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Impact des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) sur le tissu productif des biens et services au Maroc

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par Ghynel NGASSI NGAKEGNI
INSEA Rabat - Ingenieur d'Etat en Statistique et Economie (Majeur: Statistique) 2010
  

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ï I.3. Processus non statationnaires : ARIMA et SARIMA 

ï Si la série chronologique n'est pas stationnaire sur sa tendance, on a recours à un modèle de type ARIMA (p, d, q) où le d est le degré de la courbe de tendance ou encore le degré d'intégration de la série (I comme Intégration ; on parle alors d'un ordre d'intégration).

ï

Si la tendance est linéaire alors d=1 convient :

ï

Si la tendance est quadratique alors d=2 convient :

ï Dire que la série est un ARIMA (p, d, q) est équivalent à dire que la série différenciée d fois est un ARMA (p, d).

ï Un mouvement saisonnier dans une série est simplement la tendance qu'a cette série à répéter un certain comportement à intervalle régulier dans le temps appelé « saison ». Le nombre d'instants dans une saison est un entier appelé période et noté « s ».

ï Paramètres saisonniers, par opposition aux paramètres réguliers AR et MA correspondent à un ordre qui est un multiple de la période « s ».

ï La généralisation logique des processus saisonniers autorégressifs (AR) et moyenne mobile (MA) est un modèle mixte incorporant les deux processus. Un tel modèle s'écrit sous la forme :

ï

ï Où 1,..., q sont les paramètres saisonniers MA qui peuvent être positifs ou négatifs ; q étant l'ordre de la composante MA.

ï 1,..., p sont des paramètres saisonniers AR qui peuvent être positifs ou négatifs ; p étant l'ordre de la composante AR.

ï u1...ut-sq étant les termes de la série aléatoire.

ï

De même, les modèles SARIMA permettent d'intégrer un ordre de différenciation lié à la saisonnalité par la transformation où s correspond à la périodicité des données (s=7 pour une périodicité hebdomadaire, 4 si trimestrielle, 12 si annuelle).

ï Les autocorrélations associées à un modèle purement saisonnier sont analogues à celles d'un modèle non saisonnier, à la seule différence que les autocorrélations interviennent en des délais multiples de la période « s ».

ï I.4. Méthodologie de Box and Jenkins 

ï L'approche de Box et Jenkins (1976) consiste en une méthodologie rigoureuse d'étude systématique des séries chronologiques à partir de leurs caractéristiques intrinsèques. L'objectif est de déterminer, dans la famille des modèles ARIMA, le plus adapté à représenter le phénomène étudié.

ï ï ï ï ï ï ï ï ï ï ï ï Figure 18 : Les étapes de l'élaboration et de la prévision d'un modèle stochastique univarié (méthode BOX&JENKINS).

ï ï DONNEES

ï ï ï -------------------------------------------

ï Chronique brute

ï Transformation ?

ï Différentiation ?

ï Saisonnalité ?

ï -------------------------------------------

ï ï ï ------------------------- --------------------------

ï Différenciation Identifier le modèle Estimations

ï Exige que la qui va être accepté préliminaires

ï Saisonnalité soit pour les séries des paramètres

ï Introduite différenciées du modèle

ï ------------------------ -------------------------

ï ï ï ï Estimation

ï

ï

ï --------------------- -----------------

ï Ré identifier les Vérifier la Estimation

ï Modèles pour : justesse du -paramètres

ï -l'ajustement modèle -statistiques résiduelles

ï -la vérification -----------------

ï ---------------------

ï ï ï ï ï ï Le graphique ci-dessous résume la méthodologie proposée :

ï ï ï ï ï ï I.4.1. Etape n° 1 : Stationnarisation 

ï La première étape est une étape de stationnarisation de la série. Elle est primordiale comme préalable à la détermination des modèles ARIMA. Rappelons que les modèles ARMA ne sont représentatifs que de séries stationnaires en tendance et corrigées saisonnières.

ï ï I.4.2. Etape n°2 : Identification 

ï Cette phase est la plus importante et la plus difficile : elle consiste à déterminer le meilleur modèle parmi la famille des modèles ARIMA. Elle repose sur l'étude des corrélogrammes simples et partiels.

ï Certains auteurs préconisent d'effectuer une désaisonnalisation au préalable de la série. Cela facilite les traitements ultérieurs.

ï Ensuite la série doit être stationnarisée en tendance. Le corrélogramme simple est l'outil idéal. En effet si celui décroît très lentement, nous devons recourir à une différentiation (d'ordre d=1 ou d=2 etc.).

ï Une fois ce travail réalisé, il est possible de se livrer à l'estimation du modèle ARMA :

ï Si le corrélogramme n'a que ses q (3 maximum) premiers termes différents de 0 et que les termes du corrélogramme partiel diminuent lentement, nous pouvons pronostiquer un MA (q).

ï Si le corrélogramme partiel n'a que ses p premiers (3 maximum) termes différents de 0 et que les termes du corrélogramme simple diminuent lentement, cela caractérise un AR (p).

ï Si les fonctions d'autocorrélation simple et partielle ne paraissent pas tronquées, il s'agit d'un processus ARMA dont les paramètres dépendent de la forme particulière des corrélogrammes. Cette étape d'identification des paramètres nous conduit généralement à sélectionner plusieurs modèles concurrents. Il ne nous restera qu'à choisir le meilleur d'entre eux.

ï ï ï ï ï ï ï ï I.4.3. Etape n°3 : vérification de la justesse du modèle 

ï

Les résidus doivent se comporter comme un bruit blanc. Si le résidu n'est pas un bruit blanc, la spécification du modèle est incorrecte ou incomplète. Il manque peut-être un ordre à l'un des processus. Pour vérifier que les résidus se comportent comme un bruit blanc, on dispose un certain nombre de test dont  le test global de bruit blanc appelé test Portmanteau de Ljung-Box, qui est utilisé pour vérifier si les autocorrélations de la série résiduelle, sont globalement, non significatives. Ce test est donné par la statistique :

ï

En comparant la statistique Q à la valeur critique obtenue à partir d'un test du chi-deux on peut conclure, avec une certaine confiance que les autocorrélations sont, globalement, non significatives. Ainsi en comparant Q avec tabulée à (k-p-q) degrés de libertés où :

ï k désigne les k premières autocorrélations,

ï p est l'ordre du modèle autorégressif,

ï q est l'ordre du modèle moyenne mobile.

ï

Le modèle est significatif si Q< ; ou encore les résidus sont des bruits blancs.

ï L'analyse des résidus peut se faire autrement en vérifiant si leur moyenne est nulle ; si ce n'est pas le cas, ajouter une constante au modèle (ce que fait par défaut SPSS).

ï On peut également tester la validité du modèle en vérifiant si ses coefficients sont significativement différents de 0 : le test de Student classique s'applique. Si le coefficient n'est pas significativement différent de 0, il faut envisager une nouvelle spécification éliminant l'ordre du modèle AR ou MA non valide.

ï ï I.4.4. Etape n°4 : Estimation des paramètres 

ï Cette étape est totalement à la charge du logiciel (SPSS). Pour information, l'algorithme utilisé est de MELARD lorsque la série étudiée ne comporte pas de valeurs manquantes. Il est basé sur ce que l'on appelle le compromis de Marquardt qui est un algorithme d'interpolation optimale entre la méthode de Gauss-Newton et la méthode du gradient. Si des valeurs manquantes sont présentes, SPSS utilise alors automatiquement l'algorithme du filtrage de Kalman. Il se décompose en deux grandes phases : le filtrage qui utilise l'information présente et passée par rapport à un instant t, et le lissage qui utilise la totalité de l'information c'est-à-dire la totalité des observations de la série chronologique.

ï ï I.4.5. Etape n°5 : Elaboration des prévisions 

ï Dans cette phase, le modèle et les observations antérieures sont utilisés comme base de prédiction du comportement futur des séries. Comme pour l'étape d'estimation, SPSS s'en charge, il suffit de lui indiquer l'horizon de prévision lorsque vous spécifiez les paramètres du modèle SARIMA.

ï ï I.4.6. Etape n°6 : Vérification des prévisions obtenues 

ï La vérification des prévisions consiste en la confrontation des valeurs simulées aux valeurs réelles.

ï

L'indice de détermination () : est un ratio permettant de comparer la « variation » présente dans la série originale à celle expliquée par le modèle ajusté.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery