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Evénements de vie signicatifs, détresse psychologique et dépendance aux drogues

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par Dzodzo Eli Ekploam KPELLY
Université de Lomé - Diplôme d'études supérieures spécialisées  2011
  

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2.1.3.2. Classification des drogues

Au cours du XXe siècle,plusieurs classifications des drogues ont été établies en prenant en compte leur origine, leurs effets, leur famille pharmacologique, leur activité sur le système nerveux, leur dangerosité, leurs implications sociales ou leur statut juridique. Les classifications se font sur la base de critères issus de notre « grille de lecture » du monde, et portent donc l'empreinte de notre culture et de nos valeurs.

2.1.3.2.1. La classificationselon leur origine

On distingue 3 types de produits en fonction de leur mode de production : > Les produits naturels

Ces produits se trouvent immédiatement à l'état fini. Ils ne nécessitent donc aucune manipulation chimique.

Exemples : les champignons hallucinogènes, le cannabis, le tabac, le café... > Les produits synthétiques

Ils sont fabriqués dans un laboratoire. La molécule reproduite en laboratoire a souvent été observée préalablement dans la nature.

Exemples : le LSD, les amphétamines, etc.

> Les produits semi-synthétiques

Une forme de consommation de ces produits existe à l'état naturel, mais une manipulation chimique en donne une seconde.

Exemple : la feuille de coca devenant la cocaïne ou le crack après manipulation.

2.1.3.2.2. La classification drogues douces - drogues dures

La séparation drogues douces - drogues dures est la plus couramment utilisée parmi le commun des mortels et les médias.

Le terme « drogue dure » qualifie les substances à même de provoquer une dépendance psychique et physique forte. Ce terme désigne généralement les dérivés de cocaïne et d'héroïne.

Les drogues dites douces seraient celles qui ne seraient pas (ou peu) toxiques et qui n'induiraient pas de dépendance. Le terme « drogue douce » désigne presque exclusivement le cannabis, du fait que celui-ci induise une dépendance mentale très faible et que le risque de décès par surdose soit nul.

2.1.3.2.3. La classification selon le régime juridique

Les termes drogue licite et drogue illicite sont utilisés depuis la mise en place des diverses législations sur les psychotropes.

Une drogue illicite est une drogue dont la consommation et la vente sont interdites par la loi d'un pays. Le caractère illicite de certaines drogues varie d'une législation (et donc d'un pays) à l'autre. Le cannabis, par exemple, est illicite en France et au Togo mais autorisé sous réglementation stricte à la vente et à la consommation aux Pays-Bas.

Les « drogues licites » désignent les substances psychotropes dont la consommation et la vente ne sont pas interdites par la loi d'un pays. Par drogue licite, on désigne en général l'alcool, le tabac, le café, les médicaments psychotropes ou les solvants organiques.

2.1.3.2.4. La classification selon la dangerositéDécrite par Roques (1998), cette classification considère les propriétés

pharmacologiques des produits psychotropes ainsi que les problèmes et risques sanitaires et sociaux liés à la consommation de ces produits.

Tableau 1

Répartition des drogues selon les facteurs de dangerosité

 

Héroïne

Alcool

Tabac

Cocaïne

Psychostimulants

Benzodiazépines

Cannabinoïdes

Dépendance Physique

Très
forte

Très
forte

Forte

Faible

Faible

Moyenne

Faible

Dépendance

Très

Très

Très

Forte mais

Moyenne

Forte

faible

Psychique

forte

forte

forte

intermittente

 
 
 

Neurotoxicité

Faible

Forte

0

Forte

Forte

0

0

Toxicité Générale

Forte

Forte

Très
forte

Forte

Forte

Très faible

Très faible

Dangerosité Sociale

Très
forte

Forte

0

Très forte

Faible (exception possible)

Faible (sauf conduite)

Faible

 

Source : Roques, B. (1998). Rapport sur la dangerosité des produits. Paris : Gouvernement Kouchner. URL.

2.1.3.2.5. La classification par les effets

Actuellement, la classification la plus couramment utilisée par les chercheurs se centre sur les effets queles produits ont sur le corps et le système nerveux central. Cette classification est l'apanage de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation Internationale de la Prévention du Crime (O.I.P.C).Le modèle le plus courant répartit les produits en trois catégories :

> Les dépresseurs

Les dépresseurs génèrent une dépression du système nerveux central : les organes fonctionnent au ralenti. Les symptômes sont :

- au niveau physique : une diminution de la tension artérielle, de la respiration, du rythme cardiaque...

- au niveau mental : une accalmie, une relaxation, un relâchement des tensions nerveuses...

Ce sont principalement : les opiacés et leurs dérivés (héroïne, médicaments à base d'opiacés : Codéine, Méthadone...), les benzodiazépines, le cannabis, l'alcool, le protoxyded'azote (le gaz hilarant), la kétamine, les hydrocarbures volatiles (gaz, essence, ...), etc.

> Les stimulants

A l'inverse des dépresseurs, les psychostimulants ont pour effet une hyperstimulation dusystème nerveux central.Les symptômes sont :

- au niveau physique : la dilatation pupillaire et l'augmentation de la température corporelle, de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle.

- au niveau mental : des effets euphorisants, une sensation de compétence intellectuelle accrue, l'envie de s'extérioriser, de s'exprimer, de bouger...

Ce sont principalement : la coca et ses dérivés (cocaïne, crack), les amphétamines, l'ecstasy, la nicotine, la caféine, les médicaments à base d'amphétamines et autresproduits dopants, etc.

> Les perturbateursou les hallucinogènes

Leur action est compliquée à définir car il n'y a pas de signes physiques de la perturbation. L'effet est plutôt d'ordre mental, pouvant aller de l'hallucination jusqu'au délire.L'hallucination consiste en la modification des perceptions sensorielles (auditives, visuelles,tactiles, gustatives, olfactives).

Ce sont principalement : le LSD, laphencyclidine, les champignons psilocybes, la mescaline, l'ecstasy, le cannabis, le peyotl, la kétamine, l'alcool, le poppers, le protoxyded'azote (le gaz hilarant), les hydrocarbures volatiles (gaz, essence, ...), etc.

Qu'il s'agisse des dépresseurs, des stimulants ou des perturbateurs ou qu'il s'agisse des produits naturels, synthétiques ou semi-synthétiques, leurs effets sur le système nerveux central sont spécifiquement bien déterminés et toutes ces drogues empruntent le même circuit.

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