WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La théorie de la gravité quantique de Bohm dans l'approximation linéaire du champ

( Télécharger le fichier original )
par Lucien Mandeng Mandeng
Université de Yaounde I, Ecole Normale Supérieure, Département de physique - Diplôme de Professeur de l'Enseignement secondaire 2ème grade 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2 THEORIE METRIQUE DE LA GRAVITATION

La théorie de NEWTON de la gravitation présente des difficultés conceptuelles comme celle de l'action à distance. Ce qui veut qu'une variation du champ gravitationnel est transmise instantanément dans tout l'espace -- temps galiléen11.

Depuis 1905, l'espace -- temps galiléen est rejeté à la lumière de la relativité restreinte car l'équation fondamentale de la dynamique et la loi d'attraction gravitationnelle sont invariantes sous une transformation de GALILEE. Il faut donc une théorie relativiste de la gravitation.

10 Voir lexique

11 Voir lexique

dans l'approximation linéaire du champ

Ladite théorie relativiste de la gravitation est construite dans l'espace - temps de MINKOWSKI12 ; On définit par , ì = les coordonnées minkowskiennes d'un événement M (c'est aussi sa ligne d'univers).

La théorie relativiste de la dynamique est formulée pour un observateur inertiel. Soit un champ de

Quadri - forces extérieures , celles - ci dérivent d'un potentiel Ö . Alors la loi relativiste

de la dynamique s'écrit

F ? ( x ? ( s

(I.7)

où est la quadri - vitesse, s est le temps propre et la ligne d'univers de la particule La

quadri - accélération est orthogonale à :

(I.8) Pour assurer la compatibilité, on admet la condition algébrique suivante :

(I.9)

La quadri - quantité de mouvement : F

(I.10)

Comme

dérive du potentiel Ö (car ) on sait par ailleurs que

 
 

 

; le théorème de Gauss pour le champ de composantes est :

12 Voir lexique

dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp

 

(I.11)

 

Il en ressort l'équation de poisson :

(I.12) Où G est la constante de NEWTON, est la masse grave volumique.

II. 2.1 Espace - temps einsteinien13

La géométrie de l'espace-temps minkowskien est tout à fait satisfaisante pour décrire la réalité physique tant que les effets gravitationnels ne sont pas pris en compte. Le fait qu'il

faille nécessairement décrire globalement les phénomènes physiques dans l'univers implique que nous devons considérer les effets de la gravitation sur ceux-ci .Pour cela nous admettons que ces effets résultent uniquement de la structure géométrique l'espace-temps minkowskien, pour adopter l'espace-temps Einsteinien dont la géométrie est Lorentzienne caractérisée par une métrique14 g de signature15 et de la connexion riemannienne16 associe à la métrique

g. L'espace-temps einsteinien décrit un véritable champ de gravitation si le tenseur de RIEMANN17 est non nul, donc si l'espace-temps est courbe et non localement plat .Le principe de covariance stipule qu'il n'existe pas de systèmes privilégiés de coordonnées, alors les champs physiques sont des champs de tenseurs et les lois physiques s'écrivent de façon tensorielle dans n'importe quel système de coordonnées, éventuellement limites à ceux de la matrice Jacobienne de déterminant positif nécessitant que l'espace-temps soit orientable. Donc pour un champ tenseur T on a :

(I.14)

13 Voir lexique

14 Voir lexique

15 Voir lexique

16 Voir lexique

17 Voir lexique

dEns Bl'EpprRxiPEtiRn BlinéEire Bdu BAhEPp

I.2.2 Formalisme Lagrangien dans le cas d'un champ classique

Dans l'espace-temps minkowskien, les champs classiques (scalaire, électromagnétique,...) ont des équations de champ quoi dérivent d'un Lagrangien. En notant contenant de

façon générique et ses dérivées , on sait que est un scalaire. Dans l'espace -- temps

einsteinien, d'après le principe d'équivalence d'EINSTEIN, on remplace par et alYIM

par dans l'expression du Lagrangien noté qui reste donc un scalaire. L'action

associée au Lagrangien L est l'intégrale de la densité lagrangienne L = dans un domaine

Ù de l'espace -- temps Einsteinien :

(I.15)

sM ??est indépendante du choix du système de coordonnées .La variation de sm par rapport à

??

donne les équations de champs :

(I.16) La variation de l'action de par rapport à ou par rapport à définit le tenseur
énergie -- impulsion symétrique :

(I.17)

(I.18)

(I.19)

(I.20)

(I.21)

(I.22)

(I.23)

(I.17)

 
 
 
 
 
 
 

n'est possible qu'à l'approximation quasi-classique où

 

dans la limite .

suivant que l'on fait apparaître ou dans la densité Lagrangienne en faisant attention au

signe puisque . On peut donc voir ici que l'espace -- temps Einsteinien étantdonné, les champs classiques peuvent titres quantifiés, comme nous le verrons dans la suite de

notre travail.

Dans le cas d'un champ scalaire, la description quantique d'une seule particule par une onde

dans l'approximation linéaire du champ

La phase de l'onde est gouvernée par une équation18 que nous verrons dans la suite.

I.3. ELEMENTS DE LA THEORIE D'EINSTEIN DE LA GRAVITATION OU RELATIVITE GENERALE

I.3.1 Equations d'EINSTEIN de la gravitation

On admet que l'espace -- temps est une variété différentiable munie d'une métrique Lorentzienne g, la gravitation étant une manifestation de la structure géométrique de l'espace -- temps.

Les idées suivantes conduisent aux équations d'EINSTEIN de la gravitation :

a) les équations de la gravitation devront être tensorielles. On peut les écrire dans n'importe quel système de coordonnées ; c'est le principe de covariance déjà invoqué. Pour déterminer les composantes de la métrique, il faut une source de même

nature tensorielle .Le tenseur énergie - impulsion qui contient la densité de masse ñ

semble tout indiqué (également respectivement le principe de covariance

).

b) ,Il est rEOonnIIle MLgIr qN lAffpquaVINQ VIR Mamp gravMIonnel soiHJ des équations aux dérivées partielles du second ordre de façon à généraliser les équations de POISSON de la théorie de NEWTON de la gravitation ( ).

On doit donc trouver un tenseur géométrique deux fois covariant dépendant

uniquement de et de ses dérivées jusqu'au second ordre qui satisfasse .

On a :

(I.18)

et qui sont les deux tenseurs possibles.

18 Voir lexique

dans l'approximation linéaire du champ

Les équations d'EINSTEIN de la gravitation sont :

(I.19)

c

où ÷ est la constante couplage gravitationnel de dimension ; Ë est la constante

cosmologique de dimension .

Ces équations non linéaires relient la géométrie de l'espace - temps et la distribution

énergétique de la matière, déterminent les composantes de la métrique dans un certain

système de coordonnées ( ). Elles nécessitent des conditions aux limites : en dehors de la

matière , les solutions sont celles du vide ; pour

la métrique Minkowskienne alors l'espace - temps Minkowskien est une solution

particuliJqre du vide lorsque Ë = 0 .

Donc hors du champ cosmologique

p

(I.20)

La valeur de ÷ est fixée :

(I.21) On constate généralement que la théorie d'EINSTEIN de la gravitation n'est plus valable à

des distances de l'ordre de , pour des masses de l'ordre de

, pour des temps

de l'ordre , pour des énergies d'interaction de l'ordre de

(Qui sont tous respectivement la distance, masse, temps, énergie de PLANCK)19 puisqu'il faudrait une théorie quantique de la gravitation pour décrire ces domaines. Ce qui fera l'objet du paragraphe sur la théorie de BOHM de la gravitation.

19 Voir constantes et abréviations

dans l'approximation linéaire du champ g ? ? ? h avec

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King