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Impact des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sur le tissu productif des biens et services au Maroc

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par Ghynel NGASSI NGAKEGNI
INSEA Rabat - Ingenieur d'Etat en Statistique et Economie (Majeur: Statistique) 2010
  

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I.1. Analyse des Séries Chronologiques 

I.1.1. Méthode de décomposition 

Une série chronologique intègre une multitude de signaux et de facteurs de variabilités qui se manifestent différemment. On a coutume de distinguer trois composantes principales : la tendance, les variations saisonnières et les variations résiduelles. Les hypothèses appliquées sur la tendance et la saisonnalité se ramènent au schéma additif et au schéma multiplicatif (CALOT, 1973).

Dans le schéma additif, la série chronologique observée est modélisée sous la forme : , tandis que dans le schéma multiplicatif on a : (première forme) ou (deuxième forme) avec :

: la tendance générale appelé TREND qui peut être une tendance à la hausse tendance positive) ou à la baisse (tendance négative).

: les variations saisonnières qui sont des fluctuations périodiques s'inscrivant dans le cadre de l'année et qui se produisent de façon plus au moins identique d'une année à l'autre.

Par ailleurs, les séries chronologiques peuvent exhiber un comportement pseudopériodique avec les cycles de plusieurs années. Cependant, les cycles longs sont assimilés à la tendance générale.

: les variations résiduelles ou accidentelles qui sont des fluctuations irrégulières et imprévisible, supposées en général de faible amplitude et qui traduisent l'effet de facteurs perturbateurs non permanents.

I.1.2. Saisonnalité 

La saisonnalité est l'un des phénomènes les plus répandus dans la vie économique. Elle traduit la tendance à répéter le comportement d'un modèle au-delà de la période saisonnière généralement une année.

Les séries saisonnières sont donc caractérisées par l'exhibition d'une corrélation très forte aux Lags saisonniers et leurs multiples.

Il est conventionnel dans l'élaboration de modèles économiques d'écarter la saisonnalité dans les séries par des méthodes d'ajustement saisonnier. D'après JENKINS

(1978), ces méthodes sont :

ï Arbitraires, du fait qu'il n'existe pas une seule voie pour effectuer la décomposition des séries chronologiques.

ï Inflexibles, du fait que ces méthodes utilisent virtuellement la même méthode d'ajustement pour toutes les séries, indépendamment de leurs propriétés statistiques.

ï Pernicieuses (nuisible) dans leur effet sur les séries ajustées, du fait qu'une partie de la tendance et des séries résiduelles est effacée aussi ; réciproquement, toute la saisonnalité n'est pas écartée, laissant les corrélations derrière les multiples de la période saisonnière.

ï Déroutantes, du fait que les données originales sont perdues hors de vue.

ï Inefficace, dans le sens que les prévisions obtenues par l'addition des prévisions de parties non saisonnières et saisonnières des séries peuvent être inexactes.

Ceci ne veut pas dire que l'ajustement saisonnier est non utile. Mais au contraire, quand un modèle a été élaboré, l'ajustement saisonnier peut être utilisé pour séparer à la fois les séries et les prévisions en composantes, de cette façon il est utilisé dans l'interprétation des prévisions (BOX, HILLMER and TIAO, 1976).

I.1.3. Stationnarité 

Pour pouvoir comparer des observations prises en des temps différents, il faut s'assurer que ces observations soient comparables, c'est-à-dire ayant la même fonction de densité. En d'autres termes, les séries doivent être stationnaires.

Pour un modèle stochastique, la condition de stationnarité n'implique que la probabilité de distribution est la même dans le temps, c'est-à-dire ou encore pour t et m quelconques.

Ainsi, on se contente d'évoquer la stationnarité faible définie par les deux conditions suivantes (JENKINS & WATTS, 1968) :

ï

la constance de l'espérance : ;

ï la covariance dépend uniquement du paramètre k :

.

La fonction est la fonction d'auto covariance de. L'examen de révèle la structure des variations observées.

I.1.4. Autocorrélations 

Les autocorrélations sont des mesures statistiques qui indiquent comment une série est reliée à elle-même à travers le temps.

La fonction d'autocorrélation simple (ACF) théorique est :

L'autocorrélation échantillonnale : avec

Le graphe des autocorrélations rk est appelé un « corrélogramme ».

