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Evaluation des impacts socio-économiques de l'utilisation des variétés améliorées (Mil HKP et Niébé TN5-78 ) au niveau ménages dans la région de Zinder: cas de Garagoumsa, Tirmini et Tanout au Mali

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par Assiya ALHASSANE CHEKARAOU
Institut polytechnique rural Katibougou Mali - Ingénieur agronome 0000
  

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2.3 Généralités sur le mil : Pennisetum typhoides

2.3.1 Généralités

Le mil est cultivé depuis plus de 3 500 ans dans tout le Sahel et les pays tropicaux d'Afrique de l'Ouest. Originaire du Niger et du Mali, sa culture s'est diffusée en Afrique équatoriale puis vers linde, notamment grâce à une adaptation génétique à différents climats, un des facteurs clé de la domestication et de la diffusion des plantes cultivées. Principale source d'énergie de millions de personnes, le mil est le pilier de la sécurité alimentaire au Sahel. C'est une des cultures vivrières les plus importantes de la région, avec deux autres céréales le sorgho et le riz (réseau nigérien de suivi évaluation). L'un des avantages de cette graminée tient au fait qu'elle est adaptée aux conditions difficiles (sols pauvres, pluviométrie faible). De toutes les céréales, le mil semble la plus résistante à la sécheresse. C'est en effet la culture la

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mieux adaptée aux zones arides et semi-arides. D'où son rôle majeur pour les populations locales là où les conditions climatiques, ne permettent ni au sorgho, ni au mais encore moins au riz, de se développer normalement. Pourtant, les récoltes varient considérablement en fonction de la pluviométrie et de la fertilité des sols. Sécheresse accrue d'année en année, changement climatique, désertification : pour faire face à la grande variabilité des conditions environnementales dans la région et assurer des rendements suffisants, les agriculteurs sahéliens doivent pouvoir choisir des variétés adaptées. Depuis sa domestication il y a plus de 3500 ans, l'homme a ainsi sélectionné des caractères agronomiques importants et développé une grande diversité de variétés, adaptées notamment à différents climats.

2.3.2 Mil au Niger

Dans certains coins du sahel, la rumeur dit que « la meilleure épouse est celle qui sait préparer la boule de mil ». La plante de mil est ainsi associée à des représentations, des valeurs culturelles propres aux populations concernées. Dans nombre de pays, le mil représente avec le sorgho, l'essentiel de l'apport calorique et nutritionnel journalier des habitants. C'est le cas au Niger, le deuxième producteur d'Afrique après le Nigeria, où il représente jusqu'à 71% du bilan calorique quotidien (réseau nigérien de suivi et évaluation rapporté par IDRISSA SOUMANA, 2001). Il y couvre par exemple plus de 65% de la surface cultivée et constitue près des trois quarts de la production céréalière du pays.

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