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Transfert de technologie et croissance économique: une estimation en panel au sein de l'UEMOA

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par Yawo Agbenyégan ADEDZE-DOGLAN
Université de Lomé - Master de recherche 2012
  

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1.2.3. Les finances publiques

La gestion des finances publiques est déterminante dans le maintien d'un bon environnement macroéconomique. Nubukpo (2007), précise que les dépenses publiques peuvent favoriser la croissance des économies de l'UEMOA lorsqu'elles sont destinées aux investissements, mais sont également susceptibles de la freiner quand elles privilégient la consommation.

La principale ressource pour le financement des dépenses publiques dans la zone UEMOA constitue les impôts. En 2007, les recettes budgétaires représentaient 18,3% du PIB. En 2008, il y a eu une légère progression de 10,7% par rapport à 2007, engendrée par les efforts de recouvrement déployés par les régies financières, suite à la mise en oeuvre des mesures de renforcement de leurs performances. En 2009, les recettes ont subi une baisse

17 Réponses de la BCEAO à l'enquête 2010 sur l'accès aux services financiers

 

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pour s'établir à 17,4% imputable au ralentissement de l'activité économique internationale à cause de la crise. En 2010, grâce à une augmentation des recettes fiscales de 8,7%, les recettes budgétaires sont remontées à18% du PIB.

Les pays de l'UEMOA sont des pays pauvres qui ont une longue histoire de déficits budgétaires. En fin 2009, l'encours de la dette publique représentait 41,2% du PIB contre 44,3% en fin décembre 2008. Cette baisse est liée principalement aux allègements obtenus par le Togo et la Côte d'Ivoire, qui ont atteint le point de décision de l'Initiative PPTE, respectivement en novembre 2008 et en mars 2009. Mais, il faut noter que les finances publiques en 2009 avaient été caractérisées par des difficultés de trésoreries persistantes et un déficit du solde global hors dons, qui s'établissait à 7,2% contre 5% en 2008. Ce résultat est le fait de la progression des dépenses (+14,6%), liée au maintien des efforts d'investissements publics, plus importantes que celle des recettes budgétaires (+4,4%). En 2010, les dépenses totales et prêts nets ont augmenté de 13,4%. Cette progression a été portée essentiellement par les dépenses courantes, en hausse de 15,1%, sous l'effet de l'accroissement des dépenses de transferts et subventions, des dépenses de fonctionnement et de la masse salariale en liaison avec la mise en oeuvre des mesures d'atténuation des effets de la vie chère, prises par les Etats membres.

1.2.4. L'inflation

Il est empiriquement démontré que l'inflation à un effet négatif sur la croissance. Ces dernières années l'évolution de l'inflation a connu des fortunes diverses avec la crise financière de 2008, la crise de la zone euro et le cours des matières premières. En 2009, le taux d'inflation était de 5,2% dans les pays émergents et en développements, 0,1% dans les pays avancés. En 2010, l'inflation a été élevé partout dans le monde : 1,6% aux USA, un nivaux élevé dans la zone euro dont la Grèce détient le sommet avec 4,7%( à cause de la crise de la dette) ; 13,2% et 3,3% pour l'Inde et la Chine ; 6% pour la zone Amérique latine et 7,5% pour l'Afrique subsaharienne. En 2011, cette orientation haussière a continué en raison du ralentissement du rythme de progression de la demande intérieure dans les principaux pays développés et émergents ainsi que de la détente des cours des matières premières. Ainsi, en fin d'année 2011, l'inflation était de 3% aux Etats unis, 4,1% en Chine.

 

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La zone UEMOA est reconnue comme une zone à faible inflation. En comparaison aux différentes régions précitées, en 2007, le taux d'inflation annuel de la zone était maintenu à 2,4%. En 2008, elle a subi une brusque augmentation pour atteindre 7,4% ; ceci malgré les mesures fiscales prises par les Etats membres pour amoindrir l'effet de la flambée des prix des produits alimentaires18. En 2008, le taux moyen annuel de l'inflation connut un recul pour se fixer à 1,3%. Ce recul s'explique en grande partie par le ralentissement du rythme de progression des prix des céréales locales ainsi que celui des produits alimentaires et pétroliers importés. Après avoir atteint 2,5% en décembre 2009, les perspectives à moyen terme laissent apparaître que l'inflation se maintiendrait à un niveau élevé en 2012 à cause de la mauvaise récolte 2011-2012. Ainsi, « le taux d'inflation varierait entre 3,0% et 3,6% sur les trois premiers trimestres de l'année 2012, avant de refluer, à partir d'octobre 2012, sous l'hypothèse d'une bonne campagne agricole 2012/2013. Les prévisions situent l'inflation, à l'horizon de vingt-quatre (24) mois, à 2,6%, en deçà de la borne supérieure de l'objectif de stabilité des prix. »19

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway