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Le comportement du consommateur et les films d'horreur

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par Delphine Rouchon
ESC Saint-Etienne - Master 2 Grande Ecole 2011
  

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- La magie du bouche-à-oreille

Quand le marketing est « à outrance », le fan du genre va se méfier. C'est du moins ce que conclut notre enquête terrain. Le bouche-à-oreile reste alors le moyen de communication le plus sûr.

Lors d'un entretien individuel, une personne nous a confié : « Le bouche-àoreille est souvent un élément qui, lorsque j'hésite à aller voir un film, va faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. D'abord la réaction de mes amis qui ont vu le film, ensuite celle des spectateurs, sur allociné, par exemple. "

Quant aux entretiens de groupe, ils se sont révélés utiles pour déceler les « ondit » qui font parfois le succès d'un film. Ainsi, un étudiant nous a dit « il y a des films cultes comme Carrie (De Palma, 1976) ou Christine (Carpenter, Christine, 1983)". Quand nous lui avons demandé ce qu'il en avait pensé personnellement, il nous a répondu qu'il n'avait pas eu l'occasion de les voir, tout en insistant sur le fait qu'il s'agissait tout de méme de bons films. D'autres nous ont dit « on a voulu voir Saw car tout le monde en parle. "

Lors d'un entretien individuel, quelqu'un nous a confié : « je pense qu'on ne va pas voir un film d'horreur en s'intéressant au casting ou même à l'affiche souvent affublée de son classique et ridicule paraphe « ils étaient partis pour .... Ils n'en reviendront jamais.... » Par exemple, mais surtout en écoutant les avis de son entourage. Certes certains réalisateurs sont des valeurs sûres comme Craven mais dans ce milieu on a souvent droit à des réalisations inégales ". On se rend compte que le nom du réalisateur, bien qu'alléchant, ne fait pas tout. Avant d'aller voir un film d'horreur, le futur consommateur se renseigne par le biais des forums ou d'amis.

Conclusion-

Le consommateur de films (et ici, de films d'horreur) est celui qui regarde le film, qu'il ait payé l'entrée de cinéma ou le DVD ou pas. Il est avant tout attiré par le genre d'un film.

Deux valeurs sont à noter pour comprendre la fidélité du spectateur : la valeur de l'objet culturel (le film) et la valeur du lieu culturel (le cinéma).

Les années 2000 marquent l'émergence d'un sous-genre du cinéma d'horreur : le
torture porn, basé sur des scènes de violence particulièrement crues. Cependant, en

2010 et 2011, deux films ont une vision plus comique de l'horreur : Scream4 (Craven, Scream 4, 2011) et Piranha 3D (Aja, Piranha 3D, 2010).

Au niveau du marketing, on remarque peu de moyen de communication : affiche, bandes-annonces, magazines spécialisés (en ligne ou papier). Les spectateurs ne font pas particulièrement confiance aux affiches et bandes-annonces qu'ils jugent souvent trop prometteuses par rapport à la qualité réelle du film. Le bouche-à-oreille est alors le mode de communication le plus puissant.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein