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Problématique d'alignement de l'aide internationale au développement au Rwanda, causes, conséquences sociopolitiques 2005-2010

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par Hilaire YANKULIJE
Université libre de Kigali -  Ao 2010
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Le troisième chapitre de ce travail était consacré à la recherche des voies de sortie du problème du non alignement de l'aide sur des priorités. Cette recherche a abordé deux parties impliquées dans la gestion de finances publiques au Rwanda à savoir les bailleurs de fond ayant entériné la déclaration de Paris et le gouvernement Rwandais. Pour qu'une aide soit alignée sur des priorités, les bailleurs proposent que les chercheurs et les medias rwandais fassent de leur les critiques utiles et pertinente demandant aux parties impliquées dans la gestion des finances publiques dont ceux provenant de l'extérieur de respecter les prérogatives de la déclaration de Paris. En plus de cela, le gouvernement rwandais doit travailler à inciter les O.N.G à lui communiquer des résultats. Cela fait, les bailleurs de fond doivent essayer d'avoir plus de flexibilité lors de l'élaboration de leur budget tout en tenant compte des budgets des pays moins avancé qui comptent beaucoup sur les leurs. Au Rwanda, il est demandé également à renforcer la capacité de l'institution, convaincre les Etats unis d'Amérique pour que ces derniers arrivent à aligner l'aide sur le budget. Les Bailleurs demandent au gouvernement au Rwandais de renforcer la société civile. Le gouvernement rwandais propose aux organisations multilatérales et pays donateurs de travailler à convaincre les parlements des pays donateurs à apprivoiser la déclaration de Paris.

CONCLUSION GENERALE.

1. Synthèse du travail

L

'objectif assigné à ce travail était de montrer les causes du faible alignement de l'aide sur des priorités au Rwanda et chercher les moyens d'écarter celles là tout en s'attardant un peu sur les répercussions de cela sur le fonctionnement de l'appareil

budgétaire du gouvernement Rwandais. Nous arrivons maintenant au terme d'un exposé qui a mobilisé beaucoup des grosses légumes du pays en entrainant des discussions chaudes fondées sur les dichotomies entre les bailleurs de fond qui ont entériné la déclaration de Paris et le gouvernement Rwandais en matière de gestion des finances publiques. En ces lignes dernières, nous voudrons présenter une petite synthèse de cet exposé. Cela fait, nous formulerons des recommandations utiles qui seront bouclées par les perspectives pour des études futures.

Quoi qu'il y'ait des progrès, l'aide est alignée à faible proportion aux priorités du gouvernement rwandais. Les chiffres disponibles font ressortir que les bailleurs de fond utilisent de moins en moins les systèmes de passation de marché et le budget du Rwanda comme appareil de digestion des finances publiques dont ceux provenant des bailleurs de fond. Cela nuit à la mise en application du principe de l'alignement de l'aide sur des priorités, alors que les priorités du gouvernement rwandais sont clairement définies par la politique d'appropriation via la Visions 2020, l'E.D.P.R.S et la vision 2020 UMURENGE, tout cela traduisant presque mutatis mutandis les objectifs de développement du millénaire. Cela nous a poussés à nous posé la question qui nous a amené sur terrain par l'interrogation qui a retenu l'attention du deuxième chapitre de notre travail. A proprement parler, nous nous sommes demandés pourquoi l'aide internationale au développement n'est pas alignée sur des priorités du gouvernement rwandais et quelles en sont les conséquences sur budget national? Impliquant les deux parties chargées de gestion de finances extérieures au Rwanda.

par ce que primo, ils ont peur de la corruption qui se trouve au Rwanda. Secundo, ils disent que les institutions du Rwanda sont encore faibles et non fiables et qu'ils sont incapables de digérer eux même les financements que le Rwanda reçoit-il. Tertio, les bailleurs de fond ont pointé de doigt la politique des Etats unis en matière de gestion d'aide comme génératrice de frustrations au niveau de l'alignement de l'aide sur des priorités Quarto, il fut question que le Rwanda, ignore la société civile qui est aussi un grand acteur de développement. Quinto, les bailleurs de fond ont fait savoir que le temps alloué à la mise n application de la déclaration de Paris est trop court vu qu'elle entraine beaucoup de changements des mentalités politico économiques. Sexto et en fin sur des causes da la faible proportion de l'aides sur des priorités du gouvernement rwandais par la voix des bailleurs de fond, le gouvernement rwandais est taxé d'établir des mauvais rapports ne reflétant pas des réalités tout en grossissant des chiffres pour montrer que les choses vont bien alors que ce n'est pas le cas.

Le gouvernement rwandais admet que les critiques des bailleurs fonds sont fondées mais qu'il a commencé à progressivement résoudre certains des problèmes. Néanmoins, il taxe aussi aux diplomates et gouvernements des pays donateurs de manquer des capacités de convaincre leurs pays à changer leurs politiques de dépendances et surtout aux parlements de donateurs d'apprivoiser les prérogatives de la déclaration de Paris dont leurs pays furent signataires.

Quant aux conséquences que le faible alignement exerce sur l'appareil budgétaire du gouvernement Rwandais, les deux parties nous ont fait savoir que l'instabilité du budget justifié par des révisions de celui-ci est une des conséquences majeures auxquelles ils ont ajouté l'instabilité dans l'implémentation de projets. Tout cela a justifié la première hypothèse qui s'annonçait comme stipulait que l'aide au Rwanda est alignée à faible proportion sur les priorités à cause des contraintes résultant des G.F.P incohérents, la corruption, et des contraintes politico sociaux de l'Etat rwandais et les bailleurs de fond qui ont entériné la déclaration de Paris.

question opératoire était libellée comme suit : Comment peut-on écarter les causes du non alignement de l'aide sur des priorités ?

En procédant à la maïeutique nous avons demandé aux parties concernées par la gestion de l'aide au Rwanda de proposer les voies de sorties des problèmes qui annihilent l'alignement de l'aide internationale au développement à proportion souhaitée par le Forum de Paris.

Pour les bailleurs de fond, le remède se trouve dans la pression que les medias et les chercheurs exerceraient sur les deux parties impliquées dans la gestion de l'aide international au développement en premier lieu. En second lieu, Le gouvernement rwandais doit inciter les O.N.G à lui communiquer des résultats. En troisième lieu, les deux parties et surtout les bailleurs de fond travailleront à avoir plus de flexibilité budgétaire car les principes de budgétisation de pays donateurs exercent beaucoup des répercussions sur les budgets des pays récipiendaire cela étant un des principes clé de l'alignement de l'aide sur des priorités. En quatrième lieu, les bailleurs exhortent au gouvernement rwandais de renforcer sa politique de tolérance zéro pour dissiper la culture de la corruption et de détournement de fond. La bonne gouvernance revient encore en cinquième lieu, comme solution à envisager pour que l'aide soit encore d'avantage alignée sur des priorités. En plus de cela, pour arriver à huit solutions, les bailleurs de fond ont exigé au gouvernement rwandais de renforcer la capacité des institutions de gestion de finances publiques, convaincre les Etats unis d'Amériques à aligner leur aide sur le budget national du Rwanda et renforcer la société civile.

Le gouvernement rwandais lui demande aux pays donateur et organisations multilatérales de convaincre leurs Etats et surtout leurs parlements, à reconnaitre la déclaration de Paris car celle-ci a été adoptée par les diplomates sans consentement mutuel des parlementaires. Or dans la plupart des pays donateurs les parlements sont décisif en matière d'administrations de l'aide. Nous affirmons maintenant que ces propos recueillis vérifient l'hypothèse déjà formulées au début de ce travail qui répondait à la deuxième question opératoire et qui s'annonçait comme suit : On peut écarter les causes du non alignement de l'aide en prenant les mesures anti corruptives, en renforçant les systèmes et institutions de gestion de finances publics, tant dans les pays donateurs que dans les pays récipiendaires

2. Suggestions et recommandations :

La tradition des travaux des recherche, ceux académiques en particulier a voulu qu'au terme de leurs investigations des recommandations utiles pour le problème qu'ils ont traité soient formulées. A notre humble avis, notre travail est allé au-delà des simples recommandations, quand il consacrait son troisième chapitre à écouter et à communiquer les propositions des parties impliquées dans la gestion de finances publiques au Rwanda. Nous affirmons cette fois - ci forcement que les volontés du gouvernement rwandais et celles des bailleurs de fond soient retenus comme des recommandations fortes et utiles pour la résolution de problème du faible alignement de l'aide sur des priorités. En plus de cela, nous ressentons encore le besoin de formuler d'autres recommandations très utiles. Nous commencerons par l'endroit du gouvernement rwandais pour clore cette section sur les bailleurs de fond qui ont entériné la déclaration de Paris.

A l'endroit du gouvernement rwandais

1. Il est vrai que le pays de milles colline a fait un grand pas dans le processus de démocratisation et de la bonne gouvernance. En plus de cela, la transparence et l'intolérance envers la corruption commencent à devenir le discours de conversation à la une dans touts les travaux de l'Etat de Kigali. Néanmoins, il y a encore une longue distance à parcourir au niveau de faire ces prérogatives la philosophie du pays. Nous voudrons que le gouvernement rwandais continue de travailler avec zèle et sérieux pour déraciner la culture de manque de respect envers les choses publique surtout en renforçant les services de contrôle sans merci. Il se comprend aisément que l'office de l'auditeur général doit être renforcé.

2. Les institutions rwandaises ont été pointées de doigt à maintes reprises, d'abord en disant qu'elles n'ont pas des capacités en suite en ajoutant à cela qu'elles sont de création récente. Nous formulons des voeux à ce que le gouvernement rwandais revoit son système de formation car les bailleurs de fond se plaignent toujours de la capacité des techniciens rwandais. A vrai dire, l'éducation au Rwanda est sujet des discussions taxant aux

formations scolaires et académiques de mettre sur le marché des produit de qualité amoindrie par les reformes incessantes depuis les 1978.

3. Même si les bailleurs de fond ont fait du Rwanda leur Chéri ou « donnor darling », le Rwanda digère mal des remarques de leur mère couveuse et on est souvent obligé d'assister à des scènes des discours amoindrissant l'importance de bailleurs de fond. Une chose est sur, Il est difficile voire même impossible au Rwanda de se développer sans concours de l'aide international au développement si nous entendons l'aide comme dons et crédits bonifiés confondus. Cependant, les vociférations du gouvernement rwandais renforceront la volonté d'aide mal administrée par les bailleurs de fond. Nous souhaiterions que le Rwanda modèle son ton quand il s'adresse aux bailleurs de fond pas par ce que il doit s'accroupir et respecter leurs erreurs, mais par ce que au plan international et multiculturel la tempérance est de rigueur. Le chef d'Eta lui même en est conscient du moins à l'entendre le 04 avril 2010 quand il disait qu'on ne peut pas corriger les erreurs de la communauté internationale mais qu'au contraire en partant des points fort de la même communauté on peut corriger l'histoire.

A l'endroit de bailleurs de fond

1. La plupart des bailleurs de fond sont passibles de pillage opéré à l'encontre de l'Afrique à travers l'histoire visant à enrichir leurs pays. Ces pillages sont par exemples la traite des nègres, les pillages de matières premières, et pour le moment l'incitation à la fuite de cerveaux. L'heure de réparer a sonné du moins en observant leur volonté. Nous formulons des voeux à ce qu'ils respectent sans ambages l'alignement de l'aide sur le budget national tout en faisant de même pour les procédures de passation des marché et ne pas manifester un grand mépris envers ces systèmes car Paris ne pas fait dans un jour.

2. Les sociétés civiles des pays donateurs qui opèrent souvent dans les pays récipiendaires comme des O.N.G sont tombées dans une erreur. Celle de ne pas reconnaître la bonne politique d'appropriation et de priorisation du gouvernement

rwandais. De ce faire, elles continuent de faire des activités que le gouvernement rwandais est capable de faire en fixant des priorités sur terrain tout en bafouant l'ordre du Rwanda. Nous formulons des Voeux à ce que ils abandonnent cela et qu'elles vaquent au contraire à servir de plaidoyer dans leurs pays pour que l'aide soit alignée sur des priorités. Dans les pays récipiendaires nous voudrons qu'elles travaillent à renforcer les G.F.P et à les contrôler au lieu de s'occuper encore de l'approvisionnement de l'eau potable et autres domaines similaires.

Nous recommandons au gouvernement rwandais et au bailleurs de procéder à une action conjointe des critiques mutuelles et de chercher dans la mesure des possibles les lieux d'entente au lieu de camper sur leurs points diamétraux tout en continuant d'interagir. Un travail de telle sorte n'aboutirait à rien qu'au chaos sinon à l'inertie du de développement.

De toutes les façons, Il ya une raison d'espérer encore quand bien même il faut encore attendre un peu et que les parties doivent être flexibles, tempérantes et optimistes.

3. Perspectives pour des études futures.

La déclaration de Paris est un domaine tout à fait nouveau et son importance dans l'ordre économique mondial est sensible. Son implémentation laisse des problèmes qui laisse encore soif d'étude. En guise d'exemple, il fallu 3 ans pour que le forum d'Accra se rende compte que la déclaration de Paris a ignoré fortement la société civile au plan de l'action pour le développement. Tout notre travail durant, nous avons senti d'autres domaines qui demandent d'être explorées et nous voudrons encore que les futurs chercheurs ou nous même si une occasion se présente puissions retourner dans un bon atelier de production des connaissances.

1. Il est de rigueur de rechercher comment intégrer la société civile dans le processus de développement en prenant en considération des grands acteurs du développement à savoir le gouvernement rwandais, les bailleurs de fond, et la plate forme de la société civile. Ya-t-il de moyen de raccorder la société civile sur les G.F.P ? Nous voudrons dire si l'aide que reçoivent par exemple les églises peut

utiliser dans les systèmes de passation de marché ou être comptabilisé dans le budget national.

Ainsi, le sujet d'étude serait libellé comme suit : « Etude sur l'intégration de la société civile dans le processus budgétaire et de passation de marché au Rwanda, cas de l'Eglise catholique »

2. Des chercheurs pourraient trouver comment réconcilier la prérogative de la déclaration de Paris d'éviter plus des techniciens des pays donateurs dans les pays récipiendaires et la faiblesse des ressources humaines que nous trouvons dans les G.F.P Rwandais. Autrement dit, Il est question de savoir combien des techniciens pouvant appuyer ceux du Rwanda et quand ils doivent partir. La déclaration de Paris ne constituerait elle pas un deuxième mauvais départ pour l'Afrique ? Tout cela serait encore une tache des personnes zélées comme René DUMONT pour les recherches éventuellement liées à cette réalité.

L'énoncé du sujet serait libellé comme suit : « Problématique des ressources humaines non qualifiées et son impact sur l'implémentation des prérogatives de la déclaration de Paris causes et recherche des voies sortie cas du ministère des infrastructures. »

3. Invitation aux critiques :

Les chercheurs actuels en sociologie manquent de plus en plus à la tradition très importante des nos patriarches. Celle d'ouvrir les discussions est d'inviter les critiques tout en acceptant celles qui démentent les vérités qu'ils produisent. MONTESQUIEU insistait beaucoup à cela : Cinq ans avant sa mort, le philosophe de lumière écrivit ceci : Il est très permis de critiquer les ouvrages qui ont é donnés au public par ce qu'il serait ridicule que ceux qui ont éclairé les autres, ne voulussent pas être éclairé eux mêmes. Ceux qui nous avertissent sont les compagnons de nos travaux. Si le critique et l'auteur cherchent la vérité ils ont le même

intérêt ; car la vérité est le bien de tous les hommes : ils seront de confédères... » (MONTESQUIEU : 2001,40)

Nous avons travaillé à travers ce chaud exposé à produire certaines vérités, à renforcer celles qui étaient déjà produites et à critiquer véhémentement les autres. Nous n'espérons pas avoir terminé tout les champs d'investigation et d'être infaillible comme la Pape ex catedra. Nous sentons le besoin de susciter des discussions et encourageons des critiques pour ce travail.

En toute hypothèse et pour conclure, le faible alignement de l'aide sur des priorités est un problème majeur dont le manque de solution a exercé, exerce et exercera des répercussions néfastes sur le développement du Rwanda. Il est temps de mobiliser beaucoup des forces pour promouvoir la transparence et bannir l'ésotérisme, la négligence, la mauvaise volonté, la corruption, la volonté de rapatriements de fonds le mépris pour que la Rwanda ait un budget stable dont les montants utilisent avec plus de possibilités les systèmes de passation de marchés ou somme toute les G.F.P,

Pour l'unité, le travail et le patriotisme.

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite