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Impact des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sur le tissu productif des biens et services au Maroc

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par Ghynel NGASSI NGAKEGNI
INSEA Rabat - Ingenieur d'Etat en Statistique et Economie (Majeur: Statistique) 2010
  

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I.2. Modèle autorégressif vectoriel (VAR) et Modèle à correction d'erreur (MCE) 

La modélisation VAR repose sur l'hypothèse que l'évolution de l'économie est bien représentée par le comportement dynamique d'un vecteur de n variables : dépendant linéairement du passé, de sorte que l'on peut modéliser le vecteur X sous la forme :

Avec

Un tel modèle peut aussi s'écrire :

où :

.

L'estimation de ce type de modèle est réalisée par la méthode des MCO. Celle-ci suppose la stationnarité des variables pour la normalité asymptotique des estimateurs. Dans le cas contraire (séries non stationnaires), le modèle précédent peut être reformulé dans une version à correction d'erreur :

Où les matrices et contiennent les nouveaux paramètres du modèle ; les premières concernent les relations de court terme qui sont stationnaires, les secondes, de long terme, qui ne le sont pas. Afin de rendre I(0) le produit , de manière homogène avec les autres termes, alors que est I(1), nous introduisons l'hypothèse de cointégration qui sera traitée dans la suite.

Les MCE permettent de tester l'existence de relations de long terme entre des séries temporelles qui ne sont pas stationnaires, et d'estimer ces relations. De façon générale, une série stationnaire possède une valeur moyenne autour de laquelle elle fluctue, alors qu'une série non stationnaire évolue sans qu'aucune force de rappel ne la ramène à sa valeur moyenne.

Ces différences suggèrent que lorsqu'on représente sur un graphique les évolutions dans le temps des deux types de séries temporelles, la série stationnaire coupe souvent un axe horizontal correspondant à sa valeur moyenne ce qui n'est pas vérifié dans le cas d'une série non stationnaire.

Depuis les années 70, un travail intensif sur la plupart des séries macroéconomiques a fait apparaître que celles-ci sont souvent non stationnaires et plus précisément sont intégrées d'ordre 1. Une série temporelle est I(1) si sa différence première est stationnaire.

Deux séries non stationnaires sont dites cointégrées s'il existe une combinaison linéaire de ces deux séries qui est stationnaire. Ainsi, si nous notons les valeurs à la date t des deux séries cointégrées et , on pourra écrire :

Où est stationnaire et de moyenne nulle.

Engel et Granger (1987) ont donné de nombreux exemples de séries non stationnaires qui sont cointégrées. Ils ont aussi montré que des séries cointégrées peuvent être modélisées sous la forme d'un MCE. Celui-ci exprime la variation entre la date t-1 et la date t de chacune des séries comme une fonction de l'erreur commise à la date t-1 sur la relation de long terme existant entre les variables, où et des variations dans le passé de toutes ces variables, soit :

Il est alors possible de mesurer la vitesse d'ajustement, ou des différentes séries à tout choc intervenant sur la relation de long terme. Une vitesse d'ajustement non significativement différente de zéro traduira l'éxogénéité de la série correspondante, et ainsi son caractère « directeur » entre les séries.

Deux stratégies d'estimation d'une relation de cointégration sont alors possibles :

Ø Une procédure en deux étapes à la Engel et Granger (1987) qui consiste en :

· la régression d'une des deux séries sur l'autre et un test de stationnarité des résidus.

· L'estimation du MCE où l'erreur est établie sur le modèle de régression estimée précédemment.

Ø L'autre approche de la théorie de la cointégration, la méthode du maximum de vraisemblance, proposée par Johansen (1988, 1991) avec la collaboration de Juselius (Johansen et Juselius, 1990), a les avantages d'une approche multi variée. Elle permet de différencier plusieurs vecteurs cointégrants et de les estimer en faisant intervenir une dynamique d'ajustement.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand