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Analyse comparative de la productivité de quelques clones d'eucalyptus en parcelles recherches vs parcelles industrielles

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par Gilles Freddy MIALOUNDAMA BAKOUETILA
Université Marien Ngouabi - Ingénieur Agronome 2008
  

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I-1-3-4-1 Fertilisation

Des études écophysiologiques réalisées sur les Eucalyptus montrent qu'en milieu tropical la disponibilité en eau et en éléments minéraux sont les deux facteurs qui limitent prioritairement la croissance (KallarKal et Sommen, 1998 cités par Gomat, 2004).

La fertilité d'une station (liée à la topographie, la profondeur et richesse minérale du sol) joue un rôle important aussi bien à l'âge d'exploitabilité pour la production en volume (Goreaud et al., 2005). La productivité d'un clone varie d'une station à une autre.

La fertilisation des plantations d'eucalyptus au Congo apporte un gain de croissance significatif de l'ordre de 7 % pour la surface terrière à 4 ans avec l'apport de NPK (13-13-21). L'apport optimal se situe entre 150 et 200 g par plant. La fertilisation tardive n'apporte pas de gain de croissance suffisant, car les arbres adultes sont moins exigeants en éléments nutritifs (Safou Matondo et Bouillet, 1997).

La presque totalité des tests clonaux de la présente étude ont été fertilisés à 150 - 200 g de N.P.K (13-13-21). Par contre en plantation industrielle, la dose d'engrais apportée par plant est de 250 g d'ammonitrate (C.A.N) ou de N.P.K (13-13-21) pour les parcelles plantées en 2001(ECO-sa, 2002 a ; ECO-sa, 2002 b) et 200 g d'ammonitrate ou de N.P.K dans les parcelles replantées de 2002 (EFC, 2007).

I-1-3-4-2 Densité de plantation

La densité de plantation a une grande influence sur la croissance des arbres. En effet les peuplements d'arbres qui poussent à l'état serré ne croissent pas à la même cadence, ceci est lié à la concurrence entre les arbres. Plus les arbres sont plantés serrés (densité élevée), plus ils rentrent vite en concurrence entre eux, et la hauteur moyenne du peuplement diminue (Gonçalves et al., 2001).

Les densités de plantations au sein du massif EFC ont subies plusieurs changements allant de 400 tiges par hectare, en passant par 710 tiges par hectare (Delwaulle, 1985) jusqu'à 1200 tiges par hectare. Les fortes densités (1600 tiges/ha) intensifient la compétition entre arbres et augmentent considérablement les variances environnementales tout en permettant aux effets environnementaux de prendre complètement le dessus sur les effets génétiques. Les dispositifs en placeaux et les écartements actuels à faibles densité (800 tiges/ha) simulent mieux les conditions de production industrielle et permettent de mieux prédire les performances des clones à l'âge adulte (U.R.2P.I, 2006 a).

Aujourd'hui les plantations sont généralement réalisées avec 800 à 1200 tiges par hectare (Vigneron et Bouvet, 1997), et que la presque totalité des parcelles monoclonales de EFC (2000 à 2006) ont été replantées à une densité de 800 tiges à l'hectare.

Les récents travaux du programme Sylviculture et Environnement de l'U.R.2P.I, ont permis de définir une densité optimale des plantations des clones d'E. urophylla x E. grandis sur le massif de Pointe-Noire : 1000 tiges par hectare (Marien et al., 2006).

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