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Entrepreneuriat et développement

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par Ababacar Sadikh BEYE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Certificat d'aptitude à  l'enseignement secondaire technique professionnel 2012
  

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Conclusion

Lorsque l'on jette un regard sur le processus d'évolution des nations, l'activité entrepreneuriale a toujours existée dans la vie économique. Elle remonte au XVIIeme siècle et a pris des formes diverses. Du capitalisme marchand, au capitalisme managérial en passant par le capitalisme industriel, différents types d'entrepreneurs se sont illustrés en participant à la création de richesses et de valeur ajoutée et surtout en répondant aux préoccupations des populations. Cette évolution du champ et de l'objet de l'activité entrepreneuriale ne cesse de s'élargir et son importance de plus en plus grande à travers la naissance d'autres formes d'entrepreneuriat à l'instar de celle rencontrée dans les pays les moins avancés (PMA) : l'entrepreneuriat informel ; étonnent les économistes, qui n'arrivent pas encore à loger ses activités dans les secteurs institutionnels traditionnels.

Lorsqu'il est structuré et formalisé comme dans le cas de création ou de reprise d'une entreprise, son impact est plus facile à identifier dans la croissance économique d'abord et dans le processus de développement ensuite. Selon les économistes, l'entrepreneuriat, par le biais du secteur privé doit être le moteur de la croissance économique dans les pays en développement. Au Sénégal, comme partout ailleurs, les M-PME, contribuent tant bien que mal à la création de richesses nationales.

En effet, selon la Direction des PME, ces dernières sont à l'origine de 42% des emplois créés avec des variations selon les secteurs d'activités ; de 41,4% en 1998 du total du chiffre d'affaires des entreprises modernes contre à 31,7% en 2003 ; de 20% de contribution au Produit Intérieur Brut ; de 28% de la valeur ajoutée nationale en 2002 contre 29% en 2003; etc. Ces performances bien que salutaires, restent toujours faibles de l'avis des experts de l'ANSD qui le qualifie de faible capacité des entreprises à générer de la richesse. Aussi, par sa capacité à générer des revenus avec prés de deux cent mille emplois créés en valeur absolue, le secteur privé national réduit les inégalités entre classes sociales et participent activement à la lutte contre la pauvreté.

Sous l'angle de l'informalité, bien que controversé et divisant les économistes sur
l'effectivité de son appellation d'entrepreneuriat informel, sa participation dans la

formation des richesses nationales ne peut plus être ignorée, surtout dans les pays du tiers-monde. Il est un secteur non exclusif, qui ouvre la porte de l'emploi à un plus grand nombre d'individus, même avec un minimum de qualification (97% des emplois non salariés). De plus il constitue une cadre d'incubation pour les jeunes entrepreneurs pour qui les entreprises sont encore très fragiles pour affronter la concurrence selon le BIT et sa contribution à la réduction de la pauvreté est encore plus visible notamment avec le l'affirmation de l'entrepreneuriat féminin et rural.

Seulement, nous ne devons pas nous voiler la face sur l'impact réel de l'entrepreneuriat sur le développement économique et social et le rôle que doit jouer le secteur privé dans l'activité économique des pays en développement.

Au plan institutionnel et politique, il faut le souligner, le Sénégal a pris des mesures salutaires, aussi bien au niveau national que dans le cadre des unions (UEMOA et CEDEAO) visant la promotion de l'entrepreneuriat. C'est le cas avec l'érection du Ministère de l'entrepreneuriat féminin et de la micro finance, de la mise en place de l'ADEPME et de la réduction de la durée des procédures administratives et fiscales pour la création d'entreprise à travers l'APIX.

Toutefois, pour que l'entrepreneuriat participe réellement à la croissance économique et le développement social, les PMA, notamment le Sénégal doivent renforcer les facilités en matière fiscale et administrative du secteur privé et promouvoir un secteur bancaire qui prenne en charge les besoins en financement des entrepreneurs du secteur formel comme de l'informel. Enfin, il faut intégrer dans nos systèmes éducatifs, à tous les niveaux, l'éducation à la culture d'entreprise, pour revaloriser l'emploi non salarié particulièrement l'auto-emploi dans l'esprit de nos élèves et étudiants. Ainsi, dans la durée l'entrepreneuriat finira par apporter plus d'impact positif à la vie économique et jouera pleinement son rôle dans le développement économique et social.

DEUXIEME PARTIE : ETUDE PEDAGOGIQUE

 

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