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Entrepreneuriat et développement

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par Ababacar Sadikh BEYE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Certificat d'aptitude à  l'enseignement secondaire technique professionnel 2012
  

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Introduction :

(Amener le sujet): La problématique de la croissance se pose avec acuité dans les économies des pays, particulièrement de celles en développement. Par tous les moyens on essaie de la booster en espérant améliorer le niveau de vie des populations. A coté des secteurs normalisés de la comptabilité nationale, subsiste un secteur dit informel, qui contre toute attente contribue à ce processus de création de richesses.

(Définir les termes et poser la problématique) : Le secteur informel est une forme d'organisation des unités de production caractérisée par l'absence de réglementation en termes d'activité et de structuration juridique entre autres. Devenant de plus en plus significatif, il devient opportun de s'interroger sur la place qu'il occupe dans l'économie d'un pays.

(Annoncer le plan) : Pour mener à bien cette analyse, nous tenterons de le caractériser en premier lieu pour mieux en circonscrire l'impact dans ce processus de création de richesse.

Développement :

I. Caractérisation du secteur informel :

Le secteur informel se caractérise par une très grande précarité des conditions d'activité. Dans la capitale Dakaroise plus de 80% des unités de production informelles sont dans des abris de fortune où il manque l'eau et l'électricité (document 1).

A. Un secteur difficile à circonscrire :

La difficulté à circonscrire les activités du secteur informel nait du constat de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) à les mettre dans une unité institutionnelle résidente. Il regroupe toutes les activités économiques qui naissent de façon spontanée dont la contribution à la croissance ne peut plus être négligée (356,3 milliards à Dakar en 2003). Enfin, malgré cette contribution, les économistes des

pays développés ne partagent pas ces positions, considérant son impact très négligeable dans l'entrepreneuriat (document 2).

B. Spécificité des pays en développement :

Ce qui fait la spécificité des pays en développement réside dans le fait que secteur privé formel et secteur informel cohabitent cote à cote et entretiennent des échanges. En plus, le secteur informel dans ces pays est d'un dynamisme remarquable. Il contribuerait pour 20% en moyenne dans la formation du PIB global au Sénégal.

L'autre fait est que l'on se trompe sur la dimension fiscale de ce secteur pensant qu'il ne paye pas d'impôt. Le document 1 précise que « l'absence de numéro d'enregistrement statistique (NINEA) ne signifie pas que le secteur informel ne soit pas fiscalisé, puisque 5% des UPI (unités de production industrielles) payent la patente ». C'est la dimension florissante des activités qui ne reflètent pas le niveau de fiscalisation du secteur informel au point de le classer dans ce qui ne paye pas l'impôt.

II. Impact dans la création de richesses :

Il n'est pas toujours facile d'apprécier la contribution de l'économie informelle dans un système où elle n'est que rarement prise en compte dans les statistiques nationales.

A. Augmentation de la production

La contribution des UPI (unités de production industrielles) dans l'économie nationale est mesurée par la quantité de richesses qu'elles mettent à la disposition de celle-ci. A Dakar, en 2003, le Chiffre d'affaires en moyenne est de 820,2 milliards, 508,8 milliards pour la production et 356,3 milliards de francs Cfa pour la Valeur ajoutée (document 3). Même dans les pays développés l'économie informelle augmente de plus en plus et atteint jusqu'à 10 à 20% du PIB en 2000 (document 2).

B. Création d'emplois

L'ensemble de cette production nationale correspond à un système de redistribution de revenu dans la population. Sur les 281 600 unités de production informelles à Dakar, le nombre d'emplois crées tourne autour de 434 200 personnes, rien pour le second trimestre de 2003 (document 1). Et toujours dans ce même document il est dit « En moyenne, chaque ménage de Dakar tire l'ensemble ou une partie de ses revenus en

dirigeant une unité de production informelle ». Les données de l'ANSD, ESPS 2005 laissent entrevoir que le secteur informel contribue pour 91,4% à la réduction de la pauvreté à Dakar. Que dire de ce secteur si ce n'est qu'il apparaît comme un instrument de lutte contre la pauvreté dans les pays en développement.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo