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Etude des idéophones d'une langue kwa: l'abouré éhè

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par Ben Martial BEGROMISSA
Université de Bouaké - Côte d'Ivoire - DEA 2012
  

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CHAPITRE IV : REVUE DE LA LITTERATURE

La recherche scientifique met en évidence plusieurs aspects, les sources pertinentes d'informations, la nature des données à recueillir, le type de sources à exploiter, le cadre de référence théorique des postulats, les sources écrites à visiter. Pour cela, le chercheur doit se confronter aux questionnements suivants :

- qui avant moi à chercher à résoudre un problème semblable au mien ?

- où se trouvent les données qui peuvent m'aider à comprendre et à résoudre mes problèmes ?

Cette série d'interrogations nous mène à l'état actuel des recherches sur la langue abouré.

Plusieurs travaux ont été faits sur l'abouré. Ainsi, nous avons parcouru bon nombre d'ouvrages, d'articles et d'auteurs abordant de quelque manière certains thèmes de notre sujet. L'on pourrait classer cet ensemble d'ouvrages sous différentes catégories.

Dans un premier temps, nous rencontrons des ouvrages qui s'intéressent particulièrement à la phonologie, l'orthographe, de la langue.

A cet effet, l'article de B. GAUTHIER52(*) nous renseigne sur la phonologie de la langue abouré. Point n'est besoin de souligner que cet article s'avèrera déterminant pour l'acquisition d'éléments linguistiques pour la connaissance, la description, l'étude et la maitrise de cette langue.

Outre cette analyse phonologique de GAUTHIER, l'étude du Professeur BURMEISTER, « L'abouré »53(*) est en un sens, source de données dans la mesure où il nous offre une vue globale de la langue (syntaxe, l'orthographe, ...). Si ces ouvrages s'imposent à nous dans cette étude, il faut souligner par contre qu'ils ne permettent pas la connaissance d'unités syntaxiques et lexicales de la langue. C'est ce détail minime que compte apporté ce présent projet en plus des informations d'ordre phonologique et phonétique des ouvrages sus cités.

D'un autre côté, on peut apprécier des ouvrages à connotation instructrice, conservatrice et surtout culturelle car plus portés sur la description des caractéristiques du peuple abouré.

Dans cet élan, on peut mentionner les ouvrages de l'Abbé ABLE JEAN-ALBERT54(*) et STEPHANE DUGAST55(*) plus axées sur la tradition et l'histoire du peuple Abouré. Ces dernières références par leur spécificité sur la vie sociale, les traditions et la civilisation abouré, marquent et s'avèrent être d'un grand appui pour peaufiner ce travail. Ici on pourra s'inspirer d'une présentation de l'organisation sociale et politique (classe d'âge, famille clanique, institution royale), une analyse sur la culture religieuse, l'onomastique en un mot sur la civilisation et les us Abouré. En effet, l'étude que nous entreprenons sur les idéophones de la langue Abouré nous engage à étudier la civilisation de ce peuple. En ce sens, les oeuvres de l'Abbé ABLE Jean Albert et Stéphane DUGAST sont d'une utilité dans la mesure où elles peuvent nous être de bonnes sources pour la partie de la recherche dédiée à la connaissance du peuple Abouré.

Malheureusement, nous constatons de ce qui précède que les études les plus référenciées jusque là ne mettent que l'accent sur la tradition abouré. Il est à remarquer donc, que très peu d'études ont été consacrées à l'étude de la culture littéraire abouré.

On voit donc bien l'importance de cette étude sur les idéophones qui constitue un avantage à la connaissance littéraire de la langue abouré. Le présent projet apporterait en plus de cette connaissance sur les us et coutumes du peuple abouré, une connaissance linguistique du point de vue sémantique et lexical.

Mais comme il ne s'agit pas ici d'un travail spécifique sur les us abouré, il est nécessaire que notre revue littéraire s'étende sur une bibliographie qui aborde en quelque façon les thèmes centraux de cette étude quel qu'en soit le domaine et la réflexion. Selon le Professeur PAUL N'DA : « (...) (il faut) parcourir les écrits plus ou moins rattachés d'une façon ou d'une autre à l'objet d'étude. Cette recension permet de faire le point des connaissances, d'éclairer la démarche du chercheur (...) la littérature est le lieu où les concepts sont expliqués dans la perspective de l'écriture mais aussi à ce niveau le chercheur fait des considérations d'ordre historique, géographique, ou générales relatives à la situation, aux problèmes, au contexte. »56(*)

Cette citation du Professeur Paul N'Da, nous fait découvrir, le troisième volet de cette revue de littérature qui se concentre sur des ouvrages un peu plus spécialisés et qui regorgent de données sur l'étude des idéophones.

A ce propos, l'article de GERARD DUMESTRE57(*) sur les idéophones de la langue nous intéresse. Dans cet article, sur les idéophones du bambara, l'auteur définit les idéophones par un double particularisme phonétique et sémantique en montrant qu'ils se caractérisent par une grande variabilité ainsi que l'incapacité à être dérivés ou composés.

D'un autre côté, l'utilité, l'emploi et l'importance des idéophones a toujours intéressé les chercheurs.

C'est de cela que traite D'EMILIO BONVINI58(*) dans son article `'L'injure dans les langues africaines'' où l'on peut découvrir la place et la pertinence déterminantes des idéophones dans les injures de la langue Gbaya (CENTRAFRIQUE). BONVINI dans cet article présente différents schèmes structurels en Gbaya dans lesquels figurent peu ou prou les idéophones.

Dans une démarche organisée autour de trois points fondamentaux à savoir :

- la position de l'injure dans les langues subsahariennes ;

- la présentation de l'injure dans le domaine linguistique et ;

- la présentation de schèmes structurels de l'injure dans les langues subsahariennes.

BONVINI dénote clairement deux aspects de l'injure. Considérée d'abord comme un déplorable écart de langage, l'injure est ensuite décrite comme étant écart linguistique au niveau de sa formulation.

L'auteur caractérise dans un premier temps, l'injure dans plusieurs langues subsahariennes où elles sont considérées comme dangereuses pour la vie collective.

Les exemples du Dogon (Mali), Tenda (Sénégal) et Fon (Bénin) et ici particulièrement où les injures sont considérées comme des « xo vala vala »59(*) « un idéophone »60(*) qui signifie « paroles qui sortent sans contrôle et par jets violents ». C'est pourquoi, Bonvini parle à juste titre d'écart linguistique. Il démontre donc par une analyse d'articles cette réclusion linguistique de l'injure.

Pourtant cela n'ébranle pas W. SAMARIN61(*) qui, en parlant de l'utilité et du rôle déterminant de l'injure dans les langues africaines, lui souligne « l'emploi remarquable des idéophones comme modificateurs de proposition nominale 62(*)» au niveau des injures. Sur ce, BONVINI s'appuie pour décrire un ensemble de schèmes structurels réguliers de la langue kasim où figurent les idéophones. L'objectif du parcours littéraire de cet article s'articule autour d'une visée qui porte sur le contenu de l'injure et le contexte social de sa profération. Ce qui doit attirer notre attention dans ce contexte, c'est l'utilisation des idéophones dans les injures, leur valeur et rôle dans la langue. Cette approche de Bonvini nous permet d'envisager dans notre démarche une étude des contextes d'apparition des idéophones de la langue Abouré.

Dans cette même visée, ESSODIMA K. Père-KEWEZIMA63(*) dans son article « L'évolution du lexique de la langue KABIYÊ » nous présente une réflexion sur la construction des procédés classiques de création lexicale et la fonction des idéophones dans cette langue.

L'auteur s'intéresse à l'état de l'évolution du lexique kabiyê dans lequel, par un exposé synchronique, il montre que le vocabulaire kabiyê comme celui de toutes les autres langues africaines n'est pas statique à cause de facteurs aussi bien endogènes qu'exogènes qui favorisent son évolution. Dans cette évolution lexicale de la langue traitée par le Père-KEWEZIMA, figurent les idéophones qui selon lui concourent à l'enrichissement des langues africaines.

Pour ce faire, le Père-KEWEZIMA procède par une analyse des différents procédés classiques de la création lexicale dans la langue kabiyê avant d'inventorier les termes du fond lexical primitif et d'analyser les nouveautés lexicales et les motivations qui ont justifié leur entrée dans le kabiyê. L'intérêt accordé à cette étude du Père-KEWEZIMA prend forme dans sa première approche qui nous montre de façon claire la présence et la grande contribution des idéophones dans le processus de création lexicale des mots du kabiyê. Il nous présente alors deux formes particulières de procédés de création lexicale :

- substantif + idéo ;

- idéo par réduplication.

Cette réflexion nous sert ainsi de boussole dans l'étude sur l'abouré en nous amenant aussi à mener des réflexions sur l'apport des idéophones dans l'enrichissement de la langue abouré et d'envisager maintenant une étude sur les différents procédés de création des idéophones dans la langue l'abouré. Plus encore, cette étude du Père-KEWEZIMA nous incite à inclure dans notre travail, une analyse des motivations qui justifieraient l'entrée et l'emploi des idéophones dans la langue l'abouré. Ce que nous trouvons opportun puisque la question des motivations de l'emploi des idéophones sera également évoquée par le Pr. AHUA BLAISE dans son article `'La motivation dans les créations lexicales en Nouchi''.

En effet, l'article du Père-KEWEZIMA vient conforter la place `opérante' des idéophones dans l'oralité africaine.

C'est de cette opérance dont parle le Professeur AHUA BLAISE64(*) dans son article, La motivation dans les créations lexicales en Nouchi, qui est une classification des mots utilisés dans cet argot ivoirien selon des ordres onomatopéique, interjectionique et idéophonique. L'auteur y fait en outre une remarque sur l'intérêt de l'utilisation des mots idéophoniques dans le français populaire ivoirien. Le Pr. AHUA s'interroge au sujet du Nouchi65(*) dont le vocabulaire est caractérisé par des emprunts aux langues ivoiriennes et européennes ou des mots d'origine inconnue et dont, le renouvellement s'effectue au rythme des évènements culturels, sociaux et politiques ; un vocabulaire dans lequel entrent les idéophones.

L'objectif du Pr. AHUA vise à saisir les motivations phoniques, morphologiques et sémantiques de l'usage des créations lexicales en Nouchi. Son premier questionnement lui permet de percevoir deux phénomènes inspirateurs de la motivation phonique : les onomatopées et les idéophones. Selon lui «Ces deux phénomènes jouent un rôle important dans l'élaboration du lexique des langues africaines. Bon nombre d'onomatopées et d'idéophones fonctionnent comme des verbes. Ils se substituent à eux ou ils se comportent en tant que prédicats dans les phrases. Dans le Nouchi particulièrement, l'usage de bien des onomatopées et d'idéophones n'est pas la simple traduction du bruit ou de l'idée, il se fonde souvent sur une raison précise : celle de renforcer l'opacité du message ou l'intention communicative». Cette allégation du Pr. AHUA, est de grand intérêt pour notre exercice. Elle vient montrer le rôle important des onomatopées et idéophones dans les langues africaines, démontrer et justifier certaines fonctions de bon nombre d'idéophones et onomatopées et, conforter nos hypothèses66(*) relatives à la nature, au rôle et aux fonctions des idéophones dans cette étude sur l'Abouré. En revanche, il faut considérer les articles de BONVINI et de ESSODIMA KEWEZIMA qui révèlent une autre dimension importante des langues africaines à savoir leur richesse culturelle et linguistique qui malheureusement n'est pas mise à profit par les africains. C'est à cela que s'est consacrée FRANCIS JOPPA67(*) en écrivant `'Rythmes et Traditions en Afrique Noire'' dans lequel il mène une analyse particulière sur la question des idéophones. L'auteur ouvre une brèche sur les faits de langues africaines, sur les idéophones et pose également le problème de leur classification au niveau des langues africaines ; un problème selon lui « indiciel »68(*) qui joue pour beaucoup dans « l'acceptabilité »69(*) des transcriptions des langues d'Afrique.

En effet, les systèmes éducatifs en Afrique ont privilégié pendant longtemps les langues occidentales au détriment des langues vernaculaires. De nombreux chercheurs déplorent le dédain subi par les langues noires et surtout leur mise à l'écart de l'éducation qui entrave l'épanouissement et la diffusion des littératures orales. Dans son article FRANCIS A. JOPPA ne manque pas de le souligner en procédant de deux (02) manières : critique du système éducatif en Afrique subsaharienne et décriement de la mauvaise politique linguistique africaine en générale.

Il est vrai que ces remarques préliminaires ne nous introduisent pas dans l'étude en question toutefois, il faut relever avec intérêt la remarque pointilleuse de l'auteur sur le problème de l'éducation dans les sociétés africaines et partant celle relative aux Idéophone. Selon l'auteur : «Ces remarques préliminaires nous amènent tout de suite au problème de la transcription des littératures orales, car la possibilité de donner un enseignement dans une langue africaine  dépend de l'existence graphique permettant de la lire et de l'écrire»70(*).

Il poursuit sur la même lancée en disant « ici se pose le problème d'équivalences stylistiques et sémantiques... il s'avère souvent quasiment impossible de restituer tout le message profond qui se dégage du symbolisme des valeurs connotatives de la parole dans les sociétés africaines. »71(*) Le symbolisme dont il parle ici est très caractérisé par les idéophones et autres procédés oraux qui marquent l'originalité des langues africaines. Par ailleurs, il attire notre attention sur les « procédés paralinguistiques » des langues africaines parmi lesquels les idéophones s'insèrent puis souligne leur authenticité «de nombreuses langues africaines connaissent une catégorie grammaticale inconnue des langues occidentales, des idéophones pour lesquelles l'on a du mal à trouver des comparaisons dans les langues européennes». L'assertion de Francis Joppa nous signale une référence essentielle déjà soulignée dans nos hypothèses, la justification de la fonction émotive et parfois connotative des idéophones que nous nous proposons d'étayer dans le développement de notre travail.

Depuis toujours, le problème de la classification des idéophones préoccupe les chercheurs. Parmi ces chercheurs, nous avons DENIS CREISSELS.72(*) De ce fait, son article `'Adjectifs et adverbes dans les langues subsahariennes'' attire notre attention ; étant donné que l'auteur y traite la question de la `classe' des idéophones et d'autres catégories lexicales grammaticales. Le Pr. D. CREISSELS, fait par delà l'approche d'une correspondance entre idéophones et adverbes. Sur ce point, le Pr. DENIS CREISSELS, dans cet article qui est en fait un résumé du Colloque sur les Théories linguistiques et langues subsahariennes, ouvre une discussion portant sur les critères de catégorisation de Noms et Adverbes où il examine deux façons possibles d'aborder cette question. A ce niveau précis, il propose deux problématiques : la classification des idéophones dans les classes grammaticales généralement connues et les critères de délimitation des catégories sur la base de propriétés morphologiques ou distributionnelles des mots et la question des propriétés des mots appartenant aux diverses catégories en tant que tête de constituant, qui pose un problème si l'on veut prend en compte, à un certain niveau, les idéophones.

Il démontre par une analyse, la possible correspondance significative entre adverbes et idéophones dans l'usage - dans les langues subsahariennes - il remet ainsi en cause la conception classique des systèmes de classification des catégories lexicales73(*).

L'intérêt accordé à cet article du Pr. CREISSELS et des précédents auteurs, nous révèle la place, l'utilité et l'importance des idéophones dans les langues subsahariennes en nous permettant de projeter cette multifonctionnalité des idéophones dans la langue Abouré.

Au-delà de cela, nous nous proposons de circonscrire la notion d'idéophone dans la langue abouré et de trouver pour cette langue une classification plus ou moins véritable et certaine qui pourrait aider dans la classification des idéophones des autres langues. Ce que cette étude apporte d'autre, c'est la présentation des idéophones du point de vue catégoriel c'est-à-dire sur le plan de leur nature et également leur incapacité à être des mots composés, des mots dérivés.

Ce que l'on peut retenir, c'est la mise en exergue dans cette étude de notions complexes. Car, étudier les idéophones implique l'appropriation et l'étude des concepts comme les onomatopées et également toutes les autres unités de la langue se comportant comme telles. Puisque, d'une certaine façon, certains idéophones dérivent de notions onomatopéiques.

C'est sur cette remarque que s'achève notre incursion au niveau des sources écrites, visitées, lues, explorées et exploitées qui ont contribué en une part importante, au contenu de ce travail.

* 52 B. (Gauthier), Analyse Phonologique de l'abouré, ILA, 1971.

* 53 Burmeister (J.), « L'Abouré », ILA, Atlas Linguistique des langues Kwa de Côte d'Ivoire.

* 54 Ablé (Jean Albert), Histoire et Traditions du Peuple Abouré, Imprimerie Nationale, 1978.

* 55 Dugast (Stéphane), « Classe d'âge, chefferie et organisation dualiste : les abouré de la basse Côte d'Ivoire », in Cahiers d'études africaines, n°2-3, vol.35, 1995, pp.403-454.

* 56 N'DA (Paul), Méthodologie de la recherche, PUCI, Abidjan, 1ère Edition, 2000.

* 57 Dumestre (Gérard), « Les idéophones en Afrique : le cas du Bambara », in Journal des Africanistes, n° 11-12, 1998, volume 6, 1998, pp.321-334.

* 58 Bonvini (Emilio), « L'injure dans les langues africaines », in Faits de langue n°6, Septembre 1995, pp.153-162.

* 59 Voir note 56.

* 60 Ibidem

* 61 Cité par BONVINI.

* 62 Idem.

* 63 ESSODIMA k. (Kewezima), « Dynamique du lexique KABIYÊ », in revue du CAMES, nouvelle série B, volume 009, n°2, 2007, 2ème semestre, pp.65-76.

* 64 AHUA (Blaise), « La motivation dans les créations lexicales en Nouchi », CREDILF, Université de Rennes 2, Haute Bretagne, France, pp.143-157.

* 65 Idem.

* 66 Voir Problématiques pp.19-20.

* 67 A. JOPPA (Francis), « Rythmes et traditions  en Afrique noire», in Etudes Françaises, volume 23, n°1-2, 1987, pp.139-149.

* 68 Ibidem.

* 69 Ibidem.

* 70 Cf. note 54.

* 71 Idem.

* 72 CREISSELS (Denis), « Adjectifs et adverbes dans les langues subsahariennes », Colloque sur les Théories linguistiques et langues subsahariennes, Université de Paris VIII, 6-8 Février 2002, pp.1-24.

* 73 Voir Creissels Denis.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein