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L'alternance, levier "tendance " pour l'emploi des jeunes. O๠comment mobiliser les jeunes et les entreprises, pour une meilleure corrélation entre projets professionnels et offres d'emplois

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par Dominique Postel
Arobase formations - CISP 2011
  

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c/Le financement de l'action « Améliorer l'accès à l'Alternance »

L'action mise en place par la MIJIR bénéficie d'un financement de l'Etat, ponctionné sur les fonds dédiés à la Politique de la Ville. Dans cette enveloppe on retrouve une partie issue de l'AggloVienne (Communauté d'Agglomération du Pays Viennois) et une autre directement de l'ACSE (Agence Nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances). Le troisième tiers étant assuré par des fonds propres de la MIJIR. Pour cette première action, la MIJIR a bénéficié d'un financement à hauteur de 25 000 €.

d/Le public cible : jeunes des ZUS et CUCS

Les jeunes des quartiers ZUS et CUCS sont au coeur des dispositifs emploi de ces cinq dernières années. L'alternance fait partie des outils leviers sollicités pour accompagner à l'emploi ce public fragilisé et doublement sujet à discrimination.

UN CONTEXTE SOCIO ÉCONOMIQUE A REVALORISER

L'action Améliorer l'accès à l'alternance de la MIJIR concerne ces publics particuliers. A Vienne ces quartiers sont répartis tout autour du coeur de ville : Estressin au Nord, quartier de l'Isle au Sud, Malissol en sortie Est et le quartier de la Gère, auxquels s'ajoutent certains quartiers de Chassesur-Rhône et de Pont-Evêque. Globalement ce sont des jeunes qui « à leur sortie du système scolaire, par un manque de qualification voire une désocialisation précoce, compromettent leur accès à l'emploi. » La Mission Locale en orientant son action alternance vers ce public, valide son positionnement d'acteur de l'insertion, au même titre que son partenaire, Pôle Emploi, également saisi du suivi de cette population sensible. Elle répond dans le même temps aux recommandations posées en 2009 par la Mission d'Evaluation des Conditions de l'Accès à l'Emploi des Jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville de l'IGAS, et qui soulignait l'importance du travail à effectuer par les structures types Mission Locale, justifié par leur connaissance précise de ce public, dans le cadre de l'accompagnement global réalisé avec les partenaires sociaux.

UNE POPULATION À FAIBLE NIVEAU DE QUALIFICATION

In Rapport Agnès Jeannet Laurent Caillot Yves Calvez L'accès à L'emploi des Jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville, IGAS, juillet 2010

Le rapport de l'IGAS sur l'insertion des jeunes des quartiers issus de la politique de la ville, précise que « le faible niveau de qualification des habitants des ZUS constitue le principal handicap pour l'accès à l'emploi. En effet, le facteur discriminant est la détention d'un diplôme. Ainsi, pendant les trois premières années de leur vie active, 36% des non-diplômes passent plus d'un an au chômage alors que cette proportion n'est que de 22% pour les titulaires d'un CAP ou d'un BEP*. Les variations du taux de chômage apparaissent fortement déterminées par l'ampleur du chômage

des jeunes peu ou pas qualifiés » Sur le territoire de la MIJIR, cette tendance est plutôt à la hausse sur certains quartiers comme celui du Plan des Aures à Pont-Evêque, qui en 2009 comptait parmi la population des - de 25ans près de 25% sans diplôme.

Source INSEE, Situ DE, chiffres 2009

DES DISCRIMINATIONS LIÉES À LEURS ORIGINES ET LEURS QUARTIERS

« L'accès à l'emploipour les jeunes des

quartiers ZUS est
alors rendu plus
difficile en raison de
ces discriminations.
Alors que parado-

xalement, les solu-
tions apportées par
l'alternance sont les
plus appropriées à
ce type de public la
plupart du temps
sans qualification.»

Les jeunes des quartiers déjà défavorisés par le niveau d'étude ont globalement 1,7 fois moins de chance d'accéder à l'emploi à critères égaux de sexe, de qualification et de nationalité. Ces discriminations dont ils sont victimes, visent principalement la localisation du quartier, mais également les origines culturelles, ethniques. L'accès à l'emploi pour les jeunes des quartiers ZUS est alors rendu plus difficile en raison de ces discriminations. Alors que paradoxalement, les solutions apportées par l'alternance sont les plus appropriées à ce type de public la plupart du temps sans qualification. Ces jeunes multiplient les expériences professionnelles précaires, apprennent « sur le tas » mais ne valident pas forcément un vrai projet professionnel, diplôme à la clé.

Pour autant, cette génération de 16-25 ans dont la Mission Locale a la charge, est une génération d'envies, d'aspirations à une plus grande reconnaissance de ses compétences et de son potentiel pour se sortir d'un contexte social et économique difficile. La mobilisation autour de l'idée d'alternance en apporte la preuve s'il en faut. « Je veux travailler et apprendre un métier » nous disent souvent ces jeunes quand ils évoquent l'alter- nance.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry