WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sur le tissu productif des biens et services au Maroc

( Télécharger le fichier original )
par Ghynel NGASSI NGAKEGNI
INSEA Rabat - Ingenieur d'Etat en Statistique et Economie (Majeur: Statistique) 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Le graphique présentant les diagrammes de dispersion des variables deux à deux, laisse entrevoir l'existence d'une relation linéaire entre le Ln_PIB et les autres variables : Ln_KTIC, LnKHTIC et Ln_L.

Ces résultats suggèrent un modèle de régression linéaire multiple expliquant le PIB en fonctions des trois variables explicatives.

II.4. Estimation des paramètres du modèle 

L'application de la méthode des moindres carrés ordinaires nous a permis d'obtenir les résultats suivants :

Tableau 12 : Tableau des coefficients du modèle avant introduction de la variable Dummy.

Tableau des coefficients du modèle

 
 
 
 

Modèle

 

Coefficients non standardisés

Coefficients standardisés

t

Sig.

 
 

B

Erreur standard

Bêta

 
 
 

(Constante)

6,870

,255

 

26,968

,000

 

Ln_KTIC

,037

,042

,106

,891

,382

 

Ln_KHTIC

,415

,054

,898

7,719

,000

 

Ln_L

-,004

,010

-,014

-,415

,682

L'examen des résultats fournis par ce premier modèle nous donne les élasticités de la variable KTIC et L théoriquement non significatives et une valeur du test de Durbin-Watson qui ne permet pas de certifier l'inexistence d'auto-corrélation des erreurs. Pour cette raison nous avons jugé utile d'introduire une variable Dummy (binaire), afin de capter la volonté des pouvoirs publics en faveur du développement du secteur TIC au Maroc. Cette variable prend la valeur 0 entre 1980 et 1997 et 1 pour les autres années restantes.

Ainsi en tenant compte de nos remarques, nous pouvons réécrire l'équation générique du modèle à estimer de la manière suivante :

En estimant à nouveau notre modèle par la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO), nous obtenons les résultats suivants :

Tableau 13 : Tableau des coefficients du modèle avec variable Dummy.

Tableau des coefficients du Modèle rectifié

 
 
 

Modèle

 

Coefficients non standardisés

Coefficients standardisés

t

Sig.

 
 

A

Erreur standard

Bêta

 
 
 

(Constante)

7,460

,288

 

25,892

,000

 

Ln_KTIC

,076

,038

,217

2,014

,056

 

Ln_KHTIC

,322

,055

,696

5,882

,000

 

Ln_L

,000

,008

,002

,059

,953

 

D_1998

,061

,020

,110

3,112

,005

a. Variable dépendante : Ln_PIB

 
 
 
 

D'où l'équation du modèle devient :

La valeur signifie qu'en moyenne, une augmentation de 1 % du capital TIC devrait se traduire par une augmentation de 7,56 % du PIB selon une certaine limite.

En comparant les coefficients du modèle, nous remarquons qu'ils sont plus élevés pour la variable KHTIC que pour la variable TIC. On peut interpréter ce résultat de la manière suivante : à un taux de croissance du facteur capital égal dans les deux secteurs, ce sont les investissements dans les secteurs hors TIC qui contribuent le plus à la croissance économique malgré le fait comme nous l'avions montré précédemment, que le secteur TIC soit devenu dynamique ces dernières années.

Aussi constatons-nous que le coefficient du facteur travail L n'est pas significatif. Nous décidons quand même de maintenir ce modèle malgré cela car le modèle aurait pu donner des résultats très satisfaisants s'il était appliqué à un pays développé. En effet, des facteurs limitatifs peuvent être à la base de résultats non escomptés dans un pays en développement. Parmi ces facteurs, nous pouvons retenir l'analphabétisme ; ainsi une augmentation du capital dans le secteur TIC pourrait ne pas avoir un effet significatif du fait qu'une part importante de la population ne saurait faire bon usage de ces technologies.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard