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Evénements de vie signicatifs, détresse psychologique et dépendance aux drogues

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par Dzodzo Eli Ekploam KPELLY
Université de Lomé - Diplôme d'études supérieures spécialisées  2011
  

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2.3.3. Synthèse des travaux

L'étude catamnestique de Séville (1977) a montré sans doute aucun que les épisodes de psoriasis sont liés scrupuleusement aux événements de vie vécus alors que celle de Adams et al. (1994) constata plutôt la symptomatique du lupus après la survenue des événements de vie éprouvants et des tracas quotidiens.

Par ailleurs, Creed (1981) a confirmé l'existence d'une liaison entre le stress et l'appendicite dans sa recherche.

La mise en évidence de l'influence des événements de vie traumatiques dans les maladies auto-immunitaires a été réalisée par Morell-Dubois (2006) dans une récente étude épidémiologique clinique utilisant principalement l'entretien.

L'étude de Djassoa (1990) s'est résumée à évaluer le bouleversement psychique que peut engendrer la perturbation du milieu familial sur certains sujets et le phénomène de marginalité juvénile qui peut en résulter. Mais, cette étude n'a pas identifié la pharmacodépendance qui peut découler de cette marginalité.

Le suicide (Rihmer, 1996), les troubles de l'érection (Vincent, Bonierbale, Porto, Colson& Lançon, 2004) et la maladie d'Alzheimer (Poillot, Menecier&Ploton, 2011) sont les diverses incommodités évoquées, comme étant corrélées avec les événements de vie vécus significativement par les personnes.

Les études effectuées auprès des alcooliques de Hall et al. (1990) et de Marlatt et Larimer (1990) se sont intéressées aux facteurs responsables de la rechute et se sont limitées à l'alcoolisme. Elles ont pu relever comme facteurs déclencheurs de la rechute, le stress, les états émotifs désagréables, la pression sociale et les conflits interpersonnels.

Les travaux de Westermeyer et Boedicker (2000) ont indiqué que les problèmes émotifs traduisant la détresse psychologiquesont les facteurs avantcoureurs des conduites de consommation de drogues. Néanmoins, ces travaux

ne relatent pas les événements auxquels ont été soumis ces sujets avant le début des consommations.

Franques et al. (2000) ont conclu à l'issu de leur étude que la personnalité antisociale est une personnalité à haut risque pour la consommation du cannabis.

La recherche menée par Nardeau et Bertrand (2001) chez les femmes toxicomanes met en relation les situations de traumatismes vécus dans l'enfance et la toxicomanie.

Les études de Sévon (2002) et Hattah (2007) ont révélé respectivement l'importance du climat affectif dans la personnalité du toxicomane et les facteurs qui maintiennent la consommation des drogues notamment la nervosité, les soucis, la tristesse, les frustrations. Ces études se sont particulièrement intéressées d'une part au climat affectif familial des toxicomanes sans pour autant préciser les traumatismes liés à ce climat familial et d'autre part aux facteurs de maintien des conduites de consommation de drogues.

D'une part, les recherches effectuées mettent en évidence la présence d'un lien les événements de vie et les maladies ; d'autre part, les facteurs psychologiques, sociaux et familiaux orientent les individus dans les habitudes de consommation de drogues.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille