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Entrepreneuriat et développement

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par Ababacar Sadikh BEYE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Certificat d'aptitude à  l'enseignement secondaire technique professionnel 2012
  

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Introduction

Face à la pauvreté grandissante, le développement des activités économiques a fini par s'installer dans le quotidien des sénégalais en général et particulièrement les dakarois. Cette situation modifie les rapports en termes de production et d'emploi entre secteur moderne et informel.

La Production consiste à combiner des facteurs (travail et capital) pour aboutir à la création de biens et services destinés à la satisfaction des besoins humains. Le Secteur informel est une forme d'organisation des unités de production caractérisée par l'absence de réglementation en termes d'activité, de structuration juridique entre autres critères. Cette production du secteur informel offre des emplois qui représentent l'ensemble du travail fourni au sein d'une économie nationale, par l'ensemble de la population active

qui n'est pas au chômage. Quel est le poids de ce secteur informel dans la production et les emplois générés à Dakar?

Nous traiterons la production des unités informelles dans ses différentes variantes et enfin analyserons les formes d'emploi qu'elles génèrent dans la capitale sénégalaise. Développement

A travers le document apparaît les différentes branches investies par les unités de production qui à Dakar.

I. Formes de production des unités informelles de Dakar en 2003 :

Quatre branches sont identifiées dans les unités de production informelle : celle des industries, du commerce, des services et de la pêche.

A. Une tertiarisation des unités de production :

Sur l'ensemble des 281 600 unités de production existantes, prés de la moitié est dans le commerce soit 131 000 unités (46,5%). Les dakarois, lorsqu'ils sont actifs se concentrent dans la vente de « de détail hors magasin et carburant ». Cette sous branche occupent les 100 300 unités. Quant aux services, ils tournent autour du transport, de la réparation et restauration et occupent 21, 30% des unités de production soit 60 000 en valeur absolue en 2003. En somme 67,8% des unités sont dans le secteur tertiaire ce qui s'explique par le fait que le commerce et les services sont plus accessibles à la population pour développer des stratégies de réduction de la pauvreté puisque ne demandant un faible niveau de qualification.

B. Un secteur primaire inexistant :

Seulement 1,5% des unités de production du secteur informel soit 4 300 fournissent les ressources halieutiques aux Dakarois. Il ne fait état nullement des activités agricoles. Pourtant la capitale sénégalaise est plutôt tournée vers le développement des activités maritimes, car étant une presqu'île. On pourrait penser que les Dakarois, pour leurs besoins de consommation primaire sont dépendants des autres parties du Sénégal surtout lorsque l'on sait que les entreprises du secteur moderne investit très rarement l'agriculture, la pêche et autres.

Par contre la branche des industries représente prés de 1/3 des unités de production
informelles (soit 86 200 pour 30,6%). Elle reste dominée par notamment celle de

l'agroalimentaire et autres industries (7,5% ou 44 000 en valeur absolue). Elle affiche un potentiel qui n'est pas totalement exploité dans la capitale sénégalaise.

II. Le poids des emplois dans les unités informelles :

La structure des emplois dans la capitale du Sénégal en 2003 révèlent trois sources : les emplois provenant du secteur public, du secteur privé formel et du secteur informel.

A. Une tertiarisation du secteur public :

Concernant le secteur public, les capacités d'emplois sont orientées pour plus de 90% vers la branche des services, alors que la branche des industries ne prend que 6,4%. Ceci montre la presque inexistence des investissements publics pour développer un tissu industriel performant à Dakar. Les uniques industries qui opèrent à Dakar sont tournées vers l'agroalimentaire et autres types d'industries localisées pour la plupart dans la zone franche industrielle. La main d'oeuvre de la capitale du secteur public reste en majorité formée d'agents de l'administration.

B. Des emplois portés par les secteurs privé et informel :

Le secteur privé à Dakar répartit majoritairement ses créations d'emplois entre l'industrie et les services (respectivement 35,2% et 54%). Il surclasse le public dans l'agroalimentaire (25,1% contre 6,4%). On assiste à une répartition des emplois plus équilibrée dans le secteur informel entre les branches des industries, du commerce et des services (respectivement 28,9%, 33,3% et 35,7%). Les employés de la branche pêche se retrouvent dans le secteur informel et privé formel.

En somme, comme dans les unités de production les emplois à Dakar en 2003 sont concentrés dans le secteur tertiaire (26,7% et 43,1%), légèrement dans le secondaire (28,2%) et très faiblement dans la pêche (1,9%).

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams