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Evaluation des impacts socio-économiques de l'utilisation des variétés améliorées (Mil HKP et Niébé TN5-78 ) au niveau ménages dans la région de Zinder: cas de Garagoumsa, Tirmini et Tanout au Mali

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par Assiya ALHASSANE CHEKARAOU
Institut polytechnique rural Katibougou Mali - Ingénieur agronome 0000
  

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Introduction

Le Niger, pays enclavé situé en plein coeur du Sahel, couvre une superficie de 1 267 000km2 dont seulement 12 pour cent sont utilisés dans le domaine agricole. Sa population est estimée à 14,692 millions d'habitants en 2009 avec un taux de croissance annuel de 3.3 pour cent (INS). Majoritairement jeune (plus de la moitié ont moins de 25 ans), elle est concentrée dans la frange méridionale du pays. Un quart du territoire accueille donc 75 pour cent de la population totale (INS). Avec un taux de fécondité très élevé, estimé entre 7 et 8 enfants par femme, la situation au Niger est caractérisée par une forte pression démographique sur un environnement physique défavorable.

L'économie du pays est tributaire du secteur agricole qui contribue au Produit Intérieur Brut (PIB) à plus de 40 pour cent selon l'estimation de 2009 (INS). L'agriculture est l'unique alternative pour assurer la sécurité alimentaire du pays. Or la production céréalière n'arrive pas à satisfaire une population de plus en plus nombreuse. Chaque année, elle augmente de près d'un demi-million d'habitants. Si l'on n'y prend pas garde, tout ceci se fera dans un contexte de dégradation continue de l'environnement, de persistance de l'usage d'une technologie rudimentaire etc.

L'agriculture est confrontée à une pauvreté accrue des sols, un changement climatique contraignant (saison des pluies raccourcie, mauvaise répartition dans le temps et dans l'espace), un morcellement des terres favorisé par la croissance démographique occasionnant ainsi une diminution considérable de la taille des exploitations familiales. Les difficultés d'accès aux intrants agricoles de qualité notamment les semences et engrais, constituent aussi un frein à l'amélioration des rendements et des productions céréalières.

L'évolution de la production céréalière au cours des 42 dernières années a été marquée par de fortes fluctuations inter- annuelles. Ainsi, après avoir affiché régulièrement un bilan céréalier excédentaire de 1960 à 1967, le Niger connaît, à partir de 1968, une production céréalière souvent déficitaire, avec une nette tendance au déficit : de 1968 à 1976, seules deux années (1969 et 1971) connaissent des bilans céréaliers excédentaires; au total, sur toute la période 1960-2003 (43 ans) le Niger n'a connu que onze (11) campagnes agricoles excédentaires (Alpha G. et Dramé Y., 2006).

L'augmentation de la production céréalière ne peut plus être attendue par la seule extension des surfaces. Partant de ce constat une amélioration du système de production dans les exploitations familiales s'avère nécessaire. Elle passe par une utilisation de variétés améliorées et adaptées aux conditions agro climatiques actuelles et de fertilisants pour offrir aux cultures des compléments minéraux nécessaires à leur développement normal.

Ce thème qui revêt une importance cruciale pour le Niger a fait l'objet d'une réflexion approfondie au niveau des structures de la recherche, du secteur privé, des projets de développement, des organisations de producteurs et du service des intrants, du conditionnement, du contrôle et de la législation agricole (SICCLA).

Dans cette optique, a été créé en 1975, le Programme Céréalier National (PCN). Ce programme a mis en place en 1990, un système semencier conventionnel selon lequel, toutes les fonctions et activités de gestion de la filière semencière au Niger, devaient entièrement être assurées par le secteur public à travers les institutions comme l'INRAN, la FSB de Lossa, les CSR, le CNS et le SICCLA.

Force est de constater que ce schéma ne fonctionne pas totalement comme prévu. La fonctionnalité des services publics a été très difficile face à un certain nombre de contraintes d'ordres environnemental, institutionnel et législatif. De ce fait la production nationale de semences s'est considérablement dégradée. Elle est estimée à 1500 tonnes alors que les besoins annuels pour la diffusion de semences améliorées sont de l'ordre de quelque 40 000 tonnes.

En 2009 par exemple, la direction des statistiques du MAG/EL a signifié 4 439 villages déficitaires à plus de 50% de la couverture de leurs besoins céréaliers annuels. La FAO dont le but est d'améliorer le niveau de vie, la productivité agricole et la condition des populations rurales, leur vient en aide à travers ses différents programmes. C'est dans ce cadre qu'elle a procédé, en concertation avec le DNPGCA et le MDA, à l'achat des intrants (semences et engrais). L'unité de coordination des urgences et de réhabilitation agricole (ECU) au NIGER qui a en charge la mise en oeuvre du programme, a fait transporter et distribuer, des semences en urgences aux ménages vulnérables dans les départements ayant accusé un déficit céréalier important à l'issue de la campagne agricole d'hivernage 2009.

Après exécution de ce programme d'aide aux populations vulnérables, la FAO a jugé nécessaire, une évaluation de l'efficacité des activités réalisées, des performances agro

économiques des variétés distribuées, et des impacts de leur utilisation sur les ménages
bénéficiaires. C'est dans cette logique que se situe la présente étude intitulée: "Evaluation

des impacts socio-économiques de l'utilisation des variétés améliorées (mil HKP et niébéTN5-78) au niveau ménage dans la région de Zinder : cas de Garagoumsa, Tirmini et Tanout''.

Elle s'articule autour de trois grandes parties:

· Première partie : Généralités

· Deuxième partie : Méthodologie

· Troisième partie : Résultats et discussions

Les objectifs visés sont :

· Objectif global : Contribuer à l'évaluation des résultats de la promotion de l'utilisation des variétés améliorées en zone ECU/FAO.

· Objectifs spécifiques :

- Apprécier le niveau d'adoption des variétés améliorées par les populations des communes de Garagoumssa, Tirmini et Tanout

- Vérifier les performances agro économiques des semences de mil HKP et de niébé TN5-78 distribuées

- Connaitre l'apport de l'utilisation des variétés améliorées dans l'amélioration du

niveau de vie des ménages vulnérables de Garagoumsa, Tirmini et Tanout

- Identifier les contraintes, les solutions et les opportunités pour une meilleure

promotion des variétés améliorées.

· Résultats attendus

- le niveau d'adoption des variétés améliorées par les bénéficiaires est connu

- L'apport de l'utilisation des variétés améliorées (à travers leurs rendements)

dans l'amélioration du niveau de vie des populations de Garagoumsa, Tirmini et

Tanout est connu.

- L'apport de l'utilisation des variétés améliorées (à travers leurs rendements) dans l'amélioration du niveau de vie des ménages vulnérables de Garagoumsa, Tirmini et Tanout est connu.

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- Les contraintes liées à l'utilisation des variétés améliorées, leurs solutions et les opportunités favorables à une bonne promotion sont identifiées.

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