WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La stratégie managériale de la LOFEPACO (Ligue des Organisations Féminines pour la Promotion de l'Agriculture au Congo ) face à  la promotion de la femme paysanne en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Lydie KAHAMBU SIBWIRA
Institut supérieur des arts et métiers RDC  - Gradué en management et techniques de secrétariat de direction 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION

Toute entreprise pour vivre et survivre doit avoir un fonds d'idées saines sur lesquelles elle fonde sa politique et organise sa stratégie... et que l'essentiel est de rester fidèle à ce fonds d'idées. L'entreprise doit être prête, pour faire face aux multiples défis de son environnement, à tout changer, sauf ses idées qui constituent ses valeurs fondamentales permanentes. C'est dans cette perspective que les féministes, les organisations féminines tiennent pour que la condition de la femme s'améliore. Et les choses sont entrain de changer mais à pas de tortue.

Au terme d'une lente progression dans l'opinion, l'image des organisations féminines paysannes est devenue excellente, mais cette bonne image se développe en même temps que ces dernières rencontrent de difficultés croissantes au cours de leur existence.

1. PROBLEMATIQUE

En Afrique, précisément en République Démocratique du Congo, la Femme est pour une certaine opinion considérée encore comme une simple ménagère, berceuse ou une machine de reproduction. Son développement est buté aux problèmes d'ordre coutumier et d'analphabétisme.

Dans toute société, chaque personne joue des rôles et remplit des fonctions diverses. Ces rôles sont liés à des comportements que chacun adopte et aux attentes que les autres ont de lui. Ces attentes sont fonction du contexte socio-culturel et de l'environnement particulier de chaque acteur social. D'une manière générale, il y a une opposition entre les rôles féminins et les rôles masculins. D'où la sexualisation du travail.

La division sexuelle du travail (DST) est constituée sur base des règles culturelles qui déterminent les aptitudes des hommes et celles de femmes. La DST consiste en l'assignation aux femmes et aux hommes de tâches et de responsabilités spécifiques.

D'une manière générale, en nous basant sur la division sexuelle du travail, les différents types d'activités de la Femme peuvent être regroupés en trois grandes catégories1(*), à savoir :

- les activités de production de biens et services nécessaires à l'autoconsommation et à la constitution des revenus monétaires,

- les activités de reproduction liées à la mentalité, aux soins et à l'éducation des enfants, à la santé de la famille et aux travaux domestiques (cuisine, recherche d'eau et de combustible, ménage, etc.) ; en générale, non rémunérées.

- Les activités socio-communautaires regroupant tous les travaux ayant trait au maintien de la cohésion du groupe : organisation de cérémonies, participation aux associations, construction d'édifices communautaires, etc.

Vu que ces activités de la Femme sont méconnues aussi bien dans le monde économique que dans d'autres secteurs, il est dit dans un article anonyme que « la femme est appelée à quitter cette déconsidération en montrant de quoi elle est capable.2(*)

Pour ce faire, elle doit faire le meilleur choix selon ses activités économiques et sociales, les buts et objectifs qu'elles visent à travers une organisation, les stratégies (moyens) qu'elles veulent mettre en oeuvre.

Dans les pays développés, les Femmes ont commencé à s'organiser en association à travers lesquelles elles font preuve de leur rôle dans la société pour le développement et le changement du monde. Ces associations qui ont pour but de concevoir des projets de développement aident l'homme à résoudre les problèmes auxquels il se confronte.

En ce sens, les femmes se confirment par la mise en commun de leurs idées sous forme des ILD, ONG, ONGD en vue de résoudre les problèmes socio-économiques et politiques.

C'est dans cet ordre d'idées que H.DUPRIEZ a dit : « lorsqu'un problème économique ou tout autre se pose aux communautés paysannes, il n ya le plus souvent pas d'autres voies que la négociation entre les groupes socio-économiques »3(*)

Dans le Pays en voie de développement, les femmes sont des acteurs clés mais souvent méconnues du développement et de plus en plus important, elles représentent un groupe discriminé et défavorisé par rapport aux hommes. Ceci se remarque notamment à leur niveau de bien-être, à l'accès aux moyens de production (par exemple, le peu d'accès des femmes à la terre dans la plupart des sociétés), à leur statut social et politique, etc.

Les mouvements des femmes et des féministes et la force des organisations des femmes dans les PVD les facteurs d'influence sont plutôt l'économie que le social, les conditions environnementales, la guerre et les crises politiques, l'éducation, la religion, l'influence des mouvements de femmes et de la pensée occidentale, ainsi que des politiques nationales et internationales.4(*)

La ville de Butembo n'étant pas en marge de cette mouvance, certaines organisations sont à pied d'oeuvre pour essayer de promouvoir la femme ; parmi elles, la Ligue des Organisations des Femmes Paysannes du Congo (LOFEPACO). Pour qu'elle atteigne ses objectifs, la LOFEPACO arrête un certain nombre des stratégies managériales dans sa gestion, les questions qui ont éveillé notre attention pour guider notre voyage scientifiques sont :

1. Comment procède la LOFEPACO pour pérenniser ses interventions au bénéfice des organisations féminines membres ?

2. Quelles sont les actions en faveur de ces organisations ?

3. Quel est le programme de la LOFEPACO pour le succès et l'atteinte de ses objectifs ?

* 1 www.ilo.org/french/region/afpro/dakar/info/publ/document/paysanne.pdf programme ACOPAM

* 2 Anonymes, les femmes dans le développement, in agence canadien, éd. dev. Canada 1998, p.18

* 3 H.DUPRIEZ, paysans d'Afrique noire, S.E Belgique, 1980, p246

* 4 BISSCIAT J. et FIELOUX M., femmes du Tiers Monde, paris, le Sycomore, 1983,122p.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld