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Niveau de connaissance et pratique des infirmiers de l'hopital Dipumba face au diagnostic infirmier

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par Paul TSHIAMALA MUKENDI
ISTM Mbujimayi - Gradué en sciences infirmières 2007
  

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III.1.3. Données en rapport avec la pratique

Tableau 9 : Avoir formulé un diagnostic infirmier.

Lieu

Fréquence Attendue (F.A)

Fréquence observée (F.O)

Pourcentage

%

Oui

65

64

98,5

Non

65

01

1,5

Ce tableau montre sur 65 infirmiers ayant affirmé avoir entendu parler du diagnostic infirmier 98,5% déclarent l'avoir déjà formulé et 1,5% d'entre eux disent n'avoir jamais formulé un diagnostic infirmier.

Tableau 10 : Formulation concrète du diagnostic selon les types.

Réponse

F.A

F.O

Pourcentage

%

Diagnostic actuel

64

6

9,4

Diagnostic potentiel

64

2

3,1

Diagnostic possible

64

1

1,6

L'analyse de ce tableau révèle que sur 64 infirmiers ayant affirmé avoir formulé le diagnostic infirmier 9,4 ont déjà posé un diagnostic actuel, 3,1% un diagnostic potentiel et 1,6% un diagnostic possible.

Tableau 11 : Synthèse des résultats sur la pratique basée sur les paramètres retenus en fonction de notre échelle de valeur.

Paramètres

Pourcentage

%

Formulation concrète du diagnostic infirmier

14,1 %

Total

14,1 %

Ce tableau montre que 14,1% d'infirmiers savent formuler convenablement le diagnostic infirmier.

III.1.4. Données en rapport avec les perspectives d'amélioration.

Tableau 12 : Reconnaissance de la nécessité des améliorations pour la formulation du

diagnostic infirmier au sein de la Division Clinique Dipumba.

Réponse

F.O

Pourcentage

%

Oui

67

90,5

Non

7

9,5

Total

74

100

Selon ce tableau, un grand nombre d'infirmier, soit 90.5% reconnaissent qu'il est nécessaire d'apporter des améliorations pour la formulation des diagnostics infirmiers au sein de la Division Clinique Dipumba.

Tableau 13 : Proposition d'améliorations présentées par les infirmiers de la Division

Clinique Dipumba.

Propositions

F.O

%

Formation permanente ou en cours d'emploi

30

44,8

Encourager l'autoformation

3

4,5

Améliorer les conditions de travail

4

6

Placer les managers formés aux postes de responsabilités

3

4,5

Elaboration obligatoire des plans infirmiers

8

11,9

Formation des responsables sur le diagnostic infirmier

3

4,5

Adaptation des effectifs au volume du travail

5

7,4

Réorganiser les méthodes de dispensation des soins infirmiers

2

3

Pratique obligatoire

2

3

Aucune

7

10,4

Total

67

100

L'analyse de ce tableau révèle que 44,8% d'infirmiers proposent la formation en cours d'emploi et 11,9% l'élaboration obligatoire des plans des soins infirmiers pour l'amélioration de la formulation des diagnostics infirmiers à la Division Clinique Dipumba.

III.2. DISCUSSION

Dans cette étape de notre étude, il est question de donner aux résultats issus de notre enquête une signification sur base des critères d'évaluation de la vérification de nos hypothèses et des objectifs à atteindre que nous nous sommes assignés.

Considérant la variable qualification, le tableau n°1 de notre travail révèle qu'au sein de la Division Clinique Dipumba les infirmiers A2 sont nombreux soit 44,6%, mais vu aussi le nombre des infirmiers A1 29,7%, soit 22 sur 74, il est certain que quelques uns d'entre eux occuperaient des fonctions d'exécutants.

Pour assurer la continuité des soins infirmiers dispensés à ses clients, tout hôpital bien organisé a un service de garde. La Division Clinique Dipumba ne s'écarte pas de cette logique, témoin le tableau n°2 qui révèle que 64,8% soit 48 sur 74 infirmiers de cette institution hospitalière sont les infirmiers de trait alternatif. Ceci s'explique du fait que ce sont eux qui exécutent un grand nombre des tâches.

Bien qu'on acquiert l'expérience avec l'âge, les facultés physiques, mentales et intellectuelles sont plus actives pendant la jeunesse, ce qui pousserait naturellement à penser que la pratique favorable de la profession se ferait sans ennuis pendant que toutes ces facultés sont encore conservées. Le tableau n°3 montre qu'il y a un équilibre à ce sujet car les tranches d'ancienneté les plus fréquentes sont : de 21 - 30 ans soit 37,8%, 11 - 20 ans 21,6% et de 0 - 10 ans soit 21,6%.

Prenant en compte la variable lieu de l'information sur le diagnostic infirmier 44,6% soit 29 sur 65 infirmiers ont eu leur première information sur ce concept à l'ISTM (Tableau 4 et 5). Ceci témoigne le désir sincère qu'ont les infirmiers de cette institution hospitalière d'élever leur niveau d'études, d'autant plus que nombreux d'entre eux ont été engagés diplômé A2 et A3.

Considérant la variable connaissance effective du diagnostic infirmier un fait important du serment de l'infirmier (Adopté par l'Association Nationale des Infirmiers du Congo, ANIC, à Kinshasa le 22 septembre 1982) est interpellateur. Ce serment stipule : « Je m'efforcerais de maintenir mes connaissances professionnelles au niveau le plus élevé..., je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour élever le niveau de ma profession... ». Cet aspect semble être oublié car seuls 15,4% connaissent le diagnostic infirmier (Tableau n°6).

Prenant en compte la variable la reconnaissance de l'importance du diagnostic infirmier le tableau 7 montre que parmi les 65 infirmiers ayant affirmé avoir entendu parler du diagnostic infirmier 15,4% en connaissent l'importance. Cependant il faut noter ici que 10,8% d'infirmiers sur les 15,4% connaissant l'importance du diagnostic infirmier ont révélé que ce dernier permet d'établir un plan de soins infirmiers, cela est conforme à l'idée de CECILE LAMBERT, citée par PASCAL A et FRECOM, selon laquelle le plan de soins infirmiers sans diagnostic infirmier reste un exercice théorique abstrait sans grand intérêt. Dans la pratique professionnelle ces deux éléments restent indissociables (1(*))

En rapport avec la pratique 98,5% d'infirmiers, sur 65 ayant affirmé avoir entendu parler du diagnostic infirmier, déclarant l'avoir formulé (Tableau 9) ; mais lorsque nous considérons la variable formulation concrète du diagnostic infirmier selon les types, le tableau 10 révèle que la pratique des infirmiers de la Division Clinique Dipumba n'est pas meilleure car seuls 9,4% d'infirmiers ont déjà formulé le diagnostic actuel, 3,1% ont le diagnostic potentiel et 1,6% le diagnostic possible, pourtant le diagnostic infirmier constitue le rôle autonome (2(*)) et aussi il faut noter que depuis 1989 la pratique infirmière consiste, à diagnostiquer les problèmes de santé actuels ou potentiels et à formuler des plans des soins pour les résoudre sur la base des caractéristiques suivantes : le phénomène, que l'infirmier doit déceler et qui est la réaction humaine à un problème de santé actuel ou potentiel, les connaissances théoriques, qui aident l'infirmier à affirmer ses observations et à mieux comprendre le phénomène sur laquelle il doit se pencher, les interventions qui doivent viser l'amélioration ou la résolution d'un problème de santé, la prévention d'une maladie ou le maintien de la santé et les effets escomptés , qui sont les réactions humaines positives et observables aux interventions infirmières (3(*)).

Parmi les propositions d'amélioration formulés par les infirmiers, 44,9% sur l'ensemble de ceux ayant reconnu la nécessité d'amélioration pour la formulation des diagnostics infirmiers au sein de la Division Clinique Dipumba, ont émis le voeux de voir tous les infirmiers de cette institution sanitaire être formés sur la mise en évidence des diagnostics, 11,9% encouragent l'élaboration obligatoire des pans des soins infirmiers dont la base est le diagnostic infirmier (Tableau 13). Le nombre important d'infirmiers ayant manifesté la nécessité d'amélioration, soit 90,5% prouve l'esprit positif qu'ils ont en vue d'une prise en charge adéquate de leurs clients (Tableau 12).

Le domaine de la formulation et pratique des diagnostics infirmiers étant déficitaire à la Division Clinique Dipumba, il constitue une priorité impérieuse pour élever le niveau de la profession infirmière dans cette institution hospitalière.

Le besoin exprimé par les infirmiers de la Division Clinique Dipumba révèle qu'ils épousent l'idée de ROUGEMONT qui démontre que pour aider quelqu'un à apprendre , c'est - à - dire à s'informer, retenir et appliquer il faut déterminer d'abord ce que celui - ci aura besoin d'apprendre (4(*)).

Il est donc crucial d'assurer la formation continue des infirmiers de la Division Clinique Dipumba sur le diagnostic infirmier, afin d'élever le niveau de la profession infirmière au sein de cette institution hospitalière.

* 1 PASCAL A. et FREDOM E ; Op Cit, page 5.

* 2 RIOPELLE et All, Répertoire de diagnostic infirmier selon le modèle conceptuel de Virginia Henderson, MCRAW - HILL, Québec, 1986, page XII.

* 3 MCFARLAND et MCFARLANE, Op Cit, page 2.

* 4 ROUGEMONT A. ; Planifier, gérer, évaluer la santé en pays tropicaux, DOIN EDITEUR, Paris, 1984, page 532.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire