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L'apport du PACS (Picture Archiving and Communication System) pour l'imagerie médicale

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par Safieddine MEKARNI
Institut national de formation supérieure paramédicale de Sétif - Diplôme d'état de manipulateur en radiologie  2011
  

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III. Les technologies d'acquisition numérique en radiologie :

III.1. la Fluorographie numérique :

Cette technique repose sur l'assemblage d'un amplificateur de luminance et d'une caméra de télévision.

Le principe est celui d'une numérisation à la sortie de l'amplificateur de brillance. L'image radiante est transformée par un écran fluorescent en une image lumineuse. Celle-ci est amplifiée, codée en un signal électrique puis en un signal numérique.

III.2. Les écrans radio luminescents à mémoire (ERLM) :

Le principe des ERLM est basé sur leur capacité à conserver l'énergie photonique accumulée au cours d'une irradiation. Cette énergie, ainsi accumulée, constitue une image latente. La restitution de cette énergie lumineuse est obtenue par le balayage d'un faisceau laser.

L'énergie restituée est, pour chaque point, proportionnelle à celle emmagasinée lors de la radiation initiale. L'énergie lumineuse, ainsi libérée, est transformée en signal électrique, puis en signal numérique.

Fig.2 : Principe des plaques ERLM

III.3. La numérisation secondaire des films radiographiques :

La numérisation d'un film radiographique peut être effectuée par une caméra CCD (Charge Coupled Device) ou un micro densitomètre (scanner). Dans le premier cas, le signal vidéo acquis par la caméra est secondairement numérisé. Dans le deuxième cas, un faisceau laser de haute densité mesure la densité optique de chaque point radiographique. Cette solution permet d'obtenir, à partir d'un film radiologique, un équivalent numérique.

III.4. Les Capteurs à CCD :

Chaque pixel, exposé à la lumière, accumule un nombre de charges électriques proportionnel à la quantité de lumière reçue. Une lecture en série du CCD fournit à la sortie un signal électrique représentatif de l'image projetée sur la surface sensible du dispositif. Comme le CCD est sensible aux RX, il doit être protégé avec une plaque de fibres optiques. De plus, il est réservé aux applications petits champs comme en dentaire ou en mammographie.

III.5. Les détecteurs matriciels au sélénium (conversion directe) :

Le détecteur est un support recouvert d'une couche de sélénium amorphe sur lequel on a déposé une matrice de photodiodes et de transistors TFT (Thin Film Transistors). Les photons X sont directement convertis en charges électriques, d'où l'absence d'un écran fluorescent.

La construction de l'image radiographique s'effectue en trois étapes

· La mise en charge électrique s'effectue par l'application d'une charge positive à la surface du sélénium.

· Sous l'influence des rayons X, se forment au sein de la couche de sélénium des couples d'électrons qui vont migrer à la surface de celle-ci et neutraliser les charges positives initialement déposées. L'image radiante est alors représentée par la cartographie des charges positives résiduelles à la surface du sélénium.

· Ces charges résiduelles sont alors détectées par un balayage de microsondes électroniques.

Le signal électrique est ensuite corrigé, numérisé et amplifié.

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