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Transfert de technologie et croissance économique: une estimation en panel au sein de l'UEMOA

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par Yawo Agbenyégan ADEDZE-DOGLAN
Université de Lomé - Master de recherche 2012
  

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1.2.5. Le degré d'industrialisation

En ce qui concerne le niveau d'industrialisation, une politique industrielle commune à été initiée en 1999, mais ces résultats demeurent mitigés. Dans le préambule du document de politique commune, il est précisé que : La part de l'industrie manufacturé dans le PIB des Etats est restée faible (7 à 26%), de même que le degré de transformation des matières premières et que l'essentiel de la production manufacturière est destinée aux marchés nationaux. Les contraintes relevées sont : l'étroitesse des marchés intérieurs, la faible compétitivité des unités de production, les difficultés d'accès au financement de l'investissement et aux technologies.

De manière globale, l'industrie manufacturière de l'Afrique de l'ouest, dominée par l'agro industrie. En 2006, elle représentait 7,36% du PIB régional. Plus des quatrecinquième de la valeur ajoutée manufacturière globale proviennent de quatre pays : le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Sénégal dont les parts dans celle-ci, sont respectivement de 39,7%, 23,4%, 10,0% et 9,3%. Ceci prouve une fois encore le poids

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Ces mesures concernent essentiellement la suspension de la perception des droits de douane et de la TVA sur les produits de grande consommation ainsi que la mise à la disposition des

Populations de certaines céréales à des prix sociaux

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Rapport sur la politique monétaire dans l'UEMOA

 

Trans~ert de tecfino(ogie et croissance économique : Vne estimation en panefau sein de PVEMOJI

de l'économie ivoirienne sur la zone UEMOA. En 2008 l'activité industrielle enregistre une régression de 5% par rapport à son niveau de 2007 durant les huit premiers mois, imputables aux industries manufacturières20.

L'industrie minière de la zone UEMOA est dominée par les industries extractives ; les produits sont principalement exportés à l'état brut. Les principales ressources minières sont : l'uranium (Niger), l'or de très haute teneur (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, etc.), le pétrole et le gaz naturel (Côte d'Ivoire, Niger, etc.), les phosphates (Sénégal, Togo, etc.) ainsi que des ressources considérables pour de nombreux autres minerais (charbon, calcaire, manganèse, marbre, platine, etc.).

Sur le plan d'utilisation des capacités existantes, la situation de l'UEMOA est identique à celle de l'Afrique de l'Ouest en générale : plus de la moitié des unités industrielles tournent à moins de 50% de leurs capacités. Cette situation varie énormément selon les sphères géographiques, avec un caractère exacerbée dans les pays enclavés (Mali, Burkina Faso, Niger) et ceux qui connaissent de graves difficultés de délestages électriques (Guinée Bissau).

Sur le plan des innovations, l'UEMOA, comme toute l'Afrique accuse un retard énorme par rapport aux autres régions du monde. Selon l'institut de statistique de l'UNESCO, l'intensité des dépenses en R&D développement de la zone UEMOA en 2009 se situe entre 0 et 0,25% du PIB réel ; aucun brevet n'a été déposé ces dernières années en provenance de la zone ; ce qui témoigne de la faiblesse de la potentialité de la zone à innover.

En fin, pour conclure cette partie liée au tissu industriel de la zone UEMOA, nous pouvons retenir que : les mauvaises conditions climatiques du secteur agricole, le coût élevé des facteurs de production pour l'industrie, le manque de dynamisme des entrepreneurs, la protection de certains secteurs, l'absence d'innovations, l'inefficacité de la main d'oeuvre, la faible disponibilité des infrastructures publiques et de capitaux sont des maux qui minent le secteur industriel. En plus, le tissu industriel est essentiellement constitué d'unités de production légères de substitution aux importations, limité par un marché intérieur étroit ne permettant pas de dégager d'importantes économies d'échelles.

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Textile (-24,6%), des produits chimiques (-10,7%), des produits chimiques (-10,7%) et des produits pétroliers (-3,4%).

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