLEAUX 2
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique N°1 : INTEGRATION Graphique N°2 : CONSIDERATION
Graphique N°3 : COLLABORATION
Graphique N°4 : RELATIONS ENTRE DEPARTEMENTS.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°01 LES EFFETS ET DIVERS FACTEURS LIES AU TRAVAIL
SUR LA SATISFACTION PROFESSIONNELLE
Tableau N°02 : LE DEGRE D'ADHESION
Tableau N°03 : LE DEGRE DE SATISFACTION
Tableau N°04 : Rémunération du personnel de la
SONAS/BeniTableau N°05 : Gratification des agents de la
SONAS/BeniTableau N°06 : Conflit entre les agents de la
SONAS/BeniTableau N°07 : Juste salaire
Tableau N°08 : Nature de travail
Tableau N°09 : ResponsabilitéTableau N°10 :
Conditions de travail
Tableau N°11 : Relation entre personnel Liste des
graphiques
|