En pratique, pour obtenir des estimations fiables rk , au moins 50 observations sont nécessaires.

Les rk doivent êtres calculées jusqu'à un délai K< N/4.

Interprétation succincte :

ï

,

ï r1 est le niveau de corrélation de la série avec elle-même décalée de 1 période,

ï

est le niveau de corrélation de la série avec elle-même décalée de 2 périodes, etc.

ï Plus le coefficient rk est proche de 1 (ou -1), plus la série est corrélée avec elle-même décalée de k périodes.

ï La fonction d'autocorrélation permet de mettre en évidence la présence d'une tendance ou d'une composante périodique.

ï ï Autocorrélation partielle (PACF)

ï Les auto-corrélations partielles (PACF) est un autre ensemble de mesures statistiques utilisées pour identifier des modèles de séries chronologiques.

ï

Elle est égale à la corrélation partielle entre et, l'influence des autres variables décalées de k périodes : ayant été retirée. PACF au délai k est noté.

ï ï I.1.5. Bruit blanc 

ï

Les modèles de Box-Jenkins sont basés sur l'idée qu'une série est générée à partir de séries non corrélées ou « chocs ».

ï

ï

{0 k?01 k=0

ï

Une telle série est appelée processus bruit blanc.

ï ï I.2. Types de modèles stationnaires 

ï Dans ces modèles, plusieurs processus peuvent être rencontrés : le processus moyenne mobile (MA), le processus autorégressif (AR), le processus autorégressif de moyenne mobile (ARMA), (ANDERSON, 1971).

ï I.2.1. Processus autorégressifs AR 

ï

Dans un processus autorégressif d'ordre p noté AR(p), l'observation présente est générée par une moyenne pondérée des observations passées jusqu'à la période.

ï Formellement, les modèles AR(p) s'écrivent de la façon suivante :

ï

ï Où :

ï

Terme constant

ï

Paramètres à estimer pouvant être positifs ou négatifs.

ï

Ordre du modèle.

ï

Série aléatoire, elle mesure l'erreur de prévision à partir des valeurs connues de.

ï

Le terme autorégressif est utilisé car c'est essentiellement une équation de régression dans laquelle les valeurs antérieures de la variable remplacent les variables indépendantes.

ï

est généré par un processus de bruit blanc, en plus si la série est stationnaire :

ï

, donc ou bien

ï

avec :

ï

D'autre part : ,

ï

De même : .

ï Une autre formulation utilisant l'opérateur retard B est possible :

ï

Où =.

ï ï I.2.2. Processus Moyennes Mobiles MA 

ï

Ce processus permet de mesurer en fonction de l'accumulation des erreurs actuelles et passées. Ainsi, un modèle moyenne mobile d'ordre q pour lequel chaque observation est générée par une moyenne pondérée d'aléas jusqu'à la qème période est noté MA(q) et peut s'écrire : où les paramètres à estimer pouvant être positifs ou négatifs.

ï

 : Moyenne de la série.

ï

 : Ordre du modèle.

ï

 : étant généré par un processus de bruit blanc c'est-à-dire :

ï

ï

ï

avec

ï

Les signes « - » sont introduits par convention. Un processus moyenne mobile d'ordre q est complètement décrit par q +2 paramètres :

ï Ainsi, on peut établir les relations suivantes :

ï

ï

==

ï ï La fonction d'autocorrélation de MA(q) est donnée par :

ï

pour k= 1...q

ï

= 0 k>q

ï Une autre formulation utilisant l'opérateur retard B est possible :

ï

ï ï I.2.3. Processus ARMA 

ï Les modèles ARMA sont représentatifs d'un processus généré par une combinaison des valeurs passées et des erreurs passées. Ces modèles, notés ARMA (p, q) sont définis par une équation du type :

ï

ï Où :

ï

 : la valeur courante de la série chronologique

ï

 : ordre du modèle AR

ï

 : ordre du modèle MA

ï

La valeur courante est reliée à p valeurs antérieures de la série chronologique et aux valeurs antérieures ou courantes des résidus.

ï  ;

ï

, donc ou bien

ï

avec :

ï

D'autre part : avec k >= 2.

ï En utilisant l'opérateur retard B, le modèle s'écrit :

ï

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway